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Le défi du samedi

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24 janvier 2009

LA RENCONTRE (Martine27)

C'était un beau jour de 1933, bon d'accord quelque part en Europe commençait à s'agiter un vilain petit moustachu, mais n'empêche ce jour là il faisait bien beau.

Ce jour-là donc Mémé Célestine (NDLR qui n'est pas encore une mémé) doit livrer un superbe bibi à une bourgeoise du coin.

Voilà donc notre Célestine qui trotte en ce beau 22 juin de part la ville, respirant à plein poumons, se trouvant très heureuse de vivre et espérant rencontrer un jour, bientôt, l'homme de sa vie.

Allez savoir ce qui lui a pris d'emprunter cette ruelle mal famée, probablement que le nez au vent, des rêves plein la tête, elle n'a pas vu qu'elle se trompait d'itinéraire. (NDLR, oui jusqu'à présent vous avez toujours connu Mémé Célestine avec la tête solidement fixée aux épaules, mais voilà elle a été jeune et follette elle aussi).

Bref, la voilà qui tombe sur un apache dépenaillé qui la menace d'un couteau bien effilé.

Bip, bip, bip, chers lecteurs nous allons laisser quelques instants Mémé Célestine (qui n'est pas etc, etc) aux prises avec son agresseur pour vous permettre de lire notre petit encart publicitaire sur un excellent vin islandais.

Le vin Eric le Rouge est un délice, une cuisse ferme, très ferme, un bouquet boisé avec une petite touche de tourbe bienvenue, et s'il en reste un petit fond dans votre verre vous pourrez sans risque le jeter dans votre évier il débouchera en plus vos tuyauteries.

Bip, bip, bip, nous vous remercions chers lecteurs de votre complaisance, même si elle fut un peu forcée. Vous êtes donc autorisés à reprendre la lecture des aventures de Mémé Célestine (qui n'est, etc, etc).

Elle se sent bien niquedouille notre Célestine. La voilà donc qui braille au secours, tout en se mettant en position de combat, parce que faible femme d'accord, mais pas prête quand même à se laisser dépouiller sans réagir, non mais on est une Mémé Célestine en puissance ou on ne l'est pas.

Et voilà que tel Zorro (NDLR encore qu'à l'époque je ne crois pas que Zorro, renard rusé qu fait sa loi, existait déjà mais bon vous n'allez pas pinailler merci) Pépé Athanase (NDLR qui n'est pas encore un pépé) débarque, logique pour un marin en goguette, et vole au secours de notre damoiselle en détresse.

Dans un joli mouvement de métronome il balance un méchant coup de son havresac dans la vilaine bobine du malfrat (NDLR eh oui si la future Mémé Célestine était encore un peu tête en l'air à l'époque, le futur Pépé Athanase était lui un grand costaud)  lequel se débine sans demander son reste, le nez en capilotade, ce n'est pas encore un caïd celui-là.

Et, voici nos deux futurs aïeuls face à face.

Bip, bip, bip, chers lecteurs avant de voir ce qu'il va advenir de nos futurs Pépé et Mémé (bien que vous en ayez déjà une petite idée), nous vous invitons fermement à lire cette page de publicité concernant les crackers Eric le Rouge qui accompagneront avec bonheur le vin Eric le Rouge. Ils craqueront sous vos dents (voire même ils pourront les faire craquer, ce qui vous permettra d'aller voir votre dentiste, visite que vous repoussez de manière très imprudente) et mélangés à ce délicieux vin vous permettront de rester une bonne semaine sans rien avoir besoin de manger. Un plus pour ceux qui sont au régime. En prime avec les miettes et un peu d'eau vous obtiendrez un excellent ciment pour colmater les fissures.

Bip, bip, bip, nous vous remercions à nouveau chers lecteurs de votre patience et vous invitons à finir l'histoire de la rencontre de Mémé Célestine (qui etc, etc) et de Pépé Athanase (qui etc, etc).

C'est qu'il a de l'allure de grand flandrin avec son béret, dont Célestine pas bégueule se dépêche de toucher le pompon. "Pour me porter chance" lui envoie-t-elle avec un sourire à faire damner les saints, ce que n'est pas ce brave Athanase qui s'enflamme derechef.

Et donc les yeux presque sortis de leurs orbites, il ne peut s'empêcher d'admirer (NDLR attention ici je me permets d'intercaler, non pas une page de pub faut pas exagérer quand même, mais quelques mots d'une haute teneur intellectuelle et poétique) cette Vénus callipyge qui telle une statue chryséléphantine toute d'or et d'ivoire braque sur lui deux yeux céruléens et rieurs (NDLR bon ici soyons sincères, je pense plutôt que notre Pépé a du penser qu'elle était bien gironde la minotte plantée devant lui).

Galant, après avoir ramassé son paquetage, il lui tend le bras et la raccompagne.

Le lendemain, il l'attend à la sortie de son travail, et lui tend avec force salamalecs, rougissements et balbutiements divers, un petit paquet disparaissant sous les bolducs (NDLR Mémé Célestine s'est refusée à nous dire ce que contenait ce paquet, elle a ajouté péremptoire –très Mémé Célestine quoi- qu'il s'agissait de son jardin secret et que , bien que nous soyons la plume qui lui donne vie nous étions quand même priés de ne pas piétiner avec nos gros sabots, et toc).

Bref, pas de doute, entre eux deux pas d'entourloupes, Cupidon est passé par-là.

 

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24 janvier 2009

Rencontre du troisième type (Walrus)

Aprés l'avoir cherché,
Dans Vienne, un peu partout :
Dans le parc du Prater
Et sur sa grande roue,
C'est finalement sous terre,
Au fin fond des égouts,
La bouche de l'enfer
En somme,
Que j'ai trouvé...

Le troisième homme !

24 janvier 2009

Les meilleures rencontres ne sont-elles pas celles à venir (Papistache)

Pour cette consigne, et pour la première fois depuis que je suis né, le 31 décembre 2006, j’ai rencontré l’angoisse de la page blanche.

« Papistache, sois franc ! »

En vérité, non, j’avais écrit, à mon habitude, un long texte, mais si empreint de tristesse et d’intime que j’ai renoncé à le publier. La chape de plomb que l’autocensure a coulé sur mes mots s’avère si pesante que nulle prière ne pourra jamais la soulever.

« Franc ! »

Franc ? J’ai froissé vingt brouillons.

J’espère rencontrer l’indulgence et la compréhension des lecteurs.

24 janvier 2009

ON TOURNE ! (MAP)

On tourne …

 

 

Si je vous dis : Action, on tourne … Silence ! CLAP !!!

Oh, my darling !! Olivia de Havilland, Errol Flynn

–quel play boy !!-

Basil Rathbone –spécialisé dans les rôles de traîtres-

Claude Rains – très smart-!!!

Alors, ça y est … ça fait « TILT » ?

Yes, yes : « ROBIN HOOD », notre cher Robin des Bois préféré !

Belle rencontre, n’est ce pas ! Très glamour !!!

Alors rien que pour le plaisir permettez-moi de vous résumer le film en quelques images jusqu’à la fin qui bien sûr est une « Happy end »…

Copie_de_Robin__UN 

Copie_de_ROBIN_DEUX

Copie_de_ROBON_TROIS

MAP
 

24 janvier 2009

Le signe du cormoran (Mariev)

Très tôt chaque matin elle fuit vers la belle eau,
Elle court à perdre haleine pour jouir du sable blanc,
Bondit dans le crachin fin, vif et gai des flots,
Boit le sel de sa peine et sort en défaillant.
Ce matin, elle a ouï le cri d'un cormoran.
Quand elle voit l'oiseau, il est déjà trop tard,
La fiente a chu sans bruit et git bien mollement
Sur son nez qu'elle a gros; voyez le traquenard !
Pas le temps de dire « ouf », surgit un beau gaillard,
Le cheveu dru et gris, la jambe souple et forte.
« Est-ce donc de la schnouffe? » s'enquiert-il goguenard.
« Oh, c'est drôle, je ris ... », elle voudrait être morte.
Un fou rire plus tard, sa main sur son poignet.
« Enchanté, moi c'est Paul! », « Et moi c'est Virginie ».
« Tiens, comme c'est bizarre ... » « … ah bon, vous y croyez ? »
Et sa main sur l'épaule … elle est toute étourdie.
A l'aube chaque jour, ils vont vers l'océan,
L'oeil vif et plein d'amour nourrir l'oiseau farceur.
Ils rient de tout, de rien, même de leurs tourments,
Parce qu'ils savent bien à quoi tient leur bonheur.

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24 janvier 2009

Derrière le bleu de mes yeux (Rsylvie)

"derrière le bleu de mes yeux

ou mes enfants m'apprennent la vie "par rsylvie


-"J’ai deux filles et un garçon qui sont tous trois,
de charmants enfants bien élevés, polis, propres sur eux et"...

normal, c’est tes enfants »

-"bon je reprends. J’ai deux filles et un garçon, qui sont comme tous les jeunes de leur âge, espiègles et bien dans leur vie d’adolescents."

c’est beaucoup plus réaliste comme ça » !

-"Ils pratiquent chacun un sport par équipe ou individuel. Sébastien est comme CADET France en basket, Justine est gymnaste en équipe niveau national, et Juliette tout en faisant de la gymnastique loisirs est une fidèle de l’équitation. Ils aiment ce qu’ils font, et surtout ils s’y donnent à fond depuis déjà plusieurs années"…

hé ! on dirait que t’es pas dans le sujet aujourd’hui ! »

ha ! c’que t’es pénible toi.

Tu vas m’interrompre  chaque fois que tu comprends rien ?

…......

bon c’est bien tu dis rien. Alors je continue.

Justine car c’est d’elle qu’il est question, s’ennuyait dans le club de gymnastique où elle était, faute de concurrente en compétition. Car notre cadette est une sportive qui aime faire de la compétition, pour le plaisir du dépassement personnel, dans le respect de l’adversaire".

-« WahOU c’est C000L!

mais vas-tu taire ! j’ai pas fini

.

Donc après réflexion, il est décidé que notre sportive quitterait le club, pour rejoindre celui de la ville voisine. Où elle espère trouver un niveau plus haut. Seulement voilà, après une saison sportive plutôt insipide, notre fille s’est trouvée prise en grippe par l’entraîneur qui n’a pas supporté les réussites de cette jeune qui venait d’un autre club et grimpait les marches des podiums devant ses petites protégées..«

ben c’est pas jolijoli pour un éducateur,d’avoir un comportement pareil ! »

attends, c'est pas tout.Tu vas voir, jusqu’où peut aller la méchanceté. Car cette femme ( je ne vous l’avais pas dit que l’entraîneur était une femme ? bon ben, c’est fait !) s’est mise en tête de pourrir la vie sportive de Justine. Ainsi, à chaque veille de compétition elle imposait des reprises, et encore et encore, d’exercices aux barres asymétriques de façon à ce qu’elle ait les mains tellement abîmées, qu’il fallait lui bander avec une protection spéciale ampoule du talon, afin de protéger la paume des mains meurtries par les ampoules d’ampoules. Pas besoin de vous dire dans quel état physique, et surtout mental, elle était au moment même de la compétition. Tout était prétexte à ne pas s’occuper d’elle, ou la rabaisser à tel point qu’elle a perdu confiance en elle, allait aux entraînements à regret, et s’appeurait au moindre saute d’humeur de l’adulte…

En tant que parents nous étions plus que boull'versés de cela, mais à sa demande nous n’interveniions pas. Jusqu’au jour où lors d’une réunion de famille. Les oncles et tantes nous ont mis la puce à l’oreille en s’étonnant de la « p’tite mine de justine, vous êtes sure que tout va bien ? ».

Alors là, ni une ni deux, prise de rendez vous avec le président du club et la dite personne, pour faire le point et lui demander des explications. Ce à quoi elle nous a affirmé qu'elle l'aimait bien, et ne faisait aucune différence entre les filles, que la notre n’en fait qu’à sa tête, s'isolait, et le président de s’époumoner à nous expliquer que les filles sont toutes des comédiennes,  ont bien souvent deux personnalités et qu’en dehors de leur famille, ils sont souvent différents de ce qu’ils paraissent être avec eux…

Hé toi, la voix, t’imagines dans quel état nous étions ?

parc’que nos enfants on les connaît, et chez nous personne n’a de double face. l'on échange, parle sur tout et rien. Que les nouvelles soient bonnes ou mauvaises l’on se dit tout.  ces insinuations ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Nous lui avons simplement dit, qu'il nous faisait bien de la peine car chez lui cela devait être bien triste, pour qu'il pense cela de la jeunesse.
Ainsi en raison de la prestation de service payée au club, les incompétences relationnelles et  l’incompatibilité d’humeur avec l'éducatrice, nous lui avons interdit de s’occuper de notre fille jusqu’à la fin de la saison. Ce qu’elle a respecté à la lettre, en refusant de porter secours à notre fille lors d’une mauvaise réception…..j'étais tellement choquée de cette réaction que j'ai fait une crise de nerf de retour à la maison, d'une telle violence que je me suis fait peur.

bref la saison terminée, Elle a changé de club, pour tout doucement retrouver le sourire et les joies de la gymnastique.

OUF, tout est bien qui finit bien »

-«  et bien n’en croit rien, la voix….. car c'est pas terminé. j’explique..

J’espère que t’en n’as plus pour long parc’que j’ai pas qu’toi à écouter moi ! »

hou lala, ma p’tite voix fait sa commandeuse. Ecoutes voir à quel point l’inconscient peut emmagasiner 

à notre insu, et rejaillir quand on n’y pense plus.

Deux années plus tard, lors de la fête du sport les deux clubs se sont trouvés à partager le même espace. Et là, toute la haine que je contenais depuis ces temps refoulés est remontée à la surface en envi de tordre le cou à cette femme qui avait fait tant de mal ma fille. Cauchemard, peur de devoir croiser son regard et Un sentiment de haine si fort que j’en arrivais à comprendre les personnes qui passaient à l’acte. Tu te rends contre, la honte d’un tel ressenti. Moi qui moralise les autres, qui conseille au mieux,

je constate que la ligne de dérive est si petite qu’un rien peut nous pousser à la franchir. Et que, le temps d’une fraction de seconde j’ai eu en moi, une telle envie de détruire, de faire mal comme elle avait fait mal à notre fille.

de rendre coup pour coup, dent pour dent, oeil pour oiel !!!

Sentiment si violent et  terrifiant à la fois.

Je me suis sentie si sale et monstrueuse, que j’avais honte de moi.

Honte,

honte à mourir de chagrin...

quand je vois le comportement exemplaire de Justine, qui ce jour là a fait une prestation plus que réussie !

-«  et ben tu vois personne n’est parfait. Tiens, moi aussi l’autre soir j'ai sucombé à la tentation

alors que je devais prendre soin d'…. »

-« eh la voix, j’viens d’te dire que c’était pas moi l’ange. d'ailleurs mes yeux

sont pas bleus non plus ! pst............. .si vous voulez plus d'illustrations suivez mon vol sur blog.


24 janvier 2009

Rencontre (Tilu)

Elle était du sud. Elle venait du désert et du bord de la mer, d’un pays de sable et de sel où l’eau douce est aussi précieuse que la vie, d’un pays de roches blanches et d’arbres tordus de soif.

Elle vivait de chaleur, de lumière et de vent, elle aimait les fragrances fortes et volatiles qu’il transporte, les cailloux sous ses pas, la chanson des cigales. L’ombre était son amie, mais le soleil son maître. Quelque part dans son cœur, elle rêvait d’un ailleurs.

Il était du nord. Il venait de la forêt et des grands fleuves, d’un pays de terres grasses et de coteaux fertiles où la lumière est attendue tout au long de l’hiver, d’un pays de rivières et d’herbe émeraude.

Il vivait de ciels tourmentés, d’averses et d’orages. Il aimait l’odeur de la mousse et la fraîcheur des grands bois où l’on pouvait se perdre. Le soleil était son ami, mais la pluie sa maîtresse. Et tout au fond de lui il cherchait un ailleurs.

Quand ils se sont croisés, au hasard de leur vie sur une terre qui n’était ni à l’un ni à l’autre, ils ne se sont pas vus mais ils se sont sentis. Ils ont échangé et se sont mélangés.  Si différents mais tellement semblables, qu’ils se sont reconnus. Ils avaient tous les deux malgré leurs différences, la même façon de regarder le monde, ce même émerveillement, ce même regard d’enfant qui leur était resté … et ils se sont aimés.

Ils savaient bien pourtant qu’ils rentreraient chacun dans leurs pays où se trouvaient leurs vies. Mais ils avaient créé, l’espace d’un instant un monde de forêts sur des collines blanches, un pays de ruisseaux sous un soleil brulant,  de prairies toujours vertes qui sentaient la lavande, de criques bleu lagon sous des averses tièdes.

L’amour est toujours un mystère, une réalité qui dépasse la raison sans la contredire.

24 janvier 2009

La Pause du Midi (Brigou)

Claire l’avait rencontré dans le bar « des Amis » voilà quelques mois. Elle travaillait dans le coin et elle venait comme d’habitude à midi boire son thé.

Elle le voyait rentrer dans ce bistrot, s’installer près de la fenêtre et commander son café noir.

Leurs regards s’étaient souvent croisés. Un jour, il lui avait proposé de venir s’asseoir à côté de lui. Elle n’avait pas hésité.

Ainsi la semaine ils partageaient ensemble la pause de midi.

Ils s’installaient à une table légèrement à l’écart des clients. Ils parlaient de plein de choses. Ils riaient de leurs anecdotes de travail, de leurs histoires drôles. Ils s’amusaient à observer les autres clients ou les passants dans la rue. Ils évoquaient le dernier film qu’ils avaient vu au ciné ou le dernier bouquin qu’ils avaient acheté. Ils échangeaient sur l’actualité.

Ils avaient un vrai feeling !

Ensemble, ils n’ont jamais abordé leur vie personnelle, il semblait nécessaire de ne pas mélanger le privé à cette rencontre d’amitié.

.

lesangessontparmisnous


Même si tu ne me vois pas.. je suis là à chaque instant de ta vie…

Profites simplement de l’instant présent.

Remplis ton cœur de tous ces petits bonheurs.

24 janvier 2009

Merci Oscar! (Adi)

J’avais rendez vous avec le plus émérite de mes professeurs : Oscar Langlois.

Le professeur Langlois enseignait la littérature à l’université où j’avais été inscrite par mes parents.

Je n’aimais pas l’enseignement de la littérature. Les cours étaient longs, les œuvres à lire étaient selon moi insipides. Je n’éprouvais aucun plaisir à étudier pendant la première année.

Mais lors de la seconde année, j’avais pour professeur Oscar Langlois. Il avait écrit bon nombre de livres sur la littérature français à l’époque médiévale.

Je ne connaissais pas cette période. J’ai découvert, j’ai aimé. J’ai aimé surtout sa façon de nous la présenter. Je buvais ses paroles. Chacun de ses cours était un ravissement.

Le professeur souhaitait me rencontrer pour m’entretenir d’un projet original.

Je ne lui avais jamais parlé directement. Ce « tête à tête » me troublait. Je ne savais pas si je serais à la hauteur. Quand il arriva, avec son grand manteau noir jeté négligemment sur une épaule, ses petites lunettes sur le bout du nez et son attaché case à la main, je fus pris de vertige. Il m’impressionnait !

Nous nous sommes assis, nous étions dans un café proche de l’université. Je commandais un café lorsqu’il m’interrompit brusquement : « Mademoiselle prendra un thé. Un thé « Bonté ». Le thé « Bonté » transformera votre vie. Tout va pour vous avec le thé « Bonté ». »

Je me suis résolue à prendre un thé. Puisque le professeur en vantait les vertus. Cependant je n’avais pas apprécié qu’il choisisse à ma place. Un mauvais point pour lui.

Si Oscar Langlois avait voulu me voir c’était parce qu’il souhaitait écrire un nouvel ouvrage. Non pas sur la littérature pendant le moyen-âge, mais sur les Eddas. Il voulait que je fasse des recherches. Je n’étais franchement pas emballée. J’avais entendu parler des Eddas pendant la première année. Mon intérêt les concernant flirtait avec le zéro.

Le professeur Langlois ajouta, sans doute à cause de ma mine déconfite, que je serai rémunérée et plutôt correctement car je devais me rendre sur site.

J’essayais de peser le pour et le contre rapidement. Je fus à nouveau stoppée net.

Oscar Langlois m’invita à déjeuner dans un restaurant, dont la gastronomie ressemblerait fort à ce que je pourrai gouter une fois installée dans le pays dont il m’avait parlé pour y faire des recherches. 

Tout en parlant avec lui, j’essayai de réfléchir. Je m’étais résolu à accepter son offre parce qu’il m’avait annoncé que la participation à son ouvrage me permettrait de valider la fin de mon année scolaire.

Je le laissais choisir mon plat, et le vin. « Un bon vin, le vin de Höfn sera parfait. Höfn est une très belle ville, mais son vin est encore meilleur ! Buvez le vin de Höfn ! Buvez bien ! ».

Je lui annonçais mon intention d’accepter son offre. Il était ravi.

Nous avons mangé, bu un peu. Un mois plus tard je partais pour faire ces recherches.

Je ne suis jamais rentrée en France. La rencontre du professeur Langlois a changé ma vie. Grâce à son intention d’écrire un livre, j’ai quitté ma mère patrie et j’ai rencontré mon mari. Qui m’a donné de beaux enfants. Qui m’a permis de créer ma propre société.

Je vis heureuse à Höfn, et souvent je repense au professeur Langlois, rencontré 15 ans plus tôt, qui m’avait fait gouter le vin que je produis aujourd’hui.

24 janvier 2009

Une véritable histoire d’amour (Teb)


Nous nous sommes rencontrés un soir en admirant le ciel.

Immédiatement, en le voyant,  j’ai eu envie de lui.

Notre amour pour les belles images nous a vite rapprochés.

Depuis quelques quatre années, il est toujours à mes côtés.

Ensemble, nous partageons des moments toujours très agréables.

A chaque rencontre son regard affuté fait écho au mien.

Il est témoin et fournisseur d’émotions si souvent partagées.

D’ailleurs, il me semble que vous l’aimez aussi ;-)

Enfin, vous appréciez tout ce que je fais avec lui !!

Alors… allez vous deviner de qui diable je veux parler ???

 

monappareilphoto


       
24 janvier 2009

En quelques mots... - Janeczka

Une rencontre qui n’aurait peut-être pas dû avoir lieu.

Une rencontre qui s’était avérée au final un peu décevante.

Une rencontre à laquelle elle avait pensé, repensé, rêvé, angoissé.

Une rencontre, enfin, qui n’aurait sans doute plus jamais lieu.

24 janvier 2009

Retrouvailles manquées (Val)

Minuit. Service des urgences. Nous sortons de la chambre d’hôpital en silence. Les autres (qui étaient les autres ? Je ne m’en souviens plus) suivent l’urgentiste vers un bureau, et moi, on me dit d’attendre là, près d’une machine à café. Ils en ont pas pour longtemps. J’attends.

.

La dame est encore là. Je trouve ça étrange. Elle s’en allait, apparemment, quand nous sommes arrivés. On s’est croisées. Il était peut-être vingt-deux heures. Elle a regardé longuement en notre direction. Elle ne nous a pas lâchés du regard. Elle est là, toute seule, près de la machine à café. Il est si tard… qu’attend-t-elle ? Elle me regarde encore. Elle me fixe tellement que j’ai peur de m’approcher du distributeur, mais j’ai si envie d’un café que j’avance en faisant semblant de l’ignorer.

.

Je glisse les pièces. Le café coule dans le gobelet. Je sens le regard de la dame derrière moi. Je sens qu’elle me fixe. Je me sens presque agressée. Peut-être veut-elle me demander quelques centimes pour un café ?

.

Je me souviens que j’ai une cigarette dans ma poche. Au bout du couloir, il y a une porte qui donne sur un parking, je m’en souviens. J’attrape mon gobelet de café chaud et me retourne, cherchant la sortie.

Je croise son regard. Un quart de seconde. C’est une dame qui a environ cinquante ans. Elle aurait une tête presque sympathique si elle ne me regardait pas comme ça. Je me demande si elle n’a pas un trouble mental.

Je vois le couloir. Je m’avance vers le couloir.

.

- Mademoiselle ?

- Oui ?

.

Je n’ai pas le choix, elle me parle. Que me veut-elle ?

.

- Est-ce que c’est votre papa qui est entré ce soir ?

.

Je lui lâche un « oui » à peine audible, et j’accélère le pas. Décidément, elle me fait peur. Je me dis que c’est peut-être une dame d’une secte, ou un truc du genre, qui récupère les gens malheureux. Je sors à vive allure avant qu’elle ne me parle encore.

.

Je reste dos à la porte, près d’un gros cendrier en béton. Il fait froid. Je suis gelée. Il fait noir. Un réverbère éclaire le parking, mais il fait bien noir. J’allume la cigarette. Je ne pense à rien. Je suis trop chamboulée pour penser à quoi que ce soit. Je ne sais même pas ou je vais dormir cette nuit. Je m’en moque. Je sais qu’à l’âge que j’ai, on me laissera pas dormir dehors.

.

Je sens un peu de chaleur passer dans mon dos. La porte s’est ouverte. Je me retourne. La dame est là. Elle m’a suivie. J’ai un peu peur. Je regarde autour de moi, mais il n’y a personne d’autre. Je suis inquiète. Je ne sais pas quoi faire.

.

- La maison de retraite m’a appelée en fin de journée. Ma maman est entrée ici ce soir. Je suis venue la voir, mais elle ne me reconnaît pas. J’allais partir lorsque j’ai vu votre papa entrer. J’ai cru le reconnaître. J’ai attendu pour en avoir le cœur net.

.

La dame me demande si c’est bien la personne qu’elle croit avoir reconnue. Je lui confirme, un peu intriguée. Je la scrute… non, je n’ai jamais vu cette dame. Je n’aurais pas oublié son visage. J’écrase ma cigarette, et j’attends qu’elle m’en dise plus. Elle est timide. J’ai le sentiment qu’elle veut me parler, mais qu’elle n’ose pas. Elle ouvre enfin la bouche :

.

- On rentre ?

- Oui.

.

Je la suis dans le couloir. Là, je réalise qu’elle est sortie uniquement pour me parler. Je suis un peu brouillée. Je ne sais pas quoi penser. Je la suis machinalement. Je ne sais pas si j’ai envie qu’elle me parle.

.

Nous arrivons dans la petite salle d’attente déserte. Elle me demande si ma Maman est parmi les gens qui sont partis avec le médecin. Je lui dit que non, je n’ai plus de maman. Elle me demande si je vis seule avec mon papa, et je lui dit que oui.

.

Tout est un peu embrouillé. Je n’ai pas envie de parler, ni de répondre à ses questions, mais je n’ai pas le courage de le lui dire. Pendant une fraction de seconde, j’ai eu l’impression qu’elle s’était efforcée de retenir une lueur de satisfaction suite à mes réponses, et ça m’a agacée. Je lui dit que je n’ai pas de frères et sœurs non plus. Je suis fatiguée. J’ai envie que ma famille sorte du bureau et vienne me chercher.

.

- J’ai connu ton papa il y a trente ans. On s’entendait bien. On s’est perdus de vue quand il est parti à Paris. Je ne savais pas qu’il était revenu. Moi, je me suis mariée juste après. Mon mari et moi avons perdu notre bébé, puis nous avons divorcé. Ensuite je suis restée seule et je n’ai pas eu d’enfants. Je n’ai que Maman, et là elle va très mal, elle ne me reconnaît même pas.

.

Je ne sais pas pourquoi elle me raconte tout ça et je ne veux pas savoir. Je veux m’en aller. Elle sort un papier et un crayon de son sac à main, et écrit quelque chose, le papier appuyé sur son genou. Elle me tend le morceau de papier. Je le prends et y lis un nom, une adresse et un numéro de téléphone.

.

- Tu pourras donner ça à ton papa ?

.

Je lui dis que oui, je le ferai. Une porte s’ouvre. Ma mamie vient me chercher. On rentre. Je vais dormir chez elle. Dans la voiture, je cache le morceau de papier et je ne parle pas de la dame.

.

Le lendemain, j’ai donné le morceau de papier à Papa. Il m’a fait signe de le poser sur sa table et je l’ai posé. Il était trop faible pour le lire, je pense.

.

Elle n’a pas eu de chance, la dame. Mon papa est mort une semaine plus tard. Je n’ai jamais su ni demandé ce qu’était devenu ce morceau de papier. J’ai maintes fois tenté de me souvenir du nom de la dame, pour la prévenir, ou lui parler… je n’ai jamais réussi à m’en souvenir.

.

Aujourd’hui –douze ans plus tard- je me demande simplement comment je vais pouvoir glisser une promotion pour le roquefort dans ce récit.

.

24 janvier 2009

Une sacree rencontre - Joye

Les circonstances qui ont suscité notre rencontre sont bien connues. Il
n'y a rien de plus beau que de le connaître et de communiquer aux autres
l'amitié avec lui. Cela n'est possible que dans le contexte d'une
relation de grande familiarité, imprégnée par la chaleur d'une confiance
totale.


Mais le réel est ce qui se constate. J'ai déjà eu l'occasion de m'y
arrêter au cours de la semaine écoulée. Réveiller le courage d'oser des
décisions définitives, les seules en réalité qui permettent de grandir,
d'aller de l'avant et de parvenir à quelque chose de grand dans la vie,
les seules qui ne détruisent pas la liberté, mais qui lui offrent la
juste direction dans l'espace.


Il s'agit d'un grand mystère qui continue de s'accomplir, jusqu'à la fin
du monde, et qui requiert également notre collaboration.


La nature de la tentation comprend aussi un comportement moral : elle ne
nous invite pas directement au mal, ce serait trop grossier. Là où il y
a jalousie et chicane, il y a désordre et toutes sortes de mauvaises
actions. Les leçons du passé doivent donc nous aider à rechercher des
voies de réconciliation.


À la grandeur de sa fidélité s'ajouta ensuite l'appel divin à prendre la
place de Judas, comme pour compenser sa trahison. Signe de
malédiction.On comprend donc que le souvenir de ce qui eut alors lieu
continue de susciter des initiatives de réflexion et d'engagement.


Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais
les malades

.voilà ce que je serais heureux de pouvoir communiquer.

18 janvier 2009

Deja au rendez-vous

rendez_vousJoye ; Val ; Janeczka; teb ; Adi ; Brigou ; Tilu ; Rsylvie ; Mariev ; MAP ; Walrus ; Martine27 ; Poupoune ; Joe Krapov ; Caro_Carito ;

17 janvier 2009

Défi #44

C’est Brigou qui nous la souffle la consigne du jour, la quarante-quatrième.

Vous aimez les récits de rencontres : Rencontres amoureuses... amicales... professionnelles... déterminantes dans notre vie... culturelles... bref toutes sortes de rencontres. Donnez-nous en un.

Mais, mais, mais... un petit plus sera exigé.

Allez chercher deux dés (ceux du jeu de l’oie conviennent parfaitement, si vous n’en avez pas, courez en acheter, on reste là !)
Lancez les deux dés et additionnez les points obtenus sur les deux faces supérieures.

Si vous trouvez 1, vous avez triché.

Ensuite vous devrez appliquer la contrainte qui suit le nombre que vous avez obtenu. Ne trichez pas, un expert en probabilité vérifiera les tirages.

2 N’utilisez aucun verbe du premier groupe.
3 Placez dans votre texte une citation de Benoît XVI.
4 Profitez de votre texte pour nous apprendre la date de naissance d’un animateur de télévision .
5 Écrivez votre texte en vers.
6 Glissez une promotion pour le fromage à pâte persillée frappé de taxes douanières exorbitantes par les uSA.
7 Coupez votre texte par deux pauses publicitaires, dont une pour du vin islandais.
8 Faites intervenir les réflexions de l’ange gardien d’un des personnages de votre récit.
9 Ne faites que des phrases de dix mots.
10 Écrivez en franglais.
11 Votre personnage devra répondre au téléphone pendant sa narration.
12 Commencez vos phrases par le mot qui termine la phrase précédente. La première commencera par le dernier mot.

Vous ne direz pas le nombre que vous avez obtenu, les autres joueurs devront deviner.

defi_44

17 janvier 2009

Défi de Tiphaine

Salut les amis nistrateur !  :-) LOL
J’é jamé eu de comm sur mon blog  :-[ LOL
alors si tu peux y allé ça me feré plez tu vois.  :-D LOL
Ben voilà.  :-D LOL
Lâche tes comm est fais toi plez toi aussi.  :-) LOL
Llum :-*
Ah ouais, ptêt tu sé pas, fo que tu clik sur le lien endsou, avec la souri hein  :-P LOL
http://motsmenthe.canalblog.com/

17 janvier 2009

Essai Mess - Cartoonita

Désolée pour le retard, mais ça m’a pris du temps de mettre la main sur le document demandé,
J’ai dû faire les poubelles toute la nuit avant de trouver ! Pour la rétribution, c’est comme d’hab’, paiement en com’s !

A bientôt pour une prochaine mission.

Votre informatrice Cartoonita

Le document scanné ci-dessous :

Ça c’est le corps du message.
C’est surement du langage codé, essayez de passer le texte au traducteur SMS/fransé.

image_01


 

Et là c’est l’en-tête du document.
J’ai pu identifier TCMTP, c’est elle : http://tropconnemaistropbonne.skyrock.com/
Par contre cette histoire d’échelle, makach !

image_02


 

Voici enfin le bas du document, instructif aussi vous verrez
(Déconnez pas ! Si vous ne me rémunérez pas assez, j’en ai encore une copie que je peux revendre à Voici…)

image_03

… Et bonzaï !

17 janvier 2009

Cé mon anni : laché vos comm's (Violette7)

chers défichien du  ça me dit,
non, je veux pas discuter, j'ai quinze ans hautjourd'oui, je veux pas dix cuther et je veux essayer de vous excrire sans trop deux phautes (Ma cop'louloute aurai pu coriger mes je peu pas tou lui rat conter ) J'vous ai trouvé par asar en tapan Papi.......J'ai très bessoin d'une aide, grave, pour ma dé cision.  Il faut que vous a lié vers mon pire blog que j'ai créhé depuis que j'en crevais dansvie kom une fille qui sapelle Val et rit et main tenant, j'ai 15 ans et j'ai un pire à mou reux et j'ai assez père du du tant pour que vous a lié me lire  et vous con prendrez .

je suis pas hors dînère, belle et tout et en plus, sur tou, je sui bonne je croa. Au bahut, linf' étai enkor en sta ge ou bi1 avek lé jeuneboprof homme et jé pa pu lui parlé et lui deux mandé 1 préserv'hatif et en plus jétais préssé... main tenant fodrait que j'cause à ma rem, mé cé pas pôssible......Tomban sur vot'ça me dit , respet cé bi1!!!, je vou deux mande con seil : jé 15 an , cé mon anni, akel age je peu le faire (le faire koa? ben le faire, le truc la kom mé vieux et vous!!!!) jespèr ke vou vou cent tirez pas tro has been je vou re merci da vance , jespèr ke jé pa été tro mal à droite et plu tot un con et grue et ke Papi aura pa mal à la teuté (sinon kil trouve linf!), alors lachez vos comm's , cé la et cé mon pire ANNI de 15 an: http://mapirevie777.skyrock.com/

17 janvier 2009

JUMELAGE (Papistache)

Bonjour,

On m’appelle LaKrevette, mais Je me lave.
Je vous proposent un jumelage.
Votre blog et le Mien sont complémentaires.
Si vous axeptez ce jumelage, vous M’apportez vos lecteurs et Moi, Je vous apporte Mon talent.
Quand Je serai célèbre vous n’oublierez pas que c’est Moi qui suie venu vous chercher.

Cliquer sur le lien et rappeler vous que les géants ont commencés petits.

http://complexeduhomard.canalblog.com/

17 janvier 2009

Le truc peut-être le plus drôle qu'elle ait jamais eu à faire (Kloelle)


Tu veux de la life in live ?
Des conseils de ouf pour être cool, belle et intelligente ?
Tu suis grave mon lien ma poulette !!!!!



http://coucoucemoa.canalblog.com/

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Le défi du samedi
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