Lampadaire, l'autre pas (joye)
kit littéraire : mode d'emploi (joye)
ologiquement parlant (joye)
L’archéologie est l’étude de l’arche de Noé. C’est biblique.
La biologie est l’étude des trucs bios. C’est bon pour pédaler dans les yaourts quand il n’y a pas de choucroute.
La criminologie est l’étude de la vie de plusieurs hommes politiques.
La dermatologie est une étude obsessionnelle. On l’a dans la peau.
L’entomologie est l’étude des petits frères et d’autres bestioles ennuyeuses.
La futurologie est l’étude verbale de ce qui est proche ou simple et parfois même parfait.
La géologie est l’étude de ce que j’ai. D’où la première syllabe du mot.
L’histologie a été inventée par un sadique belge qui semble croire qu’on peut faire un poème avec. C’est aussi l’étude des tissus et donc, du coton.
L’idéologie est l’étude des idoles qui te donnent des idées.
La japonologie est l’étude de madame Ono, qui était japonaise avant de ruiner les Bitèlze.
La kangaroulogie est l’étude des animaux qui ont des poches et qui vous battent avec leurs pieds.
La latrinologie est l’étude de ce qui est écrit aux murs des chiottes. Non, c’est vrai. Googlez-le.
La morphologie est l’étude de la mort. Je ne sais pas ce que fait le /ph/ dans ce mot. J’imagine qu’on l’y a mis pour le phun.
La néonatologie est l’étude de son nouvel ex, s’il s’appelle « Nate » ou si elle s’appelle « Natalie ».
L’œnologie est pour les cons. Les gens normaux boivent du vin sans faire chichi.
La pathologie est l’étude de pourquoi certains animaux ont des pieds lorsque d’autres ont des pattes, voire des sabots.
La quoiencoretologie est l’étude de rien parce que ce mot est inexistant.
La rhinologie est l’étude des fleuves dans l’est de la France et où ils sont nez.
La seismologie sert à vous rappeler de ne pas tomber des échelles, surtout celle de Richter.
La tautologie est l’étude des petits chiens noirs qu’on retrouve hors du Kansas.
L’uvulologie est l’étude de l’uluv…de l’uvul…du pharynx et le machin qui y est pendu.
La vénerologie est l’étude d’allumer des bougies par certains cultes.
La wasabiologie est l’étude de pourquoi on cherche à ruiner les sushis.
L’xylophonologie est l’étude de la famille de Lionel Hampton.
L’yttribumologie est l’effort de deviner quel mot sera choisi comme consigne d’ici dix-huit semaines.
La zédologie est l’étude de pourquoi les anglophones disent « zee » pour la lettre « z » lorsque le reste du monde l’appelle « zed ».
passer comme une corneille à la post-it (joye)
Madame, Monsieur,
Le 3 mai 2019, nous avons eu l’horrible regret de constater que le mot « déjanté » ne figure ni dans le TLFi, ni chez Littré, et que Larousse ne le recense qu’en infinitif. Et qui sait pour le Petit Robert parce que la partie de la première partie – nous-même – ne possède pas d’exemplaire électronique et qu’il est tout simplement sinoque de devoir nous lever et aller fouiller les étagères afin de consulter le lourd volume sans courir des problèmes sérieux pour continuer à rédiger cette lettre d’avertissement sur notre clavier.
Nous vous rappelons qu’utiliser l’argot comme consigne peut nuire à la santé mentale, et bien qu’une anglophone un tantinet zinzin, bardée de vocabulaire inutile (c’est dingue, quoi), et munie de maintes diplômes de langue françoyse, risquât de – non – sût, sût -- reconnaître le mot sans recherche dictionnairesque, une telle négligence de la partie de la deuxième partie – vous -- pouvait la rendre maboule, sinon toquée, voire barge.
Nous vous adressons alors un avertissement afin que ces faits ne se reproduisent plus. En cas de nouvel incident siphonné, nous serions dans l'obligation de prendre des sanctions plus sévères à votre encontre.
Veuillez agréer, chère partie de la deuxième partie, mes sentiments les plus fêlés.
Je, soussignée,
joye loufouque-loifils
🐲 Née une fête de septembre, de la maison L'Aure, première de son nom, reine de l’Iowa, l’imbrûlée et briseuse des chaînes de lettres, maman de personne, Khaleesi de l’Iowaboy, protectrice de mes dents et héritière légitime des sept royaumes d'honneur, sinon davantage 🐲
morceau de baffée (joye)
C'était Anne de Castagne, tireuse de savate,
Revenant de ses conquêtes, en savate, c’est pas bête !
Ah ah ah ! Vivent les savates de joie !
Revenant de ses conquêtes, tireuse de savate,
Entourée de belles andouilles, en savate, ouille-youille-youille
Ah ah ah ! Vivent les savates de joie !
Entourée de belles andouilles, tireuse de savate,
Voilà qu'aux portes de chez Joe, en savate, ohé-ého
Ah ah ah ! Vivent les savates de joie !
Voilà qu'aux portes de chez Joe, tireuse de savate,
L'on vit trois beaux tireurs, en savate de boxe, buerre de babeurre
Ah ah ah ! Vivent les savates de joie !
L'on vit trois beaux tireurs, tireuse de savate,
Offrir à leur Champagne, en savate de boxe, dondaine
Ah ah ah ! Vivent les savates de joie !
Offrant à leur Championne, tireuse de savate,
Un coup de pied dans son grand nez, de savate oh ! ohé, ohé !
Ah ah ah ! Vivent les savates de joie !
Un coup de pied dans son grand nez, tireuse de savate,
Qui bagarre bien sera la reine, de savate, diga-dondaine !
Ah ah ah ! Vivent les savates de joie !
Qui bagarre bien sera la reine, tireuse de savate,
Elle a gagné, en savate ouilleyouilleyouille
Ah ah ah ! Vivent les savates de joie !
Elle a gagné, en savate, tireuse de savate,
Anne de Castagne fila des châtaignes, en savate, dis, dondaine !
Ah ah ah ! Vivent les savates de joie !
Anne de Castagne fila des châtaignes, tireuse de savate,
Les concurrents sont dans la peine, en savate dis, dondaine !
Ah ah ah ! Vivent les savates de joie !
Les concurrents sont dans la peine, tireuse de savate,
Ils n'ont plus de dents (la haine !), en savate, dis, dondaine
Ah ah ah ! Vivent les savates de joie !
Ils n'ont plus de dents (la haine !), tireuse de savate,
Car Anne gagnait toute castagne, en savate oh dis, dondagne
Ah ah ah ! Vivent les savates de joie !
Images de savate retrouvées chez Google images
à la zapothèque d'Oaxaca (joye)
ce soir, oui,
on ira creuser l'écart
on entendra la voix d'un maître
(gims)
le temps passera
mais les visages resteront
de pierre
ce soir, oui,
on ira danser
à la zapothèque
d'Oaxaca
Funnelcakes (joye)
Il y a 3915 mots qui commencent par VER.
Il y a 139 mots qui commencent par VERNA.
Il y a 2 mots qui commencent par VERNAC.
VERNACULAIRE. VERNACULAIRES.
Il y a 245 mots finissant par LAIRE.
Il y a 67 mots finissant par CULAIRE.
Il y a 6 mots finissant par ACULAIRE.
...
Il y a
un seul mot
finissant par NACULAIRE.
VERNACULAIRE.
Fait-divers (joye)
L’horrible scène, cher lecteur, chère lectrice, a lieu dans le métro crade et répugnant d’une ville connue non pas pour sa saleté ni pour sa répugnance, mais plutôt pour sa lumière ravissante. On supprimera sa vraie identité pour protéger les gentils aveuglés qui y vivent et qui visitent.
Chaque jour un monsieur – on peut l’appeler peut-être un monsieur, bien qu’il n’y ait aucune trace de noblesse ni dans son allure ni dans ses actes – y porte dans ses bras sa belle-mère, une vieille dame habillée de haillons douteux et la pose, sans un mot, contre un mur dans un des couloirs caverneux avant de disparaître vers le carré de clarté en haut de l’escalateur.
Munie seulement d’une paume vide et maculée pour faire son boulot, cette momie vivante y passe silencieusement de longues journées pendant que tous les pieds du monde trottinent devant sa tête baissée. Ses oreilles retentissent des échos creux des voix parlant toutes les langues indistinctes de l’univers. Elle ne boit ni ne mange ni ne parle.
Pleurez-vous déjà ? Non ? Bon, je continue.
Si je vous disais qu’une bonne journée pour elle est de recevoir une pièce qu’elle fourre sur-le-champ dans ses loques puantes avant que quelqu’un ne vienne la lui voler ?
Qu’une telle pièce se fait de plus en plus rare ces jours-ci, et que la chance veut trop souvent que ce qu’on lui jette est un mégot encore tout chaud qui la brûle ?
Non ? Pas de larmes ?
Qu’on lui hurle souvent des injures salaces ? Non ? Qu’on aime de plus en plus souvent la frapper avec un parapluie, ou qu’une bande de loubards qui passent régulièrement la prend parfois pour un ballon de foot destiné aux coups de pied experts ?
Non ? Rien ?
Si je vous disais qu’avant la Révolution, elle était danseuse, qu’elle perdit une jambe lors une des centaines et centaines des bombardements qui ont lieu tous les jours dans les pays comme le sien ?
Non ? Rien ?
Saviez-vous que dans la langue de chez elle, quand elle était jeune et belle, on l’appelait « Fleur » ?
Non ? Bon.
Si je vous disais que dans le squat où son beau-fils la ramène le soir, elle mange dernière, bien après l’homme et ses enfants et sa fille et la tante et même le chien ? Non ?
Alors, que faudrait-il pour que les larmes viennent à vos yeux ? Dois-je la tuer ? Non ? La torturer avant ? Non ? La faire violer ?
Ou, faut-il que je vous dise que cette ancienne Fleur n’était pas, après tout, une vieille dame ?
Que c’était un petit chaton égaré, un tout petit tigré qui miaule de faim ?
Ah, voilà.
Enfin.