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Le défi du samedi

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15 novembre 2008

Danse (Martine27)

La petite personne surveille le jardin, elle a été désignée comme sentinelle pour cette lunaison.

Alors elle scrute bien l'espace autour d'elle, il ne faudrait pas que ses frères et sœurs se fassent surprendre en plein travail. Par des enfants ou des animaux ce ne serait pas trop grave, mais si c'était un des grands il pourrait les prendre pour des nuisibles et leur faire du mal.

Il va être temps, le soleil commence doucement à poindre à l'horizon.

Tout est calme.

La petite personne roucoule une invitation.

Aussitôt surgissent de partout lutines et lutins qui courent avec elle vers le centre du jardin.

Ils se prennent par la main et se lancent dans une ronde bondissante.

De leurs gorges montent un chant très doux qui mêle chagrin de voir la nuit disparaître et bonheur de voir le soleil se lever.

Ce chant monte dans l'air.

Chagrin et bonheur se mêlent, deviennent larmes.

Et ces larmes tournoyant dans l'espace viennent doucement se poser sur le jardin lui offrant une couverture chatoyante de rosée.

Les petits êtres continuent encore un peu leur ronde, faisant jaillir la rosée sous leurs petits pieds, s'en aspergeant en riant.

Bientôt il est temps de repartir pour mener à bien d'autres tâches.

Comme de petits filaments de lumières les voilà qui filent tous vers la forêt.

La petite sentinelle reste encore un moment en arrière pour admirer leur travail.

Remarquant du coin de l'œil un mouvement à l'une des fenêtres de la petite maison, elle lève la tête et aperçoit une fillette dont le visage rayonne du plaisir d'admirer son jardin transformé en arc-en-ciel.

La petite lutine l'a déjà vue cette enfant et elle lui plait bien.

Cachée derrière quelques herbes elle l'observe un moment, s'émerveille de son sourire de joie, et doucement trois dernières petites gouttes de rosée s'échappent des ses yeux pour venir illuminer un autre petit brin d'herbe.

Ce nouveau scintillement attire le regard de l'enfant qui se met à rire de ravissement et sans trop savoir pourquoi lance un baiser dans les airs vers ce miroitement.

Une petite lutine s'en saisit, le niche sur son cœur, et s'en va d'un pas dansant rejoindre ses frères et sœurs.

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15 novembre 2008

Le premier regard (Caro_Carito)

Regardez-moi.

 

Je m’appelle Eve.

 

Certains me voueront une haine ancestrale, née aujourd’hui, jour où j’ai… Non. Où nous avons croqué la pomme. Je serai alors plus Lilith que femme.

 

D’autres m’aduleront, me voueront aux nues de la féminité, de la liberté. Je serai Eve le symbole. La terre nourricière. Je ne serai plus.

 

Mes filles penseront à cette malédiction attachée à nos ventres. Tu enfanteras dans la douleur. Elles gémiront quand leurs dos courbés, leurs corps fatigués les feront regretter d’être venues sur terre.

 

Pour elles, trois larmes.

Une qui rafraîchira leurs tempes lasses et enlèvera un boisseau de peine à leur âme.

Une qui se mêlera à celles qui ruissèlent sur leurs visages. Ainsi, elles sauront qu’elles ne sont pas seules.

Et la dernière se fraiera un chemin jusqu’à leur cœur. Alors, elles trouveront la force de se redresser. Leurs regards se perdront dans le mien.

 

Laissez le mythe. Regardez-moi.

 

Je ne suis qu’une femme et je m’appelle Eve.

15 novembre 2008

Point de vue (Poupoune)

- J’aime bien les perles de rosée.

- C’est pas des perles de rosée, c’est des larmes.

- Des larves ?

- Des larmes.

- 

- Quoi ?

- Ben maintenant je trouve qu’on dirait des larves et du coup j’aime moins.

 

15 novembre 2008

Message d’une DRYADE au promeneur du parc. (MAP)

Message d’une DRYADE

au promeneur du parc.



 

Fille de Zeus et du Ciel

le jour et la nuit je veille

sur la nature si belle

aux mille et une merveilles …


Message_1


Mais si tu vois, promeneur,

couler de mes yeux des larmes

c’est le signe que mon cœur

se déchire, en grande alarme …


Message_2


Pitié pour la terre Mère
arrêtez de l’épuiser
et de réduire en poussière
les arbres de ses forêts !


Message_3


MAP

15 novembre 2008

Seule à seule (Val)

« Soyez vous-même », qu’il a dit, le Monsieur.

.

Voici près d’une heure que je te regarde, tout en essayant d’être moi-même, face à toi. Je dois bien l’avouer, je suis fascinée par tes yeux. Je vais même te dire : je ne vois que ton regard, dans tout ce vert. Mais quel regard ! Il me donne l’étrange impression que tu es vivante. Et ça me trouble.

.

Pourquoi me regardes-tu comme ça, dis ? Pressens-tu mes réticences ? Comment le peux-tu ? Oh, tu sais, moi je ne te ferai aucun mal. Sois-en sûre. Ce n’est même pas que je ne t’aime pas, c’est plutôt que je n’ai jamais appris à t’aimer, toi et les autres.

.

Au début, je disais aux gens mon détachement pour l’art simplement pour expliquer mon ignorance. Et puis je l’ai tellement dit que cette caractéristique me colle à la peau :

Val est brune, elle est gentille, elle a un blog et deux enfants, et elle n’est sensible ni à la poésie, ni au beau artistique.

.

Alors, puisque l’on est seules, face à face, je vais te faire une confidence. Je pense que j’ai tout simplement peur de me séparer de ma prétendue frigidité à l’art, parce que je considère qu’elle me définit, tout comme la couleur de mes yeux ou mes plus ardentes passions. Je suis même parfois tentée par l’émergence de quelques émotions à la vue de beautés comme la tienne, mais je m’efforce de les refouler pour rester fidèle à l’image que j’ai donné de moi. J’aurais l’impression de me trahir en m’abandonnant à ton charme…

.

Et puis, c’est tellement plus facile de feindre le manque d’appétit que d’avouer que l’on a faim, mais que l’on n’ose pas entrer dans ce restaurant, que l’on estime bien trop chic pour soi. On n’y serait pas à l’aise !

.

Personne ne nous écoute. Et puis, ce n’est pas toi qui iras le répéter, n’est-ce pas ? Alors, je vais faire une exception aujourd’hui. Rien que pour toi. Parce que tu es belle et que tu me bouleverses. Je vais tout te dire.

.

Jamais des yeux peints ne m’ont poignardé le cœur avec une telle intensité. Jamais !

.

Et peut-être même que des yeux aussi saisissants que les tiens, comme ça braqués sur moi, pourraient bien me faire baisser les armes et regarder dans la direction que m’indiquent les milliers d’index, pointés vers toutes ces beautés que j’ignore.

.

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15 novembre 2008

Haïku (Jaqlin)

Regard bleu d'eau pâle


 

Ecran fragile émeraude


 

Cliché printanier.


15 novembre 2008

Secret de polichinelles - Tiphaine

Sous l’épais feuillage

Souvenir de ceux qui furent

De petites armes

 

Dans les yeux tatoués

Trois enfants, trois gouttes d’eau

Trois petites larmes

15 novembre 2008

Métamorphose (Walrus)

Blessée, elle se sent venir un cœur de glace
Et ses yeux d'améthyste perlent des pleurs de quartz.

15 novembre 2008

Dans le bleu de ses yeux... - (Teb)

Elle a des yeux si bleus… tant faits pour la gaieté…Nouvelle_image22

Pourtant, derrière les feuilles, elle cache sa tristesse…

Juste ces quelques larmes, nous diront sa détresse…

Dans l’écrin de verdure, écoutez-les parler…

Ces yeux si bleus… qui disent tout…

9 novembre 2008

Un, deux, trois, soleil !

zesheepzesheep2zesheepzesheep2zesheepzesheep2zesheepzesheep2zesheepzesheep2


TEB ; Walrus ; Tiphaine ; Jaqlin ; Val ; MAP ; Poupoune ;
Caro_Carito ; Martine27 ; Tilleul ; Thetis ; Janeczka ;
Véron ; Pandora ; Brigou ; Papistache ; Joye ; Joe Krapov ;
rsylvie ;


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9 novembre 2008

Défi #35

Zesheep (suivre le lien) nous permet d'utiliser un de ses pastels secs pour jouer cette semaine.

zesheep

Cette œuvre nous a émus. Que vous inspire-t-elle ?*

* Aucune contrainte littéraire. Soyez-vous-mêmes, soyons nous-mêmes !

Toujours : vert_et_bleu

8 novembre 2008

les astuces vi-culinaires de MéméTeb

Catastrophe…

Le gâteau est en miettes…

 

kloug

 

Vite… opération replâtrage express…

 

(Il ne faudrait pas que les convives s’aperçoivent que vous avez raté votre vi petite recette perso multifruits ;-))

 

Dans un coin de votre cervelle, préparez un savant mélange de bonne humeur, d’œil ouvert aux petits bonheurs, une (petite) dose d’égoïsme, quelques pépites d’illusions colorées.

Attention, ces denrées sont fragiles, il faut les mélanger avec un bâton de soie ;-))

 

Dès que le mélange vous parait homogène, étalez le sur le gâteau (enfin, ce qu’il en reste) à la main (c’est encore ce qu’il y a de mieux pour bien sentir ce que vous faites)

La difficulté est dans le dosage.. il faut que le mélange soit assez liquide pour boucher les trous, mais pas trop, sinon il s’échappe, et ne fait que napper les morceaux, sans les réunir…..

 

Présenté sur un de ces jolis papiers dentelle, je vous assure que votre truc raté fera illusion !

 

8 novembre 2008

Et moi en cuisine (cartoonita)

Que vais-je bien pouvoir rater aujourd’hui ? …Des langues de chat ? Déjà 
fait, déjà raté, mais c’était de la faute de la douillette qui fuyait.
…Un pain ? Déjà fait, déjà raté, avec l’aide de la mapette éclectique.
…Des spéculoos ? Déjà fait, déjà, raté, la façonnette à p’tits biscuits
avait fait des siennes… Et un crumble ? Déjà fait, déjà raté, avec la
diligente assistance du crameur à bois. Faudrait vraiment que je le
remplace par un réussoir à gaz, ça urge ! …Des crêpes ? Déjà fait, déjà
raté, une belle œuvre d’art par contre, il fallait les voir ces
mignonnes collés au sol, au mur, à la poelleuse, …

Non rien du tout ! Car, il y a un homme dans ma cuisine. Mon homme. Il
mitonne. L’odeur de l’ail s’engouffre dans mes narines pour taquiner mon
estomac. On discute, on plaisante. Je profite que ses deux mains sont
occupées pour me lover contre lui et le câliner. Un tendre moment de
bonheur & complicité dans notre taverne des bons plats. Il a fini de
préparer. Ses mains se sont libérées. Cuisinons un peu d’amour. Une
réussite.

8 novembre 2008

Menteuse ! Elle sait pas! (Val)

Pour trouver les fruits, j’ai cliqué sur « rechercher » puis « parcourir ».

J’ai pelé toutes les pêches. J’les ai zippées. 

J’les ai copier/coller dans le fichier, puis « enregistrer ».

J’ai tapé les amandes, scanné un peu de citron.

J’ai téléchargé le tout. Manuellement.

J’ai ouvert le programme « sucre », puis « fusionner ». 

J’ai crée de nouveaux dossiers.

J’les ai passés à l’anti-virus.

J’ai tout sauvegardé.

.

Gaby me dit :

.

- C’est bon ça Maman, on dirait qu’il y a de la galette des rois dans les confitures, c’est drôle. Comment on fait, dis Maman, pour faire des confitures aux fruits et aussi avec de la galette des rois dedans?

- Hem… Fiston, laisse-moi une petite heure, j’ai des choses à faire sur l’ordinateur, et après, promis, je répondrai à ta question.

pa

8 novembre 2008

Vous avez dit cuisine ?! (Jaqlin)

Qu'est -ce que je fais dans ma cuisine? Là, c'est une question qui me dérange, car je n'y fais plus grand chose depuis que nous ne vivons plus qu'à deux.
Oh! j'ai aimé et j'y ai passé du temps quand ma maison ne désemplissait pas d'enfants, d'amis, d'amis d'amis... J'en ai préparés des plats plus ou moins élaborés, j'en ai testées des recettes qui n'ont jamais été brevetées!
Maintenant, d'atelier, ma cuisine est passée au statut de pièce utilitaire où je séjourne de moins en moins.
Nous consommons surtout les légumes du potager, cultivés dans la plus pure tradition bio, autant que faire se peut. Les préparations culinaires sont succinctes : après grattage à l'aide de scalpeurs adéquats, un rinçage à l'eau claire, un égouttage au friquet et il ne reste plus qu'à garnir une antique mazarine – avec, suivant l'humeur, une petite couche d'emmenthal râpé pour le gratin. Tout ça se retrouve dans le chemi-gril programmable et quelques minutes plus tard , nous pouvons passer à table !

L'étape suivante est la plus désagréable ; heureusement, mes esclaves fonctionnent bien, en heures creuses, et il suffit d'une petite pression sur le patouilleur pour que ma vaisselle soit nickel.


NB: les noms des appareils sont empruntés au vocabulaire terroir de mon arrière grand- mère :
Friquet :  passoire
mazarine: plat en alu à deux oreilles qui sert aussi bien au four que sur plaque chauffante
patouilleur: du nom patouille qui désignait l'ancêtre de la lavette.
Chemi-gril : mi cheminée, mi gri...

8 novembre 2008

Dans ma cuisine con fuoco (Véron)

Je suis le chef.

Je mène la danse, et les choses à la baguette (une seule). J’accepte rarement des co-réalisations.

L’organisation du lieu permet, favorise même, la présence de spectateurs. Cela ne me dérange pas, un léger trac tout au plus  pour les avant-premières, si je ne connais pas bien les invités. D’ordinaire il m’est agréable d’opérer et  bavarder de concert.


J’improvise  la plupart du temps  les prestations quotidiennes. Mon mari n’a pas des horaires de travail réglés comme du papier à musique. Pour pallier ses retards fréquents  ou son manque de temps,  j’ai adopté une grille harmonique pour  réchauffer ou reprendre la cuisson  au moment voulu.

Cet époux est toujours content, standards maintes fois servis ou morceaux bas de gamme ne le contrarient pas.

Et puis… et puis,  il y a les grands jours ! ... Les jours où je dois préparer pour  la salle comble. Les jours où il faut ranger planche à laver et scie musicale, agrandir les tablats, ajouter des strapontins.

Je m’active, tambour battant !

Dés le matin, toute la journée, je cuis le pain hautbois, je bombarde des viandes, je passe des légumes à la guitare  et  je transforme des œufs en neige blanche à la batterie électrique.  Je compile recettes et partitions.  J’essaie de suivre un  programme.  Je choisis  les hochets, harmonise le  métronome  principal avec un accompagnement.

J’abaisse des pâtes au diapason, j’aromatise d’un piccolo, j’assaisonne ma non  troppo  !

Les heures tournent, maintes choses restent à faire, je branche  mes amplificateurs de  mouvements. Quand les steel-drum commencent un peu trop  à valser, mon mari intervient et vient m’aider.

<< piano, piano…. On va  y arriver ! >>

Alors,  allegro je calando le fromage et giocoso  je prépare le  dessert.

<< cheri …. et si j’essayais un opéra ? >>

8 novembre 2008

L' aventuisinière (Pandora)

Elle se sent comme Lara Croft, à la fois très impatiente mais également un peu effrayée de ce qu’elle risque de trouver dans son expédition. En bonne aventurière, elle a bien sûr pris avec elle ses chaussures de marche, la carte qui lui permettra de se repérer et sa lampe frontale pour le cas où elle se ferait surprendre par la nuit… Quelle idée tout de même, de les inviter chez elle, ils ne pouvaient pas aller au restaurant comme d’habitude !

Trop tard pour les regrets de toute façon, le moment est venu de partir à l’aventure. Elle commence son voyage très à l’avance mais elle veut se donner une marge de temps suffisante, en tout cas l’espère-t-elle, pour arriver à ses fins (et mettre fin à leur faim)…. On ne sait jamais, sa cuisine est vraiment très grande et elle pourrait s’y perdre.

Qui dit « chasse aux trésors » dit « trésors », et elle a besoin de sa carte pour repérer le coffre magique… Trois pas en avant vers la fenêtre puis deux pas vers la droite. Elle y est, en plus il n’y a même pas besoin de creuser, juste à se pencher et sortir du tiroir les sacs de couleur argentée ou dorée, ces trésors dont elle a garni le congélateur. Elle choisit les différents paquets qu’il lui faut, comme un enfant prendrait ses cadeaux sous le sapin, et les pose sur le plan de travail. Elle a néanmoins besoin de différentes choses, et particulièrement de trucs transparents en verre qui vont au four. Les trucs transparents en plastique sont pour le micro ondes… Elle le sait aujourd’hui mais la leçon lui a valu 3 heures de nettoyage de four. Elle sort aussi une grande grilleuse en forme de raquette. Et la pose sur les feux de sa mitonnière.

Elle ouvre les sacs et verse leur contenu dans les récipients adaptés puis elle cherche dans le tiroir, non pas celui-là, ni celui-là… Où est la carte ? Ah c’est là ! La touilleuse en bois. Et tout est déjà prêt…

Ah mais non, le dessert. Celui-là, elle tient à le cuisiner elle-même. Ça sera de la glace qu’elle sortira quelques minutes avant de servir et dans laquelle elle plongera la bouleuse pour confectionner les coupes glacées. Quelques copeaux de coco et le tour sera joué. Qui a dit que faire la cuisine était compliqué ?

Mais maintenant il faut qu’elle trouve les trucs dans lesquels on mange, et ça n’est pas gagné… Où a-t-elle mis la carte déjà ?

8 novembre 2008

Le rap des vioques d'la rue Léooooon (Papistache)


                   La vieille, qu’est-ce que t’as fait à bouffer ?
                   Avec mes potes on a la dalle, yeah !
                   La vieille, bouge ta graisse, sors tes melgas
                   Les mecs d'la tour d’la rue Léon sont lààààà !


J’ai la fureur et la colère qui m’tordent les tripes.
Faudrait voir, la mère, à te s’couer les nippes.
Les vioques qui squattent  les bancs publics,
                                  Y z’en ont marre d’la purée jambooooon !
Sors tes melgas, i faut qu’t’assures
Un max. On a les crocs,  j’t’jure !
Magne, magne, magne, change d’alluuuure !
                                  Vas-y, la grosse, fais péter l’saucissoooooon !

                   La vieille, qu’est-ce que t’as fait à bouffer ?
                   Avec mes potes on a la dalle, yeah !
                   La vieille, bouge ta graisse, sors tes melgas
                   Les mecs d'la tour d’la rue Léon sont lààààà !


On a la haine de l’hospice, on a la rage,
C’est la faute à la société qui nous encage.
La soupe patate poireaux c’est pas d’notre âge.
                              On est tous là ! Y’a Pierrot, Robert et Mimiiiiile
Donne-nous du steak et d’la barbaque.
On a la trique, on veut qu’ça claque.
On s’en fout que ce soit d’la vache ou du morback.
                             Graisse ta grillasse et mets de l’huiiiiiile.


                   La vieille, qu’est-ce que t’as fait à bouffer ?
                   Avec mes potes on a la dalle, yeah !
                   La vieille, bouge ta graisse, sors tes melgas
                   Les mecs d'la tour d’la rue Léon sont lààààà !


Les grognasses de la maison d’retraite nous servent du thé
au p’tit déjeuner et au gouter et encore au  diner.
On a en assez d’ingurgiter toutes leurs saletés.
                               Tu crois pas qu’on va baisser  nos froooocs,
On veut du raide et du costaud, aboule les pochtrilles.
Sucer des tisanes, c’est bon pour les filles.
Nous on a la queue qui  r’mue et qui godille
                               Bifteck-frites et beaujol’pif pour les viooooques !


                   La vieille, qu’est-ce que t’as fait à bouffer ?
                   Avec mes potes on a la dalle, yeah !
                   La vieille, bouge ta graisse, sors tes melgas
                   Les mecs d'la tour d’la rue Léon sont lààààà !
 

Passe-nous les coupailles et les fourchailles.
C’est l’heure de nous balancer la graille.
Lésine pas sur le beurre et la moutarde Maille.
                            Approche les  culr’poses qu’on s’installe à l’aaaaaiiiise.
Vieille crapule, t’as gardé ton coup d’patte,
J’dois t’dire que ta bouffe è m’épate
Comme avant qu’j’avais du poil aux lattes.
                            J’sens l’plaisir qui monte, je r’deviens un gars balèèèèèze.

              La vieille, c’est bon c’que t’as fait à bouffer.
              Avec mes potes, on s’est rincé la dalle, yeah !
              La vieille, amène ta graisse, laisse tes melgas
              Ton mec du 3 d’la rue Léon est lààààà !

8 novembre 2008

parler de ma cuisine, de sa cuisine ? c'est selon ! (rsylvie)

....... -"Ce qui est bien dans sa cuisine… (parc’que, c’est bien là  «  le sujet du SAM’défi » que je minaude par devers vous, depuis quelques minutes en me faufilant incognito entre .........prises de vue et ........caractères…. M’enfin c’est selon ! ,) C’est que je m’y sens comme chez moi.

Pour dire, c’est mon havre de paix. Je m’explique :

C’est ma pièce à bonheur, dans tous les sens du terme.

C’est ici que je se trouve mon nécessaire, pour vivre heureux.

-Un bon vieux fourneau pour m’y réchauffer l’âme

-Des réserves pour m’y nourrir le corps

-Un peu de lecture pour m’y nourrir l’esprit

-De bons moments tous ensemble

-Des p’tits coussins douillets pour m’y reposer

-Que du bonheur" !

signé « Canaille, le chat »

 

-« et Sylvie….»

quoi ? Qu’est c’qu’il y a ? »

-« tu t’es endormie le pinceau à la main » !

-« non, je ne dormais pas, j’ai même cru un instant,

être dans une autre vie.

C’était plaisant, trés amusant ...(m’enfin, c’est selon !)

- " ben Chat alors !"

« peinturel’ment vôtre » 

 

8 novembre 2008

RECETTE DE GATEAU AU CHOCOLAT VITE FAIT (Martine27)

Faire visiter ma cuisine ?


Ben, même si elle est relativement grande on en a vite fait le tour quand même, je vais plutôt vous proposer une recette de cuisine.

En fait, un des rares que je sache faire sans consulter la recette toutes les 30 secondes.


Vous prenez dans la "machine à glagla" du beurre et des œufs, en principe c'est bien là que vous les rangez non ?


Ensuite dans le placard vous sortez, sans vous faire tomber un tas de trucs sur la figure, de la farine, du sucre, de la levure et du bon chocolat à cuire et c'est tout !


Bien entrons dans le vif du sujet.


Toujours du placard vous extrayez deux "verduriers" et un "c'est juste ce qu'il faut mettre".


En dessous dans le tiroir vous prenez une "quatre dents" voire un "tourbillon" si vous voulez travaillez à l'ancienne, si vous êtes un adepte du mécanique vous extrayez de sous l'évier (je sais, mes rangements sont bizarres) le "chat à neuf queues" électrique. Vous vous munissez également d'un "tranchant" pour couper le beurre, d'un "racle à fond" pour ne pas perdre une miette de votre préparation.


Bon, dans un des verduriers (le plus grand) vous mélangez avec énergie 2 œufs et 125 grammes de sucre, vous ajoutez 75 grammes de farine et ½ sachet de levure, et vous mélangez encore, allez un peu de nerfs, ça doit vous faire mal dans le biceps, sauf si vous avez opté pour le chat à neuf queues, mais là ça gicle dans tous les coins.


Avant de reprendre votre travail de musculation vous mettez dans le "Bernard Werber" le deuxième verdurier dans lequel vous avez cassé 125 grammes (pour tout dire moi j'en mets à l'aise 150) de chocolat à cuire avec un peu d'eau (j'ai oublié une fois, le chocolat n'a pas apprécié) et zou 2 minutes à fond les manettes.


Quand Bernard bip, vous ajoutez à votre beurre préalablement coupé en petits morceaux avec votre tranchant, ça uniquement si vous n'avez pas un de ces merveilleux beurres qui fondent dès qu'ils sortent du glagla. Vous mélangez jusqu'à obtenir une belle mixture bien mousseuse dans laquelle vous êtes priés de ne pas plonger un doigt gourmand, vous pourrez lécher le verdurier plus tard.


Vous ajoutez ce beurre chocolaté à votre autre préparation et vous mélangez.


Bon, comme la vaisselle n'est pas mon occupation favorite, je fais cuire dans le verdurier de base mais avant je finis de bien touiller avec le racle à fond pour que le mélange soit aux petits oignons. Avant d'enfourner 9 minutes puissance maxi dans Bernard, j'ajoute en pluie des pépites de chocolat que je conserve dans le compartiment super-glagla pour éviter qu'ils ne fondent trop à la cuisson.


Et au bout de 9 minutes, bip vous avez un délicieux gâteau au chocolat dont vous me direz des nouvelles.

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