Participation de Venise
Il y a un mystère dans son œuvre, et tout particulièrement dans le jardin des délices.
Le feu du pinceau de J.BOSCH va flamber dans tous les paysages de son époque.
Jamais aucun peintre n’aura montré la gourmandise, l’ivrognerie, la débauche, le vice, la luxure et dit son regard désabusé sur un monde en proie au mal. Alors que tous sont englués dans leur ordinaire, J.BOSCH choisit ici l’imagination démentielle.
Il perd toutes les questions sur le monde et réinvente une géométrie de la démesure.
Il faut pour ce tableau chausser ses lunettes pour apercevoir l’œuvre . On ne peut se sentir floué tant le tableau concentre de secrets . Des personnages se baladent un entonnoir sur la tête. Ici les diables et les fous sont à la fête et prêts à toutes les entourloupes.
Ici le monde est une nuit noire où grouillent les fous .C’est un tableau sans gouvernail qui ne va nulle part.
Mais le rire est partout . Ici le monde est un chariot de foin et chacun en arrache ce qu’il peut en riant ou en fuyant qu’on soit fou pauvre ou riche.