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Le défi du samedi

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29 décembre 2012

FEES (titisoorts)

Deux petites fées près de la cheminée
deux petites fées joliment habillées
petite fille assise à rêver
petite fille les yeux écarquillés

deux petite fées les ailes déployées
deux petites fées poupées très bien coiffées
petite fille chausson et beau peignoir
petite fille que fais tu là si tard

deux petites fées est ce de la magie
deux petites fées tant d'amour éblouie
petite fille des voeux à exaucer
petite fille laisse toi emporter

deux petite fées qui se sont envolées
deux petites fées qui se sont réchauffées
petite fille triste abandonnée
petite fille tête sur l'oreiller

 

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29 décembre 2012

Aïe Pad (Vegas sur sarthe)


“Z'avais zuste demandé un ipad... pas des poupées!”
“Nous ne sommes pas des poupées, moi je suis la fée Huedren”
“Et l'autre, la fait quoi?”
“Euh... moi c'est tante Arie. Est-ce que tu crois au père Noël, petite?”
”Ze sais pas. Si z'y crois, z'aurai mon ipad?”
“Ca dépend, si tu y crois tu ne seras pas surprise de recevoir n'importe quel cadeau”
“Mon grand frère il y croit plus pisqu'il a dézà son ipad, c'est pour ça qu'il est dézà parti s'coucher avec”
“Alors si tu es là à veiller si tard, c'est que tu dois y croire un peu”
“C'est lui qui m'a dit comme ça de surveiller au cas zoù”
“Au cas où quoi?”
“Et ben, au cas zoù l'père Noël exist'rait quand même et qu'y m'apport'rait un ipad en plus des trucs qu'z'ai d'mandés à mes parents”
“Vois-tu petite, il n'y a pas que le Aïe Pad dans la vie et bien des enfants dans le monde n'ont rien ou juste quelques friandises... une orange décorée, un gâteau au sucre ou une jolie banane”
“Alors ze veux bien une banane et un ipad. Ze pourrai trouver c'que ça veut dire... une friandise”
“Que trouves-tu donc de si merveilleux à ton Aïe Pad?”
“Ze pourrai tout faire avec, même des trucs que z'comprends pas et que les fées peuvent même pas imaziner!”
“Mais, tante Arie et moi, on peut tout faire imaginer!”
“Ah ouais? Ze voudrais bien voir ça”
“Dis-nous ce que tu veux, tout simplement”
“Ze voudrais deux ipad!!”
(Soupirs de fées)

29 décembre 2012

J'ose à peine y croire ! (Walrus)

Que l'on nous montre cette image où une délicieuse enfant au minois encore poupin, à la chevelure délicatement enrubannée, semble en extase devant deux fées aux ailes diaphanes. Une image toute en tons pastel, en légèreté...

Et pourtant, là, au point d'accroche du regard, comme surgie du feu de l'enfer, l'extrémité d'un chenet se dresse, symbole phallique incongru, dérangeant, obscène.

Oui, j'ose à peine y croire...

29 décembre 2012

Nuit et lumière (Anémone)

La nuit je danse, libellule.
Je vole par-dessus les toits.
Papillon je butine
Toute fleur qui croît.
Je chante comme la cigale
Qui se réjouit de sa voix.
Patiente abeille
Je fais mon miel.
La nuit je berce
Ma détresse.
La nuit je dompte
Mes émois.
La nuit compense
Mes désarrois.
La nuit l'espace
N'est que chimère.
La nuit le temps
N'existe pas.

22 décembre 2012

Défi #226

Un peu de douceur pour ces temps de fêtes avec une oeuvre de

Helen Hay Whitney -Rêve de Noël  XIXème siècle- !

DSCF4071

Laissez libre cours à votre imagination, laissez-vous bercer par cette image,

faites-nous rêver en nous révélant ce qu'elle vous inspire ....

 A tout bientôt le plaisir de vous lire !

samedidefi@hotmail.fr

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22 décembre 2012

Ont fait leur choix (comme Schmitt ?)

22 décembre 2012

Le Baiser de L'Amour (Célestine)

image

Le baiser de l'Amour d'Antonio Canova

 

 

http://www.deezer.com/track/13404862

 

Pour connaître la douceur du baiser de l’Amour, et l’enivrement de ses caresses, il  lui avait fallu  en accepter les morsures. La passion coulait en son sang comme une lave bouillante, et le mezcal et la tequila brûlaient ses artères,  plus fort  qu’un poison violent. Mais qu’importaient les précipices devant le  vertige des hauteurs !

Pour connaître les délices et les orgues des grandes amours au souffle lyrique, elle avait suivi toute sa vie des chemins tortueux ou rectilignes, sans jamais renoncer à ce frisson suprême et le frémissement de ses sens, et cet indéfectible sourire qui illuminait ses traits de l’insolence d’une jeunesse éternelle  lui indiquaient qu’elle ne s’était pas trompée. Jamais.

Elle contemplait la statue et effleurait du bout des doigts le marbre de Carrare, semblant vivant et palpitant comme la gorge d’un pigeon. Et pour elle, en cet instant de toute éternité, où l’amour tapait  dans son cœur comme un balancier aux veines de ses tempes, cependant que résonnait à ses oreilles le credo de la Missa Brevis de Mozart, la parfaite concordance des sons et des formes lui procura une sorte d’orgasmique soupir de bonheur esthétique.

L’alliance de l’humain et du divin lui apparut, dans sa plus impérieuse pureté, réalisée à tout jamais dans cet instant de grâce. Elle devint elle-même œuvre d’art.

22 décembre 2012

Participation de titisoorts

oeuvre

Je n'ai pas encore reposé ma tête sur une oeuvre d'art, je suis déjà allé au Louvre. A cette époque, je lisais Christian Jacq, j'ai adoré bien sûr, tout sur l'Egypte.

Les scribes, les sarcophages sont pour moi des oeuvres d'arts. Sincèrement je ne m'y connais pas dans l'art. Je pourrais placer dans une conversation des bribes de phrases lorsque je serais entouré de connaisseurs. Genre Katyl ou Map " vous savez combien à été vendue la peinture "cri" de Munch à la galerie Sotheby's à New York, 119,92 de dollars" j'espère que lui au moins il a profité de ses ventes. En même temps je m'en fiche un peu cela viendra ou je resterai devant un  tableau et j'aurai des sentiments qui me remonteront à la surface. Chaque chose en son temps.

Un jour dans les Pyrénées, je me lavais le corps et le cerveau et là coulait une rivière. Il devait faire moins cinq par là le rivage était gelé, il était recouvert de glace.

 Et, sous cette glace l'eau descendait, comme une ombre qui cherchait son chemin. A ce moment là j'ai trouvé que la nature faisait de l'art, une oeuvre d'art, j'ai appris un peu plus tard que je me trompais.

Je me suis dit pourtant, à ce moment là, que j'aimerais bien essayer de reproduire ce phénomène, je ne l'ai pas encore fait. Comme beaucoup de pensées, un jour peut être...Aller au bout de ses rêves,foncer. Je devrais.

Donc je reviens à mes moutons. Je suis tombé sur un article qui parlait de Kant " En droit, on ne devrait appeler art que la production par la liberté .." donc la nature ne serait pas une artiste. Pourtant je suis sûr qu'il doit y avoir des exceptions. Donc pour le défi je vous montre l'oeuvre d'art qui me tient particulièrement à coeur.

032 035

 

22 décembre 2012

L’art et la tête de cochon (Poupoune)

oeuvre-d-art

Le dessin représente une jeune femme en robe de mariée avec de grands yeux aux longs cils savamment recourbés. Elle porte un beau collier et un bouquet de fleurs, et elle a un grain de beauté au-dessus de la lèvre

C’est moi. Dessinée par ma fille quand elle était petite.

Je n’ai jamais porté et ne porterai certainement jamais de robe de mariée. D’ailleurs, je ne porte jamais de robe. Mes yeux sont plutôt petits et mes cils n’ont jamais été approchés suffisamment par un quelconque mascara pour avoir une courbure pareille. Je n’ai aucun bijou et je n’aime pas les fleurs.

- Ben oui mais ce serait quand même mieux que tu te maries, hein, et puis les dames ça se maquille et ça se fait belle !

- Hm… et mon grain de beauté, tu t’es trompée : il est sous mes lèvres, pas au-dessus.

- Ah non, je sais, mais c’est moche, dessous, alors je l’ai mis au-dessus.

Ce dessin n’est donc absolument pas moi. En revanche, il est totalement ma fille, alors je le garde très précieusement. D’autant plus que ma fille, elle, je n’ai pas pu la garder, au prétexte qu’une semaine toute nue dans une cave, ce serait trop sévère comme punition pour avoir vexé sa maman.

 

22 décembre 2012

Participation d'Anémone

Nous achevons celle d'automne.
Celle d'hiver est en projet.
Alors voici la petite dernière terminée:
            L'été!
 

Mosa Spring 12 fond blanc

22 décembre 2012

Participation de Venise

Il  y a un mystère dans son œuvre, et tout particulièrement dans le jardin des  délices.

Le feu du pinceau de J.BOSCH va flamber dans tous les paysages de son époque.

Jamais aucun peintre n’aura montré la gourmandise, l’ivrognerie, la débauche, le vice, la luxure et dit son regard désabusé sur un monde en proie au mal. Alors que tous sont englués dans leur ordinaire, J.BOSCH  choisit ici l’imagination démentielle.

Il perd toutes les questions sur le monde et réinvente une géométrie de la démesure.

Il faut pour ce tableau chausser ses lunettes pour apercevoir l’œuvre . On ne peut se sentir floué tant le tableau concentre de secrets . Des personnages se baladent  un entonnoir sur la tête. Ici les diables et les fous sont à la fête et prêts à toutes les entourloupes.

Ici le monde est une nuit noire où grouillent les fous .C’est un tableau sans gouvernail qui ne va nulle part.

Mais le rire est partout . Ici le monde est un chariot de foin et chacun en arrache ce qu’il peut en riant ou en fuyant qu’on soit  fou pauvre ou riche.

Bosch

 

22 décembre 2012

Participation de Flo

flo

L’œuvre d’art qui me tient particulièrement à cœur est celle que j’écris, dessine, et imagine. C’est l’histoire du livre vivant. Témoin d’une vie, l’œuvre relate et relativise le réel. Elle bouleverse le concret grâce à son immatérialité.

Avant de s’escrimer parmi de nombreux défis, son fil conducteur était rouge. La couleur de l’action, du sang, celle qui fait battre nos cœurs. Puis l’œuvre a voyagé jusqu’à s’évader dans la translucidité, parfois même dans la clandestinité.

Rouge, grise ou noire, la matière n’est plus ni même sa couleur. Sorte d’essence englobante, elle accompagne. Elle est là. Fascinée, par chaque description. Emportée, par chaque vibration. Apaisée, par chaque contemplation.

L’œuvre qui parle et qui fait parler. Celle qui chante et qui fait chanter. Celle qui participe à son présent comme à son passé. Celle qui adoucit ou qui fait rêver. Celle qui rassure et celle qui plait.

L’œuvre, l’art ou le cœur qui battent ? Sujets qui ne peuvent pas la laisser se taire. Ils l’appellent. Alors, elle se rappelle déjà toutes les pirouettes pour rester le mystère. Pourtant, osera-t-elle franchir le rubicond? S’arrêter de murmurer ? Et oublier le « faire languir » ? Arrivera-t-elle à se détacher de tous ses effets d’annonce  pour enfin écrire la suite ?

Au fond, l’autre partie d’elle-même ne retiendra que le particulier. La particularité d’être un homme au fond de son jardin à ratisser l’herbe du printemps. Un homme éternellement libre de le faire.

22 décembre 2012

Tableau aimé (MAP)

Calme paysage

fraîche luminosité

"La Pie" de Monet

Monet - La pie

 

22 décembre 2012

oeuvre d'art‏ (rsylvie)

Rs

22 décembre 2012

Participation de Porphyre

.

Œuvre d'art en filigrane ou massacre d'une œuvre  d'art, désolé Monsieur Verlaine.

 

Aujourd'hui le ciel est gris, les mésanges volent par dessus le  toit. Le corps si bleu elles viennent picorer les graines de  tournesol. Le temps est si calme que le silence est tombé sur la ville.  Les boules de graisses sont accrochées à un arbre centenaire.

Par dessus le toit elles virevoltent. Le  palmier n'est pas à la fête le vent berce sa palme.

Il est midi la cloche sonne au loin dans  le ciel. Les mésanges qu'on voit nous font oublier la cloche qui doucement tinte. Puis un oiseau dont j'ignore le nom se pose sur l'arbre qu'on voit. C'est alors que mon chat chante sa  plainte.

Mon Dieu, Mon Dieu quel bon casse croute  que cet oiseau, mais la vie est là plus forte et mon chat n'arrivera pas  à attraper l'oiseau.

Mon matou est simple et tranquille,cette envie est paisible, les chats qui mangent les oiseaux n'est  qu'une rumeur. il n'a pas bougé, il faut dire qu'il vient de  la ville. Mais soudain il se précipite, croque l'oiseau, je le sermonne : « qu'as tu fait ô toi que voilà » Je suis parti pleurantsans cesse pensant à ce petit moineau sans défense. Dis petit  oiseau qu'as tu fait pour être ainsi croqué, toi que voilà dans la  gueule de mon chat. N'aurais tu pas pu profité de ta jeunesse ?

 

Porphyre.

22 décembre 2012

Participation de Rose

Carre-blanc-sur-fond-blanc

Je n'aime pas les observateurs qui s'accordent sur la beauté des couleurs

Je n'aime pas les amateurs qui s'extasient sur la perfection des formes

Je n'aime pas les musées dénaturés par la foule humaine

Je n'aime pas qu'un artiste m'influence par son choix de représentation

Je n'aime pas qu'on me coupe l'imagination 

 

Le carré blanc sur fond blanc

C'est comme mes pas sur une page blanche

Peu importe ce que j'y fais, comment je le fais, on ne verra presque rien

Je me mets face à cette toile 

J'éclate des billes de couleurs selon mes humeurs

C'est fabuleux, tous les jours je peux la reprendre

Tous les soirs à minuit elle redevient blanche

 

Peur de la page blanche ?

Mais elle n'est pas blanche, regardez !

Un petit carré blanc qui nous rassure

Nous, humain, qui aimons le confort intérieur

Nous, humain, qui aimons transgresser les limites

Faites-y ce que vous voulez dans ce carré blanc

Renfermez-vous, aventurez-vous

 

Malevitch ne vous dira rien

Lui-même en le peignant, de sa fonction, il n'en savait rien

 

 

22 décembre 2012

Lettre à Monsieur le Directeur du Musée du Louvre à Lens (Joe Krapov)

Cher Monsieur

 

DDS 225 Bertin par Ingres

Mon épouse et moi-même avons été très déçus par la visite de votre institution. Nous avons trouvé que « le portrait de Monsieur Bertin, mineur silicosé » par Jean-Dominique Ingres manquait un peu trop de vraisemblance. On voit là un bourgeois quelque peu enveloppé, à la limite de l’apoplexie d’avoir trop mangé de carbonade flamande, et c’est peint avec un style très réaliste sauf que ce monsieur a plus une tête de professeur en retraite que de prolétaire à l’article de la mort. Mais bon, je vous l’accorde, Germinal est loin derrière nous, tous les puits de mine ont fermé et des anciennes "gueules noires" ne restent que les veuves. Mettons aussi à part le fait que monsieur Ingres était tellement miraud que toute sa vie il a cru qu’il jouait du violon alors qu’il faisait de la peinture. Comme Beethoven mais dans l’autre sens.

Ce qui nous a vraiment déçus, c’est ce qui n’était pas là, et donc, essentiellement, la Vénus de Milo à qui nous vouons une passion sans bornes, un amour superbe et généreux. Voyez-vous, nous avions beaucoup à offrir à cette brave dame. Elle s’est élevée jusqu’à la célébrité à la force du poignet, elle n’a jamais ménagé ses efforts pour satisfaire tout le monde bien qu’elle n’eût pas quatre bras et elle a fait tant et si bien des pieds et des mains qu’elle est devenue l’attraction n°1, avec Madame la Joconde, bien sûr, de votre antenne parisienne.

 

DDS 225 Venus_de_Milo_Louvre_Ma399

Mon épouse et moi sommes de fervents admirateurs de cette top-model des temps antiques et pas en toc. Nous avions eu l’idée, en remerciement de votre implantation dans notre région, en plus des dix euros que je joins à ce courrier pour vos oeuvres, d’essayer de réparer les outrages des ans. En effet, en tant qu’anciens commerçants de la place d’Hénin-Liétard, nous tenions le magasin de vêtements « Au mineur-campeur ». A la retraite bien sûr, nous avons fermé boutique mais nous avons conservé une partie de notre stock et notamment les mannequins que nous exposions dans la vitrine. Je pense que dans toute cette équipe de bras cassés nous aurions pu trouver quelques membres encore actifs pour rendre à la Vénus son intégrité corporelle. La pauvre a bien mérité elle aussi une petite séance de chirurgie esthétique et ici, dans le Nord, comme on a dans le cœur le soleil qu’on n’a pas dehors, on était prêts à vous céder gratuitement ces rallonges.

Si notre proposition vous intéresse, vous pouvez passer chez nous à l’heure du café dimanche prochain. On passera la wassingue exprès, on vous offrira la bistouille pour discuter de cela et aussi des œuvres picturales d’Isidore Ducasse que notre voisin, M. Pivoine, ancien tenancier de manèges, pense avoir dé(mar)gottées à la dernière braderie de Lille.

 Nous habitons toujours au-dessus de notre magasin, place Fernand Darchicourt (comme les bras de la Vénus !) au n° 3 à Hénin-Beaumont. Dans l’attente de votre visite, nous vous souhaitons, cher Monsieur le Directeur, bonne installation en pays minier et bienvenue chez les Ch’tis.

                                     Louis et Marie-Anne Grosquinquin

N.B. Si ce type de courrier vous plaît, chères et chers Défiant(e)s, je vous recommande la lecture de « Moi et la reine d’Angleterre » de Patrice Minet qui a consacré tout un livre à sa correspondance rigolote avec des personnalités diverses et variées.

22 décembre 2012

Toute une vie... (Val)

Tant d'œuvres d'art méritent d'être citées...
Il a fallu en choisir une. Parmi d'autres. J'ai tranché.

Je vais vous parler du journal d'Anais Nin, que j'affectionne particulièrement (le journal!).
Il est l'œuvre de toute une vie.
Le fond et la forme, le contenu et le contenant sont œuvre d'art.

Je pourrais expliquer avec quelle assiduité elle a tenu son journal, de l'enfance à sa mort, car ça, déjà, c'est singulier. Une vie entière. Mais d'autres l'ont fait.
Je pourrais vanter son style, ou mettre en avant son impudeur sincère, authentique. Mais c'est un journal, alors évidement...le contraire serait etonnant.

J'aime, bien entendu, les journaux d'Anais Nin pour tout cela.
Mais surtout, les journaux de sa vie sont pour moi une belle œuvre d'art parce que la vie, une vie, chaque vie, est une œuvre d'art. Sa plus grande œuvre est son journal, parce que sa plus grande œuvre, c'est elle.

Quoi d'autre -pour moi- qu'une vie entière couchée sur des milliers de pages, mérite plus d'être appelé œuvre d'art?

 

 

22 décembre 2012

Mona, j'te kiffe (Vegas sur sarthe)

Si j'aurais su qu'y suffirait d'agiter ses pinceaux dans l'huile et s'appeler Léonardo pour faire apparaître sur un panneau un peu plié - ou en peuplier - le demi-sourire énigmatique qui déchire grave dans le monde, reluqué chaque jour par vingt mille mateurs, convoité par des gros mythos et aujourd'hui si inaccessible derrière son carreau blindé, une putain de croute clonée, détournée, parodiée, charriée et même chantée... ben, j'aurais tété peintre au lieu d'être enquilleur.
 
On aura beau Paul&Mickey sur le blaze de la ragazza qu'a posé, bonimenter sur la techno à Leonardo, analyser la risette au microscope, débiner sur ses émotions - 83% joice, 9% salope, 6% pétocharde et 2% soupe au lait, à ce qu'on dit - calculer le timbre de sa voix, la gaffer enceinte, se berlurer qu'elle était paralysée de la tronche, Ma'ame Lisa del Giocondo, la Monna, ma Madonna, ma Joconde a pas fini d'allumer le populo.
 
Avec le temps elle est plutôt mal barrée ma Mona et son ciel est moins blue, les couleurs moins girondes, le vernis a bruni – et Carla aussi - mais elle est encore là, icône à perpète, captivante, emberlificoteuse et incontournable (en un seul mot).
 
Ma Mona, j'la kiffe grave!
22 décembre 2012

Participation de KatyL

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Le défi du samedi
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