22 décembre 2012
Mona, j'te kiffe (Vegas sur sarthe)
Si j'aurais su qu'y suffirait d'agiter ses pinceaux dans l'huile et s'appeler Léonardo pour faire apparaître sur un panneau un peu plié - ou en peuplier - le demi-sourire énigmatique qui déchire grave dans le monde, reluqué chaque jour par vingt mille mateurs, convoité par des gros mythos et aujourd'hui si inaccessible derrière son carreau blindé, une putain de croute clonée, détournée, parodiée, charriée et même chantée... ben, j'aurais tété peintre au lieu d'être enquilleur.
On aura beau Paul&Mickey sur le blaze de la ragazza qu'a posé, bonimenter sur la techno à Leonardo, analyser la risette au microscope, débiner sur ses émotions - 83% joice, 9% salope, 6% pétocharde et 2% soupe au lait, à ce qu'on dit - calculer le timbre de sa voix, la gaffer enceinte, se berlurer qu'elle était paralysée de la tronche, Ma'ame Lisa del Giocondo, la Monna, ma Madonna, ma Joconde a pas fini d'allumer le populo.
Avec le temps elle est plutôt mal barrée ma Mona et son ciel est moins blue, les couleurs moins girondes, le vernis a bruni – et Carla aussi - mais elle est encore là, icône à perpète, captivante, emberlificoteuse et incontournable (en un seul mot).
Ma Mona, j'la kiffe grave!
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