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Le défi du samedi
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18 juin 2011

Prochainement dans les salles ! (Joye)

Fake Movie Posters

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18 juin 2011

Commissariat de police (Venise)

 

On a que cet indice visuel chef ?

                Non, on a aussi la conjonction de deux facteurs

                L’équinoxe de juin  et le champ des possibles qu’offre la radiographie des synapses du photographe mort à coté de la passerelle .

                On  n’est pas des enfants de cœurs !!

                Si elles ont toutes disparues en prenant pour point d’envol la plateforme à ces heures elles sont sur une autre galaxie.

                Initialement le départ des baleines n’étaient pas prévu avant 2058 de notre ère chef !!

                Je sais bien mais elles ont pu avoir une saute d’humeur

                Quittez notre planète sur un coup de tête  en prenant le passage étroit de la passerelle

Ça reste déroutant chef !!

                C’est bien cela qui est à craindre

                Elles se sont barrées cette nuit comme la gamine l’année dernière celle qui n’était  pas plus haute que trois pommes dont on possède quelques clichés  sur la plateforme.

Pour tout dire cette photo est le seul indice qui prouve l’existence  d’un monde   parallèle.

Arrêtez vos balivernes !!

 Un monde parallèle à quoi dites donc ?

Si ça ne tenait qu’à moi dit l’inspecteur  qui se sentait un peu patraque avec des gargouillis de siphon d’évier au fond de l’estomac  je confierai cette enquête au musée océanographique.

On pourrait convoquer quelques scientifiques et servir ainsi le génie météorologique de la France

De puis quand vous êtes l’ami de la pomme de terre !!

Cette enquête on se la garde cette photo c’est notre billet de loterie !

On n’a pas atteint la date de péremption de l’enquête que je sache

Et sachez mon vieux qu’il ya davantage de vérité dans le couinement d’un sommier que dans ce cliché  des défiants !!!

 

18 juin 2011

LE PERRON (Lorraine)

 

                Il surgissait de nulle part. Sa tête faisait un fracas où se mêlaient les éboulis, les ensevelissements, les décombres, les hurlements d’agonie, l’atroce peur au ventre. Il émergea soudain sous sa maison écroulée. Il restait les escaliers du perron, la grille...Il ébaucha un sourire et s’écroula, mort.

 

18 juin 2011

La gloriette (EVP)

-    Ouhouhouhouh ! Mé kwa t’a fé là, petit scarabée !!??
Maître David Gabardine était ahuri. Pour vous dire, ses yeux asiatiques étaient ronds comme des billes !
-    Je awé d’mandé un obsertatouare pour contemplé la prairie…
-    - Ah ! Mais pas du tout maître, vous avez dit : « Un plongeoir pour pousser mémère dans les orties ».
-    Et alorw ? Pourqwa y’a grwille pour pas plonger ?
-    Parceque vous m’avez dit : « La contemplation se être marche par marche, mais accès être comme une grwille fermée si esprit de toi embrasse pas infini…Il faut méditer beaucoup beaucoup… »
-    Alorw ? esprit de toi, être vraiment bouché, petit scarabée ?
-    Ben non, mais embrasser l’infini…Moi qu’arrive même pas à pécho la p’tite Emilie !
-    Bon, kwa fèr main’ nant avec ce engin ?.....Moi savoir : Art modern’signifiant Absurdité : Visite 15 €.  Monastère sauvé ! Bravo petit scarabée !
-    Maître, depuis combien de temps avez-vous créé le monastère en Ardèche ?
-    Woilà vingueuteu années que dispense moi, parwole du Buddha !
-    Et ben ! La méditation ça permet peut-être de rouler une pelle à l’infini, mais ça arrange pas la diction !!
 

18 juin 2011

Qu'a Noé ? (vegas sur sarthe)

Lundi: Il pleut
Fait monter tigres, lions et couguars.
Ferai pas ça tous les jours

Mardi: Il pleut à verse
Embarqué crocodiles, girafes, éléphants et les faons.
Plus facile à dire qu'à faire

Mercredi: Il tombe des cordes
Réussi à caser les orang-outangs par dessus les mammouths

Jeudi: Il pleut des hallebardes
Ce Noé est timbré! Moi j'aurais pas mis les loups et les moutons au même étage

Vendredi: Il pleut comme aurochs qui pisse
Chargé reptiles et zosiaux.
Suis pas prêt de rempiler pour ce job!

Samedi: Il pleut des chats et des chiens (it's raining cats and dogs)
Embarqué les rats pour faire entrer les chats pour faire entrer les chiens pour faire entrer... non, c'est fini.

Jour du Seigneur: Il pleut des luges.
Partie l'arche et le patriarche aussi en oubliant l'échelle...

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18 juin 2011

Confidences d'échafaudage (Walrus)

Il fut un temps où les hommes élevaient des ziggourats.
Les pauvres voulaient seulement contempler, les yeux levés au ciel, l'immensité de l'univers.
Mais un dieu ombrageux et vindicatif stoppa net leur entreprise : il imaginait, le con, qu'ils voulaient envahir son penthouse.
Depuis, les hommes ne construisent plus que de pauvres plateformes comme moi.
Ils y grimpent pour fixer, les yeux baissés, insensibles au bleu du ciel, le sombre horizon de leur destinée.

18 juin 2011

Les pirates ne sont pas ceux qu'on croit (Joe Krapov)

110602__147- Pigeon vole ?
- Oui
- Avion vole ?
- Oui
- Kiosque à musique vole ?
- Ben non, eh, Banane !

                                                                             ***

Eh bien, si, Banane, les kiosques à musique volent. Mais nous volons tous feux éteints et de nuit. Voilà pourquoi très peu de gens connaissent notre spécificité. Nous servons aussi d'ascenseur pour le Paradis et c'est peut-être pour ça que je me retrouve ici.

 

110604__099

Je viens de me poser la nuit dernière sur ce petit îlot nommé Lihou et j'ai justement la sensation de participer à quelque chose d'un peu farcesque. Comme si la mission à moi confiée par Sainte-Cécile visait à priver une harmonie municipale d'un lieu de concert où se produire pour la prochaine Fête de la musique.

110604__002Mais je crois que c'est un mauvais exemple. Je crois qu'il s'agit d'autre chose parce que là où j'étais avant c'était aussi désert qu'ici. Je ne risquais pas d'être envahi par tous ces musiciens et danseurs qui viennent squatter l'été mes congénères urbains.

Déjà Sainte-Cécile avait l'air un peu soucieux quand elle s'est adressée à moi.

- Est-ce que tu aurais quelque chose contre un voyage en Angleterre ?
- Oeuf corse no, my dear lada da ! My dear lady Di ! A wedding at Buckingham Palace ?
- A vrai dire, ce n'est pas vraiment en Angleterre-même. C'est dans une île.
- Du moment que vous ne m'envoyez pas jouer les Incorruptibles chez Elliott le dragon du Loch Ness !
- Non, c'est plus agréable que cela. C'est plus au Sud. Guernesey.

110604__102

 

La Sainte a déplié sa carte et m'a montré l'endroit exact. Au Sud-Ouest de l'île à vue de nez un petit cap débouche sur une péninsule intermittente, un îlot qu'à marée basse, par une route pavée, on peut rejoindre à pied. Ca m'a fait penser à l'album « La voiture immergée », une aventure de Gil Jourdan par Maurice Tillieux, un album cartonné dont j'ai absorbé le contenu un jour que j'abritais une braderie de livres du Secours populaire français.

- Ca n'a pas d'importance, Cécile ! Je ne vais pas m'y rendre à pied, je n'en ai pas ! J'y cours, j'y vole plutôt et je me pose, quel que soit l'état de la mer.

Ca ne l'a pas rassurée pour autant.

DDS154_Roudoudou- Quand tu seras là-bas ne te laisse envahir par personne. Et surtout... n'emmène personne Là-haut !

C'est là que j'ai compris que c'était du sérieux.

- Tu peux compter sur moi, ai-je dit à la sainte. Je n'ai pas envie de me faire sonner les cloches à Rome comme Roudoudou.
- Qui est-ce ?

Les saintes sont très gentilles mais on voit bien que Dieu leur interdit la lecture, à l'exception de celle des partitions du Gloria de Vivaldi ou du magnificat de Bach.

-C'est un autre album pour enfants que j'ai absorbé à la même foire aux livres. A part ça, toute peine méritant salaire...
- Glouton, va ! Si tout se passe bien, je saurai te récompenser !

Sainte-Cécile est la reine du renvoi d'ascenseur. Elle m'a déjà remis, en guise d'acompte, une invitation personnelle pour le prochain RACKAM* qui aura lieu à Collonges-la-Rouge.

                                                                           ***

DDS154_kiosqueLe seul problème ici, depuis que j'ai atterri, c'est que je suis en manque de lecture. Et moi, quand je n'absorbe rien, je m'étiole, je deviens transparent. J'ai déjà mon toit et mes colonnes qu'on ne voit plus.

C'est con, parce qu'en venant, j'ai bien repéré de là-haut un de ces étals sur lesquels les gens d'ici mettent des marchandises en vente libre. Ils posent ça dans des boîtes sur le bord de la route avec le prix du légume ou de la plante et une tirelire pour y mettre son règlement. Et là, c'étaient des livres à 25 pences ! Carrément donné !

Malheureusement, je n'avais pas de menue monnaie sur moi. Oh oui, bien sûr, je vous entends d'ici, j'aurais pu en voler un ou deux.

110604__068

N'allez surtout pas croire que cette idée me soit venue. On peut dire ce qu'on veut sur nous autres, les kiosques à musique. Nous sommes peut-être nyctalopes, surannés, boulimiques ou farceurs, mais il y a une chose que l'on ne peut nous dénier : du culte de l'honnêteté nous sommes les plus fervents adeptes.


* RACKAM : Rassemblement Annuel Citoyen des Kiosques A Musique

18 juin 2011

tour d'y voir‏ (titisoorts)

Premiere marche, laisse moi venir
tu tournes en rond, sur ta tour d'ivoire
ce serais bien, pour notre avenir
que tu redescendes sur terre. Reviens nous voir
 
Sur la deuxieme marche, j'y pige que dalle
à ta façon de rester sur ton pieds d'estale
ces barrieres de silence entre nous
nous avions des projets, ils sont ou?
 
La troisieme marche, sur l'observatoire
je suis près de toi, je veux te revoir
il est temps de sortir de ton belvedere
après il y aquoi, la liberté derriere
 
la quatrieme marche, tout me fait horreur
mais tu te prends pour qui, tu me fais peur
tu te crois le maître du monde en haut
c'est ta plate forme de liberté, ou ton échafaud
 
la cinquieme marche, je me rapproche
je ne sais d'ailleurs, ce que tu me repproches
allé reprends pieds, faisons table rase
cette situationest, vraiment nase
 
la sixieme marche la vue est magnifique
je suis proche de toi, et ça c'est magique
allé deconnes pas,ça c'est pas bon
redescends de ton nuage, de ton balcon
 
je suis au septieme ciel, enfin sur ta tour
ne me rejettes pas, je ne f'rais pas demi tour
quoi tu préferes sauter la barriere
ok viens, allons vivre derriere...

18 juin 2011

Plage déserte (Célestine)

Ce promontoire, cet oasis au milieu de nulle part, où nous allions enfants, t’en souvient-il ? Tu cueillais des oyats pour caresser mon cou de cygne, nous regardions les cormorans piquer du bec dans l’océan. C’était notre échelle de Jacob, notre haricot magique, notre vigie de galapiats. La plage abandonnée aux sels de l’automne emplissait nos poumons de chanvre et de réglisse et les pieds clapotant dans des flaques nous jetions aux orties nos rêves de conquêtes en écoutant la mer. Où es-tu désormais, mon capitaine amadoué, la frange de tes cils sauvages bat-elle encore le velours de ta joue comme autrefois, sur cette rampe de lancement où tu déclamais tes poèmes une main posée sur mon sein blanc ?

Le hasard des aigrettes frôlant de leur aile grise la frange écumeuse des ondes nous indiquait comme de mystérieux augures les caprices d’un destin que nous aurions voulu conciliant et rieur. Pourtant tu m’as quitté sur une barque sombre et je retourne parfois au promontoire sur la dune, sentir la gifle des embruns comme jadis quand tu pris ma candeur d’une volée de prince, et me laissas pantelante et extasiée au bord d’un monde humide et minéral.

18 juin 2011

Actions contemplatives (Captaine Lili)

Marcher, s’élever, tourner le regard,

Donner du champ,

Découvrir l’alentour,

S’appuyer.


18 juin 2011

EUX ! (MAP)

"ILS" ont débarqué !!!

Mine de rien !!!

Les martiens

Mais ... juste pour des vacances ...

OUF !!!

18 juin 2011

Le déclic (Caro_Carito)

Se glisser dans la peau d'une pellicule photo et attendre... attendre...

 

J’aurais préféré qu’elle n’appuie pas sur le bouton. La gâchette plutôt, vu son humeur de dogue. Je l’adorais, fantasque, quand elle s’éclipsait juste avant l’aube de la longère endormie. Je sentais ses doigts fébriles, son corps tendu. Parfois elle prenait sa voiture, une guimbarde cabossée sur tous les flancs, pour arriver en lisière urbaine ou, lorsque son humeur était chagrine, près des bords bétonnés du Rhône.

Elle avait l’œil. Elle sortait de sa besace son vieux Pentax et surprenait la surface lisse d’un étang au réveil. Ce frisson quand elle surprenait ce clair obscur sur un mur ébranlé par les ans. À cet instant, j’aurais tout donné pour ce sourire qui naissait au moment du déclic et, plus tard encore,  dans la solitude de la chambre obscure, quand l’épreuve lentement se révélait.

Aujourd’hui, elle vacille. Les talons, ça ne pardonne pas, tout comme l’absence de luminosité. Qu’importe, elle va nous développer en rafales et nous glisser sans ménagement dans l’épais dossier. Je sentirai l’encre de ses mots jetés sur une lettre puis une autre où elle explique, elle accuse, elle assigne, elle divorce. 65467979[1]Je crois bien qu’il y aura une photo des enfants. Pour l’heure, je serai juste témoin d’un plongeoir pour une piscine qui n’a jamais vu le jour. Avant j’aurais eu ma place dans une expo avec champagne et petits fours. Là, je démontrerai, parmi d’autres, un indice de l’incapacité de cet homme à, je cite, « être bon père et époux, travailleur, présent, compagnon attentionné et digne de confiance… ».

Oui, je l’aimais mieux avec ces mèches roussies par trop de soleil et ses épais godillots plutôt que cette jupe au genou. Ses retards, cette trace de gelée de groseille sur l’objectif quand elle capturait l’éclat d’un rire ou une miette égarée sur la toile cirée. Sa joue sur la peau sèche et noire de l’appareil photo, sa respiration impatiente et sereine à l’idée des étonnements en blanc et noir ou en couleur qu’il dissimulait.

Dans un mois, un été, un automne, je serai jeté là, avec d’autres clichés et des procès-verbaux, sur un bureau en palissandre, alors qu’on annoncera que les pierres blanches et poreuses, les tuiles de guingois et le verger ont trouvé preneur et que l’on partagera l’argent et les enfants. Dans les fauteuils sans la moindre trace de poussière, il ne restera qu’une femme amère et un homme racorni par la méfiance. Un tas de photos inutiles et des vies gâchées.

18 juin 2011

Le petit promontoire… (Mamido)

65467979[1]

 

Un petit promontoire
Au milieu de nulle-part…

Un balcon sans maison
Au milieu du gazon.

On grimpe l’escalier
Et l’on peut admirer :

Les vaches dans le pré
Et le taureau, zélé.

Des chevaux au galop
Lançant des gerbes d’eau.

Ou bien, des flamands roses
Qui, sur l’étang, se posent.

A moins que ce ne soit
Un bateau qui s’en va,

Sur une mer d’écume,
En cornant dans la brume.

Ce paysage dont la beauté te nargue
Cet éclatant pays, tu vois, c’est la Camargue.

Monte, viens vite, dépêche-toi,
De là-haut, la région s’offre à toi.

Ce petit escalier, grimpe-le sans façon.
Ce petit escalier qui te mène au balcon.

D’ailleurs, ce balcon qui sort de nulle-part,
Ce n’est pas un balcon, c’est juste un promontoire
Qui, quand tu es là-haut, élève ton regard.

 

18 juin 2011

La musique céleste. (KatyL)

 

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DOrmante cette fleur, parfum secret du soir.   
DOuce tiédeur d’été  qui descend dans le noir,
DOnne-moi le concert du chant de tourterelle, 
DOré par le soleil, couleur intemporelle.              

REcital bleu de nuit d’un pays enchanté,         
REcolte des accords pour ta divinité !               
Regal de candela  pour vibrations d’artiste,
REseau de partitions de ce grand concertiste.    

MIel sucré, liquoreux, parcelle d’infini,      
MIroir reflet du ciel, la voix d’un soprani,      
MIracle du vivant, douceur de note blanche,      
Mieux que le paradis, le mouvement de l’anche.

Fascinée , envoûtée, aux rives du divin,           
FAstueux ce clavier d’ange parfois chauvin,       
FAtal instant d’amour, sensation magique,         
FAveur pour moi de Dieu  le monde féérique.      
             

SOLfège glorieux, portant cet opéra,                 
SOLaire vénusien, chanté sur l’agora,              
SOLfié pour un Eden, jardin peuplé d’étoiles,            
SOListes musiciens font de l’or dans mes voiles.              

LArme de fin cristal transparent et léger,   
LAgon de blanc corail où je peux m’allonger,  
LApis bleu dessiné sur papier de musique,       
LAmé de partition en fil d’or magnifique.         

SIdérante beauté, m’impose ce soupir,         
Signal de cet instant où j’ai pu m’assoupir.
Sillon de mon bonheur talent de cet orchestre !  
Sibylle fleur du ciel déclenche ce bel œstre.  

                                  

« UTOPIQUE  diva  pour divine harmonie ! »

 fillekatybis

Ce promontoire est pour le chef d'orchestre, il est face à la mer, dans la dune.
Une femme blonde cheveux déployés au vent, s'apprête  à jouer le morceau de sa vie...
Des oiseaux-lyre l'accompagnent effleurant de leurs ailes les harpes du temps...

 

18 juin 2011

32 historiettes pour 7 marches (32Octobre)

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18 juin 2011

Viens voir la mer… (Adrienne)

 

- Viens, petit. Viens voir la mer. Tu sais, la mer, je t’ai raconté, tu te souviens ? Avec le sable et la plage et de l’eau jusqu’au bout de l’horizon ? Et l’odeur… et le bruit… et l’écume des vagues ?

Tiens, petit, regarde, tu la vois, la mer, là-bas, au loin ?

Attends, je vais te mettre sur mes épaules, tu verras mieux. Là-bas, tu vois ?

- Tu y es déjà allé, toi, papa, jusque là-bas ?

- Moi non, petit, mais demande à Papy, tu verras, il te racontera des histoires que son grand-père lui racontait, comment il s’était baigné dans la mer et qu’il jouait au ballon avec ses copains sur la plage. Demande-lui, tu verras.

- Et là, papa, sur la pancarte, c’est quoi ?

- Ah ! là…

Il est marqué : « Danger !! mines !! »

Tu vois, c’est pour ça qu’il y a du barbelé partout, tu comprends ?

Allez, viens, on rentre à la maison…

danger2

11 juin 2011

Défi #154

Pour ce nouveau défi, nous

 allons vous demander

 de faire parler cette PHOTO :

DSCF5214

Attention, interrogez-la sans la brusquer ! Merci !

Envoyez les résultats obtenus à

samedidefi@hotmail.fr

MERCI à vous !

11 juin 2011

Nous ont déjà ...

... fait visiter leur jardin :

JARDIN LOTUS

Joye ; Venise ; MAP ; Vegas sur sarthe ; EVP ; KatyL ; Sebarjo ;

PoupouneTitisoorts ; Adrienne ; Joe Krapov ; Caro_Carito ;

32Octobre ;


 

11 juin 2011

Privée de désert (Vegas sur sarthe)

J'avais jamais rien gagné à la tombola jusqu'à c'te fois où la lettre de Podzoland est arrivée dans ma boîte: "Vous avez gagné le tombolo".
En moins d'temps qu'il en faut pour descendre un maxi monadnock, j'emprunte la camionnette à Dudule et j'file à ma jardinerie préférée, celle qui aide à faire pousser les idées et les orchidées.
Trois plombes plus tard j'rentre à la casba pour décharger mon cadeau - trois tonnes de sable blanc - et valat-y pas que Barkhane commence à me gaver:
"C'est donc ça ton beau lot?"
"Ben oui Barkhane - j'ai toujours eu du mal avec son blaze - c'est l'tombolo qu'on a gagné et y manque pas un grain, j'ai fait tout recompter à la caisse"
"Pas un grain, plus le tien mon pauvre ami, qu'est ce que tu veux qu'on foute avec ça?"
"J'vais arracher les vieux rosiers, les hortensias, les camélias et tout ton bazar. J'vais y mettre des plantes grasses et des cactus et avec tout ce sable sur le gazon, finies les corvée de tondeuse et d'arrosage!"
"Compte pas sur moi pour décharger ton tombolo, espèce de prédateur des jardins"
"Pas grave, j'vais embaucher un Tuc!"
"Gros naze! ça fait plus de vingt ans qu'on a viré les Tucs..."
J'ai jamais compris comment on peut être raciste à ce point avec un tel prénom!
Comme je sens monter la mayonnaise, y faut que j'm'occupe les mains alors j'attrape la pelle et j'commence à recouvrir la pelouse ou plutôt le foin qu'y reste après trois mois sans flotte.
Les bras croisés, Barkhane me regarde transpirer en bougonant:
"Une tombola, alors toi tu m'la copieras..."
Kopje, Kopje... cette fainéante n'a que ce mot-là à la bouche.
"Attends qu'mon désert soit terminé, t'es pas prète d'y poser ton gros cul!"

Aujourd'hui ça fait six mois que Barkhane est partie.
Elle a embarqué la tondeuse, mais mon désert et moi on s'en fout.

11 juin 2011

Des mots bizarres dans mon jardin : (EVP)

 

Mon jardin est un coquin
Qui résiste à tous mes soins,
Lierre et liseron y poussent bien,
Fuchsias et lilas y peinent un brin.

Moi, j’y soigne mes maux de mots
Quand je pense tombola, je dis Tombolo
En juin les rosiers sont si beaux,
J’émiette des Tucs pour les oiseaux.

Ni Barkhane ni badiane dans les lianes
Des Gaudas qui frémissent et flânent
Dans l’air chaud d’un printemps en panne,
D’eau et de fraîcheur tarlatane.

Kopje ? Non c’est Skopje la capitale
De ce pays d’Europe centrale !
Où pousse le Podzol dans le val
Monadnock volat le pétale.

Curieuse consigne ce samedi
Qui fait erreur de géographie
Et faute de conjugaison aussi
De même en botanique, sapristi !!

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