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Le défi du samedi
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10 octobre 2015

Participation de Venise

Je viens de comprendre quelque  chose en regardant cette photo.

                                Une chose capitale.

                La révélation si on veut.

                Je viens de comprendre que le vivant comptait sur nous.

                Et que nous avons revêtu l’habit du fossoyeur.

                Nous passons à la surface de ce monde sans l’aimer.

                Nous ne sommes pas arrivés à ne pas faire le mal que nous avions en nous.

Mais un jour une fauvette épuisée vous tombe dans la main.

Elle ignore l’existence du mal que vous avez en vous.             

Agrippée  au rideau de la beauté du monde, la fauvette vous cloue le bec. !!!Comme font les grands maitres quand ils veulent vous donner une leçon de modestie.

La fauvette c’est notre employeur, elle est prête à nous licencier un masque de voleur de vie sur la figure .

 

ve01

 

 

Depuis cette fauvette dans la main je ne suis plus orpheline, je suis la fille de la fauvette.

Nous devrions tous restaurer cette filiation avec la nature et colporter les dernières nouvelles du ciel .

Nous avons posé notre chaise sur un gouffre et seules les fauvettes  en faisant des trous dans la nuit  ont le pouvoir d’arrêter cette chute.

Nous sommes  devenus et resterons des moineaux effrayés devant la puissance de la nature

                              

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3 octobre 2015

Participation de Venise

Qu’avais –je fais de mal 

Pour que le PAPE en personne nous adresse un tel message. ?

J’ai regardé à la dérobé mon compte en banque, il était obèse.

Ces accusations avaient creusé des poches sous mes yeux.

Les riches étaient devenus des criminels  dans le discours tenu au CONGRES.

Je me suis alors dit qu’il était peu être encore temps de chercher la rédemption avant qu’on m’abatte pour traitrise.

ve01

Je mes suis lancé dans cette nouvelle aventure  avec une soumission totale.

¨Être pauvre me prenait tout mon temps.

Le passage de la richesse à la pauvreté fut une transition marquée par de grands renoncements

Fini les pantalon en lin blanc, les baskets fabriquées en  Malaisie, .la cocaïne

Je me suis vite habitué au café imbuvable, en me disant qu’il y avait plus malheureux que moi.

Mon niveau de crédit était devenu quasi nul !!

Alors tout ce que les gens me donnaient étaient plus précieux que ce qui me manquait

J’en avais fini avec la quête de l’immortalité qui signait  mon aveu d’égoïsme à l’égard de toute l’humanité.

 

Pourtant je m’accroche à la vie comme une tique avec mes trois amis chiffonniers

Édentés qui passent leurs journées dans les ordures comme des mulots.

Je continue à croire qu’il n’est pas raisonnable d’en demander d’avantage.

Après cette décadence, la misère s’est répandu comme la peste dans toute la ville .

On aurait dit que le PAPE avait fait des milliers de convertis.

Le réconfort alcoolisé des pauvres commençait à me préoccuper.

Seigneur me suis-je dit qu’elle époque nous vivons demain je me lance dans la reconquête

De mon statut de richissime nanti  

Mais ça c’est une autre histoire !!

 

ve02

 

26 septembre 2015

Participation de Venise

Je suis entrain de vivre une aventure géopolitique palpitante.

J’ai reçu sur mon I phone un message crypté.

ve01

 

Qu’est ce que je suis sensée répondre ?

J’ai examiné ce charabia de près.

Maintenant je pense que je n’aurais jamais dû   me lancer dans la traduction de ce message.

Une heure après l’avoir décrypté je recevais un second message

Ressaisissez-vous ou on entame une procédure de licenciement et tu rembourseras chaque boulette de viande que tu bouffes.

Mais qu’est ce que j’avais bien  pu traduire pour que ça tourne au vinaigre

C’est là que ma vie a pris soudain une autre tournure.

Mon I phone s’est mis à clignoter comme un sapin de Noël.

Je me suis assise sur la chaise mon I phone tout chaud dans ma main, je me suis penchée à la fenêtre et là j’ai remarqué une ambulance dont le gyrophare tournoyait en silence.

Ce qui signifiait qu’on venait me chercher.

Je suis restée ainsi immobile à fixer le vide de ma nullité, un agneau qui arrive à l’abattoir doit être dans cet état d’esprit.

J’ai écrit quelques mots yiddish de ma grand mère en guise d’ultime tentative de traduction du message crypté , mon cœur montait aux bord de mes lèvres quand les ambulanciers grimpaient simultanément les escaliers  de mon immeuble.

j’ai  attendu, attendu ils ne sont jamais venus jusqu’à moi.

Je n’ai pas eu droit à la fouille au corps aux perquisitions à la fouille de mes données personnelles. J’ai cru que si je ne sautais pas j’allais payer comptant.

Il fallut quelques instants pour arriver à comprendre ce qui m’arrivait.  La queue levée de l’hélicoptère son nez baissé en vue de mon exécution se dirigeait sur mon balcon.

Un soudain accès de peur existentielle me fit sombrer dans un profond désarroi.

Je n’avais plus qu’une seconde pour décoder le message crypté. Avant ma mise à mort.

Soudain les lettres  se mirent dans le bon ordre , c’était la pire combinaison possible,puis je me suis mise à genoux et j’ai pleuré .

Mon esprit était tourmenté par une angoisse juive maladive.

L’armada d’hélicoptères a pris la direction du nord.

J’ai renoncé à poursuivre ce cruel voyage parallèle dans  l’impossible et à croire à une vie d’espion et j’ai repris ma vie routinière et mon air désinvolte.

HA j’avais oublié la traduction du message crypté :

 Je jure j’ai travaillé comme une folle , Walrus a dû se tromper de sujet je rends copie blanche ! Je suis passée de l’exaltation à l’abattement et puis je ne veux pas d’histoire avec le KGB et le FBI !!!!

‘;

19 septembre 2015

Participation de Venise

 

Notez que j’avais eu de la chance dés mon arrivée et de tomber sur un guide.

J’ai pensé tout d’abord qu’il s’agissait d’un enfant, mais son visage vous détrompe immédiatement.

Je devais le suivre immédiatement m’avait il dit. sa moto pétaradait  dans les rues de la ville jusqu’à l’entrée du safari des buffles.

Mon guide avait un accent qui n’appartenait à aucun pays sur terre et quand il me vantait la merveilleuse faune de son pays je ne résistais pas à son baratin mi irlandais mis éthiopien.

C’est le prix de la visite qui a fini par me convaincre. il représentait à peine le prix de pippermint qu’il buvait par jour.

On ne va pas voyager là-dessus protestai–je ?

T’en fais pas  répondit-il patiemment en  enfourchant son cheval d’acier

Je commençai à devenir morose et à vouloir faire demi tour et abandonner le projet.

Mais je souffre  d’une réserve qui passe pour de la  politesse !!

Je savais que je courrais à ma perte à cet énergumène invincible !!

J’ignorais encore que pour découvrir ce paradis endémique il me fallait être livré aux furieux guerriers armés jusqu’aux dents.

 

Écoute me dit mon guide : "Tu fais tout un plat pour rien du tout».

C’est quand je me suis retrouvé nez à nez avec un buffle qui me fusillait du regard

Que je compris que toutes les lois de la physique se confirment tôt ou tard.

Mon guide n’était qu’un crétin plein de pippermint

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12 septembre 2015

Participation de Venise

 

Je frappais timidement à la porte

Ouvrez donc s’il vous plait !!!!

La fenêtre était recouverte d’un affreux rideau  de mousse

Encore tout humide des pleurs de la rosée.

Comme un bijou caché dans son écrin de verdure, la maison ne se livrait pas au premier passant.

J’ai alors senti comme un mouvement dans les feuilles du grand tilleul et

Des frémissements  dans les tuiles bien  peignées. La maison semblait me dire

Te revoilà enfin après tant d’années !!!

La façade toute blanche rougissait sous les éclats du coucher de soleil

Mon cœur faisait des bonds comme s’il cherchait à sortir de ma poitrine.

Et cette porte qui ne s’ouvrait pas.

J’avais pris d’autres chemins ces années passées trop vite loin d’elle.

Quelqu’un voudrait bien me dire où se cache la clef ?

La maison a eu comme un soupir et les fenêtres se sont ouvertes et trois gouttes d’eau pendues aux gouttières ont atterri sur mon front.

C’est mon rire qu’elle a reconnu immédiatement et la porte s’ouvrit comme un miracle.

Mes yeux se sont fermés et d’anciens bruits de pas montèrent dans les combles.

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Comme une clef mon rire avait fait parler la maison.

Les yeux à peine ouverts vous ne devinerez jamais

Ce que le souffle de la  lampe m’appris.

La maison lourde de souvenirs dort maintenant.

Dans les jardins deux arbres s’étreignent comme des amants.

Hier  les petits enfants sont arrivés au  matin,

Nos mains déçues croient ne plus rien attraper

Sauf la conviction d’être arrivée et d’avoir pris le bon chemin.

 

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5 septembre 2015

Participation de Venise

Nous étions de pauvres gens, collés à la terre.

Mais la musique nous procurait  à chaque fois ce sentiment  de la beauté infinie de la vie.ve01

 

C’était  comme un baume qui emplissait  notre cœur ;

Dieu a dû procéder nous l’imaginions de la manière suivante.

Il a jeté d’abord la glaise humaine et pour qu’elle vibre entre ses doigts

Il y a ajouté les graines de note de toute la gamme.

Je sais  la parabole  est cocasse, mais à l’idée d’une bonne gueule ensoleillée  par le son d’une guitare, et de me dire je ne t’aurai pas rencontré sans ce morceau de JAZZ sur les hauteurs de CAGNES …….

On n’a pas souvent regardé la voilure mais l’oreille aiguisée nous entendions cette espèce de levain céleste  qui produisait en nous une griserie qui était pour quelque chose dans notre état amoureux.

 

J’aurai donné cher pour que nous nous n’éloignions jamais de cette époque et que la musique continue à surgir d’un oubli, d’une mémoire endolorie.ve02

 

 

Et puis la vie nous perd, sur un fond de vallée plantée de saule .Chemin faisant, comme un flâneur qui croit disposer de son temps ,sorti d’un long hivernage, nous tendions l’oreille 

Avec cette attention inquiète, on se retrouvait seul sous ce milliard d’étoiles.

Soudain la musique nous atteignait au cœur de nos désespoirs et nous nous consolions en pensant qu’à cet égard au moins la musique  ne faisait pas de nous des exilés.

 

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29 août 2015

Participation de Venise

 

La technologie est à portée de main !!

En tant que coordonateur des services post humains

Je vous ordonne de vous débarrasser de tout ce fatras

Il voulait parler des mes jouets d’enfance !!!

Une chaude serviette éponge enserré mon cou de culpabilité.

Regardez une dernière fois ce que l’homme primitif à produit !!

Non dis je ce n’est pas tout à fait exact, la chronologie n’est pas bonne !!

Vous allez devoir faire un stage : ‘ bon retour au pays de l’ami’ avant que je vous arrête pour sédition !!

A l’intérieur d’une cage en plexiglas un homme d’un certain âge m’a crié quelque chose d’incompréhensible.

C’est alors qu’une sensation de perte et de solitude m’a submerge.

N’oubliez pas que je suis là pour vous rendre service

Cet homme ressemblait à un alligator à moitié immergé qui ne savait pas profiter d’une journée ensoleillée

Je n’avais jamais appris à me battre ou à me conduire en homme..

Mais à la vue de mes jouets déchiquetés j’ai commencé à scanner l’amphibien

Je savais que je provoquerai la fouille au corps, la perquisition du domicile

 

Et une enquête sur mes données personnelles.

Le haut parleur du hall d’entrée ce mit à vociférer

Vous venez de perdre votre assistance immortalité exclusive MONSIEUR FINDER !!

Je vous demande pardon  dis je étonné ?

Prouvez-moi qu’on soit digne de tromper la mort tête de nœud.

En attendant rendez-moi mon cheval de bois

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22 août 2015

Participation de Venise

Je sais ….. Nous vivons la plus grande mutation technologique !!

         Mais de là à voir un escarpin rouge coquelicot obstruer le TROCADÉRO

                   Y’a des limites frérot !!!

Bon, Bon à ta guise tes montages photographiques inondent ton imaginaire voilà tout !!!

         Non, mais tu entends ce que tu me racontes : c’est pire qu’une épopée scandinave ton histoire

Paris ne peut pas changer si vite

Je crois que tu ne supportes pas de vivre une vie ordinaire.

Je trouvais pourtant au dos de sa dernière carte postale une explication.

« ‘Une des seules choses au monde qui puisse nous ouvrir des perspectives sur le nouveau, sur l’inconnue , et qui puissent éveiller en nous des sens endormis pour la contemplation d’univers que nous n’aurions jamais connus. « PROUST.

Je compris alors que tout ce que mon frère convoquait dans son esprit se matérialisait sous ses yeux.

Dorénavant, il lui suffisait de convoquer une scène pour qu’aussitôt elle s'incarne sous ses yeux.

Puis une loi de la physique se vérifia.

Un énorme objet non identifie bloquait le périphérique.
Les infos du 20h étaient formelles.

Peu  de situations sont aussi déconcertantes et mon frère au bout du fil paraissait sortir d’une mine de sel.

J’ai toujours été convaincu qu’il faut se méfier des situations étranges et qu’on doit les esquiver soigneusement.

Mais là mon frère cherchait visiblement les ennuis.

Mon expérience m’avait enseigné  que confronter à une situation insolite je devais tout abandonner et partir en courant.

Je jetais mon portable par-dessus bord , c’était trop pour un homme comme moi qui avait comme seule ambition de prendre une retraite bien  méritée ve01.

Mon frère abusait de l’alcool et c’était tout !!

 

ve02

 

C’était le milieu de l’après-midi quand aux infos l’image passait en boucle.

La ville venait d’être ensevelie sous des mètres de sable et un visage terrifiant faisait fuir les Parisiens.

 

Je reçus une dernière carte postale de frérot

Au clair de lune comme à l’aurore, l’endroit est serein ,  presque charmant parfait pour le repos et la méditation !!

 

15 août 2015

Participation de Venise

Capturer ce spécimen représente un exploit scientifique notable

                Tu t’en es bien sorti John !!

       ve01

 

                (APPLAUDISSEMENT dans la galerie marchande)

Je me rendais bien compte que cet éléphant n’avait rien à faire dans ce centre commercial .déguisé en premier de la classe

Et de surcroit, je voyais que ma manière de m’exprimer et ma phraséologie déprimaient tout le monde.

Je n’avais pourtant d’autres choix que de magnifier ce trophée pour stimuler les ventes et les promotions d’été.

Je me dis que je devais inventer un événement qui provoquerait le clou du spectacle.

En une seconde je me suis retrouvé debout sur le dos de l’éléphant son oreille gauche était la seule partie de son anatomie à laquelle je pus m’agripper pour ne pas  chavirer.

Ma vue trouble repéra le parterre de géranium en contre bas. et là comme si je lui avais donné un méchant coup de pied rancunier dans le ventre l’éléphant bleu marine me propulsa dans l’espace

naturellement je cru mourir en m’écrasant sur le rayon lingerie

 ve02

 

J’émergeais après une dizaine de minutes de lutte contre les soutiens-gorge et culottes en tous  genres qui jonchaient maintenant le sol.

Perché sur escarbot géant l’éléphant me fixait de son regard inexpressif pendant que la foule grossissait à vue d’œil.

La galerie était passée de son état habituel de galerie marchande où vaquent des centaines d’idiots à une galerie marchande ou ne vaquait plus personne capturée par le spectacle insolite d’un éléphant bleu dans une scène dévastée par sa colère.

Soudain au bout de la galerie on entendit :

ESPÈCE DE CONNARD

Tu crois qu’on a besoin de tes exploits scientifiques ici. ;???

J’étais dans une impasse philosophique et je pensais à m’évanouir, mais cela ne pouvait pas être plus attrayant qu’un éléphant bleu assis sur les caisses.

 

Maintenant je fais mes spectacles avec un cochon sauvage.

 

8 août 2015

CARTE POSTALE DE GRECE. (Venise)

Je vous écris de Grèce.

        Ici un silence aimable règne sur la rue encore chaude.

        A travers les barreaux des fenêtres fleuries, on peut voir le barbier assis à l’intérieur

Il a l’air harassé.

Un clochard plus loin mange une pastèque et du fromage de chèvre..

ATHÈNES  poudroie sous les feux de l’été.

Les Athéniens les plus démunis et mon dieu comme ils sont nombreux

Se retrouvent le matin blaireau à la main  devant le lavabo sur le même pallier.

Ils sont toujours prêts à nous aider, et nous tendent une poignée de  gros sel

 un morceau de miroir

L’après midi, on assiste à la sieste collective dans les rues d’Athènes

Ici on vit entre ciel et broussailles à l’ombre des dieux  au milieu des poules et de gros blocs de glace prêts à être vendus.

Passé un certain degré de pénurie, on croit qu’ici plus rien ne se négocie.

Alors que tout est l’occasion de faire affaire jusqu’à des chaussures trouées.

 

A cinq heures du soir le soleil d’Aout me troue encore les paupières pendant que les grecs sortent de terre une brochette de melon à la main.

Ici prive du nécessaire ., il ne reste que l’essentiel…….

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1 août 2015

Participation de Venise

Ces oiseaux ressemblaient à une troupe d’assassins prêts à me dérober ma fortune.

        ;

Ça criait, ça piaillait, ça riait, je me précipitais sur eux pour leur signifier mon courroux.  

 

Mon cœur était ravagé par la colère l’amertume et rien  ne pouvait atteindre mon cœur meurtri.

Des dizaines d’années après je suis revenue sur ce chemin des oiseaux brigands pour attendre le battement du cœur du ROSSIGNOL. 

J’avais repris confiance, j’avais passé toutes les épreuves

Et franchit bien des obstacles et je me tenais maintenant au milieu du gué au passage des oiseaux.

La peur avait changé de camp. Les oiseaux semblaient terrifies.

Le déluge criaient-t-ils le déluge !!

J’étais assaillie de toutes parts par des oiseaux égarés et inquiets.

Que pouvais je faire de sensé ?

Tu as une légère avance sur la vague noire cours cria la mésange cours

Mais que faire de cette légère avance sans les oiseaux ?

Le bouvier me donna l’ordre alors de m’emparer du monde

 

 

Et d’aller de part le monde raconter le désastre.

Je me suis réveillée gare de LYON. Maudissant les défiant de m’avoir poussée à faire un tel cauchemar

Marchant sous un ciel gris j’aperçu une colombe toute de noir vêtue.

Tu n’as rien pu faire pour nous et elle fila marchant sur l’abîme de sa propre vie.

 

25 juillet 2015

Participation de Venise

Nous étions en plein hiver, la veille du nouvel  an.

        Neige jusqu’aux genoux, traineaux en clochettes et bise qui faisait craquer les arbres.

Quand au détour d’un chemin  un arbre à figure humaine se mit à me parler.

Tu habites un pays où tout le monde veut régner en maitre.

Son visage massacré de rides profondes me plut  et l’intérêt qu’il prenait aux affaires humaines ne fit que l’élever dans mon estime.

Qu’est ce qui m’appartient à moi dit l’arbre ?

La TERRE ?

LES BOIS ?

LES ANIMAUX ?

L’ÉTANG ?

Moi aussi pourtant je veux vaincre la laideur de ce monde pour m’approprier sa beauté.

Je vous ai vu vous approprier tout l’or de ce monde, vous ne savez rien  respecter et vous vous prenez pour les rois du monde.

Dites-moi qu’est ce que vous faites une fois à califourchon sur les grands principes que vous chevauchez comme de grands malades.

Regardez l’horrible bilan de vos actions

J’en avais  assez de me faire insulter. J’étais  simplement venu couper un arbre pour NOEL.

Je pris une grosse hache et fendit l’arbre sur toute sa hauteur.

Voilà dis je au moins on aura toujours le dessus !

Et l’arbre dans un dernier  soupir me murmura : que le diable t’emporte. !

 

18 juillet 2015

Participation de Venise

PENDANT qu’il en est encore temps

                Prenez l’option  

        BONHEUR

        Quelques tulipes sauvages, une balade le long d’un ruisseau bordé de platanes géants.

Et ne vous en tenez pas là

Couchez vous à la belle étoile et dormez tranquille.

Pendant qu’il en est encore temps

Plantez des vignes et prenez l’option ivresse pour ne pas avoir à rougir.

Quelle distance sépare la bonne de la mauvaise option ?

La distance que peut parcourir un voleur de pommes.

 

Pendant  qu’il en est encore temps prenez l’option : le temps appartient à DIEU.

Et laissez le filer les mains derrière la nuque allongé sous un figuier.

Pendant qu’il en est encore temps quittez la table sans payer

Et faites patiemment votre trouée dans la nuit. .

Et comme un campagnol qui prend le soleil au bord de la route soyez chez vous partout.

 

4 juillet 2015

Participation de Venise

 

ALLO ICI LA NASA

CONFIRMER VOTRE POSITION.

 

LE PILOTE : notre position n’a qu’une importance relative puisque rien ne viendra compenser l’irrémédiable retard que nous avons pris

LA NASA : Vous avez reçu une formation trop approximative et expéditive et vos performances trop médiocres risquent de faire échouer la mission ORION.

Le PILOTE / votre jugement sévère me blesse et mon équipage se joint à moi pour vous traiter d’équipe vieillissante et de génération cacochyme !!!

Nous nous sommes jetés dans la bataille et rien ne nous arrêtera nous serons sur ORION vers MIDI.

LA NASA: BANDE D’ABRUTIS vous êtes tous dépourvus de permis de conduire et vous prétendez être des pilotes hors pair!!Vous devriez être derrière le volant d’une Peugeot

 Espèce d’ingénieur pifométricien de l’école nationale supérieure des ingénieurs. !!

Vous voulez que je vous le traduise en grec ancien. !!

 

LE PILOTE /bon bon nous sommes sur le point d’arriver. À vue de nez, on doit passer il en manque sacré peu  .

LA NASA  /  ‘vers 12 h ‘!! et  ‘sur le point d’arriver’ ne sont pas les termes appropriés. Vous ne pourriez pas être sur la même longueur d’onde que la base. ?il en manque bésef  ,à un chouia prêt vous vous pointerez sur ORION.  

Je répète donner votre position avec clarté.

L e pilote au doigt mouillé / il me semble que je ne vous prends pas pour un con je sais que l’heure c’est l’heure et qu’après l’heure c’est plus l’heure, mais PUTAIN j’essaie de raccrocher les wagons, mais entre les points c’est le vide sidéral !!

HO purée le temps passe à une de ces vitesses.

LA NASA / SILENCE TOTAL

 

27 juin 2015

Participation de Venise

 

HERCULE s’en allait toujours de guingois du coté des Mirabelles.

Déjà sa naissance avait été une erreur et son existence sans avenir.

Le dos de cet enfant était couvert par une énorme protubérance

Qui en impressionnait plus d’un.

Il avait une tête de chevreau qui effrayait les merles.

Pourtant le jour de sa naissance les coqs du pays chantaient avec persistance

D’une manière inaccoutumée.

La première piqure de la vie Hercule l’a reçue par le regard moqueur des hommes.

Pourquoi suis-je toujours impressionnée quand je rencontre cet homme des bois ?

On ne pouvait tout de même pas l’enchainer comme une bête à une muraille.

J’avais déjà vu des monstres au carnaval de Venise

Mais cette créature était si contrefaite qu’un Ave Maria m’avait échappé en croisant ce matin-là son chemin.

La bête humaine s’était contentée de baisser la tête en souriant.

Pouvait-il entendre ce que je ne pouvais percevoir ?

Il resta un moment immobile comme émerveillé à la découverte des Indiens guaranis, puis il sursauta comme lassé de sa vie monastique et d’une voix suave captura mon âme dans le filet de son timbre.

On m’avait appris à ne jamais sous-estimer le talent des démunis.

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Toute aveugle que je fus devant la création je ne m’attendais pas à être saisie par le bras.  Il me fit entrer dans sa tanière.

Une voix soudain s’adressa à moi. Une voix intérieure.

Cesse d’avoir peur regarde plutôt avec ton cœur la créature que tu as devant toi.

Je sursautais et mon instinct ne m’avait pas trompée

Cet homme qui m’observait avait des dons exceptionnels.

Il y a longtemps les hommes n’avaient nul besoin de langage pour se faire comprendre dit il .

 

20 juin 2015

Participation de Venise

Il  manque un bouton à la redingote de RIMBAUD ;

Ainsi, il ouvre les yeux sur la vie

La poitrine au vent

Farouche, réfractaire, mais un cœur tendre, comme tous les gamins de son âge.

En haut de la cote, toute essoufflée de le suivre, alors que le vent s’engouffre sous ma jupe

Il me tend la main pour courir plus vite à ses cotés.

Comment t’appelles-tu ?

Je m’appelle PALOMA

Et toi ?

RIMBAUD, Arthur RIMBAUD.

Ton nom est beau.

Il sort de sa manche droite un cahier

Tu écris ?

Ne le dis à personne. Le monde aime les poètes pour les mettre en laisse, le rossignol pour le mettre dans une cage.

Je ne le connaissais pas, je ne l’avais jamais vu.

Je tenais serré dans ma main son bouton de redingote et je dévorais ses poèmes  griffonnés dans ce cahier d’écolier.

 

Mon unique culotte avait un large trou.

-Petit Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course

Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.

-Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou.


Et je les écoutais, assis au bord des routes,

Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes

De rosée à mon front, comme un vin de vigne.

 

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J’ai renoncé depuis au murmure du ruisseau qui galope

Mais j’ai gardé au fond du tiroir, ce petit bouton de nacre.

Je suis riche ce soir et je ne t’ai rien volé, comme si j’avais appris à marcher sous la pluie fine

Un soir je l’ai croisé, il m’a reconnue, des larmes roulaient dans ses yeux.

Il sanglotait comme un enfant  et ses larmes réclamaient quelque chose que je n’avais pas.

J’ai fermé sa veste et j’ai vu un gros trou dans sa poche.

La dernière fois que je l’ai vu c’est au bord de la fosse j’ai jeté le petit bouton de nacre pour qu’il ne prenne pas froid.

 

13 juin 2015

Participation de Venise

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            Dans ma jarre il y a toute la colère du capitaine haddock

                ECOUTEZ !!

      Bachi-bouzouk

Mille millions de mille sabords

BOUGRES De FAUX JETONS à LA SAUCE TARTARE.

COLOQUINTE à  la GRAISSE De HÉRISSON

ESPÈCE DE MÉRINOS MAL PEIGNES

ZOUAVE INTERPLANÉTAIRE

ECTOPLASME à ROULETTE.

JUS DE POUBELLE.

LOUP GAROU à LA GRAISSE DE RENONCULE.

AMIRAL DE BATEAU LAVOIR

BOUGRES D’EXTRAIT DE CRETINS DES ALPES.

CONCENTRE DE MOULES à GAUFRE.

BON Là je remets le couvercle !!!

Vous en voulez encore ?

ASTRONAUTE D’EAU DOUCE. GARDES COTES à  la MIE DE PAIN

Je garde précieusement cette jarre  aux milles éclats avec tendresse car elle a enchanté mon enfance.

6 juin 2015

Participation de Venise

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30 mai 2015

Participation de Venise

COUCOU c’est moi

 

LA MORT

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On ne raconte pas sa vie à son pire ennemi  quand on est sur le point de mourir

Accrochée  comme une grappe  la mort lui sourit

Tu ne me reconnais pas ?

C’est moi coucou  c’est moi la mort.

Eh mon Dieu que de singeries du matin au soir 

Pour gravir la dernière montagne

Il n’a pas été facile de te regarder en face vieil ennemi

Pourtant combien de fois j’ai plongé mes yeux dans les tiens

Pour y ressentir un terrible ennui.

Emporte-moi  s’il le faut  je quitte ces jouissances terrestres

Et ces fumisteries divines

Quoi que  dis  tu ?

Tu ne peux entendre ma voix ?

COUCOU c’est moi la  vie  

Je ne pleurais pas j’étais seulement étonné

La vie m’a été redonnée sans que je n’aie  rien demandé

COUCOU  C’est moi ,

Ma  vie est la somme   de nombreux hasards  et de chance

 

Je n’ai été acteur de rien

responsable de pas grand-chose.

Inutile de s’armer d’innombrables épines  pour défendre son destin de feuille morte

COU COU c’est moi l’espoir.

Je levais les yeux vers l’espoir, l’air un peu sonné comme un prêtre qui venait d’entendre la prière de tout un dortoir.

Bon sang  suis je comme espoir aussi décevant ?

L’air avait un gout de choucroute, la couche d’ozone au dessus de la métropole

S’agitait comme une gelée de groseille.

Je ne veux plus respirer cet air je ne sais plus d’où il vient

Et toi l’espoir tu peux retourner d’où tu viens.

Est-ce que j’ai une chance de sortir vivant d’ici ?

Non répondit l’espoir

ALORS TIRE-TOI !!

 

23 mai 2015

Participation de Venise

J’aspire à ce qu’il m’ouvre la porte à mon retour  à la maison

Qu’il me sourie

Qu’il me prenne dans ses bras

Qu’il s’informe de ma journée

Qu’il me prépare des œufs à la coque avec des mouillettes de pain grillé.

Qu’il me chante des berceuses peuplées de cinq petits canards ou de trois souris aveugles

Qu’il  rie sottement avec moi en faisant la vaisselle

Attelés au même joug   comme de bêtes dépareillées tirant une charrue

Mais voilà ce très beau garçon a rongé son harnais et je me tire la charrue toute seule

Je suis plantée là dans ce champ si vaste à porter ce fardeau de la vie sans que je n’aie rien demandé

J’en ai marre, marre marre .

Je vais faire en sorte que la force publique le cueille à son réveil un matin

J’en ai assez  d’avoir une tête comme un grenier où il pleut à longueur d’année.

Va rejoindre la valise dans le couloir et va –t-en

J’en ai marre

Mais je n’ai pas pu je lui ai tendu ma main  légère  comme une aquarelle

Il s’est inoculé dans mon corps  comme un venin

J’en ai marre.

C’est parce que je l’aimais toujours que j’ai épousé son fils vingt ans plus jeune que lui.

Mais il était si beau si jeune qu’on me l’a volé sur un parking en plein mois d’aôut.

J’ai vu une jeune fille qui agitait ses bras comme des ailes d’un moulin en venant vers lui.

Depuis j’ai trouvé la sérénité j’ai pris deux chats.

 

ve01

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