BACHI-BOUZOUKFrançois :
1301 Forges les Os, 1346 Izmir
Chirurgien célèbre de l’empire
Ottoman, il est l’inventeur du premier casse-crâne à ne pas confondre avec le
casse-tête chinois et le kass- kouï ouzbek.Le casse-crâne, comme son nom l’indique, est une arme constituée d'une
masse lourde et sphérique accrochée au bout d'un pieu plus ou moins long et
destinée à briser les os du crâne qu’il soit casqué ou non.
Cette arme, à laquelle il donna son propre nom,
connut un succès fracassant, de nombreux soldats têtus et criminels crâneurs
l'adoptèrent avec enthousiasme
Bachi-bouzouk [/ba.ʃi.bu.zuk/],
nm; 1.Syn. de désordre – les élèves
ont encore mis le bachi-bouzouk dans la classe; 2. Arch; Instrument à cordes proche du oud, à deux manches, utilisé dans certaines cérémonies
Egyptiennes; non usité de nos jours; 3. Petite garnison de soldats Russes [БашиБузук], qui, pendant la révolution d’octobre
1917, ont combattus non pas avec des armes, mais avec les instruments cités
ci-dessus, d’ou leur nom – les Bachi-Bouzouks
ont mis le bachi-bouzouk avec leur bachi-bouzouk. Par ext: une tête brulée; un excentrique.
Bachi-bouzouk (n.m) : autre nom donné au hachis
Parmentier fait par la grand-mère d’Aurélien.
Définition trouvée dans le Labrune illustré
Voilà la nouvelle définition du terme dont il est question
ce samedi.
Il faut éclairer le lecteur.
Les auteurs du Labrune illustrée sont le papa et la maman
d’Aurélien. Très attentif aux mots nouveaux, ils écoutent leur petit garçon
s’imaginer des contes de fées et de dragons, des histoires de policier et de
voleurs, ils l’écoutent lorsqu’il parle de tout et de rien.
Un dimanche midi, chez Antoinette, la mère du père
d’Aurélien, les parents du petit assistèrent à une scène qui les décida à
changer de définition la célèbre insulte du capitaine Haddock.
Voilà ce qui se passa :
Antoinette mit le plat familial sur la table. Chacun des
enfants et petits enfants tendit son assiette. La grand-mère servit tout le
monde, mais prévint :
- Attention, le plat sort du four ! C’est très chaud !
Bon appétit !
Aurélien, qui était, au moment précis où sa grand-mère
parlait, en train de s’imaginer partir en voyage dans une voiture-avion,
n’avait pas entendu la recommandation.
Bien sûr Aurélien mangea une grosse portion de ce plat, et
bien sûr il se brula.
- Heu chô Bachi ! Ouhhh ! louc !
On le fit répéter, car personne n’avait comprit.
Tous comprirent la même chose : le bachi-bouzouk.
Plus tard, lorsque l’enfant réussit à parler normalement, il
expliqua :
- Je disais : il est chaud le hachis ! De l’eau Luc.
Les yeux lui piquaient. Il avait roulé toute la nuit. L’aube tardait à se manifester. Le ciel plombé déversait des trombes d’eau. Le va-et-vient des essuie-glaces hypnotisait le chauffeur fatigué. La nuque lui tirait. Les muscles de sa cuisse droite s’anesthésiaient. Il ne cessait de caresser ses joues râpeuses. Il aimait entendre crisser les poils rêches de sa barbe. De la main gauche, il se massa le cou et les cervicales. Les yeux lui piquaient.
A peine débarqué de son maxi-catamaran, le Bachi-Bouzouk, il avait sauté à quai et fui les journalistes, la foule, le bruit. Nestor l’avait embarqué dans sa camionnette qui sentait la marée et l’avait déposé devant l’agence de location de voitures. Il avait réglé la caution avec la carte bleue de son ami. Nestor donnerait ses reins pour le Capitaine, s’il lui en faisait la demande. Les deux ! Sans demande aussi, d’ailleurs.
Il venait de quitter l’autoroute et se dirigeait vers le centre ville. La pluie battait les vitres de la voiture. Il s’efforça de rester attentif à la circulation. Que de lève-tôt à Grenoble. Grenoble ! Pendant le dernier tiers de son tour du monde en solitaire, la ville n’avait cessé de hanter son imaginaire. Grelibre ! Le “Journal” de Stendhal. Ce gros bouquin était de toutes ses aventures maritimes. Un cadeau d’Irène, son amie des débuts. Irène, qui avait fini par épouser un brave terrien, lassée d’attendre au port. Un bouquin qu’il n’avait jamais eu, auparavant, l’envie de feuilleter mais qu’il embarquait à chaque virée, par superstition.
La voix sensuelle du GPS le guidait dans le dédale des rues éclairées. Il songea qu’en quarante-cinq ans, c’était la première fois qu’il pénétrait aussi loin dans les terres. Un vrai marin. Sa barbe crissa. Ses yeux lui piquaient. La prudence lui aurait commandé de dormir au moins vingt-quatre heures. Il avait fui la foule, les télévisions, les interviews. Nestor s’était tenu au bas de l’escalier ; sa camionnette de marin-pêcheur était passée inaperçue. Evidemment, dans un port !
Il l’avait rencontrée sur un forum. Merveilleux satellites qui permettent aux marins du siècle de tisser des liens tout en sillonnant les océans. Elle vivait à Grenoble. Son parfum —virtuel— emplissait l’air de l’habitacle du catamaran. Quand la connexion s’interrompait, il relisait le “Journal” de Stendhal. Un lien, encore, vers la jeune femme. Le grand catamaran avait volé sur les crêtes. C’est qu’ils étaient deux à la barre. Elle et lui. Ils avaient échangé leurs coordonnées courrielles et rapidement quitté le forum. Combien de messages échangés ? Autant que de flashes sur la jetée, à l’arrivée. Il massa ses cervicales. Il s’était promis qu’en cas de victoire, il débaptisait le Bachi-Bouzouk et le renommait K***, comme Elle.
— Recalcul. Recalcul. Prenez la première à droite. Il avait manqué l’embranchement. Clignotant à droite. Des paquets de mer semblaient monter à l’assaut de la voiture de location. Le Capitaine étira les muscles de son dos douloureux. Le vélo ! Il freina. La voiture, en fin de course, heurta le cycliste qu’elle jeta au sol. Le capitaine ouvrit la portière et se précipita pour relever la victime. — Espèce de moule à gaufres, vous ne pouvez pas faire attention ! Le sang quitta le visage du capitaine. Toute la fatigue accumulée ces trois derniers mois pesa sur sa mâchoire. Ses pieds s’ancrèrent dans le bitume. Ses os se soudèrent les uns aux autres.
Des passants accouraient : — Mademoiselle, ça va, vous voulez qu’on appelle le SAMU ? — Ça va, ça va ! Je n’ai rien. Occupez-vous plutôt du spectre, là. Il a une tête à faire peur.
Elle avait dit : “Moule à gaufres !” C’était Elle. Le Capitaine regarda s’éloigner la jeune femme qui poussait son vélo en claudiquant très légèrement. L’image de ses yeux bleus se dilua dans la pluie qui sembla redoubler. — Alors, Ben-Hur ! Tu la dégages, ta charrette ?
Le capitaine fut poussé dans son véhicule. Quelques claques s’abattirent sur la carrosserie. Il effleura l’écran de son GPS. Rallier point d’origine. — Recalcul. Recalcul. Il prit la direction indiquée par la suave voix enregistrée.
— Vous avez vu, on aurait dit Capitaine Haddock ! — Haddock ? A l’heure qu’il est, il doit fêter sa victoire avec une p’tite pépée au fond d'son lit, eh, banane !
C'est un vrai branle-bas de combat à Moulinsart. L'effervescence règne dans les rues. Sous les yeux ahuris de la population toute une, un,…, enfin bref tout un attroupement hétéroclite est en train de se former dans la rue principale. Les autochtones ne savent plus où donner de la tête.
Il y a là, allons y pour une énumération à la Prévert :
· Des guerriers turcs autrement dit des bachi-bozouks qui donnent la main à de ravissantes bayadères enveloppées dans un tissu du même nom. · Des cannibales côtoyant des aztèques emplumés. · Des babouins faisant les singes sur le dos de brontosaures. · Des hérissons secouant des coloquintes. · Un cyclone jouant au gyroscope. · Des zoulous faisant du gringue à des fatmas. · Des flibustiers devisant avec des porcs-épics. · Des cornichons tenant des pots de sauce tartare. · Des loups-garous nyctalopes peignant des mérinos. · Des anthropopithèques analphabètes taillant une bavettes avec des papous. · Un bulldozer transportant un oryctérope gobant des cloportes. · Des diplodocus jouant de la cornemuse. · Des souris traînant leur neurasthénie au milieu des coléoptères. · Et puis des chameaux, des zapotèques, des zouaves, des arlequins, des ectoplasmes, des gangsters et autres gibiers de potence. · Et également des macaques, des mamelouks, des naufrageurs, des ostrogoths, des ours mal ou bien léchés, des rats, des rapaces, des saltimbanques et des sapajous. · Et j'en passe et des meilleurs, mais curieusement pas de raton-laveur.
Sous le scintillement des pyrophores qui s'enflamment joyeusement dans tous les coins le cortège finit par s'ébranler. Direction le Château de Moulinsart où alerté par le boucher Sansos, le capitaine Haddock se terre en marmonnant dans sa barbe "Mille millions de sabords". Le cortège défile avec des banderoles,
"Y en a marre" "On est pas des Insultes" "Rendez-nous notre dignité" "Ras le bol du barbu"
Et par dessus le brouhaha les bachi-bouzouks braillent "Nous ne sommes plus des bachi-bouzouks, nous sommes des barbes d'Haddock" "Ouais, et nous on est des trous du nez d'Haddock" surenchérissent les délicates bayadères. "Et nous des oreilles d'Haddock" s'esclaffent d'autres participants.
Bref quand tout ce petit monde arrive à Moulinsart, ils ont tous changé de noms et font côtoyer le nom du Capitaine Haddock avec divers parties de son anatomie ou de son caractère. Et voilà notre pauvre Capitaine qui s'exclame "Nom d'un Haddock poilu" "Bougre de crème d'emplâtre à la Haddock".
Bref c'est la crise.
Notre Capitaine est au bord des larmes. La meneuse du cortège s'avance pour mener les négociations. "Comprenez-bien cher Capitaine que nous n'avons rien contre vous-même, mais votre langage nous choque, vous utilisez le nom de tous ces braves gens, animaux, choses à mauvais escient, c'est mauvais pour leur image de marque"
Le Capitaine Haddock tout penaud baisse le nez. "Je suis désolé, mais c'est ma façon de parler et vous le savez bien je suis soupe au lait".
Tandis que les manifestants s'installent dans le parc pour un petit pique-nique, la meneuse et le Capitaine, secondés par Tintin débattent du problème et finissent par se mettre d'accord. Le Capitaine essayera de se désintoxiquer de ses insultes colorées et folkloriques pour se contenter de plus classiques "Barbe, flûte, crotte, éventuellement de Tonnerre de Brest et de sabords". Il aura le droit de se lâcher une fois par semaine.
Un peu déconfit mais n'ayant guère envie de continuer à s'insulter lui-même le Capitaine Haddock baisse pavillon et accepte le marché. Et dans un tourbillon coloré les manifestants satisfaits disparaissent.
Pardon ? Qui était la meneuse ? Comment vous n'avez pas deviné ? Qui aime les mots, qui aime donner des conseils et fourrer son nez partout ? Qui ? Qui !
Je m’étais préparée à l’épreuve depuis de longs mois. Je
connaissais par cœur tous mes classiques. A un oral de littérature, on vous
interroge toujours sur des classiques, c’est bien connu. Je connaissais tous mes
personnages sur le bout des doigts. Et pour cause ! J’étais eux !
.
Pour réussir mon oral, j’avais signé un pacte avec un diable
tentateur : ma raison contre leurs mille vies.
.
Le diable semblait avoir tenu ses engagements. Raison
comprise.
.
J’étais morte dix fois. J’avais trompé mon mari autant.
J‘avais souffert de tous leurs maux. De
tous leurs mots !
J’avais été tantôt
vénale et débauchée, tantôt puritaine à la morale d’acier. J’avais été médecin,
rentière, mousquetaire, bagnard, curé
de campagne, poète maudit, fille de roi, prostituée…
Je les savais tous ! Je les avais absorbés à en perdre
le sommeil, et quand celui-ci venait me chaparder quelques heures de révisions
nocturnes, tous mes rêves leur étaient consacrés.
Je ressentais les émotions avec la même intensité que tous
ces personnages.
J’étais eux. Je
souffrais en même temps qu’eux. Je vivais à leur rythme, à leur époque, à leurs
mœurs et croyances.
.
Je vivais leurs vies par procuration. Une fusion étrange,
inexplicable… Une identification poussée dans ses plus extrêmes limites, un
truc dont seul le diable avait le secret.
.
Dans la voiture, durant le trajet, ils sont tous venus, les
personnages, les uns après les autres,
pour me souhaiter bonne chance. Ils ne doutaient pas. Ils savaient qu’eux et
moi ne faisions qu’un. Corps et âmes. Cet examen, je ne pouvais pas le rater,
j’étais eux ! De quoi parle-t-on
mieux que de soi-même ? J’étais eux !
.
Nous sommes arrivés, moi et mes mille personnages, un peu avant l’heure, pour être surs de ne
pas être en retard. J’étais confiante.
Épuisée, tourmentée, mais confiante.
Je connaissais par
cœur tous mes classiques, qui en plus vivaient en moi, il n’y avait pas de
raisons…
.
Je me suis assise dans la salle d’attente, avec les autres
candidats. Ils lisaient tous à voix basse leurs fiches de révision. Moi, je
n’en avais pas. Ça aurait été inutile. J’avais un avantage certain sur les
autres : moi, je n’avais pas étudié tous ces bouquins, je les avais VÉCUS.
.
D’ailleurs, mes mille personnages classiques étaient tous
venus avec moi, et me rassuraient du mieux qu’ils pouvaient, me susurrant:
« Ne crains rien, tu nous connais tous sur le bout des doigts ».
.
La porte du bureau s’est ouverte. L’examinateur est sorti,
sa liste de candidats entre les mains.
.
Tremblante, je me suis levée à l’appel de mon nom. Je suis
entrée, et nous nous sommes assis, l’un en face de l’autre. .
.
Il a hésité un instant, puis a sorti la feuille fatidique,
qu’il m’a tendue.
.
- Vous avez vingt minutes, et puis je vous interroge.
.
J’ai pris la feuille, ai sorti papier et crayon, et ai pris
connaissance du sujet.
.
J’ai lu et relu les deux courtes phrases. J’ai scruté les
personnages.
Rien !
Rien ne me venait à l’esprit. Je lisais le court dialogue
sans le comprendre, comme s’il avait été écrit dans une autre langue.
.
Réviser ses classiques… j’avais fait l’impasse sur
Hergé !
Quelle erreur monumentale !
Le diable avait
pourtant tenu ses engagements… c’est moi qui avais omis d’être un jeune
reporter ou un capitaine au juron révolutionnaire. J’étais anéantie.
.
Je n’ai rien su écrire au sujet de ce court extrait.
Rien ! J’ai tué le temps en revivant certains épisodes de mon enfance.
J’ai lu tous les tintin, très jeune, parce que c’était les seuls livres
qu’il y avait à la maison. Oh, je ne comprenais pas tout, mais je les lisais…
.
Les vingt minutes se sont écoulées. L’examinateur m’a
appelée. Déstabilisée, j’ai balbutié
des âneries incompréhensibles durant les dix premières minutes de l’examen.
J’ai lu dans ses yeux qu’il me prenait pour une cinglée.
.
Il m’a ensuite posé quelques questions, auxquelles je n’ai
pas su répondre. Aucun des personnages qui vivaient en moi n’a pu me venir en
aide. Nous étions tous impuissants.
.
Et ma raison…vous savez bien… le pacte !
.
- Mademoiselle ? Donnez-moi votre
définition de l’expression bachi-bouzouk .
- Ça
veut dire… heu… ça veut dire… ça veut dire « Au revoir! »
.
Et je suis partie
en courant !
.
C’est ce jour-là
que j’ai compris :
Si le pacte que
j‘avais signé me permettait de vivre cent vies en une, il me rendait également
spectatrice (et uniquement spectatrice) de la mienne, de vie.
A la suite des
recherches approfondies du professeur TOURNEBOL au sujet des divinités
moldavo-croates de l’ère Métisme ( 43
bis avant JC), les célèbres archéologues Dupong et Duponz viennent tout
récemment de mettre au jour –à l’aide du chien renifleur MILOUK, dressé par son
maître TINTINGUE- les bustes de deux
statues jumelles connues comme divinités de la jeunesse et des jeux sous les
noms de BACHI et BOUZOUK. Ces dernières ont pu ainsi retrouver leur place sur
le temple qui leur est dédié et dont il reste la façade principale. (Voir
photo).
Il est à noter qu’au XVIII ème siècle –selon la
théorie du professeur TOURNEBOL- on retrouve la trace de ces deux divinités,
sous forme de visages enfantins bien joufflus, dans de nombreux lieux de culte.
Cependant la notion de jeux s’est perdue au profit d’une attitude exprimant
plutôt l’affrontement. Les noms eux-mêmes se sont transformés. (Voir photo).
Ce n’est qu’au XXème siècle que BACHI et BOUZOUK
pourront de nouveau présider aux jeux de la jeunesse. Bien sûr les designers sont passés par là,
simplifiant au maximum les traits, épurant les formes, choisissant des
couleurs chaudes et vives faites pour
attirer nos chers petits …. (Voir
photo).
Maître Bachi-bouzouk, sur
un arbre à coloquintes perché,
Tenait en sa clysopompe un ravachol.
Maître Oryctérope, par l'anacoluthe alléché,
Lui baderna à peu près ce logarithme :
"Hé ! bonjour, sacré traîne-potence de Bachi-bouzouk !
Que vous êtes sapajou ! Que vous me semblez sinapisme !
Sans mentir, si votre tchouk tchouk nougat
Se rapporte à votre saleté
d’appareil à sous
Vous êtes le Wisigoth des zouaves de ces zapotèques. "
A ces mots le
Bachi-bouzouk ne se sent plus de jus de réglisse ;
Et pour montrer sa belle jocrisse,
Il ouvre un large moule à gaufres, laisse tomber sa cloche à fromage.
L’oryctérope s'en saisit, et dit : "Mon bon emplâtré
à la graisse de hérisson,
Apprenez que tout mitrailleur à bavette
Vit aux dépens du bougre
d’extrait de cornichon qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un ravachol, sans doute. "
Le Bachi-bouzouk, honteux
et confus,
Jura, mais un peu tard : « Que le grrrand crrric me crrroque
Le prochain ravachol, je
m’le goinfre en cachette au p’haddock ! »
Cartoonita devait croire que nous ne donnerions jamais sa consigne : erreur !
Tonnerre de Brest ! Le Capitaine
Haddock est tout retourné : "Bachi-bouzouk"
ne signifie plus "bachi-bouzouk". Dites-nous tout... ou rien*. (* mais ça serait pas cool pour ce pauvre Haddock qui mérite bien
quelques explications)
Par exemple, racontez-nous ce qui s'est passé(rébellion
des mots, surmenage de Monsieur Littré, ... ?) et/ou donnez-nous
sa nouvelle définition(en contexte, en chanson, en rimes, en
image.... comme vous voulez !) ou...
on va s’énerver voire
se courroucer 2
mes ruses 2
sioux mais… ici commence un énoncé sain & sincère : « rien à cirer ! ».
car nous sommes
vernis avec ce ramassis 2 minusseries ! où irons-nous avec ce meunier
cocu, ce camionneur corse, ce ramoneur insensé & ce menuisier racorni ? oserons-nous, avec ces
souveraines russes, ces carnassières roumaines & ces vicieuses varsoviennes énoncer
« sea, sex & sun », « caresser »,
« minou », « morsure », « sein » ?
ainsi écroués, à
cran, saurons-nous nous escrimer avec aisance vis-à-vis 2 ce sévice & sauver « nuée »,
« insoumis » & « rosée » 2 7 voie sans issue ?
si un messie (+ ou -
iowanien ?) nous envoie ses vœux, vomirons-nous au ravin nos macramés
envenimeurs, nos mauvaises manières & nos seaux 2 vin noir ? suivrons-nous en ces rues, avenues & arcanes un meneur à
cor & à
cri, à voix 2
cuivre & 2
cromorne ?
maso à ce niveau, ça
n’a ni raison ni sens !
non. nions ces 2 raies où on nous a
comme enserrés ! nous aimons mieux rimer, même en mineur & nous remémorer
amours anciennes, saisons ornées 2 cuivre & or, rires carmin & roses 2 soie en nos carrés (erre-messe ?).
nous rêverons 2 soirées suaves, 2 courses océanes ou 2 nous unir aux oiseaux
ces soirs 2
cerises sonores ou 2 cassis à savourer.
versons en nos
cuisines sucre roux, cumin, curcuma & musc !
& si nous ne créons aucun camée, aucune rivière ni émaux variés 2 7 insomnie, si aucune
causerie-miroir ne nous renvoie 2 réminiscences 2 saveurs, nous minimiserons. nous
incriminerons un énoncé sournois, vicié, marron ! oui, un marronnier,
même !
néanmoins, aux rameaux,
nous nous excuserons 2 ces ruines & revers & nous nommerons ceci, avec ironie :
« sciures 2 mousses » !