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Le défi du samedi
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25 janvier 2009

Basket (Violette7)

Dégou a encore levé son verre!!!!!!!

L'essentiel a été assuré puisqu'après leur brillante victoire à Dégou-sur-Vigne face à une équipe largement supportée , les visiteurs n'envisageant pas un si long voyage pour rien, les  Dégoutants sont parvenus ce soir encore à garder la dragée haute en gardant la main tout au long de ce match ne se laissant aller à aucune maladresse à chaque retour sur le parquet marquant les premiers points coachés par Zadig Saint-Cep n'acceptant aucune hémorragie.......

 

la publicité étant interdite dans les rencontres sportives, nous vous prions de bien vouloir nous excuser de ne pas proposer vos fameux vins islandais.........

Leurs adversaires après avoir perdu de nombreux ballons ont eu beau voir rouge, ils n'ont pas réussi à battre cette brillante équipe décidément bien mûre qui sans se ménager et en gardant les pieds sur terre les a achevés en métamorphosant des points et terminant par un score de 77 à 7 toutefois perturbant si l'on pense à cette jeunesse montante buvant la coupe sur la tête des hommes de Dyonisos d'Arbois ayant commis trop de fautes pour espérer faire jeu égal........

 

Samedidefi à vous, je vous rends l'antenne.......

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24 janvier 2009

Ils étaient faits pour se ren-con-trer (Cartoonita)

 

Amis de la poésie et du romantisme bonjour. Et bonsoir.
Cette histoire n’est pas pour vous.

 

Dans son 4x4 rugissant, le smile aux lèvres, il se dirige vers le 4 de la rue Faubourg Saint Honoré, lieu de la nouvelle boîte où il sévit.

Avec une moue boudeuse, elle balance son corps, la main sur son sac griffé. Direction métro 8. Elle se dit que ce n’est pas pour elle, de se mêler à la populace, qu’elle aimerait bien avoir une voiture de fonction.

 

Un interphone grésille au dernier étage du n°4..

- Martine ? (Vieille morue)

- Oui, patron. (Tu veux quoi ducon ? Je ne remets plus les pieds dans ton bureau, rêves ! Et essaie encore une fois de me mettre la main aux fesses et tu vas voir ce qu’il va te mettre mon René)

- Vous savez que le taux de chômage est élevé chez les femmes de plus de 50 ans ? (Je vais te faire craquer, connasse)

- Pourquoi vous me dites ça ? (Va te faire foutre gros con !)

- Oh pour rien, comme ça (Tu es la première sur la liste… Un « plan social », tu sais ce que c’est ?)

- (Je ne te ferais pas encore ce plaisir de pleurer)

- Faites venir dans mon bureau la petite nouvelle du service com’ (Je l’ai pas encore vue cette petite minette)

- Tout de suite, Monsieur. (Qu’est-ce qu’il veut encore ce gros pervers ?!)

 

Faisant claquer ses talons (379€) et froufrouter sa courte jupette (895€), la miss entre dans le bureau du DG :

- Oui, Monsieur ?

- Ferme la porte.

- Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?

o (l’ange gardien à sa protégée) Allez, déambule comme une gazelle. Oui très bien, comme ça et fais-lui le coup de la bretelle de soutif qui glisse toute seule, ils adorent ça. Et plus coquin le regard. Gourmand. Ce n’est pas un cinquantenaire bedonnant que tu as devant toi mais une gigantesque barre glacée Mars. Non mieux, imagine un gros paquet de biffetons. Voilà !

- Tu t’y connais en couture ? J’ai un bouton à recoudre. A ma braguette.

- Vous savez que j’ai un diplôme en communication ?

o (l’ange gardien à sa protégée) Attention, lui dis pas comment tu l’as eu, te vantes pas du nombre d’heures (de minutes devrais-je dire) que tu y as passées dans cette école, ni les généreux dons de Papa ou les gâteries aux profs

o (la donzelle à son ange) C’est bon, vas-y, je suis pas conne !

o (l’ange à lui-même) Justement… (soupir)

- Voyez-vous ça !

- Elle part bientôt en retraite Madame Kaa

- Oh à 45 ans…

- (en se passant la langue sur les lèvres) Quand certaines compétences manquent… En couture par exemple !

- Tu sais ce que tu veux toi, j’aime ça.

- Oh oui, je sais ce que je veux. Et vous que voulez-vous ?

- Je sais pas si tu es une manuelle. Mais en tout cas, tu sais te servir de ta langue. On va voir ça de plus près. Approche !

- Mais je n’ai pas d’aiguille pour votre bouton…

- Oh je suis équipé. A genoux !

- Hum…

 

Un zip qui descend, un vit qui se dresse, une tête se penche.  

- Voilà, comme ça petite

o (l’Ange gardien, à sa protégée) Attention les dents ! Tu les as longues, c’est bien, mais ça râpe. Faut que tu t’appliques, pour te démarquer. Alors gaffe aux dents. Tu la veux cette promotion oui ou non, l’abrutie ? Allez, on continue, en plus tu aimes ça.

o (l’ange à lui-même) Pauvre petite, elle a déjà du mal à coller des timbres sans se gourer de côté. Et c’est pas avec un salaire de gratte-papier qu’elle pourra continuer à se payer des lunettes Gucci. Parce que Papa sera pas toujours là. Il devrait mieux surveiller son cholestérol. Ya pas à dire, on bouffe trop gras au Ritz. Elle sait pas tout ça, elle a pris ce taff pour s’amuser. Heureusement que je suis là pour veiller sur elle. Et puis si elle compte sur l’héritage, elle peut se gratter. En loucedé, il a déjà presque tout claqué. Ils le savent pas. Bref, il faut qu’elle grimpe. Avec ses compétences à elle.

- Grmpf

o (l’ange à sa protégée, avec les ailes qui frémissent) Mais bon Dieu, qu’est-ce que tu fais ? Tu le sais bien qu’on ne peut pas parler la bouche pleine ??

o (à lui-même) Pauvre petite. Tout ce qu’elle a c’est dans le corps. Vraiment rien dans la tête. Et le cœur n’en parlons même pas. Faut bien que je l’aide à s’en sortir.

- Continue, t’arrêtes pas !

o (l’ange à sa protégée) Oui, continue, vas-y fais lui cracher la purée !

o  (à lui-même) C’est pas possible d’épauler une quiche pareille. Et dire qu’il n’y a pas si longtemps je m’occupais de Diderot. Qu’est-ce que j’ai bien pu faire au bon Dieu. Ahlala, je suppose qu’il m’en veut encore pour m’avoir collé dans les ailes une crétine pareille. Mais bon comment je pouvais le savoir moi que ma mission d’avant c’était PAS d’empêcher mon protégé de se suicider, que je devais PAS lui permettre d’atteindre son plein potentiel. Il m’a reproché de ne pas l’avoir aidé à mettre fin à ses jours quand il était ado, à ce petit Adolphe.

- (après avoir poussé un râle bref) Hum… ça c’est un bouton bien recousu. Tu peux retourner à ton bureau maintenant.

- (en se redressant) Vous penserez à notre petit arrangement ?

- On verra ça.

 

Il commençait à bien s’amuser dans cette boîte, se dit-il en se rezippant et en la regardant partir. En fermant la porte, elle se dit que sa première journée commence bien, elle se voit un bel avenir. En tentant, trop tard, de dissimuler une moue réprobatrice au passage de la belle, la secrétaire se dit qu’elle n’est décidément pas du même monde. En observant la scène qui se passe dans ce bas monde, l’ange se dit qu’il faudrait qu’il prévienne sa demoiselle qu’elle devrait s’essuyer le coin de la bouche.

 

 

24 janvier 2009

La rencontre (Cacoune)

J'avais décidé d'y aller à pied, histoire de respirer. Même sous la pluie. Et puis, de toute façon, c'était à côté.

Je suis partie juste et pourtant je ne suis pas pressée. Je prends tout mon temps, limite prête à flâner.
« Pourquoi y vas-tu ? N'est-ce pas toi qui, il y a une semaine à peine, disais que c'était terminé ?  ».
C'est tellement compliqué...

Et d'un coup, je les sens gigoter. Mes neurones s'agitent, en ébullition. Ça mouline sec, entre déni et désillusions...
« Pourquoi as-tu accepté ? »
L'être humain est si compliqué...

Voilà des mois que nous ne nous sommes pas revus. Il me fuyait. Annulant au dernier moment ou oubliant tout simplement. Je ne pensais vraiment plus le revoir. Parce qu'il ne semblait plus le vouloir. Et parce que je ne pensais plus le devoir...

Le besoin est une chose bizarre. Surtout quand il enfile son masque, l'envie.

Quelques jours plus tôt, il m'avait recontacté. Au détour d'une raison pour renouer, il s'était manifesté et m'avait proposé de déjeuner. Et j'avais accepté.
Et maintenant, je m'y rendais. Les jambes de plus en plus lourdes et la gorge de plus en plus serrée.
« Vas-tu y arriver ? »

Le point de rendez-vous était en vue. Je commençais déjà à le chercher des yeux. Il fallait que je le trouve avant qu'il ne me voie, pour pouvoir faire mine de ne pas l'avoir vu quand il m'aurait aperçu.
Compliqué, l'être humain, j'ai dit...

Le contact visuel fut établit. Puis rompu. Puis établit... Nous nous rapprochions l'un de l'autre, l'air de rien. Plus près... plus près...

Salut, toi. Et il m'embrassa sur la joue.

Ce parfum...Et tout me revint.

Je fourrai mes mains dans mes poches pour ne plus les sentir trembler. Je ne le regardais pas, peut être allait-t-il disparaître.

« Tu ne sauras donc jamais ce que tu veux lorsqu'il s'agit de lui, n'est-ce pas ? »
Quand t'as aimé, comment fais-tu pour oublier, toi ?

***

En l'espace d'un déjeuner, j'ai retrouvé la caresse de son regard sur ma peau quand je me détournais. La douceur de sa voix qui me donne une identité. L'impression d'être seule avec lui, au milieu de nulle part, et pourtant protégée. Et la boule dans mon estomac est revenue.

Mais elle repartirait. Je n'ai pas mis neuf mois pour accoucher d'une indifférence, même de surface, pour me laisser de nouveau submerger... Je finirais bien par le détester de me faire savoir ainsi désirer.

Mon corps saura t'oublier...

24 janvier 2009

Rencontre du troisième type (Walrus)

Aprés l'avoir cherché,
Dans Vienne, un peu partout :
Dans le parc du Prater
Et sur sa grande roue,
C'est finalement sous terre,
Au fin fond des égouts,
La bouche de l'enfer
En somme,
Que j'ai trouvé...

Le troisième homme !

24 janvier 2009

LA RENCONTRE (Martine27)

C'était un beau jour de 1933, bon d'accord quelque part en Europe commençait à s'agiter un vilain petit moustachu, mais n'empêche ce jour là il faisait bien beau.

Ce jour-là donc Mémé Célestine (NDLR qui n'est pas encore une mémé) doit livrer un superbe bibi à une bourgeoise du coin.

Voilà donc notre Célestine qui trotte en ce beau 22 juin de part la ville, respirant à plein poumons, se trouvant très heureuse de vivre et espérant rencontrer un jour, bientôt, l'homme de sa vie.

Allez savoir ce qui lui a pris d'emprunter cette ruelle mal famée, probablement que le nez au vent, des rêves plein la tête, elle n'a pas vu qu'elle se trompait d'itinéraire. (NDLR, oui jusqu'à présent vous avez toujours connu Mémé Célestine avec la tête solidement fixée aux épaules, mais voilà elle a été jeune et follette elle aussi).

Bref, la voilà qui tombe sur un apache dépenaillé qui la menace d'un couteau bien effilé.

Bip, bip, bip, chers lecteurs nous allons laisser quelques instants Mémé Célestine (qui n'est pas etc, etc) aux prises avec son agresseur pour vous permettre de lire notre petit encart publicitaire sur un excellent vin islandais.

Le vin Eric le Rouge est un délice, une cuisse ferme, très ferme, un bouquet boisé avec une petite touche de tourbe bienvenue, et s'il en reste un petit fond dans votre verre vous pourrez sans risque le jeter dans votre évier il débouchera en plus vos tuyauteries.

Bip, bip, bip, nous vous remercions chers lecteurs de votre complaisance, même si elle fut un peu forcée. Vous êtes donc autorisés à reprendre la lecture des aventures de Mémé Célestine (qui n'est, etc, etc).

Elle se sent bien niquedouille notre Célestine. La voilà donc qui braille au secours, tout en se mettant en position de combat, parce que faible femme d'accord, mais pas prête quand même à se laisser dépouiller sans réagir, non mais on est une Mémé Célestine en puissance ou on ne l'est pas.

Et voilà que tel Zorro (NDLR encore qu'à l'époque je ne crois pas que Zorro, renard rusé qu fait sa loi, existait déjà mais bon vous n'allez pas pinailler merci) Pépé Athanase (NDLR qui n'est pas encore un pépé) débarque, logique pour un marin en goguette, et vole au secours de notre damoiselle en détresse.

Dans un joli mouvement de métronome il balance un méchant coup de son havresac dans la vilaine bobine du malfrat (NDLR eh oui si la future Mémé Célestine était encore un peu tête en l'air à l'époque, le futur Pépé Athanase était lui un grand costaud)  lequel se débine sans demander son reste, le nez en capilotade, ce n'est pas encore un caïd celui-là.

Et, voici nos deux futurs aïeuls face à face.

Bip, bip, bip, chers lecteurs avant de voir ce qu'il va advenir de nos futurs Pépé et Mémé (bien que vous en ayez déjà une petite idée), nous vous invitons fermement à lire cette page de publicité concernant les crackers Eric le Rouge qui accompagneront avec bonheur le vin Eric le Rouge. Ils craqueront sous vos dents (voire même ils pourront les faire craquer, ce qui vous permettra d'aller voir votre dentiste, visite que vous repoussez de manière très imprudente) et mélangés à ce délicieux vin vous permettront de rester une bonne semaine sans rien avoir besoin de manger. Un plus pour ceux qui sont au régime. En prime avec les miettes et un peu d'eau vous obtiendrez un excellent ciment pour colmater les fissures.

Bip, bip, bip, nous vous remercions à nouveau chers lecteurs de votre patience et vous invitons à finir l'histoire de la rencontre de Mémé Célestine (qui etc, etc) et de Pépé Athanase (qui etc, etc).

C'est qu'il a de l'allure de grand flandrin avec son béret, dont Célestine pas bégueule se dépêche de toucher le pompon. "Pour me porter chance" lui envoie-t-elle avec un sourire à faire damner les saints, ce que n'est pas ce brave Athanase qui s'enflamme derechef.

Et donc les yeux presque sortis de leurs orbites, il ne peut s'empêcher d'admirer (NDLR attention ici je me permets d'intercaler, non pas une page de pub faut pas exagérer quand même, mais quelques mots d'une haute teneur intellectuelle et poétique) cette Vénus callipyge qui telle une statue chryséléphantine toute d'or et d'ivoire braque sur lui deux yeux céruléens et rieurs (NDLR bon ici soyons sincères, je pense plutôt que notre Pépé a du penser qu'elle était bien gironde la minotte plantée devant lui).

Galant, après avoir ramassé son paquetage, il lui tend le bras et la raccompagne.

Le lendemain, il l'attend à la sortie de son travail, et lui tend avec force salamalecs, rougissements et balbutiements divers, un petit paquet disparaissant sous les bolducs (NDLR Mémé Célestine s'est refusée à nous dire ce que contenait ce paquet, elle a ajouté péremptoire –très Mémé Célestine quoi- qu'il s'agissait de son jardin secret et que , bien que nous soyons la plume qui lui donne vie nous étions quand même priés de ne pas piétiner avec nos gros sabots, et toc).

Bref, pas de doute, entre eux deux pas d'entourloupes, Cupidon est passé par-là.

 

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24 janvier 2009

Rencontre (Poupoune)

-         Bonsoir…

-         Pas d’humeur, dégage.

-         Pardon ?

-         Je ne suis pas d’humeur, alors tu dégages. C’est plus clair ?

-         Pas d’humeur à quoi ?

-         A me faire draguer par le premier débile venu.

-         Qu’est-ce qui te fait croire que je suis débile ?

-         Je sais pas… laisse-moi réfléchir… hmm… Ben tiens, le fait que t’es encore là peut-être ?

-         Han han… OK… Bon, de toute façon, débile ou pas, c’est pas le problème.

-         Parce qu’y a un problème ?

-         Non, non… Mais je suis pas là pour te draguer.

-         Et ben c’est super alors, comme ça tu peux te barrer.

-         Oh la la ! Ben faut peut-être pas trop s’étonner d’être toute seule, hein ?

-         Je te demande pardon ?

-         Rien rien.

-         Non non, si, vas-y.

-         Je disais juste qu’à être aimable comme un bouledogue à la fin y a peut-être des raisons pour que tu sois toute seule. Mais je dis ça…

-         Non mais oh ça va, oui ?! Comment tu te permets… ? Et qui te dit que je suis seule d’abord ?

-         Oh ça va, pas à moi, hein…

-         Quoi, pas à toi ? Mais pour qui tu te prends, exactement ?

-         Pour ton ange.

-         Hein ?

-         Ton ange gardien.

-         T’as fumé ou juste beaucoup bu ?

-         Et voilà…

-          ???

-         Faut toujours vous donner des preuves en veux-tu en voilà…

-         …

-         Non, vraiment, les bonnes femmes, c’est chiant. Avec les hommes, je sais pas, c’est plus simple…

-         Eh mais qu’est-ce tu m’embrouilles, là ?

-         Bon, allez, on va expédier ça rapidos : qu’est-ce qui te convaincra le plus : voir mes ailes ou me voir survivre à une chute du toit de l’immeuble ?

-         Hein ?

-         Qu’est-ce qu’il te faut pour te convaincre que je suis bien un ange, sans y passer la nuit ?

-         Eh eh…

-         hmm ?

-         C’t’histoire sur le sexe des anges ?

-         Ben quoi ?

-         Ben ça devrait pas trop t’embêter que je te tâte les couilles pour me faire mon idée, hein ?!

-         fffffff… ah les femmes, sans décon… ouh la !

-         Ouah… ! Oh ben merde… ! Oh la vache !

-         Et ben oui…

-         Oh putain! Ah ben si j’m’attendais !

-         Oui, bon, allez, ça va…

-         Rhô la la…

-         Allez, ça devient gênant, là, quand même…

-         Oh, oui. Pardon.

-         Bon, donc tu me crois, là, ça va ?

-         Oui oui. S’cuse. Oh la vache… quand même…

-         …

-         Fiouuuu…

-         … …

-         Euh… et qu’est-ce que j’ai fait de mal ?

-         Comment ça ?

-         Ben, si t’es là c’est que j’ai dû faire une connerie non ?

-         Ah les femmes… c’est dingue !

-          ???

-         Je suis un ange, pas un redresseur de torts. Je sers juste à donner un coup de pouce.

-         Ah… et pour quoi ?

-         Pour te rendre la vie plus douce, tiens !

-         Ah…


-         Mademoiselle ?


-         Et tu vas me donner quoi comme coup de pouce ?

-         Ça y est. C’est déjà fait.

-         Hein ?


-         Mademoiselle ?

-         Oui ?

-         Excusez-moi, je vous dérange ?

-         Non. Non non. Non, c’est juste que…

-         …

-         Ben il est passé où ?

-          ???

-         Le type, là, qu’était là ?

-         Ah je… non. Je n’ai vu personne. Vous attendez quelqu’un peut-être ?

-         Euh… Non.

-         Je vous avais à peine remarquée, avec votre nez dans votre livre, et puis quand vous avez levé la tête…

-         Oui ?

-         Je vous ai vue, là, pensive, et…

-         …

-         Je… vous…

-         Oui ?

-         Enfin…

-         Asseyez-vous, je vous en prie…

24 janvier 2009

Ecriture automatique (Joe Krapov)

Ecriture automatique n° 98583878281078011 (Joe Krapov)

 

 

9

Un jour j’ai rencontré la tricherie. Depuis je mens.

Mais attention, sachez-le : je mens sana in corpore sano !

On m’avait condamné à es phrases de dix mots.

Pour qui souffre de logorrhée verbale, c’est très cruel.

Je lisais alors « Le livre du désir » de Léonard Cohen ;

Mon autre livre de chevet était « Madame Bovary » de Flaubert.

Le monastère était très dur et la Normandie peu plaisante.

Alors j’ai triché : « Roll another number for the road » !

 

8

- Il est comme ça. Je ne le maîtrise pas. Il faut toujours qu’il en rajoute !

 

5

C’est au collège un beau matin

Qu’on découvre l’alexandrin :

Hugo, Rimbaud et Baudelaire

Et les comédies de Molière,

Les mignarderies de Ronsard

- Des poètes le plus tricard ! –

Et toutes sortes de sonnets.

C’est pourquoi je suis étonné :

Cet hommage à l’alexandrin

Que ma plume de malandrin

Vient de jeter sur le papier

Est écrit en vers de huit pieds !

 

8

- Il est comme ça, paradoxal !

 

3

- Papageno joue de la khéna

Papagena joue du pipeau.

Et vous ?

Etonnez-moi, Benoît ! »

 

Et Benoît XVI, avec une paille, fait des bulles :

« Tout ce qui précède est mensonge »

« Et pourtant, si la vérité vient à manquer, tout s’écroule »

« Car mon histoire tient debout l’homme qui raconte à dormir »

 

8

- Il est comme ça. Sa rébellion se traduit en folie.

 

7

Amis amateurs de vin islandais, le Björkjolais nouveau est arrivé.

Précipitez-vous sur E-bay pour le racheter en même temps que la totalité de l’Islande !

 

8

- Cela est véridique. Mais… Elle n’est pas supprimée, finalement, la pub, sur le service public ?

 

2

Un jour, derrière un pilier de l’église Notre-Dame, Dieu m’apparut. C’était une belle fille aux yeux bleus, au torse revêtu d’un tee-shirt rouge et jaune à la gloire des Iowa State Cyclones et du Racing Club de Lens réunis. Dessous, je le sus très peu de temps après, pas de soutien-gorge en dentelle rouge car « au bout d’un moment ça finit par des gratouillis. Concluons tout de suite », dit-Elle après les chatouillis en faisant disparaître sa chasuble baskettofootophile. Je n’en crus pas mes yeux de ce que je vis alors. Et depuis j’ai perdu de vue la raison pour laquelle je vis et celle pour laquelle j’écris que le cri est déraison.

 

Iowa_State_Cyclones

8

- En attendant, ce serait bien qu’il arrête ses blasphèmes. T’as pas bientôt fini, oui ? (à part : ) Qui dira l’angoisse de l’ange gardien de buts au moment du pénalty ? Qui sait si je ne lui sers pas en fait de démon libérateur et si ce n’est pas moi qui provoque sa mondedélibération ou son délire débilafondateur ? Que serait sans moi ce mortel sans ailes ?

 

10

- J’irais garer mon camping-car sur le parking et j’irais faire du shopping. Je dirais aux pin-ups du sex-shop : « Haut les mains, haut les cœurs, ceci est un hold-up ! ». Elles auraient l’air moqueur des secrétaires de docteurs qui savent que vous venez pour le check-up of tea du type qui vient de virer sa cuti !

 

7

Dubo Dubon Dubonnet

Ripo Ripol Ripolin

Pataud Patauge Pataugas

Nico Nicol Nicolas

Dubo Dubon Dubonnet

Sark…

 

8

- Et puis, à un moment donné, je l’ai largué. Chacun sa vie ! On ne peut pas être derrière leur dos tout le temps non plus !

 

0

La porte a coulissé. J’étais pourtant bien à l’intérieur. On a poussé, on a poussé, on m’a poussé. Je suis tombé du ciel. Et je suis né.

 

Que tous les chemins mènent à Nulle part, je n’en suis pas encore revenu.

 

Rencontré hier

Mon ami Lee Haïku.

Bu trois verres ensemble

 

C’est Brigou sur la plage

Qui fait rouler les bouteilles


 

bouteille_brigou

 

On ne peut pas dire de moi

Que je suis sans queue ni tête

Mais il m’arrive quelquefois

De penser cela du monde.

 

Un jour j’ai rencontré la roulette russe

Mais ça n’a pas duré longtemps :

J’ai gagné du premier coup !

 

11

- Allô ? C’est Dieu. Dis donc, Gabrielle, c’est comme ça que tu protèges les citoyens qu’on te confie ?

- Celui-là ne me revenait pas. Et puis j’ai voulu goûter moi aussi aux plaisirs de l’interdit !

- ???

- Ca n’est pas mal non plus, ange exterminateur !

- Gabrielle ! Gabrielle ! Tu brûles mon esprit, ton amour étrangle ma vie !

 

24 janvier 2009

Défi 44 (Caro_Carito)

 

 

A Lisab@block.com.fr / RV Garnier. 18h45. 21/03.

A Fredv@intern.com.fr / OK.

 

18h45. Marches de l’Opéra, attendre. Une multitude de silhouettes stationnent, souriantes, ennuyées ou absentes. Je les questionne, ses voisines anonymes, histoire de temporiser... Il doit venir, longiligne et cheveux aux quatre vents tandis qu’une masse humaine, confuse, progresse sur le large passage clouté.

18h58. J’ai achevé le journal du jour. Rien. Il n’est toujours pas là. Je connais ses retards sans excuses, au gré du temps. Je ne m’inquiète pas. Pas encore. Enfin, j’essaye. Je regarde autour de moi. La place de l’Opéra est un endroit étrange, peuplée de voitures et de bus à perte de vue. Sur les marches devant le Garnier, les touristes étrangers s’agglutinent, vont et viennent, désorientés. Il doit y avoir une représentation ce soir. Seule témoin de leur désœuvrement, je suis au spectacle. Et il s’en faut de peu pour que ces visages hagards ne m’alarment : si j’étais si anonyme qu’il ne me retrouvait pas ?

19h. J’use le cadran de ma montre à force de vérifier la place des aiguilles. Toutes les minutes. Je lutte contre la confortable sensation de désespoir et d’abandon, la tentation de ne pas le voir ce soir, de simplement passer une soirée tranquille entre mon chat Violet et un plateau repas à picorer.

19h03. L’étape de l’angoisse est passée. Je pèse le pour et le contre. Je retrouve pour un temps les statistiques de mon enfance, les comptines qui prédisaient l’avenir, am stram gram. Comptons les nuages. Impair. Il ne viendra pas. Mon rythme cardiaque s’apaise. Je repère la cabine téléphonique où j’irai tout à l’heure consulter mon répondeur. Je n’ai pas de portable, inutile, je l’égarerai par mégarde parfois, par déni d’attache souvent.

19h05. Les minutes s’étirent paresseusement. Béatement, je regarde le ciel rose, sirupeux. Je suis assise sur les marches crasseuses, en compagnie d’un couple de Japonais bardés d’appareils photo et d’une jeune fille mélancolique plongée dans un livre. Je me demande si elle respire entre deux pages tant elle semble absorbée. Je respire lentement, avant de prononcer pour ma conscience filante une résolution : dix minutes. Pour la forme. Dix minutes d’attente pour pouvoir dire : « Je t’ai attendu une demi-heure et tu n’étais pas là ». Une demi-heure de guet pour rien. J’hésite sur la conduite à suivre: préparer une scène froide comme une tête de veau, raisonnée, avec une once de cynisme, ou accepter le pardon d’un air détaché ou blessée, pourquoi pas avec une moue mutine voire sensuelle. Me montrer magnanime ou exhaler une bouffée de colère. Mon cœur oscille à chaque éventualité. Envie de décider : « Allons-nous continuer ? » De laisser libre cours à toutes me s peurs, mes frustrations, mes silences. Ce jeune homme frêle ne résisterait sans doute pas à cette charge explosive. Et moi non plus.

19h08. La lecture du journal du jour m’a profondément ennuyée, après avoir lu chaque article au moins trois fois, j’en retire une profonde sensation de vide, identique à celle qui vous étreint au petit matin. Et puis j’ai horreur de l’attente, ça m’énerve, je me sens ridicule. Et légèrement paranoïaque : est-ce que tous ne remarque pas cette jeune femme esseulée ? On lui a posé un lapin sans doute. Pauvre looseuse. Et celui-là qui n’arrive pas. Les pas hasardeux des touristes et des badauds m’exaspèrent. Quelle idée de se donner un rendez-vous dans un endroit pareil. Et puis pourquoi est-il si en retard? Il ne l’est jamais autant. Jamais plus de vingt minutes. Brusquement, une pointe d’inquiétude transperce mon cœur. Et s’il lui était arrivé quelque chose ?

19h10. Et s’il nous arrivait quelque chose ?

19h13. Je l’aime bien ce type. En farfouillant dans un passé pas si immédiat, dans les premiers sans conteste au hit-parade. Sois honnête, c’est le nec plus ultra. Il ne m’ennuie pas, il ne râle pas, il est gai. Et il n’a pas ces sales manies communes à la gent masculine. J’énumère : laisser traîner ses chaussettes ou, selon les variantes, les slips, les mégots, les amendes... Si au moins ils s’agissaient de billets tout neufs ou de petits mots sympas. Revenons à lui.  Ce qui ne gâte rien, côté physique, il est pas mal. Conversation et sexe, mettons huit sur dix, on peut toujours progresser. N’empêche, ce beau mâle est en train de me poser un lapin et, si ça continue, je vais louper mon Bergman.

19h19. J’ai faim.

19h21. J’ai très faim.

19h22. Tant pis pour ma culotte chevaline naissante. J’entame une délicieuse barre chocolatée saturée en sucre, graisses et autres monstruosités. Je sais, plus dure sera la chute mais…

19h25. Ça m’énerve. Pour ce mec, je viens d’enfreindre lune de mes règles de base : attendre plus d’une demi-heure. Très mauvais. Je louvoie, je vieillis. Je me ramollis. Pouah…

19h30. Je papillonne, je regarde à droite à gauche. Ouf, le groupe de Japonais est parti finalement. Les gens entrent et sortent. Tenue de soirée de rigueur. La Traviata à l’affiche d’après le guide spectacle que je viens d’ouvrir ; hautement saluée par le Tout-Paris. Magnifique spectacle auquel on pourra se vanter d’avoir pu assister dans des dîners rasoirs.

19h31. Foule bigarrée et bruyante mais j’ai l’œil, je remarque un jeune homme, non plutôt un  bel homme. Il me sourit, je lui rends son sourire. Un instant se dire, peut-être une autre histoire. Qui sait ?

19h34. Je lui jette à nouveau un coup d’œil. Il me regarde avec insistance. J’entends mon greffier, mon noiraud, mon ange gardien comme s’il était à mes côtés. Allez ça ne fait pas mal de changer de crèche pour un temps ; t’as pas fait vœu de célibat ma cocotte. Et puis ton mec, c’est pas à cause de moi qu’il ne saute pas le pas ? Et un gars qui n’aime pas ton chat, tu peux le noyer dans le népéta*, il ne vaut pas plus cher…

19h38. Une jolie rousse, auburn, très « in », l’a rejoint. Le type brun s’en va avec elle et, en s’éloignant, me fait un petit signe. Je le regarde s’éloigne, dommage il est aussi bien de face que de dos.

19h42. Tu devrais avoir honte ma fille, ton Fred tu l’aimes bien. J’ai l’impression d’être une coureuse, une vulgaire fille des rues. Huit mois qu’on sort ensemble, cela compte. Et je ne peux pas toujours... fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve. Mon ange-gardien aux longues moustaches me susurrerait, tu n’es pas un peu cruche, toi dans le genre, avec tout ses mecs qui t’ont fait miroiter la lune… Normalement tu devrais connaître le dicton, chat échaudé

19h45. Je sens des larmes poindre au coin de mes paupières. Une heure et il n’est toujours pas là. Mon cœur saigne. Comme le ciel.

19h48. Heureusement, mon mascara est waterproof. Je me lève, mon chat m’attend. Je dois bien avoir une tablette de chocolat qui traîne dans mon sac, sinon je me ruerai sur l’épicerie du coin. Il est toujours ouvert et 5 euros de bonbons en vrac ne peuvent pas faire de mal à une personne au bord de la rupture.

Je sens une main sur mes yeux et son visage dans le creux de mon cou. Je sens l’odeur du bouquet de roses qu’il glisse dans ma main. Je me retourne et aucun mot ne me vient à l’esprit. Il est là et j’ai déjà oublié où je me trouvais. J’entends sa voix qui murmure dans mon oreille : « Je te regarde depuis une heure de la terrasse du café là-bas, tu es belle ». Et puis plus doucement encore : « Ça te dirait de vivre à deux, juste pour voir »

Je glisse mon nez au creux de sa nuque… et ferme les yeux.  J’entends alors une petit voix me souffler « à trois plutôt, non ? Il n’oublierait pas ton greffier ? »

* népéta ou herbe à chats

24 janvier 2009

Les meilleures rencontres ne sont-elles pas celles à venir (Papistache)

Pour cette consigne, et pour la première fois depuis que je suis né, le 31 décembre 2006, j’ai rencontré l’angoisse de la page blanche.

« Papistache, sois franc ! »

En vérité, non, j’avais écrit, à mon habitude, un long texte, mais si empreint de tristesse et d’intime que j’ai renoncé à le publier. La chape de plomb que l’autocensure a coulé sur mes mots s’avère si pesante que nulle prière ne pourra jamais la soulever.

« Franc ! »

Franc ? J’ai froissé vingt brouillons.

J’espère rencontrer l’indulgence et la compréhension des lecteurs.

24 janvier 2009

Retrouvailles manquées (Val)

Minuit. Service des urgences. Nous sortons de la chambre d’hôpital en silence. Les autres (qui étaient les autres ? Je ne m’en souviens plus) suivent l’urgentiste vers un bureau, et moi, on me dit d’attendre là, près d’une machine à café. Ils en ont pas pour longtemps. J’attends.

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La dame est encore là. Je trouve ça étrange. Elle s’en allait, apparemment, quand nous sommes arrivés. On s’est croisées. Il était peut-être vingt-deux heures. Elle a regardé longuement en notre direction. Elle ne nous a pas lâchés du regard. Elle est là, toute seule, près de la machine à café. Il est si tard… qu’attend-t-elle ? Elle me regarde encore. Elle me fixe tellement que j’ai peur de m’approcher du distributeur, mais j’ai si envie d’un café que j’avance en faisant semblant de l’ignorer.

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Je glisse les pièces. Le café coule dans le gobelet. Je sens le regard de la dame derrière moi. Je sens qu’elle me fixe. Je me sens presque agressée. Peut-être veut-elle me demander quelques centimes pour un café ?

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Je me souviens que j’ai une cigarette dans ma poche. Au bout du couloir, il y a une porte qui donne sur un parking, je m’en souviens. J’attrape mon gobelet de café chaud et me retourne, cherchant la sortie.

Je croise son regard. Un quart de seconde. C’est une dame qui a environ cinquante ans. Elle aurait une tête presque sympathique si elle ne me regardait pas comme ça. Je me demande si elle n’a pas un trouble mental.

Je vois le couloir. Je m’avance vers le couloir.

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- Mademoiselle ?

- Oui ?

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Je n’ai pas le choix, elle me parle. Que me veut-elle ?

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- Est-ce que c’est votre papa qui est entré ce soir ?

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Je lui lâche un « oui » à peine audible, et j’accélère le pas. Décidément, elle me fait peur. Je me dis que c’est peut-être une dame d’une secte, ou un truc du genre, qui récupère les gens malheureux. Je sors à vive allure avant qu’elle ne me parle encore.

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Je reste dos à la porte, près d’un gros cendrier en béton. Il fait froid. Je suis gelée. Il fait noir. Un réverbère éclaire le parking, mais il fait bien noir. J’allume la cigarette. Je ne pense à rien. Je suis trop chamboulée pour penser à quoi que ce soit. Je ne sais même pas ou je vais dormir cette nuit. Je m’en moque. Je sais qu’à l’âge que j’ai, on me laissera pas dormir dehors.

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Je sens un peu de chaleur passer dans mon dos. La porte s’est ouverte. Je me retourne. La dame est là. Elle m’a suivie. J’ai un peu peur. Je regarde autour de moi, mais il n’y a personne d’autre. Je suis inquiète. Je ne sais pas quoi faire.

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- La maison de retraite m’a appelée en fin de journée. Ma maman est entrée ici ce soir. Je suis venue la voir, mais elle ne me reconnaît pas. J’allais partir lorsque j’ai vu votre papa entrer. J’ai cru le reconnaître. J’ai attendu pour en avoir le cœur net.

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La dame me demande si c’est bien la personne qu’elle croit avoir reconnue. Je lui confirme, un peu intriguée. Je la scrute… non, je n’ai jamais vu cette dame. Je n’aurais pas oublié son visage. J’écrase ma cigarette, et j’attends qu’elle m’en dise plus. Elle est timide. J’ai le sentiment qu’elle veut me parler, mais qu’elle n’ose pas. Elle ouvre enfin la bouche :

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- On rentre ?

- Oui.

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Je la suis dans le couloir. Là, je réalise qu’elle est sortie uniquement pour me parler. Je suis un peu brouillée. Je ne sais pas quoi penser. Je la suis machinalement. Je ne sais pas si j’ai envie qu’elle me parle.

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Nous arrivons dans la petite salle d’attente déserte. Elle me demande si ma Maman est parmi les gens qui sont partis avec le médecin. Je lui dit que non, je n’ai plus de maman. Elle me demande si je vis seule avec mon papa, et je lui dit que oui.

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Tout est un peu embrouillé. Je n’ai pas envie de parler, ni de répondre à ses questions, mais je n’ai pas le courage de le lui dire. Pendant une fraction de seconde, j’ai eu l’impression qu’elle s’était efforcée de retenir une lueur de satisfaction suite à mes réponses, et ça m’a agacée. Je lui dit que je n’ai pas de frères et sœurs non plus. Je suis fatiguée. J’ai envie que ma famille sorte du bureau et vienne me chercher.

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- J’ai connu ton papa il y a trente ans. On s’entendait bien. On s’est perdus de vue quand il est parti à Paris. Je ne savais pas qu’il était revenu. Moi, je me suis mariée juste après. Mon mari et moi avons perdu notre bébé, puis nous avons divorcé. Ensuite je suis restée seule et je n’ai pas eu d’enfants. Je n’ai que Maman, et là elle va très mal, elle ne me reconnaît même pas.

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Je ne sais pas pourquoi elle me raconte tout ça et je ne veux pas savoir. Je veux m’en aller. Elle sort un papier et un crayon de son sac à main, et écrit quelque chose, le papier appuyé sur son genou. Elle me tend le morceau de papier. Je le prends et y lis un nom, une adresse et un numéro de téléphone.

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- Tu pourras donner ça à ton papa ?

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Je lui dis que oui, je le ferai. Une porte s’ouvre. Ma mamie vient me chercher. On rentre. Je vais dormir chez elle. Dans la voiture, je cache le morceau de papier et je ne parle pas de la dame.

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Le lendemain, j’ai donné le morceau de papier à Papa. Il m’a fait signe de le poser sur sa table et je l’ai posé. Il était trop faible pour le lire, je pense.

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Elle n’a pas eu de chance, la dame. Mon papa est mort une semaine plus tard. Je n’ai jamais su ni demandé ce qu’était devenu ce morceau de papier. J’ai maintes fois tenté de me souvenir du nom de la dame, pour la prévenir, ou lui parler… je n’ai jamais réussi à m’en souvenir.

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Aujourd’hui –douze ans plus tard- je me demande simplement comment je vais pouvoir glisser une promotion pour le roquefort dans ce récit.

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24 janvier 2009

En quelques mots... - Janeczka

Une rencontre qui n’aurait peut-être pas dû avoir lieu.

Une rencontre qui s’était avérée au final un peu décevante.

Une rencontre à laquelle elle avait pensé, repensé, rêvé, angoissé.

Une rencontre, enfin, qui n’aurait sans doute plus jamais lieu.

24 janvier 2009

Une véritable histoire d’amour (Teb)


Nous nous sommes rencontrés un soir en admirant le ciel.

Immédiatement, en le voyant,  j’ai eu envie de lui.

Notre amour pour les belles images nous a vite rapprochés.

Depuis quelques quatre années, il est toujours à mes côtés.

Ensemble, nous partageons des moments toujours très agréables.

A chaque rencontre son regard affuté fait écho au mien.

Il est témoin et fournisseur d’émotions si souvent partagées.

D’ailleurs, il me semble que vous l’aimez aussi ;-)

Enfin, vous appréciez tout ce que je fais avec lui !!

Alors… allez vous deviner de qui diable je veux parler ???

 

monappareilphoto


       
24 janvier 2009

Merci Oscar! (Adi)

J’avais rendez vous avec le plus émérite de mes professeurs : Oscar Langlois.

Le professeur Langlois enseignait la littérature à l’université où j’avais été inscrite par mes parents.

Je n’aimais pas l’enseignement de la littérature. Les cours étaient longs, les œuvres à lire étaient selon moi insipides. Je n’éprouvais aucun plaisir à étudier pendant la première année.

Mais lors de la seconde année, j’avais pour professeur Oscar Langlois. Il avait écrit bon nombre de livres sur la littérature français à l’époque médiévale.

Je ne connaissais pas cette période. J’ai découvert, j’ai aimé. J’ai aimé surtout sa façon de nous la présenter. Je buvais ses paroles. Chacun de ses cours était un ravissement.

Le professeur souhaitait me rencontrer pour m’entretenir d’un projet original.

Je ne lui avais jamais parlé directement. Ce « tête à tête » me troublait. Je ne savais pas si je serais à la hauteur. Quand il arriva, avec son grand manteau noir jeté négligemment sur une épaule, ses petites lunettes sur le bout du nez et son attaché case à la main, je fus pris de vertige. Il m’impressionnait !

Nous nous sommes assis, nous étions dans un café proche de l’université. Je commandais un café lorsqu’il m’interrompit brusquement : « Mademoiselle prendra un thé. Un thé « Bonté ». Le thé « Bonté » transformera votre vie. Tout va pour vous avec le thé « Bonté ». »

Je me suis résolue à prendre un thé. Puisque le professeur en vantait les vertus. Cependant je n’avais pas apprécié qu’il choisisse à ma place. Un mauvais point pour lui.

Si Oscar Langlois avait voulu me voir c’était parce qu’il souhaitait écrire un nouvel ouvrage. Non pas sur la littérature pendant le moyen-âge, mais sur les Eddas. Il voulait que je fasse des recherches. Je n’étais franchement pas emballée. J’avais entendu parler des Eddas pendant la première année. Mon intérêt les concernant flirtait avec le zéro.

Le professeur Langlois ajouta, sans doute à cause de ma mine déconfite, que je serai rémunérée et plutôt correctement car je devais me rendre sur site.

J’essayais de peser le pour et le contre rapidement. Je fus à nouveau stoppée net.

Oscar Langlois m’invita à déjeuner dans un restaurant, dont la gastronomie ressemblerait fort à ce que je pourrai gouter une fois installée dans le pays dont il m’avait parlé pour y faire des recherches. 

Tout en parlant avec lui, j’essayai de réfléchir. Je m’étais résolu à accepter son offre parce qu’il m’avait annoncé que la participation à son ouvrage me permettrait de valider la fin de mon année scolaire.

Je le laissais choisir mon plat, et le vin. « Un bon vin, le vin de Höfn sera parfait. Höfn est une très belle ville, mais son vin est encore meilleur ! Buvez le vin de Höfn ! Buvez bien ! ».

Je lui annonçais mon intention d’accepter son offre. Il était ravi.

Nous avons mangé, bu un peu. Un mois plus tard je partais pour faire ces recherches.

Je ne suis jamais rentrée en France. La rencontre du professeur Langlois a changé ma vie. Grâce à son intention d’écrire un livre, j’ai quitté ma mère patrie et j’ai rencontré mon mari. Qui m’a donné de beaux enfants. Qui m’a permis de créer ma propre société.

Je vis heureuse à Höfn, et souvent je repense au professeur Langlois, rencontré 15 ans plus tôt, qui m’avait fait gouter le vin que je produis aujourd’hui.

24 janvier 2009

La Pause du Midi (Brigou)

Claire l’avait rencontré dans le bar « des Amis » voilà quelques mois. Elle travaillait dans le coin et elle venait comme d’habitude à midi boire son thé.

Elle le voyait rentrer dans ce bistrot, s’installer près de la fenêtre et commander son café noir.

Leurs regards s’étaient souvent croisés. Un jour, il lui avait proposé de venir s’asseoir à côté de lui. Elle n’avait pas hésité.

Ainsi la semaine ils partageaient ensemble la pause de midi.

Ils s’installaient à une table légèrement à l’écart des clients. Ils parlaient de plein de choses. Ils riaient de leurs anecdotes de travail, de leurs histoires drôles. Ils s’amusaient à observer les autres clients ou les passants dans la rue. Ils évoquaient le dernier film qu’ils avaient vu au ciné ou le dernier bouquin qu’ils avaient acheté. Ils échangeaient sur l’actualité.

Ils avaient un vrai feeling !

Ensemble, ils n’ont jamais abordé leur vie personnelle, il semblait nécessaire de ne pas mélanger le privé à cette rencontre d’amitié.

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lesangessontparmisnous


Même si tu ne me vois pas.. je suis là à chaque instant de ta vie…

Profites simplement de l’instant présent.

Remplis ton cœur de tous ces petits bonheurs.

24 janvier 2009

Rencontre (Tilu)

Elle était du sud. Elle venait du désert et du bord de la mer, d’un pays de sable et de sel où l’eau douce est aussi précieuse que la vie, d’un pays de roches blanches et d’arbres tordus de soif.

Elle vivait de chaleur, de lumière et de vent, elle aimait les fragrances fortes et volatiles qu’il transporte, les cailloux sous ses pas, la chanson des cigales. L’ombre était son amie, mais le soleil son maître. Quelque part dans son cœur, elle rêvait d’un ailleurs.

Il était du nord. Il venait de la forêt et des grands fleuves, d’un pays de terres grasses et de coteaux fertiles où la lumière est attendue tout au long de l’hiver, d’un pays de rivières et d’herbe émeraude.

Il vivait de ciels tourmentés, d’averses et d’orages. Il aimait l’odeur de la mousse et la fraîcheur des grands bois où l’on pouvait se perdre. Le soleil était son ami, mais la pluie sa maîtresse. Et tout au fond de lui il cherchait un ailleurs.

Quand ils se sont croisés, au hasard de leur vie sur une terre qui n’était ni à l’un ni à l’autre, ils ne se sont pas vus mais ils se sont sentis. Ils ont échangé et se sont mélangés.  Si différents mais tellement semblables, qu’ils se sont reconnus. Ils avaient tous les deux malgré leurs différences, la même façon de regarder le monde, ce même émerveillement, ce même regard d’enfant qui leur était resté … et ils se sont aimés.

Ils savaient bien pourtant qu’ils rentreraient chacun dans leurs pays où se trouvaient leurs vies. Mais ils avaient créé, l’espace d’un instant un monde de forêts sur des collines blanches, un pays de ruisseaux sous un soleil brulant,  de prairies toujours vertes qui sentaient la lavande, de criques bleu lagon sous des averses tièdes.

L’amour est toujours un mystère, une réalité qui dépasse la raison sans la contredire.

24 janvier 2009

Derrière le bleu de mes yeux (Rsylvie)

"derrière le bleu de mes yeux

ou mes enfants m'apprennent la vie "par rsylvie


-"J’ai deux filles et un garçon qui sont tous trois,
de charmants enfants bien élevés, polis, propres sur eux et"...

normal, c’est tes enfants »

-"bon je reprends. J’ai deux filles et un garçon, qui sont comme tous les jeunes de leur âge, espiègles et bien dans leur vie d’adolescents."

c’est beaucoup plus réaliste comme ça » !

-"Ils pratiquent chacun un sport par équipe ou individuel. Sébastien est comme CADET France en basket, Justine est gymnaste en équipe niveau national, et Juliette tout en faisant de la gymnastique loisirs est une fidèle de l’équitation. Ils aiment ce qu’ils font, et surtout ils s’y donnent à fond depuis déjà plusieurs années"…

hé ! on dirait que t’es pas dans le sujet aujourd’hui ! »

ha ! c’que t’es pénible toi.

Tu vas m’interrompre  chaque fois que tu comprends rien ?

…......

bon c’est bien tu dis rien. Alors je continue.

Justine car c’est d’elle qu’il est question, s’ennuyait dans le club de gymnastique où elle était, faute de concurrente en compétition. Car notre cadette est une sportive qui aime faire de la compétition, pour le plaisir du dépassement personnel, dans le respect de l’adversaire".

-« WahOU c’est C000L!

mais vas-tu taire ! j’ai pas fini

.

Donc après réflexion, il est décidé que notre sportive quitterait le club, pour rejoindre celui de la ville voisine. Où elle espère trouver un niveau plus haut. Seulement voilà, après une saison sportive plutôt insipide, notre fille s’est trouvée prise en grippe par l’entraîneur qui n’a pas supporté les réussites de cette jeune qui venait d’un autre club et grimpait les marches des podiums devant ses petites protégées..«

ben c’est pas jolijoli pour un éducateur,d’avoir un comportement pareil ! »

attends, c'est pas tout.Tu vas voir, jusqu’où peut aller la méchanceté. Car cette femme ( je ne vous l’avais pas dit que l’entraîneur était une femme ? bon ben, c’est fait !) s’est mise en tête de pourrir la vie sportive de Justine. Ainsi, à chaque veille de compétition elle imposait des reprises, et encore et encore, d’exercices aux barres asymétriques de façon à ce qu’elle ait les mains tellement abîmées, qu’il fallait lui bander avec une protection spéciale ampoule du talon, afin de protéger la paume des mains meurtries par les ampoules d’ampoules. Pas besoin de vous dire dans quel état physique, et surtout mental, elle était au moment même de la compétition. Tout était prétexte à ne pas s’occuper d’elle, ou la rabaisser à tel point qu’elle a perdu confiance en elle, allait aux entraînements à regret, et s’appeurait au moindre saute d’humeur de l’adulte…

En tant que parents nous étions plus que boull'versés de cela, mais à sa demande nous n’interveniions pas. Jusqu’au jour où lors d’une réunion de famille. Les oncles et tantes nous ont mis la puce à l’oreille en s’étonnant de la « p’tite mine de justine, vous êtes sure que tout va bien ? ».

Alors là, ni une ni deux, prise de rendez vous avec le président du club et la dite personne, pour faire le point et lui demander des explications. Ce à quoi elle nous a affirmé qu'elle l'aimait bien, et ne faisait aucune différence entre les filles, que la notre n’en fait qu’à sa tête, s'isolait, et le président de s’époumoner à nous expliquer que les filles sont toutes des comédiennes,  ont bien souvent deux personnalités et qu’en dehors de leur famille, ils sont souvent différents de ce qu’ils paraissent être avec eux…

Hé toi, la voix, t’imagines dans quel état nous étions ?

parc’que nos enfants on les connaît, et chez nous personne n’a de double face. l'on échange, parle sur tout et rien. Que les nouvelles soient bonnes ou mauvaises l’on se dit tout.  ces insinuations ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Nous lui avons simplement dit, qu'il nous faisait bien de la peine car chez lui cela devait être bien triste, pour qu'il pense cela de la jeunesse.
Ainsi en raison de la prestation de service payée au club, les incompétences relationnelles et  l’incompatibilité d’humeur avec l'éducatrice, nous lui avons interdit de s’occuper de notre fille jusqu’à la fin de la saison. Ce qu’elle a respecté à la lettre, en refusant de porter secours à notre fille lors d’une mauvaise réception…..j'étais tellement choquée de cette réaction que j'ai fait une crise de nerf de retour à la maison, d'une telle violence que je me suis fait peur.

bref la saison terminée, Elle a changé de club, pour tout doucement retrouver le sourire et les joies de la gymnastique.

OUF, tout est bien qui finit bien »

-«  et bien n’en croit rien, la voix….. car c'est pas terminé. j’explique..

J’espère que t’en n’as plus pour long parc’que j’ai pas qu’toi à écouter moi ! »

hou lala, ma p’tite voix fait sa commandeuse. Ecoutes voir à quel point l’inconscient peut emmagasiner 

à notre insu, et rejaillir quand on n’y pense plus.

Deux années plus tard, lors de la fête du sport les deux clubs se sont trouvés à partager le même espace. Et là, toute la haine que je contenais depuis ces temps refoulés est remontée à la surface en envi de tordre le cou à cette femme qui avait fait tant de mal ma fille. Cauchemard, peur de devoir croiser son regard et Un sentiment de haine si fort que j’en arrivais à comprendre les personnes qui passaient à l’acte. Tu te rends contre, la honte d’un tel ressenti. Moi qui moralise les autres, qui conseille au mieux,

je constate que la ligne de dérive est si petite qu’un rien peut nous pousser à la franchir. Et que, le temps d’une fraction de seconde j’ai eu en moi, une telle envie de détruire, de faire mal comme elle avait fait mal à notre fille.

de rendre coup pour coup, dent pour dent, oeil pour oiel !!!

Sentiment si violent et  terrifiant à la fois.

Je me suis sentie si sale et monstrueuse, que j’avais honte de moi.

Honte,

honte à mourir de chagrin...

quand je vois le comportement exemplaire de Justine, qui ce jour là a fait une prestation plus que réussie !

-«  et ben tu vois personne n’est parfait. Tiens, moi aussi l’autre soir j'ai sucombé à la tentation

alors que je devais prendre soin d'…. »

-« eh la voix, j’viens d’te dire que c’était pas moi l’ange. d'ailleurs mes yeux

sont pas bleus non plus ! pst............. .si vous voulez plus d'illustrations suivez mon vol sur blog.


24 janvier 2009

Le signe du cormoran (Mariev)

Très tôt chaque matin elle fuit vers la belle eau,
Elle court à perdre haleine pour jouir du sable blanc,
Bondit dans le crachin fin, vif et gai des flots,
Boit le sel de sa peine et sort en défaillant.
Ce matin, elle a ouï le cri d'un cormoran.
Quand elle voit l'oiseau, il est déjà trop tard,
La fiente a chu sans bruit et git bien mollement
Sur son nez qu'elle a gros; voyez le traquenard !
Pas le temps de dire « ouf », surgit un beau gaillard,
Le cheveu dru et gris, la jambe souple et forte.
« Est-ce donc de la schnouffe? » s'enquiert-il goguenard.
« Oh, c'est drôle, je ris ... », elle voudrait être morte.
Un fou rire plus tard, sa main sur son poignet.
« Enchanté, moi c'est Paul! », « Et moi c'est Virginie ».
« Tiens, comme c'est bizarre ... » « … ah bon, vous y croyez ? »
Et sa main sur l'épaule … elle est toute étourdie.
A l'aube chaque jour, ils vont vers l'océan,
L'oeil vif et plein d'amour nourrir l'oiseau farceur.
Ils rient de tout, de rien, même de leurs tourments,
Parce qu'ils savent bien à quoi tient leur bonheur.

24 janvier 2009

ON TOURNE ! (MAP)

On tourne …

 

 

Si je vous dis : Action, on tourne … Silence ! CLAP !!!

Oh, my darling !! Olivia de Havilland, Errol Flynn

–quel play boy !!-

Basil Rathbone –spécialisé dans les rôles de traîtres-

Claude Rains – très smart-!!!

Alors, ça y est … ça fait « TILT » ?

Yes, yes : « ROBIN HOOD », notre cher Robin des Bois préféré !

Belle rencontre, n’est ce pas ! Très glamour !!!

Alors rien que pour le plaisir permettez-moi de vous résumer le film en quelques images jusqu’à la fin qui bien sûr est une « Happy end »…

Copie_de_Robin__UN 

Copie_de_ROBIN_DEUX

Copie_de_ROBON_TROIS

MAP
 

24 janvier 2009

Une sacree rencontre - Joye

Les circonstances qui ont suscité notre rencontre sont bien connues. Il
n'y a rien de plus beau que de le connaître et de communiquer aux autres
l'amitié avec lui. Cela n'est possible que dans le contexte d'une
relation de grande familiarité, imprégnée par la chaleur d'une confiance
totale.


Mais le réel est ce qui se constate. J'ai déjà eu l'occasion de m'y
arrêter au cours de la semaine écoulée. Réveiller le courage d'oser des
décisions définitives, les seules en réalité qui permettent de grandir,
d'aller de l'avant et de parvenir à quelque chose de grand dans la vie,
les seules qui ne détruisent pas la liberté, mais qui lui offrent la
juste direction dans l'espace.


Il s'agit d'un grand mystère qui continue de s'accomplir, jusqu'à la fin
du monde, et qui requiert également notre collaboration.


La nature de la tentation comprend aussi un comportement moral : elle ne
nous invite pas directement au mal, ce serait trop grossier. Là où il y
a jalousie et chicane, il y a désordre et toutes sortes de mauvaises
actions. Les leçons du passé doivent donc nous aider à rechercher des
voies de réconciliation.


À la grandeur de sa fidélité s'ajouta ensuite l'appel divin à prendre la
place de Judas, comme pour compenser sa trahison. Signe de
malédiction.On comprend donc que le souvenir de ce qui eut alors lieu
continue de susciter des initiatives de réflexion et d'engagement.


Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais
les malades

.voilà ce que je serais heureux de pouvoir communiquer.

18 janvier 2009

Deja au rendez-vous

rendez_vousJoye ; Val ; Janeczka; teb ; Adi ; Brigou ; Tilu ; Rsylvie ; Mariev ; MAP ; Walrus ; Martine27 ; Poupoune ; Joe Krapov ; Caro_Carito ;

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