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Le défi du samedi
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29 août 2020

Don Walrusleone et les Taties flingueuses IX (joye)

L’histoire jusqu’ici ici et maintenant…la stunningue conclusion…

Épisode 9 :  J’ai toujours rêvé d’être une Flingueuse

Trois ans plus tard… [bah oui, hein, vous pensiez qu’il n’y aurait pas de pauses publicitaires dans cette saga déjà longue de huit épisodes ?  Non ? Vraiment ? ]

Don Walrusleone promenait son joli toutou dans un parc [dont je supprime le nom afin que ledit lieu ne devienne envahi par des hordes de ses fans].

-          Eh oui, ma toutoute, on les a bien eues, n’est-ce pas ?  murmura-t-il à sa compagne.

-          Yip !  répondit la petite.

-          Et pourtant, on a bien rigolé, non ?

-          Ouah ! Ouah ! Ouah ! dit-elle.

En ce moment-là, le Flinguecoptère atterit devant eux, et six nénettes superbes sortirent [oui, c’était un GRAND flinguecoptère, et je mets sortirent parce que débarquèrent me paraît trop bizarre au passé simple…non, je ne sais pas pourquoi].

-          Depuis le temps le temps qu’on vous cherche !  cria la première.

-          Ouais ! ! grommela la deuxième.

-          T’as pas honte ? demanda la troisième.

-          Ouais ! T’as pas honte ?  demanda la quatrième [qui aimait le recyclage].

-          Don Walrusleone ! dit la cinquième. On est là pour y mettre fin !

-          Out ! Out ! Damned Spot ! dit Kate, qui venait de faire encore un malheur sur scène à Londres.

-          Je ne m’appelle pas Spot ! gémit le toutou, blessé au vif.

[Les lecteur·e·s astucieux·ses y auront remarqué non seulement mon emploi expert de l’écriture  inclusive, mais aussi le manque des noms pour ne pas faire des jalouses…okay, oui, mais vous auriez quand même reconnu Kate tout de suite]

Or, Don Walrusleone n’était pas stupide [comme ses collègues du labo pourraient vous l’attester]. Il savait que c’était le moment de la GRF [Grande Rétribution Flingueuse]. Il savait qu’il devait enfin payer son jeu qui faisait que les Flingueuses repartissent dans une grande saga d’été sans savoir où il était, sans savoir s’il était mort ou en vie, et surtout sans avoir flingué une seule personne dans toute la stupide saga !

Les défiant [eh oui, c’était un samedi, après tout] du regard, Don Walrusleone prit sa place devant la grande porte du jardin, refusant gaillardement le bandeau et la dernière cigarette [après tout, fumer tue].

Les Taties flingueuses levaient leurs flingues afin de faire l’horrible bye-bye [amis de Souchon, bonjour] et…

la porte

 À ne pas suivre !!!

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22 août 2020

Don Walrusleone et les Taties flingueuses VIII (joye)

L’histoire jusqu’ici ici et maintenant…

Épisode 8 : Tout droit à la maison mère

-          Où allons-nous ? cria Tatie Bongo au-dessus des vrombissements des rotors.

Tatie Laura la Flinguepilote indiqua l’écran sur le tableau à bord… 

helicollage

-          C’est où ? demanda Bongo.

-          Là, devant nous ! Sur l’écran !

-          Non, je veux savoir où se trouve notre destination !

-          Tu ne lis pas le Flinguedéfi du samedi ?

-          Ben si, dit Bongo, qui ressentit soudain une envie féroce de sortir son flingue à elle. Et alors ?

-          Et alors, dit Laura, Don Walrusleone a donné le nom du lieu. C’est à Colmar.

-          Calmar ? s’étonna Bongo.  En Iowa ?? Pas loin de chez notre chère flingueauteure ? 

-          Non ! répondit la pilote. COLMAR.  Calmar, c’est où vit Calimaro.

Tatie Bongo se tut. Elle étudia la photo sur l’écran et essaya de déchiffrer les mots sur les phylactères. [ben oui, c’est ainsi qu’on les appelle, ne le saviez-vous pas ? Eh ben, alors, maintenant, vous le savez et cet épisode aura servi à quelque chose d’utile]

Quelques minutes plus tard, Tatie Bongo fit :

-          Bon, quand est-ce qu’on arrive ?

-          Encore un épisode…

-          Non, quand est-ce qu’on arrive à Colmar ?

-          Encore quelques lignes, voyons…

-          Dis, est-ce qu’il y a des toilettes à bord ?

-          Non. Personne ne fait jamais pipi dans la grande littérature classique, tu sais.

-          Tiens, c’est vrai, soupira Bongo.  Quoique…

Son portable sonna. C’étaient les Taties Maryline [non, une seule, pas 18] et Lecrilibriste. Elles avaient une question pressante :

-          Eh oh, dites, vous deux, dirent-elles à l’unisson, n’est-ce pas que les autres épisodes ont été plus drôles que celui-ci  ?

-          En effet !  rigola le  Flinguéquipage. [Ben quoi, vous ne voulez pas que je répète leurs noms continuellement, hein ? Je hais les auteur·e·s qui font ça… vous pas ?  Non ? Oh. Tiens.]

-          Bon. Allez, à tout’, on vous retrouvera devant l’autel.

-          L’hôtel ?  dit Tatie Bongo. On ne va pas à l’église ?

À suivre…

helico

15 août 2020

Don Walrusleone et les Taties flingueuses VII (joye)

L’histoire jusqu’ici ici et maintenant…

Épisode 7 : Quand ça change, ça change

Tatie Bongo fut tellement vexée qu’elle dût confectionner une belle douzaine de jolis poèmes pour se calmer.

Quelques minutes plus tard [parce qu’elles travaillent vite, les Flingueuses poètes], elle revint sur la question du boss kidnappé.

-          Bon, on a enlevé Don Walrusleone, où pourrait-il être ? se demanda-t-elle.

Tout d’un coup, son ordi fit bip ! elle le regarda et sur l’écran, elle vit…

VIGNETTE

-          Oh ! Sacré nom d’un chapiteau !  Qu’a-ton fait à ses occipitaux ? s’écria-t-elle.  [bah oui, hein, elle était encore en mode poétique]  La personne qui a fait cela, on lui fera payer ! Les yeux de la tête !

Trois minutes plus tard, Tatie Bongo monta dans le flinguecoptère, envoyé par la Tatie Tokyo [oui, elle aurait pu l’envoyer plus tôt, mais elle s’en servait pour aller de Venise jusqu’à Tokyo et puis retourner en Normandie, c’est loin, hein ? Même les faibles en géo savent cela !]

Elle [Tatie Bongo, pas Tatie Tokyo, êtes-vous sûr·e·s de bien suivre ?] salua la flinguepilote.

-          Tiens, c’est vous ? Où est votre jumelle silencieuse ?

-          Ma jumelle ? demanda la pilote. Je n’ai pas de jumelle ! Silencieuse ou non !

-          Eh oui, ricana Tatie Bongo. Après tout, on sait bien qu’un Tiens vaut deux tues, Laura…

En réponse, la tatie Laura [tellement stoïque qu'elle ne grommela même pas] fit tourner le moteur et le flinguecoptère décolla.

À suivre…

8 août 2020

Don Walrusleone et les Taties flingueuses VI (joye)

L’histoire jusqu’ici ici et maintenant…

Épisode 6 :  Bougez pas !

Non, en effet, Bongo, la célèbre Tatie flingueuse normande, ne pouvait pas prendre la SNCF à cause du Covid.  Et pire, sa flinguemobile [une superbe Peugeot Proxima rouge] était chez le mécano [eh oui, encore c't' histoire des défauts du concept du design, quoi], alors, pas moyen de griller l’A29 jusqu’à Bruxelles [en tout cas, il y avait des travaux sur le tunnel Léopold et le détour en passant par Lille, pas question, Lille, c’est toujours le cirque, toutes directions, on finit toujours à Roubaix] !

Elle ne pouvait même pas flinguephoner au patron, le flinguecombiné étant tout fané. Oh !

Que faire ? Que faire ?

Juste à l’instant, le petit facteur passa. [mais non, il n’était pas mort, vous écoutez trop de Moustaki, vous]

Bongo alla vérifier son flinguecourrier : une pub Carrefour, une carte postale de Tatie Kate à Londres, une lettre de remerciement de la part de Tatie L’Adrienne la nouvelle mariée en Italie, [non, non, rien de Tatie Tokyo, elle boudait parce que son rôle n’était pas très grand dans l’autre épisode] et une enveloppe mystérieuse.

Bongo saisit l’enveloppe et l’examina soigneusement. Le papier vert-bleu sentait les algues et le cachet de la poste était délavé. Elle l’ouvrit d’un doigt élégant [ou sans les gants, c'est selon] et parfaitement manucuré [eh oui, hein, une pandémie n’est pas une raison de se laisser aller, hein, surtout lorsqu’on est Flingueuse].

Ses beaux yeux grandirent d’horreur en regardant le contenu de ladite enveloppe :

ransom note

il pleut

-          Prudence ?  cria Tatie Bongo, furieuse.  Je ne m’appelle pas Prudence !!!

 À suivre…

1 août 2020

Don Walrusleone et les Taties flingueuses V (joye)

L’histoire jusqu’ici ici et maintenant…

Épisode 5 :  Des nuits blanches, des migraines, des nervousses brékdones

Eh oui, L’Adrienne, Tatie flingueuse extraordinaire, embrassa la grenouille qui tenait de Lino Ventura, et s’en alla vivre en Italie avec lui, [je dis cela en résumé parce que certains parmi vous ne semblez pas avoir le courage de lire les résumés que je mets en lien chaque semaine, je dis ça, je dis rien, hein ?] ayant servi de personnage principal dans cette saga pendant tout le mois de juillet.

Ce fut bien normal alors qu’elle s’offre un peu de vacances bien méritées pour son aimable participation…et aussi qu’elle prenne, à partir du désormais, le thé tard.  [Non, même pas honte !]

Quand Don Walrusleone apprit qu’elle partit avec son prince, il ne s’affola pas. Il prit son pistolet…et en fit un sandwich pour prendre dans le Thalys en allant chercher autre flingueuse pour devenir le personnage central dans cette saga.

Malheureusement, à la gare du Midi [Brussel-Zuid pour les flinguophones...oups, pardon, je veux dire flamandophones], on annonça une irruption de service à cause du Covid – pas moyen d’aller en France afin de donner des ordres à la Flingueuse Kate, et tant pis, parce qu’elle était en ce moment dans l’Eurostar, allant à Londres pour son rôle de Hippolyte dans « Le Songe d’une nuit d’été [On est déjà après tout, le premier août, hein ? Mais ne nous affolons pas, il y aura encore quatre samedis ce mois…eh oui !].

Évidemment, la frontière belgo-albionne n'était pas fermée ! [Depuis le Brexit, ils se croient tous permis, ces perfides]

Mince ! Que faire ?

En sortant de la gare, il vit le fleuriste [À savoir Katia & Vonny, non, oui, vraiment Googlez-le si vous ne me croyez pas] et il eut une idée !

En même temps, dans un petit jardin fleuri en Normandie, la belle Tatie flingueuse Bongopinot s’occupa des vers…non, pas ceux qui mangeaient ses plantes, mais des vers poétiques qu’elle couvait avec soin afin de confectionner de jolis poèmes. Elle venait tout juste de terminer quand elle entendit sonner sa flinguefleur [okay, non, vous n’avez pas loupé un épisode, mais la flinguefleur est une sorte de télécommunication où le microphone est déguisé comme un hibiscus. Et non, vous n’avez jamais entendu parler d’une telle chose, parce que je viens de l’inventer, voilà pourquoi…]

 

microphone

 

-          Flingueflingue ! Flingueflingue ! sonna la flinguefleur . [ben non, elle ne fit pas drin, drin, non, quelle idée !]

-          Allô, coucou, que puis-je pour vous ? rimait la Tatiepoète.

-          Bongo, c’est moi, Don Walrusleone, j’ai besoin de votre aide !

-          Oui, chef, à la gare SNCF ? [oui, elle l’appelle « chef » et non pas « don », vous avez une petite idée de ce qui rime avec « don » ? Hein ? et vous pensez que la belle Tatie flingueuse bongo s’en servirait ? Alors, non, pardi !]

-          Oui, c’est ça. Je vous attends.

-          À bientôt en stilettos ! répondit-elle. [ben quoi ? baskets ne rime pas]

Soulagé, Don Walrusleone décida d’attaquer son pistolet-sandwich. [mais oui, il a oublié que si lui ne pouvait pas prendre le Thalys, elle non plus, mais tout cela sera à résoudre la semaine prochaine !]

À suivre…

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25 juillet 2020

Don Walrusleone et les Taties flingueuses IV (joye)

La saga jusqu’ici ici et maintenant...

Épisode 4 :  On ne devrait jamais quitter Montauban

Bon, que faire ?

L’Adrienne se leva et se mit à marcher. [parce que c’est quoi une saga d’été sans un peu d’action ?]

Elle passait devant le petit étang près de la sortie lorsqu’une voix rauque l’aborda.

-          Kwa !

L’Adrienne se mit à marcher plus vite. Elle n’avait pas le temps de s’occuper d’un clodo.

-          KWAAAA !  la voix devint plus fort.

Notre Tatie marcha un peu plus vite. Non, vraiment pas le temps de s’en occuper, il fallait qu’elle retrouve…

-          KWAAAAAAAAAAAAAAAA !

L'Adrienne s’irrita. [Rappel: ce n’est jamais une bonne idée d’irriter une Tatie flingueuse.]  Elle se retourna.

Mais il n’y avait personne derrière elle sur le chemin.

Et puis, elle le vit.  Une grenouille énorme qui la regardait mystérieusement du bord de l’étang. [Vous vous attendiez à Don Walrusleone ? Mais je vous l’avais bien dit, il est rentré manger il y a deux épisodes et peut-être qu’il faisait des courses ou la sieste ensuite, c’est un homme de plusieurs talents et occupations. Faut suivre.] [Et puis d'ailleurs, Walrusleone n'est pas une grenouille. C'est un Belge.]

 

Lino Ventura

 

Pendant deux secondes, L’Adrienne pensait à flingueur la grenouille. [parce que c’est quoi une saga de Flingueuses sans qu’on se fasse flinguer au mi-temps, je vous le demande]

Mais, écologiste fidèle, elle décida de l’épargner et de se satisfaire d’un commentaire légèrement dérogatoire.

-          Hein ta gueule, grosse grenouille ! cria-t-elle.

-          T’a fallu un moment, répondit la grenouille. T’es fatiguée. T'as besoin des vacances.

-          À qui le dis-tu ? murmura L’Adrienne, j’ai failli te flinguer !

-          Je me le disais bien. Alors, bon, il est temps de mettre une autre Flingueuse en jeu.

-          En jeu ?

-          Oui, en jeu. T’es sourde, ou kwaaaaaaaaaa ?   Et sur cela, la grenouille disparut dans l’eau.

Une autre flingueuse. En jeu.

-          Mais QUI ?  dit-elle à haute voix.  

La grenouille réapparut [hein, je viens de vérifier le passé simple des verbes en -aître, vous pensiez bien que je le laisserais tomber tout de suite ?]

-          En jeu, du Shakespeare, elle qui connaît la musique…

-          Ah !  sourit L’Adrienne.  Tu veux dire… ?

-          Bah oui !  L’incroyable Tatie Flingueuse…KAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAATE !

Soulagée de savoir enfin qui elle devait contacter, L’Adrienne embrassa la grosse grenouille de reconnaissance.

À suivre…

18 juillet 2020

Don Walrusleone et les Taties flingueuses III (joye)

La saga jusqu’ici ici et maintenant...

Épisode 3 : Et pourquoi pas de la quinine et un passe-montagne ?

L’Adrienne s’assit sur le banc. [C’est beau le verbe s’asseoir au passé simple, n’est-ce pas ?]

Elle réfléchit. [Le verbe réfléchir est bien moins beau, hein ? c’est tout à fait le présent au passé simple, et c’est là que les histoires deviennent compliquées]

Bon, elle réfléchissait parce que les Taties flingueuses ne se laissent jamais faire !

Celle-ci sortit son smartfaune.  Du coup, elle googla [oké, là, le mot est carrément moche, je vous le conviens] TOKYO.

Malheureusement, Google lui faisait la tête et lui montra un tas de renseignements inutiles sur la capitale japonaise.

Même en scrollant, elle ne trouvait rien d’utile. [oui, un peu comme cet épisode, mais je vous jure que je le fais EXPRÈS]. [Nah !]

D'un coup, elle reçut un texto de djaki, l’assistante canine de Don Walrusleone. [djaki étant son codename flingueuse, tu vois ?]

texto

-          Aha ! murmura L’Adrienne.  Pas besoin ni d’aller au Nordzee, ni de voir TOKYO [une autre Tatie flingueuse experte qui écrit comme un rêve, fait connu par tous les Défiants samediens fidèles]. 

Alors, elle rangea ses affaires, vérifiant que sa smartflingue était prête pour la semaine prochaine.  Elle l’était.

À suivre…

11 juillet 2020

Don Walrusleone et les Taties flingueuses II (joye)

La saga jusqu’ici ici et maintenant...

Épisode 2:  Non, mais, t'as déjà vu ça ?

Don Walrusleone s’apprêta à partir, mais sans passer quoi que ce soit à L’Adrienne.

-          Mais, attendez [NB : on tutoyera la mort dans cette histoire, non pas les morses] !

-          Oui ? Faites vite, Demoiselle, j’ai des courses à faire !

-          Mes ordres ?

-          Ah, vos ordres !

-          Oui, mes ordres…

-          Ouah ! fit l’une des toutous, elle avait faim et puis elle était sûre qu’elle allait louper l'excellent goûter que madame Walrusleone préparait à la maison.

-          Ouah bis ! fit l’autre.  [NB : l’autre chien, pas la Tatie flingueuse qui attendait ses ordres].

-          Eh ben, dit le grand mafioso belgican, tenez.

Et Don Walrusleone mit dans la main de L’Adrienne, linguiste extraordinaire et guet-à-penser sans pareil, une photo.  Celle-ci [NB : L’Adrienne, pas la photo] la regarda. 

la mer

-          Et ?

-          Et quoi ? grommela le Chef, car lui aussi commençait à penser qu’il allait louper son goûter.

-          Et je fais quoi avec ?

-          Vous allez la voir.

-          Allez voir la mer ?  La femme ?

-          Oui, fit Walrusleone, déjà en train de quitter le parc.

-          Mais quelle mer ?  Quelle femme ?  Ou les retrouverai-je ? cria-t-elle.

Walrusleone se retourna, fatigué et l’estomac dans les talons.

-          Vous n’y reconnaissez pas la Nordzee ? 

-          Nordzee ? Le vrai nom de Marion Cotillard est Marion Nordzee ?

-          Noooooooooon ! dit-il d’un ton brusque.  La Mer du Nord ! Pas l'Amère d'Honor !  Je pensais que vous parliez 6.000 langues ! Et puis d’ailleurs, la femme, là-dessus, c’est elle aussi une flingueuse !

L’Adrienne connut une envie féroce de sortir sa flingue, mais se retint.

-          Comment vouliez-vous que je reconnaisse le visage sur la photo ??  Est-ce bien la flingueuse TOKYO ?

-          Voilà, dit-il.  Mais vous me décevez là, pour la première fois de tout jamais.

-          Pourquoi ça ? demanda L’Adrienne, regrettant encore sa flingue.

-          Passe que…

-          Oui ?

-          Passe que…elle est des vôtres...une Tatie flingueuse, ça ose tout.

-          Oui, et ?

-          …et c’est même à ça qu’on les reconnaît !

Sur ce, le mafioso affamé et affairé repartit avec ses deux cleb’s aux clop’s garde-du-corps, et L’Adrienne, Tatie flingueuse quatre étoiles dans le Guide Flinguelin, savait [NB : au contraire de moi] ce qu’elle devait faire la semaine prochaine…

À suivre.

4 juillet 2020

Don Walrusleone et les Taties flingueuses (joye)

Épisode premier :  Amenez-moi le grisbi que je le touche… 

saga d'ete

C’était dans le bon vieux temps quand la mafia était encore à nous (la cosa nostra, quoi) et quand les chimistes ne se plaignaient jamais de leur boulot. (Oui, une époque lointaine, je le sais.)

S’ils ne se plaignaient jamais de leur boulot, c’est qu’un chimiste, ça peut faire boum ! s’il pleut ou s’il fait beau. Peu importe, le gaz dans l’eau, ce n’est pas un problème, au moins pour ceux qui savent faire des maths.

Or, Don Walrusleone était un de ces gentlemen-chimistes, autant qu’on pût savoir [exact, c’était aussi le genre de type qui inspirait l’imparfait du subjonctif]. Ce que l’on ne savait pas, c’est que c’était le chef de ce gang notoire des flingueuses.

La plus connue de ces flingueuses était L’Adrienne de Delabelgique. Une linguiste accomplie, l’Adrienne savait lire et écrire parfaitement six mille langues.  Quand elle n’était pas occupée à flinguer, elle voyageait beaucoup et elle écrivait comme un rêve.  Alors, on n’aurait jamais cru que c'était une flingueuse par excellence, parce que, en principe, les flingueuses n’ont pas la parole facile, c’est pour cela qu’elles flinguent. Pour s’exprimer.  Comme son associé, le gentleman chimiste, elle cachait bien son jeu à elle, qui était, bien sûr, le Scrabble.

Un jour, Walrusleone et l’Adrienne devait se rencontrer afin de…non, je ne peux pas vous le dire, c’est un secret et si je le dévoilais, je serais très certainement flinguée...  On dirait seulement qu’il fallait qu’ils se rencontrent. Alors, ils se donnèrent rendez-vous au célèbre Warandepark à Bruxelles (belle capitale pour un crime). Non, je ne sais pas ce que le nom Warandepark veut dire, il faudrait demander à l’Adrienne, la linguiste. (et non pas à l’Adrienne la flingueuse).

Oui, vous allez me dire que ce n'est pas ce parc-là sur la photo, et c'est sans doute vrai, mais c'est quoi une saga d'été sans fausses pistes, je vous le demande, hein ?

Parce qu’ils ne s’étaient pas encore rencontrés dans la vraie vie, comme on dit sur l’Internet, Walrusleone décida d’amener deux chiens afin qu’elle le reconnaisse tout de suite. Alors, non, les deux chiens sur la photo ne sont pas des flingueuses. Ce sont des chiens. Les chiens ne flinguent pas. C’était alors le meilleur des ruses pour un chef de mafia notoire et dangereux, quoi.

L’Adrienne s’approcha du banc où se trouvait son complice.

-          J’ai connu une Polonaise…aborda-t-elle le monsieur.

-          …qui en prenait au petit déjeuner…répondit celui-ci.

-          Ouah !  disait le premier toutou.

-          Ouah Ouah ! disait l’autre. (l'autre chien, pas la flingueuse, hein ?)

Et puis, tous les quatres souriaient…néfastement.

Bref, c’était comme ça que commença l’aventure de cet été 2020.

À suivre…

27 juin 2020

Une droguerie est une drôle de chope (joye)

plumeau

À la droguerie du Cygne, j’ai acheté une pince-érigne.

(pour mieux dire adieu à mes ciseaux indignes)

droguerie de la craffe

À la droguerie de la Craffe, j’ai acheté une agrafe.

(c’était pour clouer le bec à ma girafe)

verhaeghe

À la droguerie Verhaegue, j’ai acheté un bobsleigh.

(j’avoue que le tout m’a rendue bien bègue)

droguerie jeanne d'arc

À la droguerie Jeanne d’Arc, j’ai acheté un antiquark

(pour offrir à Kéfir qui a crié « Niark ! Niark ! »)

marais

À la droguerie du Marais, il n’y avait rien qui rimait.

(alors, je suis rentrée…bouche-bée….à Chimay)

chimay

 (TCHIN !!!)

20 juin 2020

Votre confituroscope (joye)

madame pot lit votre caractere

C'est vrai ! L'étonnante madame Pot sait lire votre caractère, rien qu'en sachant ce que vous étalez sur vos tartines !

Choisissez tout simplement votre confiture préférée, et vous verrez la vérité choquante de votre personnalité ! C'est de la magie !

 Vous aimez la confiture...

d’abricot :  Vous aimez les longues promenades sous la pluie, le thé Earl Grey, et vous savez ce qu’on fait sans les seins de Sophie Marceau.

de châtaigne : Vous aimez le boxing, les pansements, et les combats des cocoricos.

de coing : Putaing, c’est bon ! Mais vous, vous êtes coing. Mèfi.

de fraise : Vous êtes une personne intelligente, de bon goût, et vous savez immanquablement ce qui est bon.

de framboises : Vous ne souffrez pas, évidemment, de la diverticulite. Profitez-en pendant que vous le pouvez.

de lait : Vous voyagez beaucoup, ayant fait six ou sept lunes de miel au Mexique.

de melon : Un seul mot : beurk. Non, quatre : beurk de chez beurk.

de mures :  Vous aimez écouter aux portes, mais vous gardez ce que vous apprenez pour vous.  Ceux et ceusses qui affectionnent ce genre de confiture vieillissent plutôt bien.

de myrtilles : Vous êtes très probablement normal·e, et donc, sans intérêt. Que faites-vous ici ?

de nèfles :  Rien. C'est une personnalité nulle, d'où l'expression « pour des nèfles ».

d’orange : Vous êtes soit malade, soit un·e Anglais·e manqué·e. Consultez immédiatement. P.-S. : Votre marma est laide.

de prunes :  Les gens qui aiment cette confiture sont souvent constipés, mais pas méchants avec.

de rhubarbe : Les hommes : Ceux qui disent cela sont de bonimenteurs. Les femmes : Vous êtes douce-amère, mais pas Bonne Maman.

de sureau : Ma mère en faisait, mais je ne sais pas comment faire. Pourrais-je venir vivre avec vous ?

13 juin 2020

C'est un jeu, tu vois ? (joye)

COMMENT JOUER AU JEU DES BÉSICLES

1) Chaussez d'abord vos bésicles. Si vous n'en portez pas, prenez un feutre noir et faites un petit cercle noir autour de chacun de vos yeux. On vous attendra.

2) Ensuite, lisez soigneusement toutes les participations cette semaine. 

3) À chaque fois que vous croisez un mot sur la grille ci-dessous, buvez un verre de cognac, ou marquez le mot d'une croix. Au choix.

4) NB : Si vous choisissez la croix, il vaut mieux imprimer la carte d'abord. Sinon, vous allez bousiller l'écran de votre bécane. Je dis ça, je dis rien, hein ?

5) Laissez un commentaire sympatoche pour chaque participant·e.

6) Comme récompense pour votre générosité, prenez (encore) un petit cognac si le coeur vous en dit.

7) Soyez bon public, et laissez deux commentaires pour les participant­·es qui vous aident à faire une « Bésicle ! »

8) Quand vous aurez terminé vos lectures et vos commentaires, prenez encore un petit cognac pour la route. (on sait bien ce que vous avez choisi pour la 3, hein ?)(sans parler de la 6)

9) Okay, c'est tout.

10) Non, je n'ai plus de cognac. Désolée.

besicles

 

6 juin 2020

Oh. Chouette. (joye)

Absolu

30 mai 2020

Le z-word (joye)

ew

 

Monsieur le président de la République samedienne,

Eh ho, Ewaré, oui, j’arrive comme un chien dans un jeu de quilles, mais je viens de savoir que le mot que vous proposez cette semaine aura ses origines dans le canicide, et cela me rend malade comme moi-même de tomber sur un tel os.

Mais qui sont-ils, ces Ouah-lons qui trouvent bon d’utiliser un mot si haineux, si anti, sinon autri chien ?  Savoir que ces pauvres clebs étaient noyés, ça me fout la rage ! Jamais vu ça à loup-tre-mer, je vous le jure ! Chasser les rats est un métier de chien. Vous avez tchiyî dins mes botes et cela ne mes pattes pas, monsieur. J’ai un mal de chien à le comprendre.

Pire, je n’arrive même pas à utiliser cette abomination, c’est toutou. Comme quoi, j’ai mis « Le z-word » pour le titre, parce que l’autre mot est trop horrifiant.

Heureusement pour vous que le véto m’a châtré, sinon, je vous garderais bien un chiot de ma chienne ! Comme ça, je vous dirai « Non ! Mauvais ! Coucouche panier, vous ! »

 

Je, soussigné,

a signature

 

Shockalee Lawson

Chien bâtard de maman border collie et de papa berger australien de la montagne, autant que je puisse savoir

 

P.-S. : joye n'a pas pu participer cette semaine,  le stupide chat noir qui vivait dans la maison est mort, et cela l'a fait pleurer, voilà pourquoi je dis « stupide ». Normalement, j'ai des idées larges en ce qui concerne les félins...surtout parce qu'eux, ils ne noient pas mes com-pup-triotes dans les fleuves

23 mai 2020

dans l'eau de yallah (joye)

16 mai 2020

chuis pas matheuse pour deux sous, mais une bonne histoire, c'est une bonne histoire (joye)

matheuse

Pour ceux qui ne voient pas le rapport, c'est ici

9 mai 2020

Je veux habiter dans un wigwam (joye)

re-make d'une chanson de Cat Stevens ; paroles de moi, Ocelotte Étienne

Je voudrais habiter dans un wigwam, je voudrais habiter dans un wigwam,

Je voudrais habiter dans un wigwam et danser le twiste comme Hiawatha.

Je voudrais habiter dans un igloo, oui, je voudrais habiter dans un igloo,

Je voudrais habiter dans un igloo, ce serait comme l’hiver en Iowa !

Oh, j’aimerais faire de la caravane, j’aimerais faire de la caravane,

Ouais, j’aimerais faire de la caravane, et me faire allumer comme une Gitane.

J’aimerais habiter dans une colonie, j’aimerais habiter dans une colonie,

J’aimerais habiter dans une colonie, comme une baba-cool qui plane.

Je ne veux pas vivre dans un palais, non, j’veux pas vivre dans un palais

Oh, j’veux pas vivre dans un palais, ah, y a trop de pots de chambre à nettoyer !

 Je veux pas vivre dans une caserne, j’veux pas vivre dans une caserne,

Oh, je ne veux pas vivre dans une caserne, je risquerais trop de larmoyer.

J’aimerais bien habiter dans un arbre, j’aimerais bien habiter dans un arbre

J’aimerais bien habiter dans un arbre et me gaver de toutes les mille-feuilles.

Et je ne veux pas vivre en prison, Non, je ne veux pas vivre en prison

Je veux pas vivre dans une prison, j’entends dire que c’est pas bon accueil… 

Pas grave, je suis contente d’être en vie !

Pas grave, je suis contente d’être en vie !

Et je serai contente tant que je suis battante,

Pas grave, je suis contente d’être en vie !

Comme quoi, je porte mon masque, me lave les mains,

Comme quoi, je porte mon masque, me lave les mains,

Comme quoi, je porte mon masque, et j’oublie toutes les frasques,

Comme quoi, je porte mon masque, et me lave les mains.

 Et je ne sors que rarement de mon trou,

Et je ne sors que rarement de mon trou !

Je sors presque jamais, même si Cheeto dit oké,

Et je ne sors que rarement de mon wigwam où j’voudrais habiter.

2 mai 2020

video ergo sum (joye)

filmstrip video 2

Denique, quod se habet ad illud verbum.

Source: Externe

Tibi gratias ago tibi, mi vitulisque marinis.

brown-blue

25 avril 2020

Le très saint Francis me pardonnera (joye)

 

Je ne pisse pas debout

Pas de mot, pas de geste.

L’homme qui pouvait sauver la lettre u

A choisi « urinoir » par maladresse.


Quelque part à l’enfer

Y des hommes qui brûlent

De pouvoir aller pisser

Sans coup de férule

 Comme une femme sans secours.

 

Sans W.C., sans buisson, peux pas boire,

Je ne pisse pas debout.

Alors, qu’est-ce que tu veux que ça me foute,

Un urinoir ?


Dans les toilettes remarquables,

Aux sièges rabattables,

L’urinoir est superflu

MAIS JE NE PISSE PAS DEBOUT.

...Pisse pas debout.

 

Des millions des arbres, et des murs partout

Et ce truc qui gâche tout,

Comme un signal pour me dire

Que je suis handicapée, qu’il faut surtout écrire

À propos d’un sale seau

Qui n’a jamais servi à nulle femme,

Never, nunca, point du tout.

Je. Ne. Pisse. Pas. Debout.

18 avril 2020

depuis ma fenêtre ce matin (joye)

depuis ma fenêtre ce matin

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