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Le défi du samedi

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12 décembre 2009

Mots à hic (Joe Krapov)

dds84_cleopatreA mon amoureuse d’Egypte
Puis je offrir le mot «mie»
Sans qu’elle s’en offusque
Dessous ses bandelettes ?

La chèvre de Monsieur Seguin
- Et les entêtées de tout poil –
Cela mettra-t-il un terme à son ire
Si je lui offfre le mot «hair» ?

(J’ai déjà donné le mot «tif»
Au chauve qui peut général
Qui avait besoin d’un
Pour me coller au gnouf)

A Charles Baudelaire
Faisons cadeau des mots «lusque», «clame»,«volupté»,
«mot d’ordre», «Chat botté» :
Il en tirera bien quelques vers s’il ne s’est pas
Piqué le nez ou autre chose hier au soir


Peut-on donner le mot "anneau" à Edith Piaf ?


Peut-on encore gratifier le nègre Banania des mots «y’en a jeu» dès lors que tout le monde est Dakar pour entendre des timoniers à talonnettes décréter que «l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire» ?

Tristesse de Chopin !

A l’irascible du château
J’offre ce conseil et les mots
«des rateaux quand ta bile est» :
Il faut marcher sur les dents
Et prendre le manche dans le nez.
Ah oui, bien sûr, cela fait mal !
Ca peut provoquer même un malaise vagal
Et blesser l’amour propre
Mais à nous, ça nous fait des vacances !

Offrons le mot «rose» à ceux qui sont gais
Et à l’espion qui rit trop envoyons le mot «sad».

Donnons le mot «l’os» au gros chien
Et «bone» au beau qui fait le singe.

Et aux défiants du samedi
Faisons cadeau de nos mots «d’où»,
Des mots sertis d’ailleurs ou qui n’existent même pas :
D’où tu es toi ?
Du mot «Zambic», des mots «cratère», des mots «critère», des mots «Steenvoorde»,
Des mots «graphiques» pour MAP bien sur,
Des mots «Le Mans» pour ce dur-à-cuire de Végas,
Des mots «Ris ? Tu ris ? Té ! Salut, tante» pour l’oncle Dan,
Du mot «Scooter» pour Virgibri Oussov,
Des mots «tôt cycliste» à Sébarjo.

Offrons le mot «reine» à Poupoune qui n’a rien à voir avec la glace si ce n’est qu’elle crèche rue Lepic,
Le mot «cœur» au merle doux qui fait temps des cerises en Iowa,
Le mot «quête» à Tiniak pour qu’il tape du pied sans gêner les voisins quand il joue le ragtime du Graal dans son sous-marin sous les combles,
Le mot «ka» à Valérie, le mot «zarella» à Martine27, Rsylvie et toutes les dames et demoiselles qui viennent ici , qui me semblent être de bien aimables gourmandines !
Et pour Walrus et Papistache laissons les se disputer la possession du mot « nacal » et du mot « narque » !

Pour moi, ne m’offrez rien, surtout pas de mots, j’en ai trop !
Le vocable « péter un » suffira à me remettre d’aplomb si je dois changer mon fusible des pôles.
A la rigueur, le mot « i can ».
Le dernier des derniers, s’il n’en reste qu’un seul, je serai celui-là !

dds84_mohican

Photo du spectacle "Les Saltimbrés en vacances"
par le cirk des trois valoches

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12 décembre 2009

Trahi ! (Walrus)

J'avais tant de choses à vous dire,
Tant de cadeaux à vous offrir...
Et là, soudainement,
Les mots me manquent !

12 décembre 2009

Chanson des mots-surprise (Captaine Lili)

Une chanson

Pour t’offrir en ribambelle

Des mots à croquer comme les bonbons

Des colliers des demoiselles

Des mots surprise

Empaquetés

Dans le papier froissé

De papillotes à l’œil qui frise

Rêverie, aile, île,

Mangue, langue, fil

 Vois qui te plait

Et déplie le secret

Dune, lune, et tu pars en

Voyage... Escale,

Escapade, et les vents

Te peignent d’opale

L’alchimie te danse

L’or des horizons

Et sous les plumes, l’enfance

Fait sa maison

Goûte le grain,

Ouvre la besace, et la main,

Ces mots en cadeaux

Languissent des caresses de ta peau.

12 décembre 2009

Sur les murs de guimauve (Caro _Carito)

Murs de guimauve

Où se perdent, mot à mot

Les encres de nos vies

 

L’immeuble craque. Le vent de décembre vient de l’ouest. Il est glacial.

Un immeuble ou plutôt une maison flanquée de plusieurs étages, fin XIXème. Hier, ancien hôtel de passe, il soupirait alors ; le bois à peine ciré des escaliers gémissait sans cesse. De jour. De nuit. A peine quelques mots effleuraient les murs recouverts de papier peint. L’immeuble était jeune alors,  vain bien entendu et assuréméent inattentif aux murmures qui l’effleuraient

Le vent fait bruisser les branches des platanes qui ceinture le lycée ; il s’enfuit déjà vers la Seine. L’immeuble se tait. Au premier, une main relève la couette légère. Deux fronts se touchent, une berceuse fredonnée transmise du bout des lèvres par une autre, mère, tante, aïeule. La porte se ferme sur la veilleuse assoupie Les murs chuchotent à l’enfant, les mêmes paroles : l’était une tite poule brune….

La maison se penche. « Amorino, Amorino ! ». La jeune fille porte doucement la carte postale à sa joue. Elle croit respirer l’odeur salée de Chiogga. Et Andrea, ses lèvres minces murmurent dans un souvenir fugace : « Amorino, te scrivero tutti le settimane. ». Elle repose la carte postale où sourit un gondolier et attrape une feuille dactylographié, elle a coché une case en haut à gauche. Elle fera de l’italien l’an prochain. C’est décidé.

La maison s’étonne. La porte de la cave 5 est entrouverte. Une lampe électrique balaie les étagères. « La bougresse, la bougresse ! C’est là qu’elle avait caché ma prune ! » Une larme s’écrase sur la terre battue. « Ma bougresse… »

La maison retient son souffle. Un cri, un seul « A table. » Galop et chaises qui raclent le plancher. Ce quart de silence juste avant que les mots fusent. La maison suspend son souffle.

La vieille bâtisse a entendu le train de 20h. Elle devine qu’il va rentrer, allumer la lampe, jeter sa mallette sur le clic clac. Il va se diriger près de la fenêtre et s’agenouiller devant elle. Soigneusement essuyer une à une ses feuilles vernissées à peine poussiéreuses. « Petit Schefflera, Mabelle, Ma toutebelle. Tu es à couper le souffler. » Il se lèvera et attrapera une télécommande noire ;  la télé ronronnera toute la soirée.

La maison dort quand le dernier arrivant monte les escaliers, quatre à quatre. Un voyant vert clignote dans la pénombre. Il enclenche le répondeur, les murs assombris sursauteront. Une voix de femme tremblante : « Même à Limoges, je t’aime. » Une pause. « Pour effacer ce message, veuillez appuyer sur le bouton rouge. »

Le silence s'établira patiemment entre les fenêtres qui crissent et les craquements, le vieil immeuble qui endormira . Après avoir longtemps veillé un petit point vert. Lumineux. Qui bat encore.

12 décembre 2009

Words, Words, Words (Anthom)

Offrir des mots, quelle idée séduisante...
Comment choisir?
Quel terme retenir?

Par jeu, je pourrais, pour être de saison,
Articuler clairement le mot CLAIRON,
Emboitant ainsi le pas à Villon:
"Tant crie-t-on Noël qu'il vient"
Chantait-il, si je me souviens...

Un bouquet à la main, hésitant,
Le soupir un peu mièvre, balbutiant,
On pourrait bégayer, tel le soupirant transi,
Le mot AMOUR pour l'offrir à sa mie...

Je pourrais, en ces temps troublés,
- Qui me le contesterait? -
Prononcer le mot PAIX...
Mais aurait-il une chance d'être écouté?

Ne serait-il pas de bon ton
En ces temps de grande inquiétude
Du mot PLANETE  vouloir faire don?
Afin de montrer à la terre notre sollicitude?

Mais ici, point d'offrande désintéressée!
Crier, chuchoter, déblatérer,
Parler, discourir,
Gueuler, demander, interpeller,
Grogner, gémir,
Hurler, marmonner, parlementer,
Celui qui reçoit, de répondre, est bien obligé:
Je ne peux pas soliloquer!

Je voudrais un mot qui soit vraiment un cadeau,
Juste un son, qui n'appelle pas de réplique en écho.
Un son doux que je ferais froufouter,
Murmurer, ronronner, susurrer...
Un son furtif qu'on entendrait bruisser,
Bourdonner, cliqueter, trémuler...

Me voilà bien hésitante!
Quel mot pourrais-je donc offrir?
Je ne sais décidément pas que choisir!

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12 décembre 2009

Cueillette (MAP)

Mes graines de vocabulaire
quand je les ai semées, ma foi

semi, sema, graini, graina

Dedans mes jolies jardinières
ce fut un jour rempli de joie

dandi, danda, joli, jola

Sous le soleil des mots poussèrent
que je cueillis pensant à TOI,

soli, sola, cueilli, cueilla !

Sur le rebord de ma fenêtre
je fixai un ruban de soie

rubi, ruba, fixi, fixa !

Et tous mes mots s’y enroulèrent
tout doux, tout fous, tous à la fois

Tutti, tutta, foli, fola !

Mots tendres et imaginaires
que TOI tout seul tu comprendras

motti, motta, tendri, tendra !

C’est un cadeau à ma manière
petit clin d’œil de moi à TOI
……………………………..


Attention ! Je te les envoie !

12 décembre 2009

Des mots (Sebarjo)

Dans ma valise en carton,

J'ai couché sur le papier,

des mots valise oxymorons,

des malles vomies aux mix' grognons !

(désolé mais, je sors des trans'

et j'ai encore le coeur qui balance !!!)

A Papistache,

Une cacahuète et un bavoir,

Pour ne plus que Papy s'tache

durant l'apéro dinatoire.

A Map,

Une carte du monde

faite par le vin qui abonde,

En repas de fête, sur une nappe.

A val,

j'offre en amont,

Des gambettes à la Jordi Savall

Plutôt que du tam-tam à la Marcel.. Amont !

Puis à Walrus -

Pour faire le morse - un télégraphe,

des bip courts et bien vite motus,

Pour ne pas dépasser le paragraphe !

Et A vous tous, amis du samedi,

Sans défiance si ça vous dit,

Voilà les mots comme moindre mal

Que je sors du fond de ma malle,

et que je vous offre, admin's comme défiants :

Joyeux noël et bon jour de l'an !!!

12 décembre 2009

Rencontre (Phil)

Dans ma jeunesse, jusqu’à dix-huit ans à peu près, j’allais à la messe. J’avais beau être timbrée, j’allais à la messe. C’est difficile à croire, mais c’est comme ça. Même que je faisais partie d’un groupe de gentils chrétiens assez informel dont la vocation était d’animer les messes. Avec guitare, tambourins et tout le toutim. Et chansons de Graeme Allwright. Jolie bouteille, sacrée bouteille. Non. Pas celle-là. D’autres. J’ai oublié les titres. Et les paroles. Et les mélodies. Pas la peine que j’en cause, alors.

Ce n’est pas le fait d’aller à la messe qui m’empêchait d’être défoncée. J’allais à la messe défoncée. Ou à moitié bourrée. Ou les deux. Dieu merci (si je puis dire) je savais donner le change. De toute façon tout le monde s’en foutait. Personne ne voyait rien. Je vivais dans un monde bien gentil où on ne regardait pas autrui. C’était assez effroyable, à y repenser.

On m’avait collé une étiquette de timbrée. Joli colis. On aurait pu rajouter sur moi fragile, urgent, haut, bas, tout un tas d’autres inepties. Il n’aurait plus manqué qu’on m’emballe et qu’on fasse un joli nœud doré, j’aurais été un super cadeau.

Je me souviens d’un jour où j’étais allée à la messe particulièrement défoncée et bourrée. Ce n’est pas qu’on m’avait virée pour autant, non. Personne ne s’était avisé de rien. Il n’empêche que je ne chantais pas avec les autres. J’étais défoncée, bourrée et hostile. Ça faisait beaucoup et ce n’était pas tellement chrétien. Je n’en avais rien à battre. Ce n’était pas pour ça que je ne chantais pas leurs mièvreries. C’est parce que j’avais mal aux dents et qu’à cause de ça j’avais dévalisé l’armoire à pharmacie de mon père. Et j’avais fait couler les médocs avec un doigt de suze. Vertical, le doigt. Et pas un doigt de bébé. Du coup j’étais assise sur un banc du fond. J’avais des sensations étranges. Je voyais les couleurs du vitrail qui foutaient le camp dans les limbes. J’entendais mon cœur battre la chamade. Tout ça bourdonnait dans ma tête et je ne savais plus trop où j’étais. J’avais conscience du bois dont était fait le banc, et j’avais l’impression d’être de bois moi-même, que mon cul allait bientôt se greffer au banc, et que j’allais prendre racine là, dans le dallage de l’église. Lorsque j’en ai eu ras le bol, je suis sortie de là comme j’ai pu, j’ai fait le tour du parallélépipède en béton qui nous servait d’église, histoire de vérifier si dehors aussi les couleurs du vitrail s’échappaient vers le ciel, j’en ai profité pour engueuler quelques copains qui jouaient à la pelote basque contre le mur (et parfois contre le vitrail, c’est ça qui me donnait l’impression d’entendre résonner anarchiquement les battements de mon cœur), et je suis partie m’asseoir sur les marches du parvis. Entre parenthèses, je me fichais pas mal qu’ils fassent du bruit. C’était juste un petit plaisir que je m’offrais. Les engueuler.

J’ai tout faux. Ce n’était pas vraiment la sortie de la messe. Je m’étais sauvée bien avant la fin.

Sur les marches, je n’étais pas seule.

Il y avait une autre fille que je ne connaissais pas. Méchamment belle, la fille. De longs cheveux noirs (qui me donnait envie de haïr ma propre blondeur). Un visage de madone. Un sourire… mon dieu. Un jean tout déchiqueté d’un côté. Ça, c’était marrant.

D’une ex-boîte de pastilles pour la gorge que j’avais dans mon sac, j’ai sorti une cigarette d’herbe toute prête et j’en ai proposé une à la fille. Elle a préféré prendre une gauloise dans un paquet tout chiffonné qu’elle a extirpé de sa poche de chemise.

Nos fumées se sont mêlées tandis que nos regards convergeaient vers un néant confus. Puis, sans nous concerter nous nous sommes levées et, tandis que le jour déclinait, nous nous sommes enfoncées dans le sous-bois. Nous avons marché pendant plus de deux heures, accordant nos pas au rythme lent de notre conversation. Nous devisions avec enthousiasme, de tout, de rien. De lecture, essentiellement, et de musique.

Elle ne connaissait pas Caravan.

Elle a dit, j’aimerais que nous soyons amies, je m’appelle Livia. Elle ajouta, afin de justifier ce prénom peu banal alors même que je ne demandais aucune explication, nous venons d’Italie.

C’est amusant, j’avais soudain oublié que j’étais défoncée. Je n’étais plus hostile du tout. Je ne sais pas si ça existe, un coup de foudre d’amitié. Peu importe. On pourrait dire que c’était ça qui nous arrivait. Du coup, en m’adoptant, c’était comme si elle avait gagné le gros lot. Un super cadeau.

Ceci est un extrait d’un texte beaucoup plus long sur lequel je travaille en ce moment. C’est pourquoi ça peut paraître un peu tiré par les cheveux par rapport à la consigne.

12 décembre 2009

Résine de vie (Virgibri)

A ma mère : VIVACITE, car il contient la Vie et toute l’énergie dont elle a toujours fait preuve, quels que fussent les moments à passer, joyeux ou effroyables.

A mon père : MAJESTE, puisqu’il en a fait preuve jusqu’au bout, jusqu’à la Mort, et bien avant déjà.

A ma grand-mère paternelle : LIONNE, elle l’était : douce et sauvage à la fois.

Aux femmes : SENSUALITE, c’est ce qu’elles m’ont appris et ce qui est troublant pour moi en elles.

A mes amours perdues : TORTURE. Et si, et si…

A mes amis : SURPRISE, étant donné que la roue de l’amitié a souvent tourné, dans le bon ou le mauvais sens…

A mes félins : FIDELITE, car personne au monde ne l’est plus qu’eux, et que leur amour indéfectible me bouleverse toujours autant.

A la littérature : MERCI de m’avoir sauvée, de n’avoir pas fait de moi une simple passante dans l’existence, même si je souffre souvent de tant de mots.

Aux peintres : FRISSONS de peur, de plaisir, d’émotion…

Aux professeurs qui m’ont donné FOI en ce métier : AMEN ! Ainsi soit Je.

A mes élèves : PATIENCE, la grande vertu dont je fais preuve avec eux, et qu’ils doivent apprendre face aux efforts fournis…

A mon corps : PARDON de te faire subir ce que je ne sais gérer, et je te DETESTE de ne pas t’aimer.

Et à l’écriture : CATHARSIS, puisque c’est cette fonction qu’elle a toujours eu pour moi, avec tout le mystère antique qui l’entoure.

12 décembre 2009

Positive attitude (rsylvie)

C’est le temps joyeux des cadeaux jolis


H O R S


Qui dit cadeau dit : plaisir !

alors j’envoie le mot : douce

Parc’que souhait d’une « douce année 2010 »

Qui dit cadeau dit : injustice !

« et ben, c’est pas un cadeau celle-là  »

et je pleure de n’avoir aucun mot qui guérit. 

Qui dit cadeau dit : générosité !

« tiens, c’est cadeau »

alors en moi cela s’apaise et j’offre le mot : sourire

Qui dit cadeau dit : méchanceté !

« Je l’ai pris, mais c’était un cadeau empoisonné »

Oups je me cache, honteuse d’avouer ce coté obscure.

Qui dit cadeau dit : espoir !

« et si je lui offrais un cadeau » ?

oui j’aime mieux ça  et j’offre le mot : conciliation

 Bon sylvie c’est bien beau de réfléchir tout haut,

mais pour qui ces mots-cadeaux » ?

 pour tout te dire, je n’en ai aucune idée

Par contre, je sais une chose,

à personne je ne souhaiterai de méchanceté ou

de connaître l’injustice et tant d’autres vilains mots » !


-« allé arrêtes tes chichis et dis nous à qui tu offres tous les autres mots » ?

 tu l’es bien curieux toi.. bon j’avoue ne pas faire dans l’originalité.

Tous ces mots douceurs je les offre à ceux qui me sont chers et que j’aime par dessus tout, mes enfants et mon épousé,,,, bien sur, ensuite vient tout’la clique des parents, amis etccccc

tu vois en fait, je suis ni plus ni moins comme tout l’monde..... juste une femme, qui le temps de déposer une trace sur la feuille blanche, se prend à rêver que demain,

le bonheur existerait pour chacun…. »


Positive attitud'ment vôtre
              rsylvie


12 décembre 2009

Ça partait pourtant d’une bonne intention (Val)

J’avais voulu lui offrir tous mes mots dans un paquet cadeau

Il a en fait reçu tous mes maux, et pas les plus beaux.

Tu parles d’un cadeau !

12 décembre 2009

Un joli mot de Noël (Borsolina)

Ce matin, monsieur et madame Mot devaient se presser afin de faire leurs dernières emplettes pour le réveillon de ce soir. En effet, une surprise était arrivée à leur réveil et ils avaient donné naissance à leur dernier petit mot qu’ils avaient affectueusement nommé Désamoureux.

Ils prirent alors leur motomobile afin d’arriver au plus vite au grand magasin des mots qui était déjà assailli par les acheteurs effrénés de dernière minute. Ils n’hésitèrent pas longtemps devant les rayons et choisirent celui des mots doux. Là, les mots scintillaient de toute part, il y avait des mots qui roulaient, d’autres qui coulaient, encore qui riaient et même qui embrassaient.

Il y avait aussi les mots composés, madame Mot hésita d’ailleurs longtemps entre pomme d’amour et pain d’épice, mais monsieur Mot préférait arc-en-ciel. Avançant toujours dans le rayon, ils découvrirent les derniers mots à la mode dont tous les jeunes raffolaient et qui regorgeaient de j’te kiffe par ci, j’te kiffe par là. Mais pour un nouveau né, cela ne leur convenait pas.

Le choix devenait cornélien tellement il y avait de mots, ce qui étonna madame Mot qui ne se souvenait plus de cette période heureuse où elle et son époux se caressaient de mots tendres tels que bonheur, douceur, joie, plaisir, bonne humeur, adoration, gentillesse, délicatesse, amabilité, générosité, ravissement, beauté, etc.
Monsieur et madame Mot commençaient à se sentir tout chose, leurs cœurs fondaient devant la féerie de tous ces mots et lorsqu’ils trouvèrent enfin le mot qu’ils recherchaient tant, l’émerveillement pouvait se lire dans leurs yeux.
Heureux, monsieur et madame Mot, bras dessus - bras dessous, retournèrent bien vite à leur doux logis afin de préparer la fête de Noël. Ils disposèrent tous leurs mots-cadeaux au pied du sapin et réveillèrent leur progéniture aux douze coups de minuit.

Tous les petits mots de monsieur et madame Mot, bien qu’encore endormis, se précipitèrent devant le grand sapin qui brillait de tous feux. Chacun attrapa son paquet, excité maintenant comme une puce, et s’empressa de l'ouvrir.
Monsieur et madame Mot se délectaient de ce spectacle. Madame Mot saisit alors le dernier cadeau qu’ils avaient acheté quelques heures plus tôt et l’offrit à son petit dernier qui n’osait s’approcher. Le petit Désamoureux déchira le papier. Son visage s’illumina d'un grand sourire lorsqu’il découvrit le mot Amour.

12 décembre 2009

A toi (Brigou)

Une surprise
Une grande émotion
Un été plein de promesses.

Je t’attends


Une bouffée de vie
Une première rencontre
Un éblouissement.

Je te découvre

Un souffle léger
Une peau rose et délicate
Un éclat de soleil.

Je m’approche

Un câlin au creux de mes bras
Un premier geste du bout des doigts
Une tendre caresse.

Je savoure

Un bonheur partagé
Une grand-mère heureuse
Un amour de bébé.

Je t’aime

12 décembre 2009

Mots croisés (vegas sur sarthe)

Offrir un mot tôt ou bien un mot tard
c'est inopportun mais c'est bien meilleur
qu'un vieux gribouillis ou qu'un avatar
un petit mot doux? d'ici ou d'ailleurs.

Non pas des mots tus, en bouches cousues
ni des mots mâchés, souvent rabâchés
mais des mots-cadeaux qu'on peut s'échanger
de ces mots tout bleus comme on n'en fait plus.

Je veux partager tous ces mots gourmands:
secret du mot tel, galbe du mot lait
souffle du mot râle, chaleur du mot ment
avec ma jolie, celle qui me plait.

Et pour un mot d'elle sous son air mot coeur
tous nos mots d'amour seront mots croisés...

12 décembre 2009

Pannier de champignons (Zigmund)

On serait allés aux champignons, et on  en aurait rapporté  un peu de tout en vrac.

Sans pitié on aurait méprisé et éjecté les  vénéneux : national  et sa copine  intolérance qui auraient dénaturé  les autres. 

 Emprunté à Brassens, un proverbe bien connu des mycologues : « les coprins d’abord ! »

Et on aurait eu bien du mal à choisir…

Et voilà ! Sur la grande table en bois, comme des champignons à identifier, on aurait déposé  pèle mèle les mots à offrir aux amis des défis après les avoir un peu classés par paquets.

(ben,  si vous voulez bien nous allons repasser au présent, parce que, quand on a passé les 8 printemps,  ce genre d’utilisation du conditionnel c’est difficile) 

Dès le début, on a  pu remarquer des mots tellement évidents qu’ils ont presque été vidés de leur sens : rêves, amour, amitié.

Ils sont  suivis de près par quelques mots qui ont demandé le droit d’asile ou au moins un soutien moral : liberté- égalité- fraternité.

Accessibles à tous, quelques friandises mettent le sourire aux lèvres, certaines ajoutent des courbes aux formes : loukoums, café, thé, chocolat, alcools… modérato biren sûr.

Quelques « artistiques » allegro, irisé, gavotte, harmonie, font un peu bande à part et attendent les amateurs.

Au hasard, comme çà pour le fun,  on en a rapporté un rare, issu de l’hébreu avec une définition alambiquée et pas drôle, mais marrant par son extension  éventuelle  pour décrire une grosse galère : le shibboleth…

Plus fréquent et drôle, déjà dans sa prononciation, « huluberlu » ricane dans son coin …

(digression : à Istamboul, nous avons croisé plusieurs fois le mot « mudurlugu » dont nous ignorons -et souhaitons toujours ignorer- le sens… ce mot avait le pouvoir de  déclencher notre hilarité et nous nous  traitions joyeusement  d’ « espèce de petit mudurlugu » !  fin de la digression).

Enfin,  les « littéraires alambiqués » vous invitent à de nouveaux défis :  pangrammes, tautogrammes, lipogrammes et palindromes… tiens,  un zeugma : définition pas simple mais un exemple rigolo : «  aussitôt, il baissa sa culotte et dans mon estime » .

Amis défiants, c’est un peu le capharnaüm ici, mais  servez vous : de ces mots champignons, nous ferons une ou plusieurs fricassées  et poursuivrons nos aventures délirantes.

12 décembre 2009

Toi, ma soeur... (Zie)

Toi, ma sœur !

 

Mon cadeau est fin prêt. La boîte déposée

Au pied de ton sapin. Un peu de papier or,

Quelques rubans brillants, ont été disposés :

Le vingt-cinq au matin, quand plus personne ne dort,

Tes mains en les ouvrant pourraient être surprises,

De découvrir le vide, dans les paquets en cours.

Quelques mots maladroits diront cette méprise...

Point d’objets inutiles enrubannés d’atours.

Ce ne sont que des mots, des pensées malhabiles

Des regrets quelquefois et des reproches aussi :

A toi, ma grande sœur, douleur indélébile,

Qui ne veut pas de moi, dans ta vie, c’est ainsi…

Pourquoi ? Je ne sais pas. Le sais-tu seulement ?

Nos disputes d’avant ne peuvent conditionner

Nos vies de femmes, de mères. Que dire à mes enfants ?

Tu décides qui tu aimes, tu fais auditionner.

Tantôt frère, père et mère. Tour à tour tu rejettes

Puis réfléchis, reprends quand certains, repentis,

Sont venus se jeter, à tes pieds malhonnêtes.

Je t’ai cherchée longtemps, pourtant bien avertie,

J’ai essuyé ces portes que sur moi tu fermais.

J’ai attendu de toi, l’amour de cette sœur,

J’ai pardonné tes mots, tes envies de jamais

Et tant de moqueries offertes à ma candeur.

Tant de choses à te dire et ces regrets qui fusent

Donnant à tous mes mots, ce poids des temps amers

Des souvenirs absents, des souffrances qui usent

Des pensées qui se heurtent et tombent à la mer…

Je t’ai vue si jolie, si femme quand moi j’errais

Dans cette adolescence, tel un grand papillon,

Tu savais me narguer, et moi je me terrais

Dans ma chambre à écrire, la vie d’un chenillon.

J’enviais tout de toi, cette incroyable aisance

Cette façon aussi, dont maman te voyait !

Tes sentiments cachés, toujours mis à distance.

Mes émotions si claires, et qui tant me noyaient…

Tu avais en ton sein, la même dureté

Que j’ai vu si souvent dans les yeux de maman,

Et en toi point d’alliée, constamment rejetée !

Des tempêtes d’antan, je garde les tourments…

Les émotions me marquent, comme les gens et les mots

J’ai tant pleuré sur toi, sur cette porte close

De ce cœur invaincu qui refusait les flots

D’une vie débordante, recherchant une pause.

Je t’ai vue bien plus tard, changée du tout au tout

Tu t’es mise à marcher sur tes ailes fanées,

Les couleurs chamarrées ont viré d’un seul coup

Comme si le papillon était mort, sitôt né !

Et cette étrange place qu’aujourd’hui tu me laisses

Celle d’une étrangère, d’une autre que ton sang

Car tel un hérisson, dont les piques te blessent

Tu me veux loin de toi, ou tout près, autrement…

 

J’ai tant rêvé de toi. Cette sœur impossible !

Aujourd’hui, j’ai compris, que la vie est ainsi

Elle donne et reprend, automate impassible...

Moi ? Je reste là, moi et mon amour transi !

 

12 décembre 2009

ment, sue et tue 2 (Poupoune)

Je suis pas très porté sur les fêtes religieuses. Pas plus sur les fêtes de famille. Faut dire que d’famille j’en ai pas vraiment eu quant à la r’ligion, tout c’que j’en connais c’est les coups d’trique qu’on r’cevait chez les jésuites quand j’étais minot et à part dans l’dos ça m’a pas trop marqué. Mais Noël… j’sais pas. Noël c’est… j’sais pas. J’aime bien les décorations, les lumières partout, l’odeur des sapins… Habituellement, c’est sous une aut’ forme, que j’l’offre à mes clients, l’sapin. Mais à Noël, y m’vient des envies d’générosité et d’grandeur d’âme. J’sais pas pourquoi. En plus, là, la cliente, j’l’ai ramenée comme elle était en sortant du rade où elle bossait, avec sa robe verte, ses collants rouges et son bonnet à grelots. A chaque fois qu’elle bouge la tête, ça fait gling-gling et ça m’donne envie d’chanter « minuit chrétien ». J’sais même pas d’où j’la connais, cette chanson. En attendant, c’est son jour de chance à la donzelle.

-          C’est ton jour de chance.

Elle m’a r’gardé avec l’air de pas m’croire. J’y aurais p’t’êt’ pas cru non plus à sa place. Je m’suis levé et j’ai ouvert la porte de la bicoque. Rien que le noir de la forêt tout autour. Même pas de lune. Ouais… une sacrée chance, qu’elle avait.

-          Ouais, une sacrée chance, que t’as.

C’était l’premier cadeau d’Noël que j’faisais cette année. Rien que quelques mots. Mais un putain d’beau cadeau ! J’ai posé l’flingue, j’l’ai détachée.

-          File. J’te laisse 5 minutes d’avance.

Elle a même pas dit merci.

12 décembre 2009

Vieux petit saint Nicolas (Joye)

Vieux petit Saint Nicolas
Prêt'-moi ton oreille
Il me faut de jolis mots
Comme cadeaux parfaits

Et surtout pas oublier
Chacun parmi nous
Remplis bien ton grand cahier
Des mots ci-dessous :

Pour Walrus :  le mot AUBETTE
Pour MAP : le mot COEUR
Et pour Val : FUME-CIGARETTE
Et Papistache :  BONHEUR

Pour Tiniak : le mot KAYAK
Pour Poupoune : POLAR
Pour Tiphaine : une FREDAINE
Et pour Joe : ALCAZAR

À Vegas : PRUD'HOMME tout beau
Pour Virgibri : une GOMME
Pour Miss Zie : GUILI-GUILI
Pour Sébarjo : une TOMME

Borsolina : oui, CHAPEAU !

Martine 27 : une CHOUETTE
Pour Droufn, y a rien qui rime
Et ça, je regrette !

Rsylvie : de la POÉSIE
Peut-être des PINCEAUX
Tu sais qu'il reste pas mal de gens
Qui méritent de beaux mots ?

Si tu avais un DÉFI
Caché dans ta grande hutte
Tu pourrais nous le poser
En haut d'une grand' butte

Vieux petit Saint Nicolas
Voici un début
De jolis mots et coquelicots
C'est jamais du refus
Et pour moi, rien du tout
J'en ai l'habitude
Apporte-moi un gros BISOU
Pour servir du postlude...

 

 

5 décembre 2009

Ont déjà emballé leurs cadeaux

Jcadeauxoye ; Poupoune ; Zie ; Zigmund ; Vegas-sur-sarthe ; Brigou ; Borsolina ; Tiphaine ; Val ; rsylvie ; Virgibri ; Phil ; Sebarjo ; MAP ; Anthom ; Caro_Carito ; Captaine Lili ; Walrus ; Joe Krapov ; Jo Centrifuge ; Tilleul ; Papistache ; Teb ;

5 décembre 2009

Défi #84

Défi #84

C’est le temps des cadeaux

Tout le monde est assez riche pour offrir des MOTS en cadeau !

Quels MOTS choisiriez-vous ?

A qui les offririez-vous ?

Cherchez, trouvez, envoyez

vos mots-cadeaux avant notre prochain rendez-vous

du 12 Décembre

à samedidefi@hotmail.fr

A tout bientôt !

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