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Le défi du samedi
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23 octobre 2021

Capodastre (TOKYO)

 

C’était au temps où la paille jonchait le sol de la chambre étable.

Le souffle chaud de l’âne se mêlait aux doux ronflements des vaches.

La chambre est basse, noire de fumée et les murs sentent la chaux.

Les poutres servent de ciel et un vieux capodastre les enserre dans sa mâchoire d’acier.

On dirait qu’elles chantent comme des cordes la naissance qui vient.

Une vielle lampe à l’huile brille comme une âme.

Mystère , mystère que cette naissance.

Marie ne dit rien du père, qui est donc ce fils, un vaurien, alors que dehors l’aube est encore noire, on sait déjà la nouvelle partout.

Une clochette de vache rumine dans sa barbe de lait et s’accorde à dire c’est le christ qui nait.

Jésus nait dans un cri d’oiseau contenu dans un capodastre d’étoiles.

Les Rois mages sont en chemin, à l’arrière-plan vaste soupirs maternels de marie qui sourit à l’enfant.

Quelle est douce la souffrance des mères.

On apporte un grand saladier de vin chaud tout fleuri de citrons. La sagefemme soulève l’enfant nu à bout de bras et désigne au centre de son corps le rire des anges.

Le christ dort, l’osier du berceau lui tresse une auréole d’or et ce bout de matelas est un épais nuage.

Une odeur de ventre monte dans l’étable un mélange de chair fraiche de lait et d’aubépine.

Ses yeux sont hermétiquement clos, , la qualité de ses cils défit toutes les finesses, sa petite narine, sa narinette de nacre se recroqueville dans sa perfection .

Un peu de poussière d’étoiles au creux des fossettes trace que l’enfant arrive du lointain.

Jésus dort dans les bras de sa mère, et tous les capodastres du monde s’accordent à manger le soleil pour qu’il n’ait pas trop chaud dans l’étable.

 

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16 octobre 2021

Participation de TOKYO

 

Autour de nous la baston

J’ai du mal à retrouver mon souffle

 Pourquoi tant de cruauté qui ne me laisse rien espérer.

 Dans ce relent de sauvagerie où se narguent des destins mal écrits

 J’ai grandi avec des envies d’ailleurs.

On a pourtant les mêmes rires au ventre

 Alors pourquoi cette baston, je n’y vois plus rien , les coups pleuvent

 Je vous déteste , je ne veux rien de votre enfer .

Que vos vies sont terribles, que vous manquez de courage

Plus le monde sera noir et plus j’y mettrai de la lumière

J’ouvrirai vos cœurs secs, vos esprits fatigues.

 Je serai ce feu de foret qui vous fera sortir du bois où vous vous tapissez comme des loups.

 Alors vous danserez avec moi.

11 septembre 2021

La partie de cartes (TOKYO)

 

J’avais pris la rue Mouffetard, , j’arrivais maintenant devant la rue de la Montagne Sainte Geneviève .vers la place Maubert .

On m’attendait tous les soirs à 18H pour ces fameuses parties de cartes.

 

C’était le quartier le plus pauvre de Paris, l’hiver dernier il manquait de bois et on trouvait des marmots jetés comme des sacs dans la rue.

Puis au milieu des grands parapluies rouges des marchandes de poisson j’ai vu Léon.

Tu vas aussi à la partie de carte m’a -t-il dit ?

On a poursuivi notre route vers le pont saint Michel , pour rentrer dans des rues étroites et sales.

Qu’il fasse beau ou qu’il pleuve on se retrouvait tous rue saint honoré à 18H pétante.

 

J’avais joué au creps, au passe dix , au trente et un ,au biribi , mais las bas on servait du punch flambé et on jouait au whist toute la nuit.

C’était un tripot connu de peu de monde. Quand on entrait dans la maison de jeu on commençait par vous dépouiller de votre chapeau.

 

Le soir les filles se mêlaient aux joueurs. Ce n’était surement pas le café des colonnes dont la patronne avait une beauté que tout Paris raffolait.

 

Les esprits délicats s’abstenaient de venir ici , on les trouvait flânant dans le parc . Il arrivait que Gerard de Nerval se joigne à nous.

 

Je l’imaginais plutôt lisant la bible sur les hanches cambrées d’une femme nue qui dort.

  Avec son regard mélancolique, il emportait souvent la partie. Il était impossible de se consoler quand on partait plumer comme un faisan.

Avec sa bobine de satyre retraité le patron servait le punch flambé. Il riait et répétait d’un air malicieux ; malheureux aux jeux heureux en amour.

Je remontais la rue saint Denis, pour rentrer chez moi. A hauteur de saint Nicolas des champs je bifurquais à gauche et la nuit m’avalait.

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4 septembre 2021

Le vide poche (TOKYO)

 

Oh là là m’étais je exclamé c’est quoi tous ces objets dans le vide poche Professeur.

 

Je m’abreuve à la même gourde depuis l’enfance chère jeanne.

 Tout ce que vous voyez là sont les de menus objets égyptiens empreintés à la civilisation grecque.

J’ai marché le long du Péloponnèse, j’ai vole des perles aux rois de NUBI ,

 Le professeur glisse sa main dans sa poche pour en extraire un lotus géant.

Woua quelle beauté !!

 Au diable votre vide poche je veux ce lotus géant pour moi.

 Je me fou du rêve américain professeur ce lotus doit me revenir.

 

Pleine désespoir je tendis les mains pour accueillir la fleur de lotus.

Ce stupide conférencier s’est mis à bavasser des théories fumantes. Mes narines se sont contractées, et mon appendice étroit s’est mis à se comporter comme s’il était rempli d’haricots sauteurs et de poudre à canon. j’ai pris le lotus et piqué un spring dans le couloir comme si j’avais une guêpe dans mon short.

Je suis rentrée chez moi avec la fleur de lotus. J’ai pris un marteau et des clous et j’ai cloué chaque fenêtre.

Depuis je vis avec mon lotus bleu qui dégage une lumière dorée.

 

28 août 2021

Moi sur la photo (TOKYO)

J’étais encore au lycée à l’époque

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A la lueur des lampadaires sous lesquels je passais

 Je dessinais ma vie, aucune ambitions sociales, j’avais encore des sparadraps sur mes genoux à force de faire le mur du lycée.

Je ne prenais jamais rien d’une façon trop personnelle

Je voyais bien mes camarades qui avaient des gènes très spécifiques qui les prédisposaient à faire de l’argent, beaucoup d’argent.

Ce n’étaient pourtant pas des héritiers de grandes fortunes, mais je voyais bien qu’ils étaient génétiquement prêts à la richesse. je les sentais moléculairement liés au fric.

 Par chance mon  ADN avait échappée à ce funeste destin. je n’avais aucun chromosome endommagés , rien de défectueux.

 J’aimais la poésie, Rimbaud Baudelaire, Verlaine.

 J’entretenais avec la poésie ce qu’entretiennent les diabétiques avec l’insuline.

 J’avais des réactions très allergiques devant un problème de math, ou de physique comme si mes globules blancs s’étaient mobilisés contre toute attaque du signe d’un dollars.

Je nageais insouciante dans le chenal des mots et ma rêverie d’adolescente m’a portée   jusqu’à ce grand âge d’où je vous écris.

Quand je fais la biopsie de ce vieux monde, j y observe d’étranges tumeurs malignes qui témoignent du niveau d’endettement qu’il faut pour vivre .

Pourtant mon traitement est bien simple ouvrir un livre de poésie et cesser d’aller voir son banquier.

 

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21 août 2021

Participation de TOKYO

 
Il y avait un problème. Dans ma tête , je m’appelais André et ma mère persistait à me déguiser comme une  fille.

Je me suis frayée un passage dans la foule et je me suis enlevée cette robe ridicule pour enfiler un pantalon, une chemise à carreau et une large casquette de velours. Faut bien l’avouer à part ma mère tout le monde s’en foutait que je m’appelle ANDRE, Paul ou jacques.

 

Jetant un coup d’œil autour de moi, je suis frappée par la diversité des accoutrements . Les gens ne me montraient pas du doigt , certaines jeune filles me souriaient .je n’étais plus enfermé à clef dans la rêverie de ma mère j’étais moi de la tête aux pieds.

 C’était donc aussi facile de naître à soi .

 

14 août 2021

Horizon (TOKYO)

 

Derrière l’horizon un jour je vous dirai

 Ce que les indiens y ont caché.

 Les rêves enfouis, les couleurs oubliées.

Un jour derrière l’horizon je vous dirai

Ce qui nait de l’oubli.

 Le son de la guitare, la voix de Dire Straits

 Dans Brothers In Arms

Et chaque soir entre vos mains

 Comme un frisson d’orage

Mon cœur étrangement tissera patiemment des songes qui vous gardent

Vivant, comme un môme caché dans le corps d’un arbre.

Derrière l’horizon, un jour je vous dirai

Pourquoi les hiboux se perdent dans les greniers des arbres.

Alors vous m’apprendrez la patience,

Vous m’apprendrez la confiance

Vous m’apprendrez l’attente

 Un jour derrière l’horizon

Je vous rejoindrai, vous sentirez le souffle chaud de mes lèvres sur votre joue.

Je vous épouserai.

 

7 août 2021

La nuit (TOKYO)

 

La nuit, je respire.

Je vois l’ombre des loups, courir sur les murs

Dans ce corps de futaies, je trompe les oiseaux frôleurs de lumière.

Ils y font des nids douillets et replient en dormant leurs ailes froides.

Perdu dans le grenier des arbres, la nuit j’ai peur. J’ai peur  de perdre le soleil et la lune.

 Mon cœur se tait le soir , perdu dans un buisson de vagues .

La jeune source du vent colore le vert sombre de ma robe.

 Je suis sans visage, sans regard , mais dans le corps de tous ces arbres à qui j’ai volé un brin  d’âme je souris.

 

3 juillet 2021

Participation de TOKYO


 Mes économies étaient en rade. Un rapide coup d’œil sur mon appartement m’informait de la vétusté du lieu. La porte du congélateur était ouverte et des bâtons de glaces gisaient sur la vitrine.

Il me fallait me rendre à l’évidence j’avais besoin de vacances.

 Il y avait gros à parier que ma destination ferait l’impasse sur la côte  californienne .

 D’un air faussement nonchalant je me suis rendue dans une agence de voyage.

 Je me suis surprise à raconter des bobards au mec de l’agence /

 Je suis missionnaire et je m’en vais répandre la parole de l’Evangile au milieu de païens dans un pays lointain. Avez-vous une destination à portée de ma modeste bourse ?

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 LUCERNE me dit-il tout de Go . La congrégation des évangélistes tous les 100 ans se réunit dans 10 jours. Vous aurez un prix préférentiel sur votre billet d’avion.

 J’hésitais, c’était la pire bourde que j’avais fait dans ma vie. Soudain j’eu une idée / les cartes de crédit américaines ne sont pas acceptées en Europe je crois ?

Il faut bien l’avouer que je n’avais aucune intention de partir dans un trou. Le dernier évangéliste que j’avais croisé dans l’immeuble, j’avais failli le démembrer. Si ce crestin continuait à me prendre au sérieux et à sauver ma mission peut être que j’apprécierai mon appart miteux tout l’été sur la cinquième avenue.

Bon sang me dis – je en lui souriant. Il y a une infinie variété de destinations sur la cote de Floride et il me propose un billet d’avion moitié prix pour LUCERNE.

 Je sais j’ai gâché toutes mes chances de répandre la bonne parole. Soudain, Je prie pour que ce mec ne me suive pas, je me rue sur la porte de sortie. Je suis prise de honte et de remord.

Arrêtez, arrêtez crie-t-il pour me faire une offre.

 Je n’ai pas attendu la suite je me suis barrée.

Je suis restée à New York. J’y ai croisé des chrétiens hystériques à moitié nus qui se flagellaient avec des morceaux de pneus, un noyau de néomarxistes prônant les joies d’une révolution sanglante, des vendeurs de cracks dansant le hip hop. Le théâtre de la vie était là sous mes yeux. Depuis le mot vacances est sorti définitivement de mon vocabulaire.

 Les quelques cerveaux qui se sont intéressés à la question du concept de vacances sont arrivés à la même conclusion que moi.

Nous sommes disposés à attendre un contact avec les extraterrestres. Ce sont les seuls touristes que nous pouvons tolérer.

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26 juin 2021

ULTRAVIOLET ULTRAVIOLENT (TOKYO)

 

Vous essayez de jouer au plus fin avec moi me dit - il en pointant son regard ultraviolet dans ma direction.

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J’aime bien jouer rajoute-t-il à condition que le jeu en vaille la chandelle.

 Les envahisseurs s’étaient arrogé tous les droits sur notre planète terre.

Celui-ci me trouvait plutôt tartignole avec mes questions insultantes.

 Cependant avec arrogance je répétais mes questions.

D’où vendez-vous ?

 De quelle galaxie ?

Comment avez-vous fait pour traverser cet univers sans embuche.

Pourrais – je monter dans votre soucoupe volante ?

Cherchant désespérément à nouer un dialogue malgré mon Qi affligeant j’attendais la réponse.

Un ultraviolet vint alors me gifler /c‘était comme une mise en garde.

 N’auriez vous pas une question plus fascinante un peu moins convenu me dit-il enfin. Vous êtes d’une terrible banalité.

Je ne sais pas à cet instant ce qui m’est passé par la tête j’ai répondu / je me suis refait faire le cerveau.

Aussitôt son regard devint plus attentif. je suggère   que nous continuons nos échanges me dit il .

 Ha dis je ironiquement j’ai oublié à qui je parlais, je vais m’exprimer plus lentement, pour que vous puissiez suivre.

 Je reçus sur mon visage le souffle chaud d’un ultraviolet suivi d’un contentez-vous d’être claire, ne ralentissez pas j’ai pas que ça à faire. .

Avez-vous déjà éprouvé la sensation de ne pas être chez vous lui dis-je ?

Non-dit il je suis partout chez moi. Il venait de me donner la définition de l’envahisseur / partout chez lui .

 Ce n’était pas une grande surprise pour moi .

 Vous comptez rester combien de temps ici ?

Avez-vous embarqué avec vous des préservatifs ou comptez vous vous reproduire comme des lapins ?

 Oui me dit-il, il va falloir vous faire à l’idée d’être une espèce en voie de disparition.

 Ce pourrait il que cet abruti de martien aux yeux ultraviolets soit la cause de notre imminente disparition me suis-je dit alors.

 Désolée mon chaton en sucre lui dis-je un marteau dans la main ,c’est toi qui va te rapprocher du précipice.

C’est nous l’espèce la plus adaptée pour vivre sur cette planète.

 A cet instant j’ai su ce que l’espèce humaine me devait.

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19 juin 2021

La trottinette (TOKYO)

 
Je rentrais chez moi en trottinette en suivant un itinéraire curieusement tortueux.

Je ne résistais à l’envie de monter sur le trottoir pour taquiner les piétons récalcitrants.

Quoi qu’il en soit maintenant je suis sur SECONDE AVENUE , une artère en sens unique qui va vers le sud .Cela signifie que je m’éloigne de l’université plutôt que je m’en rapproche.

Je me rends compte que j’ai un sérieux problème de navigation qu’il va falloir régler.

Alors que je ralentis pour voir si la prochaine rue perpendiculaire peut convenir, une soudaine bouffée de musique me saute aux oreilles avec une force qui me fait sursauter.

Je tourne enfin dans la ruelle et entrevois un attroupement de trottinettes. Je freine aussitôt envisage de faire marche arrière. Mais non cela ne sera pas nécessaire. Ces gens sont arrêtés devant  une corde en velours. J’avance doucement. C’est le club branché des trottinettes de la cinquième avenue.

Les abrutis , les fauches , les anxieux sont sommairement rejetés. Alors qu’ils sont très sélectifs me voilà embarquée dans la file de  droite .

L’espace d’un instant je me sens  l’élue  avec ma trottinette rose, mes sandales à paillètes   et mon ensemble saumon Kenzo . Soudain une limousine s’approche j’ai juste le temps d’esquiver la portière et de poursuivre ma route.

Ca fait longtemps que j’ai mis mes ambitions pathétiquement bourgeoises de cote , alors ce type de club ne me fait pas rêver .

Le regard fixé sur la route je pense à tous ceux  qui ruinés par le covid circulent en trottinette comme moi .

 Quel sera donc le prochain joueur de flûte que nous suivrons aveuglement avec nos trottinettes ?.

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12 juin 2021

Soliflore (TOKYO)

 

Vos yeux sont de toutes les façons meilleurs que les miens.

Ils vous permettent donc au premier regard de mettre un’ j’adore’ sur le visage d’une jeune femme.

L’ambiance aurait pu friser le romantisme entre nous, mais vous me rappelez par ce’ je l’adore  ‘ sur votre page facebook que j’ai la vague impression que quelque chose cloche entre nous.

J’ai la tête qui tourne , j’ai le cœur qui se repasse la bande des diverses fois où j’ai compris que dans le vase je n’étais pas la seule fleur et qu’il ne s’agissait point d’un soliflore  qui habillait la chambre de vos nuits mais plutôt d’une vasque  pleine de fleurs multicolores .

L’adrenaline me propulse à nouveau vers des chemins scabreux. Je n’ai pas réfléchi à ce que je pouvais faire et où je dois aller une fois que j’y serai.

Alors instinctivement je plonge ma main dans mon sac pour y réactiver des lignes téléphoniques.

Je rêve de grimper une grosse Harley noire et d’envoyer péter le monde entier .

Je me sens tellement humiliée que je pourrai me fourrer une soucoupe de cacahouètes et disparaitre sous les arachides salées .

 Mes paupières contiennent des larmes comme le service de sécurité un soir de concert rock.

Seigneur jésus me dis -je en me mordant les lèvres c’est le pire Week end de ma vie .

 Je veux savoir qui possède un soliflore sur cette planète. Quel est donc cet homme qui repousse toutes les fleurs pour en garder qu’une ?

 Je me dis que le désastre est mieux à grande échelle.

Je décide de vous rétrograder en bas de mes priorités.

 Vous vous situerez devant mes préoccupations de soins dentaires et juste apres mon assiette de cookies au chocolat. Le maillot jaune en tête du peloton c’est terminé.

 

 Jettez donc la fleur  que je suis aux orties pour vous tourner enfin vers celle qui fait vibrer de toute son corps votre âme.

 La froide lumière de l’intellect avec son cortége d’ordres adaptatifs n’ont fait que vous  perdre ; enfin  vous naissez t à vos vrais sentiments. Pas un atome de pollen sexuel circule entre nous depuis.

Je  voulais être comme ce film le seul homme blanc en qui les indiens ont confiance.

Le marteau du commissaire-priseur s’est abattu sur moi depuis Je regarde mon soliflore vide et je me mets dans un état chamanique.

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5 juin 2021

Rebelle (TOKYO)

 

J’étais allée à un concert mèche au vent, avide de retrouver après ce confinement, les joies des concerts debout.

Le confinement avait été particulièrement éprouvant. Dix ans sans sortie, sans ciné sans musique.

 Les inoxydables Indochine avait pris un sacré coup de vieux.

 Sur l’échelle du pire la génération rebelle courbait plutôt l’échine face à l’affront du temps.

Je me demandais si je pourrai rester debout plusieurs heures. La question paraissait saugrenue étant donné que je suis là pour participer à un concert debout, mais en vrai je me suis aperçu samedi que j’ai perdu cette habitude après dix années et demie bien trop sédentaire.

L’époque L’Aventurier et Trois nuits par semaine semble si loin. D’ailleurs, tout le monde est hyper sérieux avec son masque dans la salle et ce sera le cas pendant tout le concert. L’esprit rebelle s’est volatilisé.

 Alors que le mien semble trier les molécules dans l’air comme les vielles dames qui achètent des tomates.

Quoi qu’il n’en soit personne n’aura mon esprit rebelle me dis- je tout bas.

Les générations qui ont subi la désinsectisation de masse ressemblent  à un cafard holographe.

 Ma rébellion ne m’apportera sans doute aucun dividende, mais à mes yeux ce sont des bons du trésor.

 Est-ce que  j’ai une tête à me plaindre qu’un beau coucher de soleil n’est pas d’avenir ou une Etoile filante ne rapporte rien ?

 Pourquoi mon esprit rebelle devrait mener quelque part ?

 D’ailleurs être rebelle ne garantit pas un avenir assuré,

 Mais peu d’attitudes offrent un aussi grand intérêt. J’ai décide de me rebaptiser grippe de hong Kong, histoire de rajouter du bordel à ce grand n’importe quoi. Si ça c’est pas la signature d’un esprit rebelle !!!!

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15 mai 2021

Œillade (TOKYO)

 

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J’étais curieusement enjouée à l’arriérée de mon scooter

 

Le soleil occupait la plus grande partie du ciel, et ses œillades m’aveuglaient entre les feuillages des platanes.

L’air était assez doux quand on se déplace à pied mais à cet instant curieusement il était glacial.

Je m’accrochais à Nathan pour me protéger du vent

 Et des regards indiscrets. Il y avait peu de chance qu’un regard me surprenne sur cet engin ridicule en compagnie d’un individu aussi négligé par un matin de paques. Ils n’auraient pas besoin de savoir que j’avais mon derrière assis sur le cuir miteux du siège.v1

 Glissant tendrement mes bras autour de sa taille, j’enfouis mon visage dans son dos.

C’est alors que mes yeux baissés tombèrent sur une petite culotte déchirée fleurissant dans sa poche arrière comme le mouchoir d’un magicien.v1

 Mon cerveau fait l’inventaire de toute ma lingerie. Cette culotte n’est pas à moi. Je l’arrache d’un geste et résiste à l’envie de la faire tournoyer au-dessus de sa tête. Et si je l’a jetée au-dessus d’une haie en criant petite culotte envole toi goutte à ta liberté.

Pas besoin d’être une enquêtrice d’Interpol pour deviner que Nathan me trompe. Les gens cachent parfois des bijoux dans des livres creux Nathan

Cache sans doute un tas de culottes de femmes dans son appartement.v1

D’un air faussement nonchalant, je demande à Nathan de me déposer devant la porte de mon immeuble. je lui parle avec ma voix d’histoire pour enfant la plus douce.

 Lentement, très lentement je lui passe sous le nez la petite culotte.

 Regarde mon chou, regarde ce que j’ai trouvé dans ta poche.

 Avec son scooter cet abruti m’a lâché un nuage de fumée âcre en plein visage qui m’a fait suffoquer et presque vomir.v1

 Je me suis faite presque une hernie hiatale en essayant de réprimer un toussotement et à petits pas de geisha je me suis assise sur le trottoir.

 Il y a a une demie douzaines de résidants qui ont assisté à la scène l’un d’entre -eux en faisant une œillade complice me dit /  on a perdu sa petite culotte en me tendant ce petit bout d’étoffe rose bonbon .

 Je vous demande pardon ? Mais comment ont -ils fait pour savoir. Ces gens sont aussi fouineurs qu’ils manquent de classe. Il faut vraiment que j’aille vivre dans un immeuble au standing plus élevé.

 

8 mai 2021

TOKYO fait des siennes encore

 

L’ascenseur était bloqué.


NDLR : TOKYO vous demande de  démarrer la vidéo pendant votre lecture (la balise "autoplay" n'étant pas pris en compte
par l'éditeur HTML de Canalblog.

J’étais rentée dedans sous un coup de tête.

 CALME-TOI, l’ascenseur ne va pas se transformer en missile sur pieds pour s’écraser au 220nième étages.

Allez savoir j’avais peut-être pris le seul ascenseur qui partait pour Sirius.

Mon voisin avait l’air anéanti. On y est pour des plombes ne cessait -il de répéter.

C’était peut-être un professeur d’Astronomie qui avait été viré pendant la crise du covid.

Mademoiselle il y a huit virgules un milliard d’années-lumière entre nous et l’univers me dit son voisin de gauche.

 Ya un point brillant au-dessus du plafond cria alors la jeune fille derrière mon dos.

Une étoile vous croyez ? j’avais lâché cette absurdité je ne sais pourquoi. J’ai eu droit aux ricanements et grognements des passagers agglutinés dans cet espace exigu.

Je garde l’œil rivé sur ce point rouge qui signale un état défectueux de l’ascenseur.

Vous aviez pris un ticket pour mars ou venus dit en riant mon astronome à deux balles.

Je trouvais la conversation poétique, j’avais envie de filer la métaphore histoire de détendre l’atmosphère.

Soudain il y eut un éclair, le plafond de l’ascenseur a littéralement explosé laissant le passage à un ciel étoilé.

Comme des pharaons dans leur tombe nous avions été injectés au cœur de l’univers. L’ascenseur s’éloigné de nous.

 Progressivement et cela pour le meilleur et pour le pire nous fumes pris dans les voluptés d’une nébuleuse. J’ai eu le réflexe de boucler ma ceinture mais je n’avais pas de ceinture. J’entendais stranger in the night joué par une guimbarde.

Je tâte ma poche et je sens ma carte visa Gold.

Etant donné dont les choses se passent ma carte visa gold ne me servira ici au cœur de l’univers strictement à rien .

Dans un certain sens je me sens soulagée et je dis  Merci mon Dieu, je masse ma nuque qui commence à me faire mal. Je me demande ce que Galilée aurait penser de notre exil dans l’univers à cause de l’explosion d’un ascenseur.

On avait un problème de navigation on s’éloignait dangereusement de la terre.

ET là j’ai vu André mon macaque. Il devait y avoir un trou dans l’éther. André avait dû s’échapper par ce trou. La nébuleuse nous emportait si loin que nous ne cessions de jouer aux autos tamponneuses avec les Etoiles. J’ai alors demandé à André nos chances de survie.

Mes paupières étaient aussi lourdes que des pare choc en caoutchouc. Je sentais l’oreiller sous ma nuque j’en avais conclu que j’avais été ramenée sur terre par un élastique géant.

J’ai sauté hors du lit, j’ai trottiné  jusqu’à la fenêtre j’ai remarqué que les pluies étaient de retour . j’ai ouvert l’ordi j’ai tape ‘défi samedi . j’ai vu la consigne NEBULEUSE. J’ai vu au fond de mon cerveau une vielle salamandre et je me suis rendormie. Dehors on jouait stranger in the night.

 

 

1 mai 2021

Misogyne (TOKYO)

J’ai mon premier rendez-vous professionnel

Avec un magnat du pétrole.

A peine arrivée je descelle un regard libidineux qui pourrait décoller le papier velours de ma vertu.

 Si jamais pendant l’entretien d’embauche il se manque je crie comme un putois.

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 Ça fait un an qu’il me faut des lunettes, alors ce poste il faut que je le décroche.

 Je pense qu’on devrait s’asseoir et parler me dit il tranquillement.

 Dans toute la mesure du possible j’évite son regard

 Mais pas assez pour que celui-ci m’échappe.

Il a une barbe drue de plusieurs jours qui pointille comme du seigle dans les creux de ses joues et de son menton.

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Sa longue chevelure se balance comme la queue d’un étalon arabe sortie d’une écurie après une langoureuse saillie. Il a négligé de changer sa vielle veste de cuir qui semble grasse comme la peau d’un bouc et sa boucle d’oreille en argent sertie d’émeraudes me cligne de l’œil.

Il y a une cadence syncopée dans sa façon de parler , il aligne des chiffres ,des rendements , il parle d’efficacité de vision futuriste.

Puis il se penche sur mon CV. Il me fait l’aumône d’un sourire empreint de pitié Je suis rouge de la tête au pied.

Je suis dans un tel état que je crois que je n’ai pas trop envie de savoir si j’ai à faire à un misogyne ou à un génie du bisness qui se moque de la jeune femme sensible et belle que je suis .

Je me dis ma fille pense à ta paire de lunette et cesse dans ton propre intérêt de chercher à savoir où se loge sa libido et ça dans ton propre intérêt.

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Le problème c’est que ça fait des plombes que je joue avec une trompette bouchée et que là va falloir se faire entendre.

Alors avec l’assurance de celle qui n’est plus une débutante , jouant de la blancheur du signe , l’éblouissant de mon propre reflet , comme un rayon de miel neigeux élaboré par les anges .( Je vous l’accorde à cet instant rien de ma démonstration n’a un lien avec le profil  lié à l’extraction du pétrole ou du  pouvoir )je lui expose une vision futuriste un nouveau filon à exploiter .

 

Soudain je me sens un peu gênée et irritée à l’idée d’emporter ce poste. Il y a surement des gens qui trouvent un réconfort à dégotter un job .

Mais pour moi cette notion est déconcertante, accablante, horrible même.

Soudain il aborde ma future rémunération, je sursaute et il me semble avoir été projetée hors de mes chaussures trempées. Mes mains tremblent et je me demande comment je vais finir mon lait à la vanille sans le renverser.

 La somme est astronomique.je vais pouvoir m’acheter une brouette de paires de lunette.

 Je l’entends dire / qu’en pensez-vous Mademoiselle scott.

Ma première réaction a été de répondre/ comment osez  vous vous approchez de moi  afin de  me soudoyer  avec une telle somme espèce de misogyne.

Il agite deux morceaux de sucre comme si c’étaient des dés.

 Je refuse d’amplifier vos instincts de prédateur, . Une couche de supplémentaire de fraises remonte sur la surface de mes joues.

Je rassemble tout mon courage pour le regarder droit dans les yeux. Ses yeux sont d’un bleu profond son sourire merveilleusement agréable, je perds pieds.

 

 La partie professionnelle terminée, j’ai décidé de rester devant son sourire craquant et nous avons eu un entretien privé mais celui là ne se partage pas.

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24 avril 2021

Laboratoire (TOKYO)

 
Dans le laboratoire le téléphone glougloute, glougloute et reglougloute.

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 A l’autre bout du fil, moi, j’attends que quelqu’un décroche.

Qu’est’ ce que cela signifie, ils ne se sont quand même pas tous tirés du labo ?

C’est sur ils se sont taillés de là à toute vitesse.

Bonzaï ou harakiri ?

Une voix enregistrée caverneuse m’informe que suite à, un incident majeur le laboratoire est fermé.

Je raccroche violemment et me demande si Dieu n’a pas un répondeur pour filtrer ces messages.

 

 Je feuillète frénétiquement les pages jaunes.

 P comme professeur de virologie.

 Dans les pages jaunes la rubrique la plus longue c’est celles des avocats.

 Il ne faut pas négliger cette page on va peut-être en avoir besoin.

Donc on casse un flacon, un virus s’échappe du labo, on provoque une pandémie et on a la planète sur le dos.

 J’essaie d’imaginer dans quelle circonstances l’incident majeur s’est déroulé. Mais je n’ai pas assez d’imagination.

 Accoudée au comptoir du bar j’entends les infos de 22h.

J’enfouis ma tête dans mes mains.je peux presque sentir mes cheveux d’un noir brillant devenir gris.

J’ai le moral d’un marshmallow tombé dans le feu au cours d’un pique-nique.

La planète est foutue dis je à haute voix devant un barman ahuri.

L’humanité va s’aventurer dans des sables mouvants sans personne pour la guider.

De toute évidence une petite bougie d’anniversaire vacille encore au fond de mon cœur.

Sinon pourquoi je me trouve devant le laboratoire mis sous scellé.

 L’armée en barre l’accès. J’étais décidé à obtenir des informations.

Je déteste l’armée Les cocktails que j’ai ingurgités au bar pour adoucir les chocs des infos sont en train de faire leurs effets.

 Qu’est ce qui s’est passé aujourd’hui ma puce dis-je au militaire ?

Détalez d’ici et mettez-vous à l’abri ma petite dame.

Je n’ai pas de cerf-volant je n’irai pas plus vite.

 Je suis génétiquement programmée à affronter cette pandémie laissez moi pénétrer dans le laboratoire.

A la lueur des lampadaires je peux apercevoir le visage amusé du militaire. J’entretiens depuis l’enfance un rapport au risque aussi identique d’un diabétique avec l’insuline ; Alors je reste ici me dis-je.

Vous connaissez la suite. J’espère car moi je ne la connais pas.

v2

17 avril 2021

Klaxon (TOKYO)

 

Je freine, je braque sur la droite si brusquement que le pneu avant noircit la bordure du trottoir ;

Une bouffée de caoutchouc brulé me parvient, ainsi que le sentiment que le trottoir a posé un genoux à terre prêt à chanter maman ; Une chorale de klaxons prend maintenant le relais.

Puis j’aperçois dans le rétroviseur une forme anthropoïde en train de détaler. C’est mon singe André que j’avais perdu au défi 25 de l’année 2019. Voilà je savais vous ne suivez pas .

En fait je ne sais pas trop / un singe un homme ? Une simple milliseconde sépare les synapses qui reconnait à tort la silhouette d’André de celle qui m’informe à juste titre que cette silhouette est beaucoup trop grande pour être celle d’André mon singe disparu. Un soupir profond comme un soufflet de forge emplit la voiture du dyoxide de Carbonne

 

 

Sous mes yeux l’homme se précipite à quatre pattes sous mon véhicule. Un cambrioleur peut être. je klaxonne à mon tour pour le déloger .

Merde ce type est en caleçon !

Ce pauvre gars est fou ou dérange me dis -je

Un coup d’œil à ma rolex en or. Le temps passe je dois redémarrer les klaxons s’intensifient la rue est bloquée . Une chasse à l’homme peut être ?

Encore trente cinq minutes et je vais rater l signature de mon plus gros contrat. Et s’il y avait encore d’autre hommes en slip à quatre pattes dans cette rue ?

Je m’efforce de penser à mon pére . était il plus dangereux quand il buvait où quand il fumait de l’herbe.

J’ai l’impression d’être dans un vieux film d’horreur

 Et qu’il va m’étrangler. Mon vœu le plus cher c’est de retrouver la raison et que ce type en sleep sorte de dessous le châssis de mon véhicule .

 Je vois un bras qui s’agite et je crie / tout va bien mon ami ?

Je sors du véhicule vêtue de mon imperméable Armani  et j’entends le drogue vociférer ;

Je vais t’enfoncer ton allume cigare dans les omoplates !!!

 

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Je me saisis du  maillet de croquet que j’ai habituellement au fond du coffre . Sans savoir pourquoi je guette ce fou . Si vous aviez entendu le bruit du maillet qui s’écrase sur le visage de ce pauvre homme.je crois avoir vu des hiboux tachetés autour de son crâne.

Les gens qui se conduisent de façons sordide n'ont que ce qu’ils méritent . j’ai remis le contact et les klaxons ont cessé.

10 avril 2021

Jodhpurs (TOKYO)

 

C’est bien ce qui me fait peur.

Cet accoutrement annonçait un désastre à grande échelle.

Comment pouvait-on décemment le jour de son mariage porter  un Jodhpurs

Mon sentiment était que la conception que se faisait mon futur époux du bonheur se logeait dans ses fringues.

Alors que moi je pressentais les catastrophes à venir.

Je rêvais d’un mariage romantique, j’avais l’étrange impression d’être au cercle hippique du bois de Vincennes.

Tout de même me dis-je c’est peut-être un cerveau malade.

Présente-t-il un danger pour moi ?

J’aurai pu arriver à la cérémonie avec ma batterie de tests et le diagnostiquer bipolaire.

Quelle sorte de cancrelat au QI affligeant, aux taux de glucides déficients manquant d’assurance, au point d’en être  pathétique , se cherchant une épouse pour faire société pourrait s’imaginer qu’un Jodhpurs serait le code secret pour pénétrer la grande famille à laquelle j’appartenais.

 

Même les costumiers animaliers chez Disney ne mettent pas de BOUBOU, lui susurrai -je à l’oreille devant le parvis de la basilique.

Je voulais m’enfuir ,aller tirer les tarots chez une cartomancienne.

 Puis dans le reflet d’un vitrail je me suis vue.

 Je portais aussi un Jodhpurs

 J’en conclus que la veille on avait abusé de champignons hallucinogènes.

Je rougissais tellement devant Monsieur le curé

Qu’il me fut difficile de répondre oui à la question

Voulez-vous prendre pour époux …….

Je n’étais pas complètement intégrée dans mon nouvel espace mental

 J’ai demandé au curé s’il avait une autre question aussi fascinante.

 J’avais l’impression que dans l’église les tableaux avaient été accrochés à l’envers.

 Je décidais alors de remettre ceux -ci à l’endroit.

J’entendis crier les demoiselles d’honneur

 Veux tu être la femme de sa vie ?

Je n’ai pas eu de mal à être d’accord sur ce point.

J’ai sorti mon esprit de la boue et j’ai demandé au curé s’il aimait les Jodhpurs

Devinez ce qu’il nous a confiés ?

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20 mars 2021

Chimère (TOKYO)

 
J’ai toujours trouvé ces chimères idiotes

 Qu’est ce donc qu’elles n’approuvent pas du haut de notre DAME.

A à quel degré sur l’échelle de la mauvaise humeur se sont-elles juchées, pour désapprouver nos conduites en ce monde

 Je me suis bouché les oreilles pour ne plus les entendre.

J’allume la télé pour avoir une raison d’espérer.

Je me dis que je n’ai pas à gagner leur rédemption.

 Je les entends hurler/ je veux que vous vous mettiez à genoux.

Dans le décor d’inquiétude qui domine le théâtre de mon esprit j’envisage une lune de miel cucu la praline avec elles.

La peur d’avoir peur me fait soudain peur .et si elles découvraient ma motivation viscérale pour l’argent.

J’ai enfoui mon visage dans la taie d’oreiller pour échapper à leurs regards de pierre.

Depuis le fiasco économique du pays ils ont vendu les chimères. La crise économique a parfois du bon !!!

 

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