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Le défi du samedi

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7 février 2009

Défi 46 (Tiphaine)

BACHI-BOUZOUK François : 1301 Forges les Os, 1346 Izmir

Chirurgien célèbre de l’empire Ottoman, il est l’inventeur du premier casse-crâne à ne pas confondre avec le casse-tête chinois et le kass- kouï ouzbek. Le casse-crâne, comme son nom l’indique, est une arme constituée d'une masse lourde et sphérique accrochée au bout d'un pieu plus ou moins long et destinée à briser les os du crâne qu’il soit casqué ou non.

Cette arme, à laquelle il donna son propre nom, connut un succès fracassant, de nombreux soldats têtus et criminels crâneurs l'adoptèrent avec enthousiasme

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7 février 2009

Yakapedia - Janeczka

Bachi-bouzouk [/ba.ʃi.bu.zuk/], nm; 1. Syn. de désordre – les élèves ont encore mis le bachi-bouzouk dans la classe; 2. Arch; Instrument à cordes proche du oud, à deux manches, utilisé dans certaines cérémonies Egyptiennes; non usité de nos jours; 3. Petite garnison de soldats Russes [Баши Бузук ], qui, pendant la révolution d’octobre 1917, ont combattus non pas avec des armes, mais avec les instruments cités ci-dessus, d’ou leur nom – les Bachi-Bouzouks ont mis le bachi-bouzouk avec leur bachi-bouzouk. Par ext: une tête brulée; un excentrique.

7 février 2009

Merci Aurélien (Adi)

Bachi-bouzouk (n.m) : autre nom donné au hachis Parmentier fait par la grand-mère d’Aurélien. 

Définition trouvée dans le Labrune illustré

Voilà la nouvelle définition du terme dont il est question ce samedi.

Il faut éclairer le lecteur.

Les auteurs du Labrune illustrée sont le papa et la maman d’Aurélien. Très attentif aux mots nouveaux, ils écoutent leur petit garçon s’imaginer des contes de fées et de dragons, des histoires de policier et de voleurs, ils l’écoutent lorsqu’il parle de tout et de rien.

Un dimanche midi, chez Antoinette, la mère du père d’Aurélien, les parents du petit assistèrent à une scène qui les décida à changer de définition la célèbre insulte du capitaine Haddock.

Voilà ce qui se passa :

Antoinette mit le plat familial sur la table. Chacun des enfants et petits enfants tendit son assiette. La grand-mère servit tout le monde, mais prévint :

- Attention, le plat sort du four ! C’est très chaud ! Bon appétit !

Aurélien, qui était, au moment précis où sa grand-mère parlait, en train de s’imaginer partir en voyage dans une voiture-avion, n’avait pas entendu la recommandation.

Bien sûr Aurélien mangea une grosse portion de ce plat, et bien sûr il se brula.

- Heu chô Bachi ! Ouhhh ! louc !

On le fit répéter, car personne n’avait comprit. 

Tous comprirent la même chose : le bachi-bouzouk.

Plus tard, lorsque l’enfant réussit à parler normalement, il expliqua :

- Je disais : il est chaud le hachis ! De l’eau Luc.

Forcément…

7 février 2009

Le bachi-bouzouk de Pandora

On ne le sait pas, mais bachi-bouzouk est en fait un acrostiche, un mot qui veut en dire beaucoup plus qu’on ne le croit :

Bougre d’âne

Abruti fini

Crétin des Alpes (ou de l’Himalaya ou de l’Oural … selon l’origine de l’intéressé)

Huitre sans perle

Inadapté social congénital

Baraque à frites

Ordure non recyclable

Ultime cafouillage de la nature

Zinzin du ciboulot

Oh la la ! Mais qu’est-ce que ta mère a fait pour mériter ça ?

Unique décérébré de la planète

Kangourou sans poche

 

Il y a donc désormais deux façons de voir les choses :

· Le capitaine Haddock est un poète,

· Le capitaine Haddock est l’inventeur de l’insulte suprême (du concentré d’injures à la puisssance 10)

7 février 2009

Desordre - Tilleul

Entrant dans son grenier

Il s'est écrié

Quel bachi-bouzouk

On dirait un vrai souk !

 

Pourtant point de soldat,

Visible dans ce fatras,

Des cartons en veux-tu en voilà

Des vieux vêtements raplapla 

 

Si Haddock l’entendait

Sans doute, il rouspéterait

« Espèce de bachi-bouzouk

Ectoplasme en forme de couque ! ! »

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7 février 2009

(Poupoune)

- Quel bachi-bouzouk !

- Comment ?

- Non, je dis : quel bachi-bouzouk !

- Ah… euh… mais qu’est-ce que tu veux dire par là ?

- Ben… c’est quand un mec, avec un aussi joli p’tit cul…

- hmm…

- … et ce déhanché à damner un saint…

- hm hm…

-    … soigne pas les pas.

- Ah !

- 

- Ah ouais… c’est vrai. Quel gâchis ce zouk.

7 février 2009

Moule à gaufres (Papistache)

Les yeux lui piquaient. Il avait roulé toute la nuit. L’aube tardait à se manifester. Le ciel plombé déversait des trombes d’eau. Le va-et-vient des essuie-glaces hypnotisait le chauffeur fatigué. La nuque lui tirait. Les muscles de sa cuisse droite s’anesthésiaient. Il ne cessait de caresser ses joues râpeuses. Il aimait entendre crisser les poils rêches de sa barbe.
De la main gauche, il se massa le cou et les cervicales. Les yeux lui piquaient.

A peine débarqué de son maxi-catamaran, le Bachi-Bouzouk, il avait sauté à quai et fui les journalistes, la foule, le bruit. Nestor l’avait embarqué dans sa camionnette qui sentait la marée et l’avait déposé devant l’agence de location de voitures. Il avait réglé la caution avec la carte bleue de son ami. Nestor donnerait ses reins pour le Capitaine, s’il lui en faisait la demande. Les deux ! Sans demande aussi, d’ailleurs.

Il venait de quitter l’autoroute et se dirigeait vers le centre ville. La pluie battait les vitres de la voiture. Il s’efforça de rester attentif à la circulation. Que de lève-tôt à Grenoble. Grenoble ! Pendant le dernier tiers de son tour du monde en solitaire, la ville n’avait cessé de hanter son imaginaire. Grelibre ! Le “Journal” de Stendhal. Ce gros bouquin était de toutes ses aventures maritimes. Un cadeau d’Irène, son amie des débuts. Irène, qui avait fini par épouser un brave terrien, lassée d’attendre au port. Un bouquin qu’il n’avait jamais eu, auparavant, l’envie de feuilleter mais qu’il embarquait à chaque virée, par superstition.

La voix sensuelle du GPS le guidait dans le dédale des rues éclairées. Il songea qu’en quarante-cinq ans, c’était la première fois qu’il pénétrait aussi loin dans les terres. Un vrai marin. Sa barbe crissa. Ses yeux lui piquaient. La prudence lui aurait commandé de dormir au moins vingt-quatre heures. Il avait fui la foule, les télévisions, les interviews. Nestor s’était tenu au bas de l’escalier ; sa camionnette de marin-pêcheur était passée inaperçue. Evidemment, dans un port !

Il l’avait rencontrée sur un forum. Merveilleux satellites qui permettent aux marins du siècle de tisser des liens tout en sillonnant les océans. Elle vivait à Grenoble. Son parfum —virtuel— emplissait l’air de l’habitacle du catamaran. Quand la connexion s’interrompait, il relisait le “Journal” de Stendhal. Un lien, encore, vers la jeune femme. Le grand catamaran avait volé sur les crêtes. C’est qu’ils étaient deux à la barre. Elle et lui. Ils avaient échangé leurs coordonnées courrielles et rapidement quitté le forum. Combien de messages échangés ? Autant que de flashes sur la jetée, à l’arrivée. Il massa ses cervicales. Il s’était promis qu’en cas de victoire, il débaptisait le Bachi-Bouzouk et le renommait K***, comme Elle.

Recalcul. Recalcul. Prenez la première à droite.
Il avait manqué l’embranchement. Clignotant à droite. Des paquets de mer semblaient monter à l’assaut de la voiture de location. Le Capitaine étira les muscles de son dos douloureux. Le vélo ! Il freina. La voiture, en fin de course, heurta le cycliste qu’elle jeta au sol. Le capitaine ouvrit la portière et se précipita pour relever la victime.
— Espèce de moule à gaufres, vous ne pouvez pas faire attention !
Le sang quitta le visage du capitaine. Toute la fatigue accumulée ces trois derniers mois pesa sur sa mâchoire. Ses pieds s’ancrèrent dans le bitume. Ses os se soudèrent les uns aux autres.

Des passants accouraient :
— Mademoiselle, ça va, vous voulez qu’on appelle le SAMU ?
— Ça va, ça va ! Je n’ai rien. Occupez-vous plutôt du spectre, là. Il a une tête à faire peur.


Elle avait dit : “Moule à gaufres !” C’était Elle. Le Capitaine regarda s’éloigner la jeune femme qui poussait son vélo en claudiquant très légèrement. L’image de ses yeux bleus se dilua dans la pluie qui sembla redoubler.
— Alors, Ben-Hur ! Tu la dégages, ta charrette ?

Le capitaine fut poussé dans son véhicule. Quelques claques s’abattirent sur la carrosserie. Il effleura l’écran de son GPS. Rallier point d’origine.
Recalcul. Recalcul. Il prit la direction indiquée par la suave voix enregistrée.

Vous avez vu, on aurait dit Capitaine Haddock !
— Haddock ? A l’heure qu’il est, il doit fêter sa victoire avec une p’tite pépée au fond d'son lit, eh, banane !

7 février 2009

BRANLE-BAS DE COMBAT (Martine27)

C'est un vrai branle-bas de combat à Moulinsart.
L'effervescence règne dans les rues.
Sous les yeux ahuris de la population toute une, un,…, enfin bref tout un attroupement hétéroclite est en train de se former dans la rue principale.
Les autochtones ne savent plus où donner de la tête.

Il y a là, allons y pour une énumération à la Prévert :

· Des guerriers turcs autrement dit des bachi-bozouks qui donnent la main à de ravissantes bayadères enveloppées dans un tissu du même nom.
· Des cannibales côtoyant des aztèques emplumés.
· Des babouins faisant les singes sur le dos de brontosaures.
· Des hérissons secouant des coloquintes.
· Un cyclone jouant au gyroscope.
· Des zoulous faisant du gringue à des fatmas.
· Des flibustiers devisant avec des porcs-épics.
· Des cornichons tenant des pots de sauce tartare.
· Des loups-garous nyctalopes peignant des mérinos.
· Des anthropopithèques analphabètes taillant une bavettes avec des papous.
· Un bulldozer transportant un oryctérope gobant des cloportes.
· Des diplodocus jouant de la cornemuse.
· Des souris traînant leur neurasthénie au milieu des coléoptères.
· Et puis des chameaux, des zapotèques, des zouaves, des arlequins, des ectoplasmes, des gangsters et autres gibiers de potence.
· Et également des macaques, des mamelouks, des naufrageurs, des ostrogoths, des ours mal ou bien léchés, des rats, des rapaces, des saltimbanques et des sapajous.
· Et j'en passe et des meilleurs, mais curieusement pas de raton-laveur.

Sous le scintillement des pyrophores qui s'enflamment joyeusement dans tous les coins le cortège finit par s'ébranler.
Direction le Château de Moulinsart où alerté par le boucher Sansos, le capitaine Haddock se terre en marmonnant dans sa barbe "Mille millions de sabords".
Le cortège défile avec des banderoles,

"Y en a marre"
"On est pas des Insultes"
"Rendez-nous notre dignité"
"Ras le bol du barbu"

Et par dessus le brouhaha les bachi-bouzouks braillent "Nous ne sommes plus des bachi-bouzouks, nous sommes des barbes d'Haddock"
"Ouais, et nous on est des trous du nez d'Haddock" surenchérissent les délicates bayadères.
"Et nous des oreilles d'Haddock" s'esclaffent d'autres participants.

Bref quand tout ce petit monde arrive à Moulinsart, ils ont tous changé de noms et font côtoyer le nom du Capitaine Haddock avec divers parties de son anatomie ou de son caractère.
Et voilà notre pauvre Capitaine qui s'exclame "Nom d'un Haddock poilu" "Bougre de crème d'emplâtre à la Haddock".

Bref c'est la crise.

Notre Capitaine est au bord des larmes.
La meneuse du cortège s'avance pour mener les négociations.
"Comprenez-bien cher Capitaine que nous n'avons rien contre vous-même, mais votre langage nous choque, vous utilisez le nom de tous ces braves gens, animaux, choses à mauvais escient, c'est mauvais pour leur image de marque"

Le Capitaine Haddock tout penaud baisse le nez.
"Je suis désolé, mais c'est ma façon de parler et vous le savez bien je suis soupe au lait".

Tandis que les manifestants s'installent dans le parc pour un petit pique-nique, la meneuse et le Capitaine, secondés par Tintin débattent du problème et finissent par se mettre d'accord.
Le Capitaine essayera de se désintoxiquer de ses insultes colorées et folkloriques pour se contenter de plus classiques "Barbe, flûte, crotte, éventuellement de Tonnerre de Brest et de sabords". Il aura le droit de se lâcher une fois par semaine.

Un peu déconfit mais n'ayant guère envie de continuer à s'insulter lui-même le Capitaine Haddock baisse pavillon et accepte le marché.
Et dans un tourbillon coloré les manifestants satisfaits disparaissent.

Pardon ?
Qui était la meneuse ?
Comment vous n'avez pas deviné ?
Qui aime les mots, qui aime donner des conseils et fourrer son nez partout ?
Qui ? Qui !

Sinon Mémé Célestine.

7 février 2009

Oral de littérature (Val)

Je m’étais préparée à l’épreuve depuis de longs mois. Je connaissais par cœur tous mes classiques. A un oral de littérature, on vous interroge toujours sur des classiques, c’est bien connu. Je connaissais tous mes personnages sur le bout des doigts. Et pour cause ! J’étais eux !

.

Pour réussir mon oral, j’avais signé un pacte avec un diable tentateur : ma raison contre leurs mille vies.

.

Le diable semblait avoir tenu ses engagements. Raison comprise.

.

J’étais morte dix fois. J’avais trompé mon mari autant. J‘avais souffert de tous leurs maux. De tous leurs mots !

 J’avais été tantôt vénale et débauchée, tantôt puritaine à la morale d’acier. J’avais été médecin, rentière, mousquetaire, bagnard, curé de campagne, poète maudit, fille de roi, prostituée…

Je les savais tous ! Je les avais absorbés à en perdre le sommeil, et quand celui-ci venait me chaparder quelques heures de révisions nocturnes, tous mes rêves leur étaient consacrés.

Je ressentais les émotions avec la même intensité que tous ces personnages.

 J’étais eux. Je souffrais en même temps qu’eux. Je vivais à leur rythme, à leur époque, à leurs mœurs et croyances.

.

Je vivais leurs vies par procuration. Une fusion étrange, inexplicable… Une identification poussée dans ses plus extrêmes limites, un truc dont seul le diable avait le secret. 

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Dans la voiture, durant le trajet, ils sont tous venus, les personnages, les uns après les autres, pour me souhaiter bonne chance. Ils ne doutaient pas. Ils savaient qu’eux et moi ne faisions qu’un. Corps et âmes. Cet examen, je ne pouvais pas le rater, j’étais eux ! De quoi parle-t-on mieux que de soi-même ? J’étais eux !

.

Nous sommes arrivés, moi et mes mille personnages, un peu avant l’heure, pour être surs de ne pas être en retard. J’étais confiante.

Épuisée, tourmentée, mais confiante.

 Je connaissais par cœur tous mes classiques, qui en plus vivaient en moi, il n’y avait pas de raisons…

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Je me suis assise dans la salle d’attente, avec les autres candidats. Ils lisaient tous à voix basse leurs fiches de révision. Moi, je n’en avais pas. Ça aurait été inutile. J’avais un avantage certain sur les autres : moi, je n’avais pas étudié tous ces bouquins, je les avais VÉCUS.

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D’ailleurs, mes mille personnages classiques étaient tous venus avec moi, et me rassuraient du mieux qu’ils pouvaient, me susurrant: « Ne crains rien, tu nous connais tous sur le bout des doigts ».

.

La porte du bureau s’est ouverte. L’examinateur est sorti, sa liste de candidats entre les mains.

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Tremblante, je me suis levée à l’appel de mon nom. Je suis entrée, et nous nous sommes assis, l’un en face de l’autre. .

.

Il a hésité un instant, puis a sorti la feuille fatidique, qu’il m’a tendue.

.

- Vous avez vingt minutes, et puis je vous interroge.

.

J’ai pris la feuille, ai sorti papier et crayon, et ai pris connaissance du sujet.

.

haddock_bachi_bouzouk__103_

J’ai lu et relu les deux courtes phrases. J’ai scruté les personnages.

 Rien !

Rien ne me venait à l’esprit. Je lisais le court dialogue sans le comprendre, comme s’il avait été écrit dans une autre langue.

.

Réviser ses classiques… j’avais fait l’impasse sur Hergé !

 Quelle erreur monumentale !

 Le diable avait pourtant tenu ses engagements… c’est moi qui avais omis d’être un jeune reporter ou un capitaine au juron révolutionnaire. J’étais anéantie.

.

Je n’ai rien su écrire au sujet de ce court extrait. Rien ! J’ai tué le temps en revivant certains épisodes de mon enfance. J’ai lu tous les tintin, très jeune, parce que c’était les seuls livres qu’il y avait à la maison. Oh, je ne comprenais pas tout, mais je les lisais…

.

Les vingt minutes se sont écoulées. L’examinateur m’a appelée. Déstabilisée,  j’ai balbutié des âneries incompréhensibles durant les dix premières minutes de l’examen. J’ai lu dans ses yeux qu’il me prenait pour une cinglée.

.

Il m’a ensuite posé quelques questions, auxquelles je n’ai pas su répondre. Aucun des personnages qui vivaient en moi n’a pu me venir en aide. Nous étions tous impuissants.

.

Et ma raison…vous savez bien… le pacte !

.

- Mademoiselle ? Donnez-moi votre définition de l’expression bachi-bouzouk .

- Ça veut dire… heu… ça veut dire… ça veut dire « Au revoir! »

 .

Et je suis partie en courant !

 .

C’est ce jour-là que j’ai compris : 

Si le pacte que j‘avais signé me permettait de vivre cent vies en une, il me rendait également spectatrice (et uniquement spectatrice) de la mienne, de vie. 

.

7 février 2009

Bachi-Bouzouk (MAP)

RECHERCHES



A la suite des recherches approfondies du professeur TOURNEBOL au sujet des divinités moldavo-croates de l’ère Métisme ( 43 bis avant JC), les célèbres archéologues Dupong et Duponz viennent tout récemment de mettre au jour –à l’aide du chien renifleur MILOUK, dressé par son maître TINTINGUE- les bustes de deux statues jumelles connues comme divinités de la jeunesse et des jeux sous les noms de BACHI et BOUZOUK. Ces dernières ont pu ainsi retrouver leur place sur le temple qui leur est dédié et dont il reste la façade principale. (Voir photo).


Temple

Il est à noter qu’au XVIII ème siècle –selon la théorie du professeur TOURNEBOL- on retrouve la trace de ces deux divinités, sous forme de visages enfantins bien joufflus, dans de nombreux lieux de culte. Cependant la notion de jeux s’est perdue au profit d’une attitude exprimant plutôt l’affrontement. Les noms eux-mêmes se sont transformés. (Voir photo). 


B__B

Ce n’est qu’au XXème siècle que BACHI et BOUZOUK pourront de nouveau présider aux jeux de la jeunesse.  Bien sûr les designers sont passés par là, simplifiant au maximum les traits, épurant les formes, choisissant des couleurs chaudes et vives faites pour attirer nos chers petits …. (Voir photo).


Bachi

Jouez, jouez chers petits enfants !

Que BACHI et BOUZOUK

fassent partie

de votre vie

sans souci

….

et surtout :

……………….

Ne grandissez pas trop vite !

 

* * *

 

MAP

7 février 2009

Le Bachi-bouzouk et l’Oryctérope (Joe Krapov)


Le Bachi-bouzouk et l’Oryctérope (Joe Krapov)

Maître Bachi-bouzouk, sur un arbre à coloquintes perché,
Tenait en sa clysopompe un ravachol.


Maître Oryctérope, par l'anacoluthe alléché,
Lui baderna à peu près ce logarithme :
"Hé ! bonjour, sacré traîne-potence de Bachi-bouzouk !
Que vous êtes sapajou ! Que vous me semblez sinapisme !
Sans mentir, si votre tchouk tchouk nougat

Se rapporte à votre saleté d’appareil à sous
Vous êtes le Wisigoth des zouaves de ces zapotèques. "

A ces mots le Bachi-bouzouk ne se sent plus de jus de réglisse ;
Et pour montrer sa belle jocrisse,
Il ouvre un large moule à gaufres, laisse tomber sa cloche à fromage.
L’oryctérope s'en saisit, et dit : "Mon bon emplâtré à la graisse de hérisson,
Apprenez que tout mitrailleur à bavette

Vit aux dépens du bougre d’extrait de cornichon qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un ravachol, sans doute. "

Le Bachi-bouzouk, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard : « Que le grrrand crrric me crrroque

Le prochain ravachol, je m’le goinfre en cachette au p’haddock ! »   
joe_krapov_corbeau   

           

7 février 2009

Place aux nanas (Joye)

1 février 2009

Ont trouvé une nouvelle définition

haddock JOYE ; JOE KRAPOV ; MAP ; VAL ; MARTINE27 ; PAPISTACHE ; POUPOUNE ; TILLEUL ; PANDORA ; ADI ;

1 février 2009

Le défi #46

Cartoonita devait croire que nous ne donnerions jamais sa consigne : erreur !

hadTonnerre de Brest ! Le Capitaine Haddock est tout retourné :
"Bachi-bouzouk" ne signifie plus "bachi-bouzouk".
Dites-nous tout... ou rien*.
(* mais ça serait pas cool pour ce pauvre Haddock qui mérite bien quelques explications)

Par exemple, racontez-nous ce qui s'est passé (rébellion des mots, surmenage de Monsieur Littré, ... ?) et/ou donnez-nous sa nouvelle définition (en contexte, en chanson, en rimes, en image.... comme vous voulez !) ou...

31 janvier 2009

Un soir, miaou IRC ? (Cartoonita)

 

- M&M’S : Coucou C Manu & Max

- R&R : Ouc-ouc M&M’s. Roro & Rémi au micro !

- M&M’S : On s’amuse mecs !

- R&R : Nous aussi wé

- M&M’S : Ici on savoure…. Sauce noire !

- R&R : Nous : sauce cacao-coco !!!

- M&M’S : ????

- R&R : Une mauricienne !!!

- M&M’S : Ouaou…

- R&R : (^_^) 

- M&M’S : Nous on a au menu une ricaine cacao. Un sacré morceau 2 nana. Enorme !

- R&R : Enorme ? Américaine !! ^_-

- M&M’S : Mmmmm. Sucré + mou. On aime NOUS !

- R&R : Nous on aime mieux s’unir avec 1 russe ou 2. C racé. Caviar 100% !

- M&M’S : On a essayé une coréenne, sauce acné. C mi-sucré, mi-amer.

- R&R : Moué une asia… Rémi a essayé une nana arōme Monaco…

- M&M’S : Monaco ??? Une connue ??

- R&R : Ouais avec une couronne ! :-0

- M&M’S : Crāneur ! C une ancienne, usée !

- R&R : On en a miam-miamé 2 + anciennes ;-)

- M&M’s : +1
R&R : :-X 

- M&M’S : Sen2su2sou Max. On essaie 2 saisir 1 suissesse

- R&R : Rōōōō….. Rémi nous a ramené une 10aine 2 roumaines. VNR ?

- M&M’S : Non, amusés !

- R&R : 12 ą 1. On mčne !

- M&M’S : Nan. 12 ą 5. On arrive nous aussi !!

- R&R : Nous sommes en avance… + 10 nanas !

- M&M’S : Vi mais on va se miam-miamer ce soir !

- R&R : Nous on a nos 10 roumaines ą ramoner… \(^o^)/

- M&M’S : Aaaaaa…. Max a réussi ą ramener 2 marocaines. Sauce cumin ! On s’écrase ?

- R&R : Nan… Surmenés ! Niveau 3 : Cé 3 nanas / min. nous !

- M&M’S : Crāneurs…

- R&R : Now, Rémi se miam-miame une camerounaise. Un rźve : 2 nénés cacao comac !!! (.)(.)

- M&M’S : Nous aussi on aime le marron ici : mexicaines, marocaines, … On a réussi ą nous unir ą nos deux marronées en 2 min

- R&R : Oucouc. C Rémi. Roro arrime une arménienne. C rare. Connais moins…

- M&M’S : Essaie crue !

- R&R : Mouais…

- M&M’S : Sans sauce !

- R&R : Nan ! On ramone ą sec ! :-0

- M&M’S : ^^ 

- R&R : Aļe ! Une morsure !!

- M&M’S : / !\ roumaines = insoumises + carnassičres !!! / !\

- R&R : Mince !

- M&M’S : Ici rien 2 nouveau. RAS

- R&R : Nous une veine 2 cocus. 2 maris écrasés = 2 comoréennes ramassées !

- M&M’S : Nous 5 min sans rien !

- R&R : Vaincus ! 15 ą 8 !

- M&M’S : Ouais. On nous marrave sa race. Ravis ? :-(

- R&R : Ouéééééé. On s’ennuie M&M’s ?

- M&M’S : Non. Mais crevés now. Momens čs somnus. Vannés essere.

- R&R : On se verra 2m1.

- M&M’S : Ouais. Mais oł ?

- R&R : Au « Mano’O’Ama Sura », 3 rue Omesséou

- M&M’S : 5 sur 5 ! On amčne nos Wii + Miam-Miam-Sex®

- R&R : Wé. Cé Sūr ! On s’amuse ąmor avec MiamMiamSex® sur Wii !

- M&M’S : Ciao R&R

- R&R : Au revoir M&M’s

 

31 janvier 2009

Apres une nuit d'amour - J. Valjan

31 janvier 2009

En mer - Janeczka

En_mer_1

40___En_mer_2

31 janvier 2009

SMS (Fabeli)

à maman

au secours. suis coincée aux wc- verrou cassé- reviens maison

à érica

sois rassurée mon cœur- sommes en caisse- on arrive

à anna

suis coincée aux wc- mes vieux aux courses- ça m’écoeure- vais m’évanouir- écris moi ça ira mieux

à érica

 on rêve comme au cinéma- crime en série- un assassin va arriver

à anna

merci- comme amie on a mieux-

maman

arriiiiiiiiiive- vais avoir crise au cœur- sérieux- ça commence à me miner

à érica

souris- ce sera un sacré souvenir

à maman

non- ce sera un mauvais souvenir

31 janvier 2009

ma vie, ma race (Tiphaine et Armel)

caïn,
viens masser mes seins avec amour, suis à cran.
ève

maman,
moi aussi suis accro.
caïn

caïn, mon amour, sois cru avec moi !
ève

mère,
avec mon aîné nous venons caresser ces nénés si rares en ce coin, voire même, nous mixerons nos excroissances...
caïn

mmmmmm...
ève

31 janvier 2009

xamernimomesse ! (Joe Krapov)

mes amies, mes amis

on va s’énerver voire se courroucer 2 mes ruses 2 sioux mais… ici commence un énoncé sain & sincère : « rien à cirer ! ».

car nous sommes vernis avec ce ramassis 2 minusseries ! où irons-nous avec ce meunier cocu, ce camionneur corse, ce ramoneur insensé & ce menuisier racorni ? oserons-nous, avec ces souveraines russes, ces carnassières roumaines & ces vicieuses varsoviennes énoncer « sea, sex & sun », « caresser », « minou », « morsure », « sein » ?

ainsi écroués, à cran, saurons-nous nous escrimer avec aisance vis-à-vis 2 ce sévice & sauver « nuée », « insoumis » & « rosée » 2 7 voie sans issue ?

si un messie (+ ou - iowanien ?) nous envoie ses vœux, vomirons-nous au ravin nos macramés envenimeurs, nos mauvaises manières & nos seaux 2 vin noir ? suivrons-nous en ces rues, avenues & arcanes un meneur à cor & à cri, à voix 2 cuivre & 2 cromorne ?

maso à ce niveau, ça n’a ni raison ni sens !

non. nions ces 2 raies où on nous a comme enserrés ! nous aimons mieux rimer, même en mineur & nous remémorer amours anciennes, saisons ornées 2 cuivre & or, rires carmin & roses 2 soie en nos carrés (erre-messe ?).

nous rêverons 2 soirées suaves, 2 courses océanes ou 2 nous unir aux oiseaux ces soirs 2 cerises sonores ou 2 cassis à savourer.

versons en nos cuisines sucre roux, cumin, curcuma & musc !

& si nous ne créons aucun camée, aucune rivière ni émaux variés 2 7 insomnie, si aucune causerie-miroir ne nous renvoie 2 réminiscences 2 saveurs, nous minimiserons. nous incriminerons un énoncé sournois, vicié, marron ! oui, un marronnier, même !

néanmoins, aux rameaux, nous nous excuserons 2 ces ruines & revers & nous nommerons ceci, avec ironie : « sciures 2 mousses » !

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