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Le défi du samedi
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9 septembre 2023

Kennedy (TOKYO)

 

Comment s’est passé ton voyage dans le temps à Dallas en 1963 pour concourir à cette épreuve de fox trop

 – Trop bien ! J’adore le tourisme temporel. Rien de mieux pour apprendre un pas de danse. Mais… j’ai failli provoquer une catastrophe. Je m’étais mise sur la file de droite quand j’ai vu Kennedy si beau, si souriant, je lui ai lancé mon bouquet de fleurs qui a atterri à ses pieds. Il s’est baissé pour le ramasser et, à cet instant, une balle a traversé la banquette de la Lincoln, juste entre Jackie et lui. Heureusement, il y avait un deuxième tireur. Pour le concours j’ai gagné !!j’allais pas tout faire foirer le passé ça se respecte !!

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26 août 2023

Participation de TOKYO

 

N’oublie d’où nous venons mon fils .

De la planète arakis père ?

Oui mon fils alors cette photo brule la.

 Mais père comment est ce possible que des enfants est pu jouer avec l’eau ?

 Les prophéties de Muad’Dib sont claires ceux qui ont joué avec l’eau périrons sur arakis.

Si ton distille recouvre ton corps c’est pour te permettre de vivre car les générations qui nous précèdent ont tuer notre avenir.

 Faire de l’eau un loisir fut un temps la pire preuve de la dégénérescence de cette espèce.

 Ils sont identiques aux Harkonnens.

 

19 août 2023

Participation de TOKYO

12 août 2023

Course (TOKYO)

 

Que va devenir mon lever de coude sous les tilleuls si je me dois de gagner cette course ?

 Mes sacro saints apéros vont tourner au vinaigre je le sens.

 J’entends ma conscience me dire que si je gagne j’aurai toujours gagné les saucisses qui se font dorer sur le barbecue.

Je risque de prendre un coup sur le carafon si mon chien tourne de l’œil au saut d’obstacle.

 Cette course n’a pourtant rien d’exotique, c’est même une descente en gamme si je crois les inscrits.

Que des chiens de basses extractions !!Si je sors vainqueur ça pourra toujours donner une nuit intéressante qui finira à l’aube !

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22 juillet 2023

LE CHRETIEN (TOKYO)

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Quand j’ai vu la lumière, j’ai su qu’un chemin se dessinait. ce sont ces premiers mots. Puis il s’est assis sur ce banc. Je n’avais pas cessé de l’observer.

 La nuit dernière un rocher entier s’était effondré. ENSEVELI SOUS DES GROS ROCHERS il était arrive jusqu ‘ici .

On avait soi-disant sauvé tous les habitants des décombres.

Pourtant, on pouvait observer du plâtre sur sa veste usée. Il ne paraissait pas convenable que je l’aborde de front.

Sans nul doute il venait de vivre un évènement qui avait mis sa vie en péril.

Le recours à une langue ne me paraissait plus du tout approprié. On aurait dit que toutes ses journées s’étaient évanouies dans l’air et que cette dernière journée avant la nuit le retenait prisonnier. Les heures que j’ai passées à ces côtés dans ce silence retenaient les mots comme on garde dans un musée un objet d’art.

Cette nécessité de faire silence s’imposait d’emblée, comme si ce fracas avait cassé sa mémoire.

Pourtant ce qui s’était produit était derrière lui, mais j’ai tout de suite eu l’intuition que cette explication ne serait pas suffisante pour le faire parler. Le récit de l’effondrement du rocher contenait peut-être une partie de sa vie, mais ce calme recouvrait bien autre chose que j’avais décidé de découvrir.

Il m’est venu alors une idée un peu folle. Je me suis tournée vers lui et je lui ai dit je vous crois.

 Je savais que cette affirmation n’était pas neutre, mais elle lui permettrait de récupérer du vertige que le temps avait produit sur lui .je traquais son regard, le tremblement de ses mains j’obtiendrai sans doute un silence rebelle. Mais je savais que rien dire ne ne signifiait pas ne pas entendre.

Quelque chose d’un éclat enveloppait sa présence. Une sorte de grâce, capricieuse, mais fidèle.

Au Fur et à mesure que le temps passait sa mémoire, lacunaire ne cessait de me jouait des tours.

 Je me suis levée devant lui et je lui ai demandé s’il croyait en Dieu .je l’ai entendu murmurer d’une voix grave/ je distingue des corps allongés sur la bas coté ce sont des croisés.

Était-il possible qu’un homme n’oublie rien de la route qu’ont prise les chrétiens ?

 On aurait dit qu’aucune réalité des croisés n’avait péri en lui. Était-il possible que je sois assise à côté d’un chevalier de malte sorti des décombres de l’histoire.

 Que pouvais-je faire de ce que cet homme avait métabolisé dans cet effondrement ?

Son récit serait-il audible ? Fallait-il que je refuse son récit, mais alors il arrêtait de parler. Et si l’intelligibilité du monde passait par ce que nous refusons de nous représenter ?

 Il ne se suffisait pas que cet homme se mette à parler, il fallait que j’accepte de l’entendre.

 Alors je l’ai cru et ce qu’il m’a dit m’a sidérée.

Il se sentait tout à fait étranger à l’agitation ambiante, comme si la question de sa survie n’avait à ses yeux aucun intérêt. C’est à cet instant que j’ai remarqué une pochette de velours bleu qu’il avait gardé sous son bras .Il me dévisagea d’un air surpris . je voyais bien son hésitation à parler , mais il finit par dire le linceul et le sang du christ .

Nous sommes peu à être les dépositaires de ce sang. Mon cœur battait à tout rompre, je mémorisais les détails dont était fait son récit. Quand une voiture de la police est arrivée sur les lieux de l’effondrement. Ils se sont approché de l’homme et lui ont demandé s’il souhaitait  aller à l’hôpital , je suis intervenu et j’ai dit sans réfléchir oui c’est nécessaire je vais l’accompagner .Il était si singulier , si impénétrable , que je me suis imaginé un instant que la science verrait plus clair que moi sur cet homme .

 Le troisième jour de son hospitalisation j’ai été appelée par le professeur Claudel du CHU deBretagne. Il était préoccupe par ce cas et me demandait de venir de tout urgence.

 Quand je suis rentrée dans la chambre j’ai immédiatement ressenti le malaise de l’équipe médicale.

Nous avons fait des analyses de sang de ce patient. Elles sont tres surprenantes dit le professeur . Elles n’appartiennent à aucun genre humain connu sur notre planète .Il semblerait que l’ADN ait été modifiée . Comment avez-vous rencontré cet homme me dit une infirmière.Je n’ai pas souhaite répondre à leur questions , je trouvais qu’ils empruntaient une mauvaise voie .

 J’ai demandé alors s’ils avaient déterminé son âge.

Il aurait d’après lui 2023 ans. Il dit être né à la naissance du christ à Bethleem .C’est lors d’une transfusion sanguine que jésus christ aurait d’après lui donné son sang pour une assistance médicale connu des nazaréen .

 Il m’a pris le bras , il souriait amusé de créer autant d’effervescence .Je m’appele Pierre dit il d’une voix douce , son mutisme avait laissait la place enfin à une parole . La muraille s’effritait en ma présence . il vous a choisi dit le professeur , vraisemblablement il ne souhaite pas être hospitalisé mais son cas est si précieux que nous souhaitons conserver quelques flacons de son sang .

Je ne pouvais répondre pour lui .Pierre se leva dechira les pansement qui retenait son bras . il regarda le professeur et lui dt . je sais ce que vous rechercher le GRAAL . mais vous n’êtes pas en mesure de recevoir cette immortalité .

 Votre ADN est incompatible avec le sang du christ.

 

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15 juillet 2023

Au temps des sépultures (TOKYO)

 

J’habite, un grand cimetière. Je suis une tombe qui date de 1810, entourée d’un grand jardin et de majestueux peupliers.

Certainement, l’une des plus belles tombes, que la commune a en son sein.

 Les propriétaires tous défunts à ce jour n’ont pas lésiné à la dépense. Une grosse gargouille sur le fronton , le marbre noir, venu tout droit du sud de l’Italie, recouvre la dalle centrale.

Au-dessus de l’édifice, trône, un chapeau ornementé de volutes. Cette mise en scène est, je crois, le geste le plus savoureux de cette famille. Il met en relief mon esprit souverain face à toutes ses petites morts, et ces destins invisibles. Cela peut sembler prétentieux, mais étant la tombe la plus haute, chapeautant toutes les autres, je revendique cette

Prédominance intellectuelle. Outre cette position élevée et cette autorité naturelle, je

Suis aussi la mémoire du lieu de par les nombreux objets entreposés au fil des ans sur ma tombe.

Certaines tombes dans mon dos murmurent que j’ai fait mon temps et que la Révolution française étant passée par là je devrai avoir moins d’arrogance.

Elles ne supportent pas ces vas et viens, ces commémorations et ses couronnes de fleurs qui devraient leur être destinées et qui atterrissent toujours sur la mienne.

Inutile de s’attarder sur ces mesquineries, je préfère me concentrer sur la réunion de ce soir.

J’ai en effet convoqué en urgence tous les esprits du cimetière, y compris les plus insignifiants, comme ceux des basses extractions.

Leur basse fonction, leur quotidien honteux, le bruit et les odeurs subies tout au long de leur vie ne leur ont jamais permis de prendre la moindre hauteur dans un débat, mais bon, comme la démocratie prévaut chez nous, il est donc normal qu’ils soient de la réunion. J’entends que l’on frappe à ma trappe d’accès, les esprits sont donc là.

Un à un, ils prennent place et comme à leur habitude les mauvais esprits des tombes oubliées ne peuvent s’empêcher de cancaner, médire et ricaner sottement.

Leur centre d’intérêt s’élève rarement au-dessus de la ceinture, et les petites habitudes

Sexuelles des visiteurs du soir restent leur grand sujet de conversation. J’apprends.

Que certains viennent se tripoter tous les soirs sur leur tombe. Ce qui fait glousser d’un rire

Crétin la tombe du préfet. Je finis par demander le silence, heureusement aidée par

 Une sépulture d’une vieille dame inconnue qui déteste le brouhaha, et préfère les conversations censées et si possible de bon ton.

 

— Bien, je vous ai réuni pour vous annoncer un événement aussi décisif que le

Jour où notre maison est passée des lampes à pétrole à l’électricité, du charbon au

Gaz et j’en passe. Un événement d'importance va chambouler notre quotidien.

 Après un bref silence qui scotche leur attention, je leur annonce que   le cimetière va être déplacé et qu’il faut s’attendre à un grand chamboulement et qu’il va falloir se mettre d’accord sur ceux qui acceptent cette deuxième mort, , s’ils veulent faire acte de candidature, ou s’y opposer avec radicalité.

 

Leur surprise est totale et j’ai un mal fou à mettre un peu d’ordre dans la rumeur qui s’ensuit.

 — Alors, il s’agit d’une destruction dit la tombe de la famille Vidal. Mais cela va être affreux, cela va détruire toute l’harmonie du cimetière.

 — C’est en effet une transformation totale. Mais à quel endroit doit-on aller, crient certaines.

 Les intéressés restent bouche bée. Après deux siècles de tranquillités et de cohabitation !

C’est une fantaisie de ces nouveaux riches qui disent certaines. Mais enfin crie l’une d’elles, les gens aimaient se retrouver ici, y  bavarder . Ce changement va nous faire bien du tort.

 Une petite tombe ne semble pas concernée et a un fou rire qui tombe mal. Elle rit et dit enfin quoi ? ne me dites pas que vous avez peur d’un déclassement !! . Ignorez-vous que vous êtes quelconques. Parle pour toi dit la tombe art déco qui cherche à rivaliser avec moi depuis le début de la réunion. Devant tant de parti pris, j’essaye de faire diversion en interpellant, les tombes qui regardent la mer. Je sais qu’elles ont tout à perdre dans cette réurbanisation. Les vivants n’ont qu’à prendre leur responsabilité, disent-elles d’une seule voix. D’ailleurs nous n’y croyons pas une seconde et elles se défilent dans un silence de tombe contrariée comme à leur habitude.

 C’est désolant ce côté prout prout dit la tombe du maréchal ferrant déjà de leurs vivants c’était des dissidentes. Jamais concernées. Certaines rient aux larmes. Ces fous rires sont déplacés et tombent mal, dis-je. Je ressens un malaise face à la tombe de Monsieur le Curé. Je me rappelle très bien le jour où sa tombe déclara toute en dédain, réjouie qu’elle était quelque part notre inconscient et qu’il ne faudrait pas trop la chatouiller.

Alors pour qu’elle ne déballe sur les uns et les autres quelques révélations bien croustillantes je ne lui donne pas la parole. Du coup d’une voix doucereuse, je propose qu’on puisse s’entendre sur un accord pour échapper à cette aberration.

On dirait que cette proposition d’alliance les tétanise. Je ne comprends pas cette hostilité. Tes raisons sont faciles à deviner, dit une vieille tombe ; Tu vas avoir une deuxième chance quant à moi je peux dire adieu à ma présence parmi vous. Tu te trompes petite tombe, notre union fera la

Force. Il nous sera facile de nous opposer à ces travaux. C’est scandaleux, crient certaines veux-tu que nous devenions un cimetière hanté ? Jamais je ne m’associerai à cette secte crie la tombe du préfet.

À ce moment-là personne ne sait encore qu’elles viennent de signer leur arrêt de mort.

 Notre désaccord nous a perdus. Nous avons été destituées par le conseil municipal. Nous ne sommes plus dans la ville, le cerveau et la mémoire des vivants. L’incinération a suppléé nos insuffisances à nous rassembler. J’ai été abasourdie, j’ai longtemps balbutié que ce n’était pas dans l’ordre des choses. Même morts les hommes sont seuls et n’en rajoutez pas vous lecteurs vos fous rires tomberaient mal aujourd’hui. Notre cimetière a disparu.

 

8 juillet 2023

Gabrielle (TOKYO)

1 juillet 2023

Ma grand-mère (TOKYO)

 

’Ma grand-mère était tout sauf une grand-mère, comme on peut voir dans les publicités.

Elle ne faisait pas de confitures, et ses cheveux violines qui viraient orange acide en disaient long sur cette manière de se décentrer de l’inéluctable.

Sa mort avait été une surprise, elle qui travaillait à son immortalité. Quand le notaire m’a tendue sa lettre   du haut de mes quatorze ans je fus sidérée, fébrile je revois la scène.

Qu'est-ce qu'elle m'a laissé ? Elle ne m’aimait pas pourtant, je ne comprends pas, y a que moi qui ai quelque chose. Un morceau de papier jaillit, se dévide en ribambelle, prend la porte de sortie. Je cours derrière, dévale la pente, trébuche, pique du nez. Mes narines explosent, mes épaules s’éraflent, mes genoux se pèlent, finissent leur course dans un buisson de ronces et d’orties. Je m’essuie le tarin ensanglanté, d’un revers de main, me tourne, découvre, inscrit sur cette langue de grand -mère géante, un message : « Tu t’attendais à quoi ? »

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24 juin 2023

Le druide (TOKYO)

 

Je ne sais pas si c’était cette cabane, et ses mille trésors, les bruits de la forêt, le vol des oiseaux, ou le sentiment d’être au bon endroit au bon moment, mais devant ce druide, le monde devenait très petit, comme si dans mon ciel passait une fusée de détresse. Durant ces années que dura notre drôle de mariage ; C’était un condensé de mondes anciens. Il décodait le message des vents, les signes mystérieux derrière le rideau des pluies. Mon Druide avait grandi derrière un corridor de légende, il disait que les loups nous avaient appris à parler.

Au réveil sa chevelure ivoire et ses yeux transparents l’envoyaient dans l’antichambre des gaéliques.

Un soir pourtant en réparant la haute aspirante, mon druide a trébuché et toute sa mémoire est partie dans la lessiveuse.

Malgré son tout nouvel intérêt pour le monde dont il avait décidé de faire partie, Mon druide avait pris trop de retard sur ce monde. On aurait dit qu’il avait tourné le dos à ses ancêtres. il était devenu chiant comme la pluie .j’avais confectionné un petit casque souple qui m’éloignait des paroles de mon druide .Avec ce casque je vivais en bordure de son monde sans laisser la moindre empreinte .On avait pris l’habitude de converser par signe .Quand il inclinait ses doigts vers le bas je savais qu’il voulait dormir .D ans un magazine spécialisé j’avais lu un dossier inquiétant sur l’imminence d’un décrochage de nos connexions .Je serai alors mon porte-clefs fétiche l’oiseau-mouche priant qu’il me rende mon druide .

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17 juin 2023

Remue-ménage à OK Corral (TOKYO)

 

C'est un duel à mort.

Je suis sur le qui-vive.

Il sait tout de la liste de cadeaux

Un virevoltant de poussière traverse le salon.

C'est le moment : je dégaine la télécommande.

L'aspirateur robot est plus rapide et percute mon tibia.

Je hurle et laisse échapper l'objet qui se brise.

Je me rue vers le disjoncteur.

Les lumières s'éteignent avant. Je heurte le mur et tombe sur le dos.

Ma dernière chance : la commande vocale.

— Arrêt d'urg...

Les enceintes se déclenchent à plein régime et noient mon appel.

Avant de sombrer, j'ai juste le temps d'entendre la gazinière s'allumer.

la table était renversée, les chaises gisaient aux quatre coins de la pièce, et l'écran de télévision s'était brisé dans sa chute.

Et je suis blessée affaiblie ligotée comme le rôti du dimanche.

Air déterminé peint sur le visage et tisonnier chauffé à blanc dans la main, mon gamin s'approche de moi

- Je t'avais demandé une console et tu m'as apporté une sœur... je vais t'apprendre à respecter une liste de cadeaux...

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10 juin 2023

Coucou toi (TOKYO)

 

Il est enfin libre. Sa femme a été infidèle, encore. C'est LE moment pour lui faire comprendre mes sentiments. Lui écrire. Mais quoi? Lui, si intelligent, si cultivé. Je ne suis pas censée être au courant. Je vais juste lui envoyer un message, une main tendue. Je tape: "Coucou toi!". J'appuie sur la touche "envoyer" rapidement pour ne pas changer d'avis. Je range mon téléphone, honteuse de mon manque d'imagination. Mon sac vibre. Je savoure. M'imagine en couple, provoquant l'envie chez mes amies. J'attrape mon portable. Un message s'affiche: «Tu te fous de moi?". Je me relis : "Cocu toi!"

Quelle bourrique je fais !

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3 juin 2023

La reine ( TOKYO)

 

La reine, allongée sur son lit, demanda encore une fois à son fils de vérifier sa vieille bucket list.

– Je vous assure, Mère, hormis Monarque centenaire, vous avez coché toutes les lignes : épouser un prince, avoir le plus long règne britannique, posséder tous les cygnes du royaume, sauter en parachute avec James Bond,…et  passer une nuit aphrodisiaque  avec lui Mais il ajouta : « Ohow, si je puis me permettre, je vois une autre case vierge ». Était-ce le choc, la reine mourante poussa son dernier soupir.

Sur la liste d’Elisabeth, une deuxième ligne ne sera jamais cochée : Porter un tailleur pantalon.

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27 mai 2023

La tour (TOKYO)

 

J’ai acquis cette tour , elle est difficilement accessible , mais  je compte y  finir ma vie.
J’ai listé les objets qui me semblent incontournables.
Une machette.
Une loupe pour pouvoir allumer un feu facilement.
Des graines de blé et de chanvre pour faire du pain et du textile.
Un ouvrage de mathématiques et une carte du ciel pour éviter l’ennui.
Une fiole de curare, au cas où une maladie très grave me gagne.
En revanche, pas de bouée car je sais nager.
Aujourd’hui 11 avril 1912 j’ai envie de me changer les idées, j’embarque pour New-York à bord du Titanic pour la première étape de mon périple puis je reviendrai dans ma petite tour ..

 

 

20 mai 2023

Ysopet (TOKYO)

13 mai 2023

Participation de TOKYO

 

Comment lutter contre ce monstre qui veut tout diriger de moi

Comment m’affranchir de lui avant qu’il soit trop tard.

 Faire une liste oui pour mettre de l’ordre dans mes idées.

 Reprendre le pouvoir sur la trajectoire de ma vie

 Oui une liste c’est bien avant de sceller cette union funeste.

Commander les fleurs

- Contacter la mairie

- Organiser le service religieux

- Vérifier la musique

- Appeler le bijoutier pour les alliances

- Modifier les faire-part

- Rendre la robe

- Choisir le cercueil

- Renouveler les antidépresseurs

- Survivre, malgré tout.

Une liste, ça aide à rester concentrée sur des objectifs, même les plus inavouables quand on perd les pédales. C’était lui le coupable car rien ne prouvait qu’il était innocent.

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6 mai 2023

Participation de TOKYO

 

Addiction cherche son smartphone elle l’avait pourtant bien caché hier soir. Ça n’avait pas l’air de lui réussir sa déconnexion numérique. Tous ses amis passent leur vie sur les réseaux sociaux. ADDICTION se ressent comme vide sans substance. Plus rien ne devient drôle sans médium. Une journée pourrie sans connexion reste une sacrée journée pourrie.

Je commence à regretter ma dépendance et ne vois à cet instant aucun bénéfice. Les autres sont pétillants et vibrants de toutes ces interactions.je vais quand même pas passer de la 3 D au film en noir et blanc. La force morale ça va deux petites minutes mais être devant son ordinateur éteint ça tient du cauchemar.

Mais il faisait comment avant les gens sans internet. L’addiction au watt ça n’existait pas ou peu !

Je me suis dit qu’il fallait que je m’occupe autrement. J’ai fait la cuisine mais je n’ai jamais réussi à m’y mettre. J’avais le même cerveau qu’à quinze ans. J’étais heureuse d’avoir rien posté sur Instagram.

Je mettais un terme à des rencontres virtuelles qui avaient été hors de prix en termes de temps.
Je ne voulais plus écrire pour les renseignements généraux, la Cia le monde entier.

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Addiction sentait la marionnette en elle protestait. Ses tentatives d’autogestion avaient avorté à chaque fois et elle sentait son énergie capturait par la bête immonde.

Elle s’enfuit dehors loin des villes câblées. Aujourd’hui addiction se cache si vous la croisez dites-lui que personne ne la cherche.

 

29 avril 2023

Participation de TOKYO

 

Moi, prince INOUE descendant d’une lignée d’empereur japonais , je suis allongé sur mon lit, je regarde les choses passer.

 Le jeune lotus vient de partir, sa silhouette blanche sans visage s’éloigne dans la brume . Éveil a claqué la porte en laissant Sommeil prendre la relève.

Sommeil a belle allure ce soir, une silhouette sans visage, naturellement, mais auréolée de bleu nuit.

INOUE est au fond de la chambre, assis au bureau, il écrit à la seule lueur d'une vieille lampe de chevet.

IL appelle sommeil mais il ne vient pas. Il a une tâche à accomplir.

Insomnie avec son corps translucide lui dicte de ne pas arrêter de penser, ni d'écrire et de cherche une issue de secours.

Moi, j'attends que ce manège se termine.

Nous sommes la nuit du 6 août 1645 c’est ce soir qu’il a mis la machine au point. Il y a travaillé la moitié de sa vie, il va enfin pouvoir l’essayer. Un voyage vers le passé ne l’intéressant pas, il règle l’appareil vers l’avenir. TROIS cents ans, pourquoi pas trois cents ans, un chiffre rond, un beau symbole. Il se glisse dans l’appareil, vêtu de son kimono de cérémonie, la machine démarre dans un vrombissement et dit adieu au Japon de 1645. La machine fonctionne parfaitement, et l’emmène trois cents ans plus loin. Hiroshima, 6 août 1945. Pas de bol, non ?

 Je vous l’avez bien dit les insomnies mènent nulle part .

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22 avril 2023

La raquette (TOKYO)

Merci de démarrer la musique de fond
avant d'entamer votre lecture :

La raquette, ustensile indispensable pour une tenniswoman .

Mais pour un écrivaillon comme moi les trous dans la raquette c’est plus fécond.

Car des trous dans la raquette ces temps-ci j’en vois partout

C’est plus une raquette c’est une passoire, et sur le Titanic c’est bien l’ustensile le plus inutile qu’il soit

 Alors comme une étoile de mer qui étend ses bras je me laisse porter par les courants sur un air de Coltrane ..

Plus ne rien filtrer sinon les vibrations du piano

 Plus ne rien trier même pas les lentilles

 Laisser remonter des courants une musique sans écouteur

 Avoir jeté son portable sur la plage sans se retourner

 Ses traces qui s’effacent par une mer remontée

 Et par-dessus le parapet Coltrane qui joue

Le seul qui ne me donne jamais envie de mourir

Des ustensiles j’en ai plein

Des béquilles aussi pour tenir en équilibre

Sur cette frêle barque

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Je voudrai accoster un jour sur une terre fertile

Couvertes de pruniers,

Une carte une boussole peut être

 Je les ai oubliées

Laissez-moi dérivez, le vent peut être

 Sait quelque chose que j’ai oublié.

 

15 avril 2023

Trophée (TOKYO)

 
Époussetant sa cuirasse, le chevalier lancelot du lac se posa noble et digne sur le trône du ROI ARTHUR.

- Mes biens chers frères, enfin, nous l'avons ! Le fruit de nos quêtes, de nos années sacrifiées à la recherche du Ô très saint objet. Le doux fruit de notre dur labeur : ce Saint Graal. Et devant vous, je suis fier de vous présenter cette sainte relique ! Porteuse d'invulnérabilité, de guérison, d'immortalité !

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De l'assemblée estourbie se détacha une voix claire :

- Et ça marche comment ?

- Je ne sais pas. On a testé sur des gueux, paix à leurs âmes, rien n'a été concluant. Il n'empêche que ça a de la gueule !

 

8 avril 2023

Le lys dans la vallée (TOKYO)

 

IL est 8 h du matin, Honoré de Balzac se rend chez son éditeur. Ce Paris -là n’est plus celui de Manon Lescaut, on ne voit plus la prostitution qui allume Paris la nuit, l’éclairage au gaz est en train de s’éteindre.  Il traverse maintenant l’avenue de la chaussée d’Antin, contourne, la rue Louis le grand et s’enfonce dans la foule. Certains lisent le journal en se promenant, Honore de Balzac passe maintenant devant le café Leblond. C’est au moment où il bifurque rue du faubourg Montmartre, qu’un jeune homme le bouscule et lui arrache sa besace. La lanière de cuir pend encore à son bras.

 Honoré de Balzac est sidéré par l’agression. Il crie /arrêter ce sacripant. L’individu disparait entre la rue du Pont aux Choux et la rue des filles du calvaire.

Honoré de Balzac est ravagé par l’inquiétude. Dans cette sacoche se trouve son manuscrit. Son éditeur attend impatiemment celui-ci contre une somme rondelette de 5000e francs.

 Pourquoi aller à la police alors que son manuscrit n’a pas encore de titre ?  Il comptait sur son éditeur pour trouver celui-ci. Il fait l’inventaire de toutes ses années que ce roman lui a demandé.

 Quand il rentrera chez lui, il craint que sa femme doute de cette agression et imagine un autre scénario afin qu’il détourne la somme d’argent de l’éditeur au profit de sa maitresse.

Honoré de Balzac est maintenant assis sur un banc dans un parc. Il dresse la liste de ces romans, il se rend compte combien cela serait difficile de réécrire ce roman. Il est resté là tête baissée. ET il arriva ce qui n’arrive jamais dans aucun roman. Il a devant lui son sacripant et sa sacoche.

Le sacripant avait toujours la main dans la sacoche. Ne me regardez pas comme ça dit le jeune homme et ne me posez pas de question. Vous n’avez pas besoin de savoir.

Et je ne veux pas que vous sachiez pourquoi je fais ce que je fais. Cela ne vous concerne pas.

Je passe beaucoup de temps dans cette ville à repérer les hommes riches, mais là je me suis trompé.

Je ne sais pas lire, votre livre n’a aucun intérêt pour moi. Il lui tend la sacoche. Honoré de Balzac vérifie immédiatement le contenu. IL trouve un lys blanc au fond du sac et il crie / jeune homme votre lys au fond de ma sacoche. Le sacripant avait disparu. La suite vous la connaissez

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