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Le défi du samedi
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15 mai 2010

Une boulette qui peut se payer cher (Jaqlin)

C’était chaque fois la même histoire : Boulette d’Avesnes, le fils de la famille fromage du Nord ne pouvait voir passer un Maroilles sans lui asséner un bon coup de pied.

 

Son père, traditionnaliste pur et dur avait beaucoup de mal à accepter de tels écarts de conduite. Il était même allé jusqu’à le menacer de bannissement.

 

Mais voilà, Boulette d’ Avesnes se mettait trop facilement en colère- en boule, quoi !- et, dans ces moments là, il maîtrisait très mal ses pulsions. Donc, hier soir, après quelques libations qui n’avaient rien à  envier à son cousin Langres, il n’avait su résister à la démangeaison soudaine qui avait agité le bas de ses jambes en voyant passer cette colonne de Maroilles défilant au pas de l’oie. Il avait, cependant, fait attention à l’angle de tir et pensait bien que son méfait passerait inaperçu.

 

Et voilà qu’il se trouvait confronté une fois de plus- une fois de trop ?- à la colère de son père, Maroilles 1er, qui, preuve à l’appui, venait le sommer de s’expliquer.

 

Oui, il avait juré qu’il ne se livrerait plus à ce genre d’exaction, oui, il s’était engagé à respecter le blason familial (et royal).

 

" Hélas, Père ! La nature caséinique est faible ! "

 

Il n’avait pas de bonne raison pour justifier son acte et c’était bien la trace de son pied qui figurait là, défigurant cette pièce unique.

 

Boulette d’Avesnes baissa le front, honteux et confus. Son père lui pardonnerait-il jamais ?

 

 

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15 mai 2010

Maroilles ira-t-il en guerre ? (TataBéa)

Acte unique scène unique

                 Flavia (murmurant)
Eunone... mon auguste père, bonne Eunone,
Aurait-il ici remarqué quelque chose ?

                       Eunone
Je le crains, ma Flavia, il sent comme personne,
Et ce soldat, s'en vient quérir les jeunes roses

                         Flavia
Mais, Jove ! comment sait-il qu'il était céans?

                        Eunone
C'est une bien fâcheuse habitude qu'a votre amant..

                  Flavia (impatientée)
Je sais, je sais ! mais il est précautionneux
Attentif, prudent plus que lui on ne peut mieux
Il prend bien soin, le cher ange, de déguiser
Travestir sa senteur de fleur, pour dépister
Les poursuivants, les traqueurs et les rabatteurs
On ne saurait faire mieux pour couvrir odeur
Que d'user de la réserve du père Maroilles !

                         Eunone
Bien sûr c'est être mariolle de mettre les voiles
De la sorte, mais, que c'est gênant que de laisser
Son bon Maroilles au milieu du salon trainer !

                          Flavia
Encore eût-il fallu que nous sachions, que là
Dehors les portes, venait la garde, oui celle-là
Qui à présent, questionne mon père, et lui fait
Ainsi entrevoir notre coupable secret
Eunone qui l'eût cru ! Eunone qui l'eût dit !
Moi Flavia ! trahie, déshonorée, bafouée
Par un clacos, un vieux caillé ! ah oui merci
De fromage du nord ne me sers plus jamais !

15 mai 2010

Défi #106‏ (vegas sur sarthe)

ils sont fous ces Romains! Chacun connait l'adage
une preuve de plus: l'histoire d'un fromage.

Le célèbre guerrier Auguste Maroillus
ordonne à son gamin, un certain Pedibus
d'aller lui dénicher cette arme fatalus
qui fait fuir l'ennemi à perdre l'haleinus.

Pas très bien affiné, le jeune Pédibus
s'en alla consulter le grand Wikipédius:
"Fabriqué à cheval entre le Nord et l'Aisne..."
il se dit qu'il faut être un sacré cavalier
pour faire de ses mains ce qui sent tant les pieds
et qui donne au ch'timi cette fameuse haleine.

Voilà ce qu'il nous faut pour chasser les intrus!
au petit déjeuner, fini l'Omega-Troie
ce calendos-là nourrira nos soldats,
il faut en équiper nos baraques à fritus.

Auguste est dépité, loin d'être convaincu
que cette pâte molle engendre des vaincus;
il aurait tant aimé que l'on chante plus tard
"qu'ils sentaient bon mes gars..." à la façon Gainsbar

mes légionnaires

15 mai 2010

Tout un fromage‏ (Lorraine)

    Pendant que les Maroilles s’opposent,
    Se disputent et enfin explosent
    Je fais le guet à la fenêtre
    Et qui donc vois-je apparaître ?
    Le renard sans doute alléché
    Par l’odeur au goût bien tranché
   
    Il me dit « Corbeau de malheur
    J’aperçois ton œil aguicheur
    Faisons un pacte, toi et moi
    Allions-nous pour cette fois
    Quand le centurion ahuri
    Ira laver son pied meurtri
   
    Le patriarche au désespoir
    Ira avec lui au lavoir
    Tout comme on verra la sœurette
    Partir sans tambour ni trompette
    Et la suivre en un instant
    L’amoureux sourd et bedonnant
   
    J’ai donc accepté la combine
    Il fallait voir notre trombine
    Du fromage jusqu’aux sourcils
    Nous mangeâmes presqu’au péril
    De notre vie réconciliée
    Nous avions trouvé l’amitié
   
    Quant aux Maroilles père et fils
    Je crois qu’ils n’y ont rien compris.
   

15 mai 2010

Mais nous on ne trempe pas nos tartines dans la chicorée… (Adrienne)

Cet après-midi-là, on donnait un péplum à la télé. C’est toujours agréable à regarder, les péplums, des hommes en jupette laissent admirer leurs muscles et c’est si simple à suivre qu’on peut se faire un thé à la cuisine, répondre à quelques mails ou passer un coup de fil sans perdre celui de l’histoire.
Simple, reposant et parfois même instructif. « Vare, legiones redde ! » déclame César Auguste à la tête coupée de son général Varus, sous prétexte qu’il lui a fait perdre deux ou trois légions en Germanie. Sauf qu’à l’écran c’était une version doublée en allemand.
C’est à ce moment-là qu’on a sonné à la porte. Deux policiers. Un homme et une jeune femme. J’avais envie de leur faire un grand « Ave César » mais ils ne sont ni en jupette, ni musclés, ni venus pour rigoler. Petite enquête. On a trouvé aux alentours de fortes doses d’un poison mélangé à de la viande hachée. On a trouvé un renard mort. Un chien mort. Pourraient-ils entrer un instant, juste quelques questions à poser. Mais bien sûr. Nous voilà dans le couloir, je referme la porte derrière eux.
C’est alors que j’ai vu leur regard : l’effroi. L’épouvante. Ils me regardent avec une horreur hagarde. J’en reste pétrifiée moi-même. Je ne comprends pas. Est-ce moi qu’ils regardent ainsi ? Je me retourne. Il n’y a personne derrière moi. Le couloir, le portemanteau, un petit meuble, quelques plantes, un cadre au mur… Non, c’est pour moi, cette frayeur panique dans leurs yeux ronds et exorbités.
L’homme se racle la gorge et déglutit péniblement. La jeune femme est déjà toute pâle, on dirait qu’elle va se trouver mal. Elle tient sa main devant sa bouche.
Et là, dit-il en montrant la porte qui va vers la cave, qu’est-ce qu’il y a là ?
Je me dirige vers la porte de la cave et l’ouvre en grand pour leur permettre de voir que je n’y cache rien d’illicite. Pas de mort-aux-rats. Pas même des granulés anti-limaces. Rien. Aucun poison.  La provision de pommes de terre. Les confitures. Quelques sacs de croquettes pour chats…
Ah ! dis-je, soulagée d’avoir enfin compris d’où vient leur malaise, ça doit être le maroilles qui vous fait cet effet-là ! C’est vrai qu’après un moment on s’habitue à l’odeur, mais quand on vient de l’extérieur, ça surprend, n’est-ce pas ?
Et je leur ai mis sous le nez l’assiette sur laquelle un beau maroilles enveloppé dans un linge humide exhalait ses effluves pédieuses.
***
Addenda pour ceux qui veulent prendre un bain (de pieds) dans la culture chti :
Plus qu’cha pue et plus qu’ch’est bon http://www.youtube.com/watch?v=b7soKsdM4zo
La tartine avec le maroilles qu’on trempe dans la chicorée au petit déjeuner http://www.dailymotion.com/video/x4itk9_bienvenue-chez-les-chti_shortfilms
Mais moi qui suis Belge, la prochaine fois, j’enverrai à César Auguste du fromage de Herve ou de Bruxelles. Ceux-là, pas besoin d’y mettre les pieds ;-)

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15 mai 2010

Le fils Maroilles (Joe Krapov)

Ceci peut se chanter sur l’air de la chanson de Georgius « Au lycée Papillon »

I
  Le père, tout trempé, rentrant :
  - Boudiou, y vorzeunne ! D’ù c’qu’all’s sont les filles ?

La mère, cuisinant :
  - All’s juent à l’école, in-haut, dins ch’guernier !
  Comme al’s sont sérieuses ! Comme all’s sont gintilles !
  J’leur fais dé l’flamique pou leur tchio goûter !

Là haut pendant c’temps les filles prennent du bon temps

Lina :
  Les jours où il pleut, dans notre famille,
  On monte au grenier et on joue aux cartes
  Les livres d’histoire là-haut, qui fourmillent,
  Font rêver de Rome, de Grèce et de Sparte

Cathy :
  On les réécrit c’est plus drôle et plus joli !

Ensemble :
  On n’est pas des imbéciles
  On a même de l’instruction
  Au lycée Cici, au lycée Cicé, au lycée Cicéron

II
  Quousque tandem, Cathy et Lina,
  Irez-vous ce jour sur vos bicyclettes ?
  Irez vous grimper les pent’s de l’Etna
  Ou les monts de Rome au nombre de sept ?

Refais le me le bis repetita placent !

Le Maroilles est un faux mage de la Gaule
  Qui prédit l’av’nir en puant des pieds.
  C’est de bon augure et les poules rigolent :
  Elle ne finiront pas éviscérées !

Refrain :
  Sourire, Plaisanterie, Quolibets et Rigolade

spqr2

On n’est pas des imbéciles
  On a même de l’instruction
  Au lycée Cici, au lycée Cicé, au lycée Cicéron

III
  Les légions romaines marchaient en sandales
  Dans la boue, la bouse et parfois la crotte.
  Plutôt qu’ d’aller foutre des baffes aux Vandales
  Ils auraient mieux fait d’inventer la botte

(D’autant plus pardi, qu’ils habitaient l’Italie !)

Où vas-tu Ben-Hur, sur ton char à voile ?
  Je vais à Bray-Dunes vendre du houblon
  Pour marier la bière avec le Maroilles
  Et mieux inspirer du blues à Souchon
(au refrain)

IV
  César qui franchit tout’s sort’s ed rivières,
  La Vilaine, la Deûle et le Rubicon
  Fut assassiné par l’fils de sin frère
  A qui il lança : « Ti aussi, mon con ? »

Go go Johnny go Delenda est Carthago !

Rémus, Romulus qui tétotent eul’ louve
  S’in allotent chiffler là-haut su’l’ colline.
  Ach’t’heure que dins Lens va y avoir eul Louvre
  Y vont s’artreuver à boir’ dé l’ bibine !
(au refrain)
   

V
  Et pendant qu’Ulysse parcourot les mer(e)s
  Avec ses copains sur sin vieux raffiot
  Pénélope lijot sin e-dictionnaire
  Dins l’minitel rose de Félix Gaffiot !

Rosae, rosas, rosarum, rosis, rosis !

Mais quelle est c’t’odeur qui monte dé l’cuisine
  Ch’est pas du latin, du lièv’, du chou-fleur :
  Ch’est dé l’tarte au chucr ou ben j’hallucine ?
  Vite déchindons, m'sœur ! Y dot êtr quatre heures !

Très bien deviné ! Il est l’heure d'aller goûter !
  Souriez, Ptits Quinquins ! Régalez-vous d' cassonade !

spqr

On n’est pas des imbéciles
  On est même un peu gloutons
  Au lycée Ch'timi, au lycée Kikté, au lycée Ch’ticéron

15 mai 2010

Le fromage (KatyL)

le fromage

le roi mage se dit :" comment vais-je nourrir ma famille avec un si petit fromage ?"
Il appelle le garde et lui dit: avez vous une idée?".. personne n'en a ..
Puis venant en catimini derrière les rideaux une femme !! elle prononce ces parole :"avez vous entendu parler de quelqu'un qui ferait des miracles?il a parait-il déjà multiplié le pain , on peut lui demander pour le fromage ?"
Et voilà en fait pourquoi le roi mage est partit voir une deuxième fois celui qu'il avait vu petit dans son berceau...( il partit avec son fromage sous le bras)
Arrivé au lieu du multiplicateur , le fromage avait coulé , mais il restait "l'odeur".;
le mutiplicateur était magicien , rien qu'à l'odeur il su reproduire le fromage ..
Ainsi notre roi mage s'en retourna avec des fromages empaquetés dans du blé et des herbes ...
l'ancêtre du fromage aux herbes !!

15 mai 2010

Qu’on lui coupe les roubignoles (Venise)

Le  fils rampait comme une limace devant la colère du père.
Tromper sa femme avec un Maroilles !!
Tu es fou mon fils de  faire ta couche ave un Fromage
Je veux que tous tes amis sachent à quel point tu préfères un fromage à ta femme.
Je veux que tu deviennes rouge comme du vernis à ongle.
Fermes ta bouche, elle a une drôle d’odeur .Tu craches des pets et tu sens le moisie.
Le femme entre :

Beau père, les hommes ridicules m’ont toujours attendrie.
Votre fils tourne dans notre chambre comme un canasson sans son maroilles.
C’est moi qui le dépose à ses pieds tous les soirs
Soyez indulgent, si cela l’aide à ne pas désespérer de la vie !!!
Mais votre vie de couple, c’est l’ascension du mont blanc par la face nord  ave la neige et les engelures chère belle fille.

Nous sommes liées par la même cordée !

Le père se lève dans son drapé et crie qu’on lui coupe les roubignoles et qu’on les fasse frire au maroilles ce soir je suis en appétit.

15 mai 2010

Où l'on ose et abonde (Poupoune)

 

Bon sang ! C’est donc pour ça que ce crétin pue des pieds ? Mais alors… alors… la mauvaise haleine de sa mère… n’était-ce pas qu’elle lui léchait les pieds ? Etait-ce vraiment à cause de ce foutu frometon ? Damned… et moi qui l’ai répudiée avant de condamner son benêt de fils à l’exil !

15 mai 2010

Caseus belli‏ (Joye)

lundi_le_3_maimardi_le_4_maimercredi__le_5_maijeudi__le_6_maivendredi__le_7_maisamedi__le_8_mai

15 mai 2010

Coup-fourré ! (Papistache)

defi106

15 mai 2010

Per Jovem ! (MAP)

Lassé de voir que son fils ne respectait rien et foulait au pied le fruit de son labeur le Père Maroilles décida d’agir ex abrupto hic et nunc. Il fit dresser un chien qui devait défendre son honneur de fromager !!! Et ce qui fut dit fut fait  in tempore opportuno !!! Ita est …

Pas_toucher

15 mai 2010

La saga des affres (Kate)

<p><p><p>La saga des affres</p></p></p>

Ce titre ? Merci à ce cher Gaston, sa saga, ses gaffes, ses baffes, ses affres…
Quel rapport avec le sujet ? A voir plus loin, patience, chers lecteurs !
Commençons par une bribe de mon journal intime, enfin, celle en liaison avec le Défi (c’est le mot) du Samedi (c’est le jour).

Samedi 8 mai : Quel sujet ? Cette image ? Complètement délirante !
Parler d’Epinal ? Parler d’Auguste ? Des liens père/fils ? Parler du fromage ?
Trouver un lien quelconque entre tout ça ? Ben ma fille (j’ai changé d’adresse !), ça va être dur…

Dimanche 9 mai : Oh là là ! Pas mal d’infos grâce aux réponses du si pédagogique Joe  (etc.) mais est-ce que ça m’aide ? De toute façon le plus difficile quand je « planche » (clin d’œil d’un œil, l’autre oeil restant rivé sur le sujet), c’est de trouver l’idée (ici vous voudrez bien imaginer un smiley en forme d’ampoule éclairée, merci, je sais, je vous mets à contribution mais le lecteur doit rester actif, non ?)…

Lundi 10 mai : En général j’ai trouvé l’idée quand arrive le lundi ou alors c’est grave (smiley avec tête toute rouge de colère, svp, merci) ! C’est mon anniversaire, merci aux centaines de coups de téléphones, SMS, mails, missives diverses qui me sont arrivés du monde entier et j’ai bien sûr tenu à répondre à chacun, politesse oblige ! Revenons à notre fromage : oui, j’avoue dimanche j’ai eu deux idées plus ou moins floues et plus ou moins en concurrence ; j’aime mieux en avoir une seule « pure et dure », qui s’impose et qui en impose mais sur les deux, il faudra en garder une. Primo, la fameuse et belle tirade du nez de Cyrano de Bergerac (très jolie ville entre parenthèses)…. Deuxio, les exercices de style de Raymond Queneau, je vais voir ça mais on m’appelle encore à onze heures du soir ?

Mardi 11 mai : J’abandonne la tirade du nez pourtant très belle et éventuellement en liaison avec le fromage de Maroilles pourtant… Les exercices de style, oui, ça a du style et surtout de l’humour et j’aime ce côté « déclinaison » qui s’ajoute à  l’insistance, l’« ostinato »… Toujours rien écrit, à part deux ou trois mots, heureusement que le Pont arrive !

Mercredi 12 mai : J’allume l’ordi : déjà tout ce beau monde qui a envoyé sa copie ! Pas de panique, c’est aujourd’hui que j’écris, courage ! En fait c’est ici et maintenant, un stylo, un bout de papier, une petite table ronde bien tranquille, un bon café, un (petit) gâteau : vous saurez tout ! Et je noircis des petits bouts de papier verts annonçant un concert terminé.

Mon petit texte est aussi terminé, le voici qui arrive et il sera agrémenté d’une photo prise dimanche dernier au hasard de mes pérégrinations brocantesques : depuis le défi sur le mot de cinq lettres, je demande à certains exposants s’ils m’autorisent à photographier quelques articles particulièrement jolis qu’ils mettent en vente en leur disant que j’écris un texte humoristique…

1°) delermien et blagueur :
Philippe : Vincent, mon fils, pourquoi as-tu encore marché sur ce fromage ?
Vincent : Mais père, j’ai cru que c’était un coussin… éloigné !

2°) racinien et décidé :
- Fils, ô mon fils, pourquoi tes pas sur cette meule ?
- Père, ô mon père, mais elle se trouvait sur ma route !

3°) familier et confus :
- Fiston ! T’as encore mis les pieds dans le plat !
- Papa, j’l’ai pas fait exprès, pardon p’pa !

4°) hésitant et incertain:
- Fils…
- Hein ?
- Fils, viens…
- Quoi ?
- J’ai une question à te poser.
- Pourquoi ?...

5°) précieux et ampoulé :
- Vénéré père, auteur de mes révérés jours, je vous donne le bonjour et vous demande bien pardon pour le dommage causé à votre nouvel arrivage de fromage dans lequel j’ai, par erreur bien involontaire, déposé l’empreinte parfaite de ma sandale neuve. Pourrez-vous, cher père, me le pardonner et enfin me mènerez-vous chez le Docteur Zigmund pour qu’il me procure une paire de lunettes plus adaptées à ma vue autrefois si parfaite, conformément à la vôtre ?

6°) coluchien et absurde :
- Salut p’pa !
- Hé…
- Tu connais la dernière ?
- Heu…
- C’est l’histoire d’un mec, normal le mec, en jupe, dans sa chambre avec des sandales montantes. Au milieu de sa chambre un énorme coussin par terre en forme de fromage avec dessus une empreinte de chaussure…
- Ha…
- Et le mec il se dit : quoiiiiiiiiiiiiiiii ! Quelqu’un a marché sur mon maroilles ! Mais qui ça peut être ?
- Ho…

7°) bienvenuechezlesch’tiens :
- Qui ?
- Son fils.
- Le fils de qui ?
- Le chien.
- Quel chien ?
- Mais le chien !

IMGP1970

8 mai 2010

Défi #106

MaroillesVenise ; Joye ; TataBéa ; Vegas sur sarthe ; Lorraine ; Adrienne ; Papistache ; Joe Krapov ; KatyL ; MAP ; Kate ; Poupoune ;

8 mai 2010

Défi #106

Souvenons-nous, le dernier défi en image de Tiphaine avait beaucoup plu.
Elle revient cette semaine avec une nouvelle image de sa collec.
Nous envoyons notre participation à l'adresse habituelle : samedidefi@hotmail.fr

tiphainemarsilles

8 mai 2010

#105

DSCF2604Dèjà les premiers calculs arrivent :

voici venir les acomptes d'auteurs :

VENISE ; TataBéa ; Vegas sur sarthe ; Walrus ; MAP ; Joye ; Pivoine ; Lorraine ; Papistache³ ; Kate ; rsylvie ; Sebarjo ; KatyL ; Tiphaine ; Zigmund ; tiniak ; Teb ; Virgibri ; Berthoise ; Joe Krapov ; Vanina ; Poupoune ; Captaine Lili ;

!!!!!   Petit message à propos du défi précédent : Une moisson de couleurs tendres nous attend sous le défi de KatyL qui nous  fait le plaisir d'illustrer sa participation d'une tendre peinture de sa compostition .... Merci à elle !

8 mai 2010

tri angulaire (Poupoune)

Trois, dans une histoire d’amour, c’est forcément un de trop. Et il est hors de question que je m’efface cette fois-ci, j’ai droit moi aussi à ma grande histoire. Alors j’ai éliminé le plus faible. Il sera toujours bien temps d’en refaire un, de gosse.

Y

Trois, dans une fratrie, ça implique un enfant du milieu. Cet enfant qui ne fait rien en premier et qui n’est pas le petit dernier. Un mal-aimé par essence. Alors dès que je suis enceinte du troisième, je noie le second, pour pas risquer d’être une mauvaise mère.

YY

Trois, dans le cas de ta mère, toi et moi, c’est même pas une question de choix entre elle et moi. Tu restes avec qui tu veux, mais de toute façon à trois je lâche l’allumette sur ses fringues imbibées d’essence.

YYY

8 mai 2010

La guerre de Trois n’aura pas lieu. (Venise)

La guerre de Trois n’aura pas lieu.

Quoi hurle Hélène la guerre des Trois n’aura pas lieu ?
A Ces mots Hélène  Reine des spartes éclate en sanglots
Paris,Trois-yen ,lui murmure à l’oreille toutes les nuits qu’il n’est ni borgne ni surdoué et qu’il n’est pas doué pour le ski de fond ,mais il sait compter jusqu’à trois.
Ménélas, Agamemnon, et cet abruti d’Homère ne le feront pas reculer.,
Il continuera coute que coute cette guerre n’en déplaise à son père Priam.
Hélène la bouche pâteuse en prenant sa troisième douche préfère de loin le cachot à la couche de Paris.

Un, dos ,très  lui dit elle ,ne me tortures pas Trois moi trois- yen je suis trois hyène et je le resterai !!
Au loin la flotte avance, trois navires accostent à Mysie, cité proche d’Élée où tout compte triple.

Trois années se sont écoulées. La malheureuse Hélène s’agrippe à la photocopieuse,. Elle s’est coltinée ces années durant, trois grossesses, trois épisiotomies, trois péridurales et toutes les nuits sans sommeil  elle scrute la cote.
Même Homère s’arrête au chapitre trois.
L’histoire est sans issue Il ne peut t rien pour Hélène
D’ailleurs il ne sait pas compter au-delà de trois chapitres.
Il préfère aller manger du poulet dans  un  Fast Food au milieu d’adolescents qui jouent  au 421.

.

8 mai 2010

Trois (TataBéa)

33


«Triangle» il a dit !
Rappelle-toi :«triangle»
Oublie le reste
Il a dit : «un triangle»
Souviens-t'en !

Faut pas mollir
Ouste au boulot !
Il faut le faire
Secoue- toi un peu

Trace bien une ligne,
Reprends l'angle
Oriente ton équerre
Incline ton crayon
Suis bien le modèle

Ne pense à rien d'autre
Efface si ça dépasse
Un angle et deux ...
Fini !  Il a trois côtés !


8 mai 2010

Trois (Vegas sur sarthe)

 

Mon premier eut Hélène pour enjeu

 

Mon second est berceau de l'andouillette

 

Mon troisième est lui-même

 

Le tout est vraiment neuf

 

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