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Le défi du samedi
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10 janvier 2009

Opportunisme ;-)) (Teb)

, Allo? Grand Chêne … J’aurais besoin de quelques conseils éclairés pour la rénovation de notre structure de L. B….. ; peux tu m’y accompagner et me donner ton avis ???

 

' Avec plaisir… je passe te chercher samedi après midi ???

 

Teb, en raccrochant : « Yesssss »

 

 

 

 (l’anecdote date un peu ;-))

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10 janvier 2009

Mes préférés (Val)

J’avais eu envie de vous dire que je n’ai jamais rusé en amour. Jamais ! J’en étais persuadée jusqu’à ce soir. Pour moi, c’était clair, je n’avais jamais manœuvré de manière à me retrouver inopinément dans les bras d’un garçon. J’ai trop de retenue pour ce genre de chose. Et puis.. je n’y ai jamais songé !

Il ne faut peut-être jamais dire jamais, même lorsque ce « jamais » fait référence au passé.

J’ai foré profond, et j’ai trouvé l’or noir qui fera l’affaire. Malice souterraine presque inconsciente, en réalité. Mais, à bien y réfléchir, et avec le recul, la ruse s’apparente tout de même à une malice…hem … amoureuse ? Le mot m’égratigne un peu la gorge tout de même. Vous jugerez.

L’entreprise dans laquelle j’étais salariée employait une majorité d’hommes. Des jeunes, des plus anciens, des beaux, des moins beaux, des prévenants, des mufles… des hommes, quoi ! Beaucoup d’hommes… pour le peu de femmes que comptait l’effectif. On dira 5%. Pas plus.

J’y étais comme un coq en pâte. On peut même dire comme un coq dans la basse-cour. Un homme qui fréquente un univers d’hommes, il apprécie bien souvent l’exotisme d’une collègue femelle. Pas pour lui conter fleurette, mais simplement pour le dépaysement. Enfin, là-bas, c’était comme ça. Jamais je n’ai bu un café toute seule !

Mon chef (j’étais son assistante) n’avait que des besoins ponctuels (quand je dis besoins ponctuels, j’entends … des services d’une assistante, ne vous méprenez pas !). Aussi, j’étais assez libre de mon temps lorsqu’il était occupé, ou absent, ou qu’il n’avait tout simplement pas besoin de moi…

J’avais des consignes, bien évidemment, mais plutôt souples : moduler mon temps de travail entre les différents services selon les besoins.

Bureau d’études, service après vente, magasin, service commercial… j’avais le choix. Ou quasi. Aucun n’était vraiment débordé, aucun ne refusait mon aide non plus. Et puis du temps, je devais tout de même en accorder un peu partout, donc partager,  mais j’avais le choix du créneau horaire.

Eh bien, je ne vous dirai pas pourquoi j’estimais que les magasiniers étaient des gens vraiment très débordés à qui il fallait prêter main forte une bonne partie de la journée. 

Je ne vous dirai pas non plus pourquoi j’allais bosser « là-haut » chaque soir après seize heures et pas en milieu de journée.

Enfin, je ne vous dirai pas pourquoi je me suis portée volontaire pour l’inventaire alors que j’étais en congé.  Dix heures à compter des vis et des boulons, un trente et un décembre, quand on est pas obligée…c’est charmant…l’année suivante, j’ai récidivé.

Ne vous montez aucun scénario ! Je n’ai jamais attendu ni espéré quoi que ce soit de l’un d’eux (d’ailleurs, j’ai affiché un ventre tout rond là-bas, et ensuite je déposais un bébé chez la nounou chaque matin avant de m’y rendre). J’aimais juste leur compagnie, parce qu’ils étaient mes préférés.

10 janvier 2009

Amante, poétesse, prédatrice (Pivoine)

Cette fois, je le sais, j’en suis sûre, c’est lui que j’aime, je l’aime 
à la folie ! Je l’aime et je l’aurai.

Même si des fois, je doute, je l’aurai, je le veux. Parce que nous
sommes faits l’un pour l’autre. Ne me demandez pas comment je le sais,
ni pourquoi je le pense, c’est comme ça, je le sens, je l’ai toujours
su. Dès que je l’ai vu. Je suis égoïste je le sais. Juste aujourd’hui!
Pour la première fois de ma vie, je ne me préoccupe ni des conséquences
de mes actes, ni des autres, ces autres! –Je les redoute simplement,
seront-ils des amis ou des ennemis? S’ils nous surveillent… Que sais-je
moi?

Chaque mercredi matin, il vient à la ville en train. Je le sais parce
qu’un jour, il m’a demandé de le raccompagner jusqu’à la gare. Alors,
voilà le stratagème que j’ai imaginé. Je me lève à l’aurore, moi qui ai
toujours été une lève-tard, moi qui redoute l’hiver, les aubes grises,
la pluie qui fouette les frontons de la Grand-Place et les dorures du
Baroque comme les pavés glissants… Moi qui hais l’hiver, je suis là,
sortie des voyageurs, chaque mercredi matin, cachée derrière une colonne
Morris.

Facile ! Je connais à peu près l’horaire de son train, je surveille
l’arrivée des navetteurs, - cela me donne le vertige, tous ces hommes,
toutes ces femmes à la face pâle et inexpressive, accrochés à leur
serviette de travail, en imperméable beige, tous ces gens inodores,
incolores et silencieux, se peut-il qu’ils aient une vie de passion
comme moi, comme lui? Si j’arrive à mes fins? Moi, l’amante, la poétesse
et la prédatrice?

Le voilà. Dès qu’il sort du tunnel, dès qu’il se détache de ce tsunami
humain, je m’en vais légèrement, droit devant moi, vers la Grand-Place,
il ne peut pas savoir, j’ai quelques mètres d’avance sur lui et c’est
lui qui m’aperçoit, et c’est lui qui se hâte et c’est lui qui m’appelle
et je me retourne, faussement surprise. Et nous nous regardons, nous
nous disons bonjour, on s’embrasse, on se tutoie, on fait quelques pas,
on y va, la matinée est belle, la journée sera bonne, qu’il pleuve,
qu’il vente qu’il neige, je m’en fous, aujourd’hui, la Reine! C’est moi!

***

J'aurai vu l'or et la gloire
L'orgueilleux chant de l'histoire
Et nos pas et notre joie
Bleuir au front de ces maisons
Aujourd'hui solitaires


J'aurai vu toutes les heures
Et l'aurore et sa douceur
Et l'attente dans l'hiver
Rougir un coin de ces maisons
Aujourd'hui silencieuses


J'aurai reçu pour demain
D'une voix et d'une main
Ma cité comme un bijou
Blotti dans la nuit revenue
Aujourd'hui souveraine


J'aurai peint ces souvenirs
En un trait en un soupir
Et leur tain fidèle et sûr
Qui resplendit dès aujourd'hui
En deux miroirs

.Embrasés


10 janvier 2009

A la puissance cinq (Papistache)

Fanette — c’est ma fille— aime se nicher sur mes genoux. Elle a deux ans, trois ans, j’ai oublié.
Je m’étonne :
— Mais, mais, comment es-tu arrivée sur mes genoux  ? Je ne t’ai pas senti t’y glisser !
Fanette exulte. Désormais, elle va s’ingénier, des années durant, à surprendre son papa. Elle s’approche en catimini, le frôle, s’installe sur ses genoux et il s’ahurit :
— Mais, mais, comment es-tu arrivée sur mes genoux ?
Rires, caresses, câlins !
Le jeu se reproduit encore et encore.

***


Fanette a grandi, beaucoup, trop ! Un jour—elle a terminé ses études maintenant— elle évoque ces merveilleux souvenirs. Moi, quintuple imbécile, j’avoue que je surjouais la scène. Fanette accuse le coup ; elle y croyait encore !

10 janvier 2009

Le Play-Boy - Joe Krapov

Non, moi je n’ai pas de mAlice

Et pourtant je tiens le registre

De toutes les entrées et sorties

Du pays des Erveilles.

 

Non je n’ai pas de piège à filles

Et pourtant je vis entouré de femmes.

 

Je n’ai rien qu’un joujou extra

Qui fait Crac ! Boum ! Hue !

Les filles en tombent à mes genoux.

 

Venez donc chez moi, je vous invite !

Je sais un peu d’astrologie

Et je vous montrerai votre carte du ciel :

J’habite au septième.

 

Non moi je ne sais rien de la marche du monde,

Des ingrédients qui font que la Terre est si belle

Et Vanessi Sparadrap si cruche

Et pourtant elles tournent.

 

Je sais juste un peu de cuisine et dans votre assiette dorée

Je mettrai les bouchées doubles à la reine de Nîmes,

Du petit dessalé aux lentilles de contact,

Du Saint-Amour comme fromage

Et pour dessert la forêt noire de mon désir ;

 

Après le pousse-café, le pousse-au-crime,

L’escarpolette et le verrou,

- Fragonard soit qui mal y pince –

Je vous ferai cadeau de la clé du placard

Où vos prédécesseuses dorment

Sous des Malicieux plus cléments.

 

Bien sûr qu’elle est tachée de sang !

N’avez-vous donc pas vu combien ma barbe est bleue ?

DDS_42_La_Barbe_Bleue

N.B. Ce poème apocryphe de Vlad Krapulovescu (Krapovulescu ?), vampire moldo-breton du XVe siècle, est lui aussi sujet à caution. L’allusion à des chansons de Ray Ventura, Jacques Dutronc et à des tableaux de Fragonard laisse supposer qu’il pourrait s’agir d’une réécriture du XXe siècle. Peut-être ne s’agit-il là que d’un des nombreux faux-plagiats du Professeur Joe Letaxi que les membres de l’équipe Tornado (Université de Rennes 3) aimaient à laisser derrière eux « pour voir » lors de leurs expéditions dans les siècles passés ? Ami(e)s expert(e)s, vos lumières là-dessus seront les bienvenues.


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10 janvier 2009

Ma plus belle histoire d'amour c'est lui (Violette7)

Elle savait qu'il existait quelque part cet homme exprès pour elle.......en l'attendant elle faisait n'importe quoi avec quantité d'autres...Elle avait perçu le goût de l'amour fou, un amour impossible qui lui avait échappé.....
Elle savait qu'il existait quelque part.......
Il était là, accoudé dans le hall. Tout en lui l'a accrochée.......Elle n'a plus dormi....plus respiré sans y penser......Elle savait que c'était lui...elle aurait fait n'importe quoi pour le lui dire.......Elle l'a raccompagné le soir....."c'est mon chemin!" (1O kms de détour)....a cherché son nom dans le bottin....passer le prendre..."c'est mon chemin!"........Tout en elle devait l'accrocher.......18 jours plus tard, elle lui a proposé une soirée d'anniversaire.......une petite fête pour ses 25 ans.........Ils n' étaient que ....tous les deux...........

10 janvier 2009

Comment sortir en boîte sans attirer l'attention (MAP)

Sortir

10 janvier 2009

Le joli libraire (Poupoune)


 

Je ne saurais dire exactement quelle petite fortune cette histoire m'a finalement coûté. Mais il était tellement joli, le petit libraire. Alors à chaque fois que j'en avais l'occasion, j'allais traîner dans les rayons de la librairie... Au début je furetais au hasard, et puis j'ai étudié les points stratégiques : aller tout droit au rayon « Poches », au fond, permettait de traverser la boutique et de faire ainsi un repérage assez efficace pour localiser le joli libraire. En cas d'échec de ce premier stratagème le rayon « Polars », sur la gauche, légèrement surélevé, offrait un point d'observation parfaitement situé. En règle générale la localisation ne me prenait pas cinq minutes. Surtout qu'assez rapidement j'ai acquis la conviction qu'il me prêtait lui aussi un intérêt certain... Combien de fois a-t-il traversé les rayons « Vie pratique », « Bande dessinée » et enfin « Art » pour venir me croiser et me saluer d'un bonjour souriant au rayon « Polars »? Et combien de fois a-t-il, j'en suis sûre, arrêté ce qu'il était en train de faire à seule fin de venir en caisse et commencer à y opérer juste à l'instant où mon tour venait ? Je suis presque certaine de ne pas l'avoir rêvé.

 

D'ailleurs, à bien y réfléchir, il avait été très avenant dès la toute première fois où je l'avais moi-même remarqué : c'était lors d'une séance de dédicace du grand James Ellroy, grand par la taille, immense par le talent... Evidemment je n'avais de prime abord d'yeux que pour le maître du roman noir : j'étais venue pour lui et c'est un phénomène suffisamment remarquable pour ne pas en perdre une miette... Mais rapidement, quand même, mon attention a été quelque peu détournée par ce joli libraire... Car non seulement il était joli et j'ai pour principe de toujours bien regarder ce qui est joli, mais en plus nos regards se croisaient bien trop souvent pour que ce soit complètement dû au hasard.

 

C'est ainsi qu'a commencé ma longue série de dépenses inconsidérées à la librairie et à quasiment chacun de mes passages en caisse, invariablement, avec mon joli libraire qui, j'en suis sûre, s'arrangeait effectivement pour « s'occuper de moi », nous avions ce même échange croustillant :

 

- Bonjour (avec le sourire en coin signifiant « tiens, on se connaît »).

- Bonjour (retour de sourire en coin, signifiant « et oui mais si t'es aussi coincé que je suis tarte on n'arrivera à rien »).

- Vous avez la carte de fidélité ? (je parierais bien qu'il le savait, il demandait juste pour entretenir la conversation).

- Ah... oui. Tenez. (évidemment que je l'avais, quand même, avec tout ce que je dépensais ici).

- Merci. Il faudra des papiers cadeaux ? (là encore, question de pure forme, j'en suis sûre).

- Euh, non, merci, ça ira. (parfois je disais oui, comme ça, pour prolonger un peu le plaisir...)

- Alors ça vous fait XX,XX €, s'il vous plaît. (en fait ça devait être des francs, au début... nous avons connu la grande conversion, mon libraire et moi. Toute une histoire).

- Je remplis le chèque ? (comme si je le savais pas, à force !)

- Non, la machine va le faire.

 

Vvrrrrr vvrrrrr vvrrrr (faisait la machine).

 

- Voilà, une signature s'il vous plaît.

- Tenez.

- Merci, bonne journée.

- Merci, à vous aussi.

 

Voilà.

 

Je pense que nous avons dû avoir cet échange une centaine de fois environ. Mon regard qui dit « là, si tu veux me draguer, vas-y, fais-toi plaisir, je serai tout à fait réceptive » ne devait pas être si éloquent que je le croyais. Ou alors lui n'était pas si intéressé que je le pensais. J'entends encore ma mère me dire « Mais enfin, branche-le, c'est quand même pas difficile : il est libraire, tu es cliente, alors demande-lui de t'aider à trouver un livre! » et ma réponse, imparable « Ouais ben c'est pas difficile pour lui non plus, hein »... Je suis une dragueuse redoutable.

 

Mais à force de faire, quand même, est arrivé le jour où il est venu à ma rencontre dans le rayon « Art » et là, en plus de l'habituel bonjour souriant, il m'a demandé :

 

- On peut vous aider ?

 

« On ». Pourquoi a-t-il fallu qu'il dise « on »? Il m'aurait dit « Elle a besoin d'aide la dame ? » que ça m'aurait fait le même effet. « On ».

 

Je ne sais pas si c'est ça ou si c'est juste que je suis une indécrottable gourde en matière de séduction, mais ce jour-là j'ai répondu « non merci ». Et à peine les mots étaient sortis de ma bouche que je savais que jamais rien n'arriverait entre le joli libraire et moi.

 

Cette histoire a commencé lors de la sortie française de « American death trip » de James Ellroy et j'ai croisé le joli libraire pour la toute dernière fois lors d'une autre séance de dédicace du même James Ellroy pour la sortie de « Destination morgue ». Sauf erreur il avait dû s'écouler environ trois ans. Je ne suis pas très efficace, mais tenace quand me prend l'idée de séduire un homme !

 

Aujourd'hui, quand j'y pense, je me dis qu'une histoire dans laquelle James Ellroy aurait joué le rôle de Cupidon n'aurait pu avoir qu'une fin tragique et sanglante et qu'il valait sans doute mieux qu'elle n'ait pas vu le jour.

 

Depuis, je ne m'adonne plus à ce genre de malice amoureuse. Mais je lis toujours James Ellroy.

 

10 janvier 2009

LES PETITS TRUCS DE MEME CELESTINE (Martine27)


Depuis que Mémé Célestine a donné à Val d'excellents trucs pour mener son mariage à bien, toutes les arrières petites filles et nièces de Mémé Célestine viennent régulièrement lui rendre visite pour lui exposer leurs problèmes sentimentaux et obtenir d'elle de précieux conseils.

Pendant que ces dames papotent autour d'une table de goûter bien garnie, Pépé Athanase mâchouille sa pipe (toujours éteinte) d'un air rêveur, un demi-sourire au coin des lèvres. Il faut dire que tous ces "trucs", il en a fait les frais dans son jeune temps et d'ailleurs il continue régulièrement à y avoir droit. Elle est terrible sa Célestine.

Donc, régulièrement chaque samedi après-midi, Mémé Célestine relève les défis fournis par sa descendance.

"Ma poulette le tien est un timide, il regarde ses pieds, pour qu'il relève le nez sur toi laisse tomber un mouchoir devant lui. Comment les mouchoirs ça n'existent plus vraiment, eh bien pas grave, un foulard, ou tiens votre truc à vous, ton portable. Tu verras il se forcera à le ramasser et à te le ramener, à toi ensuite de lui envoyer un sourire à le faire fondre". Et Pépé Athanase de voir tomber les mouchoirs tels des feuilles d'automne.

"Pour toi ma cocotte, ça va demander un peu plus de sacrifices, il aime le foot ton zigoto. Pas 36 solutions, il va falloir que tu fasses semblant de t'y intéresser le temps de le ferrer, tu n'as plus qu'à apprendre le nom des grands frimeurs, euh je veux dire des grands joueurs. Aïe, en plus il joue, alors là tu vas devoir assister à quelques matches. Après, tout doucement, commence à lui faire remarquer qu'il serait bien qu'il s'intéresse à tes activités, une petite réflexion par-ci, un œil humide par-là.. Et je peux te dire qu'avec le tir à l'arc rien que pour le plaisir d'admirer ta silhouette quand tu tires, il va craquer et que le foot il ira un peu moins souvent, sinon, il ne te restes plus qu'à saboter ses crampons pour qu'il s'esquinte un petit quelque chose en courant, bon, mais tu n'es pas encore mûre pour une solution extrême comme ça, je comprends bien, c'est plutôt réservé aux épouses excédées". Et Pépé Athanase se souvient d'une divine Mémé Célestine en costume de bain à grande jupette.

"Et toi ma biche ? Un gourmand. T'en fais pas je vais te préparer un ou deux gâteaux que tu pourras amener au bureau, tu verras si ton chef de service résiste longtemps. Ceci dit après, ce sera à toi de t'y mettre". Et Pépé Athanase de saliver rien qu'à l'idée du prochain repas.

"Le tien ma caille, un intellectuel. Suis le mine de rien à la bibliothèque et relève les titres qu'il prend, après facile tu n'as plus qu'à les lire et glisser une ou deux phrases sur le sujet en douceur, lors d'une conversation anodine, tu es une maligne, ça ne va pas poser de problème". Et Pépé Athanase se souvient de certaines soirées avec des amis où Mémé Célestine lui ôtait les mots de la bouche, laissant celle-ci béante d'admiration.

Bref, dans cette charmante volière du samedi chacune y trouve son compte. Seulement voilà, elles ont oublié la petite Sophie nichée près de Pépé Athanase et qui n'en perd pas une miette.

Et voilà qu'un mercredi, la petite Sophie débarque en larmes chez ses arrières grands parents.

"Ca marche pas, ça marche pas" braille-t-elle.

"Qu'est qui ne marche pas ma douceur" interroge Mémé Célestine.

"Tes trucs pour piéger les garçons"

"Pas piéger les garçons ma tourterelle, juste pour les amener à regarder les filles autrement"

"Ouais, bon si tu veux, mais avec moi ça marche pas"

"Vas-y ma colombe, raconte"

Sophie s'installe sur les genoux de Pépé Athanase, une part de gâteau dans une main, son doudou dans l'autre.

"Eh ben à l'école je voudrais bien que Damien, il soit mon amoureux alors j'ai fait ce que tu as dit aux autres. Je me suis bien mouchée dans mes kleenex et je les ai fait tomber devant lui, il les a pas ramassés et la maîtresse elle m'a punie. En sport, il fait de la patinette et ben, il y a pas de champions de patinette et puis maman elle veut pas m'en acheter une, et moi quand je me suis fabriqué un arc avec une branche et une ficelle et ben il a cassé et la maîtresse elle m'a encore punie parce qu'en cassant la branche elle a aussi cassé le carreau. J'ai ramené un des gâteaux de maman, mais il est allergique à je sais pas quoi et il a eu la figure pleine de boutons, la maîtresse elle a encore râlé. Et pis, les livres c'est nul parce qu'on sait pas encore lire ni l'un, ni l'autre et que les albums de contes de fées il s'en moque. C'est rien que des bêtises tes conseils". Sophie avale un grand coup d'air pour reprendre son souffle et regarde son arrière grand mère avec des grands yeux plein de reproche.

Celle-ci, durant tout le récit est restée le nez plongé dans une couture qui paraissait compliquée, tandis que Pépé Athanase proche de l'explosion mâchait avec ardeur le tuyau de sa pipe.

Tout le monde ayant repris son souffle, Mémé Célestine s'adresse à Sophie.

"Ma puce, tu sais les conseils que j'ai donné c'est surtout pour les grandes filles, pas pour les jeunes demoiselles comme toi qui sont encore au CP. Qu'est ce qu'il aime ton Damien ?"

Reniflant une dernière fois Sophie se lance "Ben, il aime les animaux, et puis le dessin, et puis les chewing-gum, et puis je sais pas"

"Et bien voilà mon canard, tu vas lui faire un beau dessin avec plein d'animaux et puis je vais te donner un tout petit peu d'argent pour lui acheter un beau paquet de sem-sem gums * tu lui offres tout ça avec un joli sourire comme tu sais si bien les faire et tout va aller comme sur des roulettes".

Rassénée par l'air d'autorité que dégage Mémé Célestine, Sophie pousse un grand soupir, fini d'avaler son gâteau et demande papier et crayons pour s'attaquer au chef d'œuvre qui lui ouvrira le cœur de Damien.

Mémé Célestine et Pépé Athanase échangent au-dessus de sa tête, un sourire plein de tendresse et de connivence, pas de doute la génération montante promet beaucoup.

(* NDLR : mon arrière grand mère à moi me donnait, quand j'allais la voir, de l'argent pour aller à l'épicerie du coin m'acheter des sem-sem gums, le mot chewing-gum n'était pas entré dans son vocabulaire)

10 janvier 2009

Bonsoir tristesse (Joye)

Voici le triste sort des filles qui grandissent sans apprendre l’art du flirt. Elles sont toujours à la merci de leurs copines plus instruites. 

Sa mère n’était rien coquine. Une belle femme, certainement, mais directe, pragmatique, une femme qui coupait toujours à la chasse, comme disent les cinématographes. Elle n’avait pas pensé à apprendre ni le battement des cils, ni le regard alléchant à sa seule fille.

Mais pas grave ! Au lycée, la fille était amoureuse des livres. À la fac, elle apprit que l’amour n’était pas pour elle, les beaux garçons qui ne s’intéressaient pas du tout à elle. Les moches non plus. Pour ce dernier, au moins, elle se considérait chanceuse.

C’était alors plus tard, après un séjour de rêve en Europe, et ayant déniché un beau poste comme prof dans un lycée iowanien, qu’elle dut donc apprendre pour la première fois l’art de la séduction du Mâle américain (Bellegueulico midwestamericanus) dont il y avait pas mal dans une jolie petite ville que nous appelerons « Chêne Rouge ».

Ses copines au boulot l’ont vite prise sous leurs ailes aux plumes magnifiques. Elles, c’étaient des filles qui avaient vécu ! M., la reine de sa sororité, apprit à notre héroïne – appelons-là « Tristesse » -- comment demander du feu aux hommes. Lorsqu’ils offraient l’allumette ou le briquet, il fallait prendre leur main entre les deux siennes.

- Pourquoi ça ? demanda Tristesse.

- Parce que le toucher, c’est magique ! expliqua M, très patiente.

Tristesse nota tout cela dans son calepin mental, toujours la bonne élève. C’était B. qui lui fila sa recette pour un gâteau au chocolat. Typique, et on dit toujours que le chemin au cœur d’un homme passe par son estomac. Mais c’était D., qui venait de la grande ville de Kansas City, qui lui proposa une participation active dans les « Manœuvres de Chêne Rouge ».

Le but des « Manœuvres » était de se retrouver seule avec l’homme de son choix. Il y avait une multiplicité de stratagèmes pour y arriver, mais la meilleure, expliqua D., était d’aller au club fréquenté par tous les copains dans la voiture d’une copine qui serait inévitablement obligée de partir tôt, tout en « oubliant » de te ramener et puis tu serais là toute seule et tu pourrais, en toute bonne connaissance de cause, demander à ton idôle de te ramener dans sa voiture à lui.

- Ouais ! Bonne combine ! cria Tristesse, justement parce qu’elle adorait quand C., impossiblement beau, l’emmenait en virage sur sa moto. Et oui, ce soir-là,  C. comptait aller au club ce soir-là, lui aussi, et oui, justement, sur sa moto. Parfait !

C’était ainsi que D. amena Tristesse au club, elles dansèrent, s’amusèrent et au bon moment, D. s’éclipsa, abandonnant Tristesse afin qu’elle aille quelques minutes plus tard demander gentiment à C. de la ramener chez elle sur sa belle Harley.

Sauf que…

Lorsque Tristesse retrouva C., elle vit à son grand chagrin qu’il outrecuidansait avec une autre ! OH ! Pire, c’était une divorcée. Beaucoup plus âgée que lui. Avec trois bambins ! Et une réputation. Une réputation qui donnait à comprendre que C. serait trop occupé pendant le reste de la soirée pour ramener Tristesse chez elle.

Eh oui, votre héroïne rentra ce soir-là à pied. Seule. Dans le froid avec rien que son embarras pour la réchauffer.

Mais quand même un peu moins bête qu’avant.

10 janvier 2009

rsylvie

Et vous, quelles sont ou ont été vos malices amoureuses 

C’était au temps où la publicité était encore autorisée sur les chaînes publiques !
alors en …3 actes voici… 

 



« ‘EMMATOUGRIS » !


Acte 1 : plantons le décor

Elle était toujours fourrée chez la vieille dame aux chats. C’est vrai que sa maman ne voulait pas d’animaux. Et surtout pas dans la maison. Alors, elle partait, pas très loin, à quelques centaines de mètres de la bâtisse. De toute façon, il n’y avait rien à craindre. Dans le village, tout le monde connaissait la vieille fille. Celle que l’on respectait, mais dont on riait sous cape. Vous imaginez, plus d’une dizaine de chats dans sa maison, et alentours. Alors forcément cela entrainait non le respect mais la plaisanterie.
La fillette s’en moquait. De toute façon à son âge, l’on n’a que faire des commérages. Alors petite Sylvie a passé tous ses jeudis, et bon nombre de vacances avec Emma, à donner à manger, soigner, courir après ses chats. Car tous étaient les siens. A cet âge, il suffit de fermer les yeux pour ….. Et en plus quand ils viennent se frotter sur les jambes en ronronnant de plaisir. Un régal pour le cœur de la petite fille unique, bien seule dans son hameau.
Il y a en avait des noirs, des gouttières, des roux blancs, mais surtout beaucoup de gris. C’est pourquoi un jour que son père lui demandait ce qu’elle comptait faire de son samedi après-midi.

C’est tout naturellement que Sylvie répondit :

-«  aller voir EM’MATOUgris ». 

Ce qui dans la tête de l’adolescente voulait simplement dire.

Aller voir EMMA et ses MATOUS GRIS !

Vous l’aurez compris c’est une histoire d’amour féline.


Elle a toujours aimé les chats. Et ces derniers le lui rendent bien. Chez elle, trône fièrement sur le rebord de la table de travail de la cuisine, ou le canapé, ou le lit, … un magnifique chat noir du nom de BAGHERA. Seulement le félin se fait vieux. Et oui, déjà 16 ans. D’autant plus qu’il ne s’est pas économisé. Courses folles dans la campagne… pas un souriceau qu’il soit de la ville ou des champs, ne lui résiste…. cache-cache coussins… partie de chat (bien évidemment). Il est si fatigué qu’il lui est maintenant difficile de sauter pour atteindre la gamelle (qui l’attend en hauteur, faute au chien trop gourmand qui fini tout c’qui traîne !). et puis il ne voit plus grand chose.

Vous l'aurez compris, le chat bien mal en point est comme l’on dit, sur le déclin.

TaratataTATATATAtata

….. pub !

Acte 2 : présentons les acteurs

Nous sommes fin 2007. Elle s’en va offrir ses vœux à sa grande amie (tant par la taille 1M82, que le cœur… elle est pour elle comme une sœur), et par la même occasion donner les étraînes à sa filleule, qui n’est autre que Ludivine la fille jumelle de cette dernière. Quand elle ouvre la porte de leur maison, et tombe en amour avec un ravissant petit chaton de quelques semaines. Que la barbarie de la vie a laissé, inerte sur la route, la gueule en sang, accidenté par un engin diabolique, qui ne s’est même pas aperçu de l’incident.

Sans même prendre le temps de biser qui que ce soit, Sylvie s’empare du chaton, et tout le reste de la visite, petit moteur ne la quitte pas d’une semelle.

tu veux pas un p’tit chat ? »

-« voyons Anne-Marie, ce n’est pas possible nous avons déjà Baghéra, et tu connais Bichon, l’est pas vraiment chaud pour agrandir le cheptel » !

Il est vrai, que la maison est déjà bien remplie avec le chien Nougat, le chat Baghéra, la gerbille M’oiselle Tiusse de Sébastien, Messieurs Maurice et Martin les poissons rouge de Justine, et enfin Loustique et Museau les deux octodons de Juliette…. Alors un autre chat ? Il n’en est pas vraiment question ! Et en général, je sais pas chez vous, mais ici, quand l’homme avec un grand H, n’est pas d’accord, on évite la contrariété.

Mais cette fois, allé savoir pourquoi, la Sylvie s’est sentie l’humeur taquine.

et de répondre  aux questions de son amie, de façon peu persuasive ?

Toujours est-il qu’elle n’a pas vraiment dit oui.

Mais surtout pas dit NON. Juste quelques bafouilles du genre :

Bichon ferait sur’ment les gros yeux

mais Juliette serait tellement heureuse,,,,,,

Sous-entendu, et moi donc » !

TaratataTATATATAtata

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Acte 3 : serait peut-être temps de conter l’histoire 

Vous ai-je dit que ces deux là, s’entendent comme LARONNES en FOIRE !

Plus que des amies, des sœurs tant elles sont complices. Et il y a des choses que l’on n’a pas besoin de se dire. On le ressent tout naturellement. Anne-marie a compris que Sylvie avait besoin d’un p’tit coup de main, pour introduire la peluche grise en ses mures.

Alors elle n’a pas hésité, à se faire Mère Noël. Ainsi je vais vous conter l’histoire de Canaille, une petite gouttière grise. 

Le 2 janvier 2008 nous étions tous dans le salon quand…

-"Tiens on sonne à la porte. Mais qui cela peut-il bien être ?

ho ! Mais c’est ma grande amie Anne-Marie, quelle surprise » !

Fait une voix de quiche, qui ne cesse de faire des clins d’œil à l’assistance médusée.

La suite,
la suite …..
 

La suite….
D’un gros paquet
, qu’elle tend à mon épousé après l’avoir d’abord appâté

avec une boite de délicieux chocolats…sort une petite boule de poil,

à laquelle ne peut résister toute la famille sauf….

Sauf Paternel, qui devant les yeux de cocker de sa fille, dit OUI pour le chat.

10 janvier 2009

À malin, malin et demi (Walrus)

Si je puis me montrer malicieux dans mes écrits, j'ai été tout au long de ma jeunesse, et suis resté aujourd'hui, un garçon sans malice.

J'ai beau me torturer l'esprit, je ne retrouve dans mes souvenirs, anciens ou récents, aucune occasion où j'aurais usé d'un quelconque subterfuge destiné à me rendre intéressant auprès des filles (ni des garçons d'ailleurs).

Par ailleurs une conquête, fruit d'artifices, est-elle une conquête ?

Non, il s'installe au fond de vous cette lancinante certitude : ce n'est pas vous qu'on aime, c'est cet autre que vous avez bâti et dont vous ne savez que trop bien qu'il ne vous ressemble pas.

Bien sûr, je pourrais faire preuve d'imagination et vous torcher une histoire au délicieux goût de vécu, mais la consigne est formelle :

"Et vous, quelles sont ou ont été vos malices amoureuses ???"

Il ne se trouve là aucune place pour l'imagination. On exige la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, crue et nue, question d'émoustiller le lecteur !

Et s'il y a au monde une chose que je respecte, c'est la consigne !

10 janvier 2009

Premier amour, à bicyclette… (Tilleul)


J’avais douze ans… lui aussi ! Il était le plus beau de l’école des garçons…

Comment m’a-t-il repérée ? L’amour a ses secrets…

A cette époque, chaque jour après la classe, je montrais beaucoup d’assiduité pour vite terminer mes devoirs scolaires et partir…

" Où vas-tu encore ? " me demandait maman…

" Je vais faire un petit tour à vélo ! "… Lui, il n’avait pas de bicyclette, alors, il m’attendait devant sa maison en shootant dans un ballon…

" Salut ! Ca va ? Je ne savais pas que tu serais dehors… Quelle coïncidence ! " Il me glissait alors dans la poche, une feuille de cahier pliée en huit et je repartais… Je découvrais son gentil message un peu plus loin… Il aurait été gêné de me voir lire devant lui. Nous rougissions tous les deux et ne savions que dire… c’est sans doute pour cela que nous l’écrivions… je ne gardais jamais ses lettres… J’avais trop peur que quelqu’un ne découvre mon secret… Si maman avait su où j’allais tous les jours, peut-être m’aurait-elle privée de sortie… ?

Il est parti interne dans une autre école… je ne l’ai plus jamais revu.

Même pas un bisou ! Nos mains se sont-elles jamais touchées… ? C’était un amour par écrit… J

Il y a cinq ans, j’étais dans un magasin quand j’ai senti une main sur mon épaule…

" Salut ! Ca va ? Tu fais encore du vélo ? "

" Et toi, tu joues toujours au foot ? "

J’ai un peu rougi, lui aussi… A son épouse, il a dit " je te présente mon premier amour… "


10 janvier 2009

Un secret (Berthoise)

 

Est-ce que je vous l'ai déjà dit ? Non, il y a des secrets qu'on dévoile difficilement.

Il en est qu'on raconte rapidement en marchant dans les bois, en attendant le train, ou dans les rayons en poussant son chariot. Il y en a qu'on fait vivre aux fins de repas quand l'ambiance est aux rires. Ces choses-là sont légères, on les oublie rapidement. Mais il y a d'autres secrets, des.. dont on n'est pas bien fier, qu'on chuchote à l'oreille, imposant le silence.

Je vais vous dire des choses, vous ne les répèterez pas.

Je ne fus pas toujours bien sage. Il fut un temps où j'aimais trouver dans mon lit, un amant quelqu'il fut, pourvu qu'il fut ardent et toujours différent.

En ces temps éloignés, je savais me faire belle. J'employais les onguents, utilisais les fards, et jouais des parfums. J'allais à la ville le soir, et en fin de semaine, pour chercher le bel homme qui saurait m'enchanter. J'avais appris les danses, celles qui ensorcellent. Je savais les pas qui font venir les amis. Après mes folles nuits, ivre de musique, et rompue par les charmes, je rentrais à l'aurore, pour reprendre la route qui mène au droit chemin. Je croyais, fille folle, que je menais la danse, que je tenais ces hommes comme aux creux de mes mains.

Je me trompais, bien sûr, vous l'avez deviné.

Celui que j'aperçus ce soir-là me conquit. Il avait des airs pour lesquels je fondais. Il me laissa venir, jouant l'indifférent, il aiguisa ma soif, et provoqua ma fin. Il joua mon propre jeu, affûta les mêmes armes. Et je devins la proie, ayant été chasseur.

Je ne regrette en rien

ma défaite cuisante.

J'ai perdu, je l'avoue,

au jeu des amourettes.

Il demanda ma main.

Je dis oui, rougissante.

Il devint mon époux.

Jamais je ne regrette.

Moralité :

Méfiez-vous, jeunes filles, des amours sans lendemain

Écoutez les conseils d'une qui se croyait libre.

Si vous voulez garder les atouts dans vos mains

Restez sagement chez vous et lisez un bon livre.

 

4 janvier 2009

Nous ont deja conte fleurette

lurve Joe Krapov ; Violette7 ; MAP ; Poupoune ; Martine27 ; Joye ; rsylvie ; Walrus ; tilleul ; Berthoise ; Jujube ; Teb ; Val ; Pivoine ;

4 janvier 2009

Pour le plaisir...

defijanvier09

4 janvier 2009

Consigne # 42

TEB écrit:

"Lorsque j’étais enfant, mes parents avaient acheté une vieille ferme, dans la montagne vosgienne. Pour y arriver, il fallait traverser 1 km de bois et champs, des mauvais chemins escarpés, mal entretenus puisque nous étions la toute dernière bâtisse de l’endroit…

 Que de fois l’avons-nous ré-empierré, ce chemin, pour pouvoir accéder à notre modeste domaine …

Nous y passions, enchantés, les fins de semaines et les vacances… Mes parents, sympas, nous laissaient emmener nos copains et copines.Mon amie d’enfance y a donc très souvent séjourné avec moi.

 Nous avions remarqué… hé hé… que le facteur qui desservait l’endroit était un joli garçon, souriant et sympa, pédalant avec ardeur sur son vélo PTT…

 Las … nous ne recevions jamais de courrier dans cette maison si peu habitée !

 Qu’à cela ne tienne, les filles amoureuses ont des ressources insoupçonnées !!! Régulièrement, nous nous envoyions des lettres, pour obliger ce pauvre jeune homme à venir jusqu’à nous ;-)))

 Quelles sales gosses… !!!

 Un jour, cependant, il a compris « la poloche ».. et laissé le courrier à la ferme la plus proche …"

. 
Et vous, quelles sont ou ont été vos malices amoureuses ???

et toujours : samedidefi@hotmail.fr

3 janvier 2009

Avatar de... (Véron)

_V_rond_fi

3 janvier 2009

Une savonnette peut-elle se prendre un savon ? (Cartoonita)

- T’es qui toi ?
- Moi ?
- Ouais toi, t’es qui ?
- Moi !
- Mais encore ?
- Ben moi
- C’est vague, t’as pas un blaze ?
- Si
- Et c’est quoi ?
- Un blaze
- Ben vas-y accouche, dis-moi c’est quoi ton blaze
- Nan.
- Nan ?! Pourquoi ?
- Parce que
- Parce que quoi ?
- Goût de l’anonymat…
- !!
- Allez, j’te l’dis : Anne O’Neem
- Ah ah, très drôle
- Oué
- T’es une comique toi !
- Tu l’as dit bouffi.
- Tu veux toujours pas me dire ton nom ?
- Nan.
- Et une chieuse avec ça.
- Hum
- Tu cultives le mystère c’est ça ?
- Si on veut
- En tout cas, on peut pas dire que tu cultives l’art de la conversation
- Rhô la pique…
- Et ça donne vaaaachement envie de mieux te connaître…
- N’est-ce pas ?
- Bon ben à la revoyure
- Tchô !

3 janvier 2009

... (Pivoine)

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