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Le défi du samedi

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25 juin 2016

Un cadeau inattendu (Marco Québec)

Le Défi du samedi

Un cadeau dans ma vie

 

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Avec de virtuels amis

Qui eux aussi

Tentent de relever le défi

 

Le Défi du samedi

Un cadeau dans ma vie

Un cadeau inattendu

Tellement bienvenu

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25 juin 2016

99 dragons : exercices de style. 35, Centon Audiardesque (Joe Krapov)

- Je vous préviens, Lenglumé ! Si Dragonneau n’est pas enchristé dans les 48 heures, va y avoir du grabuge !
- Ah parce qu’il est vraiment revenu ? C’est pas un charre ? Mais faudrait d’abord qu’on puisse l’agrafer, M’sieu l’divisionnaire. Il ira pas de lui-même, au ballon !
- Alors à vous de l’y mettre, au violon. Je veux que vous fourriez ses miches en carluche au plus tôt ! Si vous charriez pas la cadence, j’avertis : faudra doubler les équipes ou marner de nuit, inspecteur !

En sortant du bureau, Lenglumé alpague Legeay-Nidéze.
- Dans une situation tendue, quand tu parles fermement avec un calibre en pogne, personne ne conteste. Y’a des statistiques là-dessus. Convoque moi Saint- Georges.
- Aux grands maux les grands remèdes, alors ?
- Tout à fait, Thierry ! Il faut que l’affaire soit emballée samedi soir dernier carat ! Mets-y le prix !

***

 

160410 Nikon 076

A la Taverne d’Attilio, en haut de la butte Montmartre, ça rouscaille aussi un max.

- C’est la Bérézina, l’apocalypse, la chute de la maison Usher depuis que Dragonneau a décidé de faire son turbin par ici ! Alors là Messieurs, c’est le fatum, l’impondérable, la sorcière aux dents vertes !
- Avec ça l’économie est tombée en rideau. Nos financiers sont repasseman et le ministre du budget aussi !
- C’est comme du rataga sur la Beauce ! Des tas de malheurs dans la population !
- Et pas un cador dans le coin pour aller lui dire « Calte ! », « Décarre ! », « Rippe ! », « Trisse ! ». Le pire demi-sel, le plus tocard des malabars se prend pour Scarface. Rouler des mécaniques, c’est la maladie des hommes. Mais dès qu’il y a du schproum il n’y a plus que des traîne-lattes !

Effectivement, on peut se demander si le grossium est à la hauteur. Celui qui a l’air du taulier a le genre homme du monde mais en vérité ce n’est qu’un sycophante glaireux. Qui c’est qui tient le guignol, hein ? Qui c’est ? Un gros nase ! Fredo-le-Pyromane !

- Je ne voudrais pas me rendre malade mais il est en train de me rendre louf, pense le parrain. J’ai des bourdonnements, je le vois partout ! Quelle ordure, ce Dragonneau ! Mais avec le coup que je goupille ça pourrait changer. J’vais décrocher mon bigophone et appeler Saint-Georges. Il va te le dégager de la carrée en cinq secs !

***

- Qu’est-ce que tu veux que fasse de cinq cents briques, Fredo ? Surtout de nos jours ! Le SMIC est en plein chanstique, la TVA nous suce le sang et la bourse se fait la malle. C’est le clandé de la rue Chabanais ou rien, parrain ! J’adore les blondes comaques avec des roberts choucards et des belles châsses.
- Mais c’est les éconocroques du monarque que tu me demandes, Saint-Georges !
- On n’a rien sans rien ! Puisque t’es installé à Capoue, le pyromane, il faut bien que quelqu’un aille se le farcir tout seul ! Mais pour dessouder un mastar pareil, faut y mettre le prix ! Tu veux qu’il clamse ou pas ? Et avant dimanche en plus !

Saint-Georges repose l’appareil, content de pouvoir bouffer à nouveau à deux rateliers voire plus si affinités. Il songe :

- C’est toujours la même histoire ! Un mec qui veut devenir matador pour épater sa gonzesse, il se prend un coup de corne dans le derche, il chiale ! Mais bon, ça fait deux occasions de se remplir les fouilles à peu de frais. Quand le pognon est là, y’a plus qu’à l’engourdir. Me reste plus qu’à foncer chez Dragonneau et à l’emplâtrer. J’vais lui balancer du Fly-Tox dans les naseaux, tu vas voir comme ! Je lui mets la tête en bas, lui fais vomir ses friandises et j’envoie sa nana se faire bronzer à Dakar !

***

Dragonneau n’en revient pas.

 

DDS 408 Audiard

- Quand on est cintré comme toi, on porte un écriteau, on prévient, Saint-Georges ! Quand on a cravaté Jo les grands pieds t’as fait un beau rapport, t’as toujours été fort en rédac. Si j’ai repris l’affaire, c’est pas pour décaniller six mois après !
- Je vais te donner les fafs de ton nouveau pedigree : « Langue morte », ça sera, désormais ton blase. Ils sont tous après toi, les gangs comme l’antigang. Taille-toi, diamant, avant que tes feux ne s’éteignent à jamais !
- T’es bath, toi ! Bien aimable à toi mais ça ne fait pas mon affaire ! Tu crois au Barbu, ou quoi ? On n’est pas chez les Balubas, ici, faut bien que je croûte moi !
- Tant que tu turbines dans le secteur, c’est du rif garanti. Mais fais gaffe, j’suis un mec dans le genre de Laetitia Castagne ! Je m’accroche ! Faut que tu quittes le quartier, Dragonneau !
- Si t’es venu pour me donner des ordres, je vais te virer à coups de pompes dans le train ! T’es que mon lieutenant, j’te rappelle !
- Tu vas avaler ton extrait de naissance, Dragonneau. Prendre ton ticson pour l’au-delà !

Dragonneau est saisi d’un doute soudain : « Il aurait quand même pas envie de me casquer à coup de flingue, cézigue ? ».

Eh ben, si ! Saint-Georges sort son Lüger et défouraille. L’autre roule des yeux ébahis et pose sa paluche velue sur son palpitant. Le résiné jaillit de partout.

- Je me suis fait bananer comme un collégien ! » a encore la force de dire Dragonneau en s’affalant avec trois bastos dans le buffet. Un cadeau vraiment inattendu.

Il aurait dû se défier du samedi !

25 juin 2016

Ah ce Walrus,

 

c'est pas un cadeau !

 

25 juin 2016

Tirez sur ma bobinette ; la fin cherra (par joye)

Il n’y a pas de mots pour expliquer tout ce que je ressens depuis que je travaille pour la campagne présidentielle de Hillary Clinton ici aux États-Unis. Je vous parlerai alors de mon travail pour elle.

J’ai commencé il y a un an. Ensuite, j’ai téléphoné, j’ai écrit plus de 300 lettres à la main, j’ai frappé aux portes. J’ai assisté aux rassemblements et aux réunions.  J’ai secondé les jeunes qui sont venus de l’État du Washington et du Massachusetts, et de la Californie, tous qui sont venus jusqu’en Iowa pour l’aider.

Le 22 décembre 2015, j’ai fait sa connaissance en vrai. J’ai failli pleurer ; quel honneur de pouvoir serrer la main à cette grande dame et échanger quelques mots avec elle ! J’aurais pu rentrer à pied (87 km) ce soir-là, tellement que j’étais heureuse et émue.

Au mois de janvier, j’ai fait trois week-ends de 40+ heures chacune comme directrice du siège local.  À un moment, j’ai même parlé avec deux journalistes de France 2 qui sont venus en Iowa parce que c’est là où tout commence pour les campagnes.

Le premier février, je suis allée aux caucus et me suis prononcée. Hillary a gagné ma circonscription administrative avec 19% d’avantage, mais elle n'a gagné l’État que par une petite fraction. C'est que, chez moi, on sait bosser, quoi !

Ensuite, j’ai agi comme déléguée à la convention locale au mois de mars, à la régionale au mois d’avril, et, le week-end dernier, à la capitale de l’Iowa.

Pourquoi fais-je tout cela ? Pour tant de raisons.

En anglais, nous parlons du plafond de verre…c’est un plafond invisible qui empêche les autres de monter – on a l’impression qu’on a droit aux succès comme tous les autres, mais ce n’est pas vrai.

Voyez-vous, ma grand-mère est née dans un pays où les femmes ne pouvaient pas voter, les États-Unis. Et maintenant sa petite-fille va voir la première Présidente américaine.

Si ma grand-mère était encore en vie, je ne saurais pas lui dire merci pour les sacrifices des femmes qui sont venues avant et qui ont lutté pour mes droits !

Mais bon, on s'indigne...quel rapport avec la consigne, boudieux ???  Eh ben, le voici :

Hillary au telephone

Allez, cíao. On s'en reparlera au mois de novembre !

25 juin 2016

Mes petits cadeaux par bongopinot

bo

 


Pour moi un cadeau inattendu
Ne s’ouvre pas, il se ressent
Une autre forme de présent
Quand tout semble perdu

Un cadeau inattendu
C’est une main tendue
Une entraide dans la rue
De personnes inconnues

C’est le sourire d’un enfant
Qu’on voit pour la première fois
Qui vous emplit de joies
Dans un bonheur de l’instant

C’est la nature qui s’éveille
C’est le chant des oiseaux
L’eau fraîche des ruisseaux
Et sur ma peau le soleil

C’est avoir des amis
que tout aille bien ou mal
C’est retrouver le moral
Grâce à l’animal qui sur vous se blottit

Tous ces cadeaux arrivent sans prévenir
On les offre on les reçoit tous les jours
Collectionnez les saluts les bonjours
Des consolations qui aident à tenir

Ce sont de vrais cadeaux
Pour celui qui sait observer
Apprécier et qui aime à contempler
En regardant avec des yeux nouveaux

Mais le cadeau qui me ferait le plus plaisir
Qui dans ma tête vagabonde
Serait que la paix partout inonde
Pour enfin tout adoucir

Mais ça c’est une autre histoire
Mais un jour j’en suis convaincue
Et pas que dans mes rêves impromptus
Elle s’installera sur tous les territoires.

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25 juin 2016

Un cadeau du ciel (Vegas sur sarthe)


J'étais bien peinard sous l'arbre de la Connaissance – occupé à mater tous ces trucs qui voletaient dans les nuages, ces machins qui barbotaient dans l'eau et ces bidules qui rampaient sur la terre – quand c'est arrivé sans crier gare dans un nuage de poussière ocre (ça ne pouvait pas crier gare puisqu'IL n'avait pas encore créé la gare).
IL a déposé le cadeau devant moi en disant: “Soyez féconds. Croissez et multipliez-vous”.
Comme IL ne me vouvoyait pas, j'ai compris qu'IL nous parlait à tous les deux, mon cadeau et moi.
J'en suis tombé de mon hamac, un hamac en kit de lianes et de feuillage que j'avais trouvé chez Amazone.
C'était un cadeau pas comme les autres, pas comme tous ces machins qu'IL inventait chaque jour que Dieu fait mais j'ai aussitôt flairé un truc pas très catholique... ce cadeau me ressemblait trop pour être honnête.
Pour l'emballage IL ne s'était pas foulé – IL a jamais été doué pour les emballages –  c'était le même que moi... à poil!
Mon cadeau me ressemblait autant que je pouvais me voir puisqu'IL n'avait pas encore inventé la psyché mais en même temps il était différent... moins anguleux, moins massif, moins musclé, plus en courbes, plus galbé, plus... oh et puis merde! Oui là! Plus harmonieux que moi.
Et alors? J'avais bien le droit de l'apprécier puisque c'était mon cadeau à moi, même s'il avait parait-il une côte en moins!
Pour qui d'autre aurait-il été puisque j'étais seul avant mon cadeau.
J'ai compris que je n'étais plus seul quand mon cadeau a commencé à parler comme moi, mais pas vraiment comme moi; ça parlait beaucoup et longtemps, presque sans respirer.
Pourtant ça respirait, je m'en rendais compte à ses... à ses poumons qui se gonflaient et se dégonflaient comme... comme les miens mais en plus galbés, plus proéminents... oh et puis merde! Oui là! Plus harmonieux que mes pectoraux.

De quoi parlait mon cadeau? Pas facile à dire, c'était un peu comme une musique, une douce musique comme celle d'un slow si le slow avait existé, bref je me comprends.
Alors j'ai écouté mon cadeau à musique jusqu'à ce que ça se mette à parler plus fort, plus distinctement, en articulant bien comme si j'étais un abruti ou un demeuré: ça disait :”C'est toi mon cadeau”.
J'hallucinais.
IL m'avait offert un cadeau qui me prenait pour son cadeau!
J'ai failli lui renvoyer son cadeau en recommandé même si on ne refuse pas un cadeau du Créateur mais je n'ai pas eu le temps de l'emballer... ce fut tout le contraire.
Mon cadeau s'est approché très près de moi, un peu comme le serpent tentateur – vous savez, celui qui descend de l'arbre pour vous refiler une figue ou un fruit à pépins que vous allez mâchouiller toute votre vie – et ça m'a touché avec ses mains... pas des mains rèches et noueuses et pleines de doigts comme les miennes, non... des mains expertes, plus fines, plus douces, plus... oh et puis merde! Oui là! Plus caressantes que les miennes.

Alors j'ai gardé mon cadeau ou plutôt mon cadeau m'a gardé... avec ses petits plats mitonnés tout feu tout flamme, ses galettes de maïs et ses fruits frais, et puis ma feuille de vigne lavée et repassée chaque matin et aussi notre hamac retapé chaque soir; faut dire qu'on a des matins et des soirs et c'est vachement pratique pour aller se coucher... parce que aller se coucher, c'est un vrai cadeau du ciel.

25 juin 2016

Participation de Venise

 

Je venais d’installer le téléphone dans  la chambre de l’hôtel
La voix magique  se fit  immédiatement entendre.

Le colis est arrivé venez donc le chercher dans le hall Madame .

J’étais gaie, insouciante dépensière et ruinée .

Alors j’ai fait le point dans mon carnet d’adresse pour connaitre l’expéditeur de ce cadeau inopiné.

Je venais d’éponger  l’eau de l’aquarium quand on frappa à la porte .
Votre colis s’impatiente dit la voix enrouée derrière la porte irrémédiablement fermée .

Un violoncelle délicatement posé sur le tapis d’entrée attendait ma main virtuose.

Le problème c’est que je n’avais que de vagues notions de flûte et encore j’écorchais certains accords dans ma tendre enfance .

Depuis avec le patron de l’hôtel on échange des sourires complices.
Il me prend pour une musicienne hors pair alors je laisse croire à des répétitions le soir .

Dans une vie normale, bien peu de choses se passent mais depuis l’arrivée de ce violoncelle ma vie a changé .

Je peux  rester deux heures sur une terrasse sans rien faire  avec mon violoncelle qui danse comme une bulle de savon au dessus de ma tête .

Je dois avoir affaire à un dieu joueur qui distribue les rôles et qui  s’est gouré le jour de la distribution des instruments .

Un matin le joueur de violoncelle s’est retrouvé dans mon lit et là ma vie a  changé.

25 juin 2016

Les cadeaux et l’amour (Laura)

 
Le père de Cannelle faisait sans cesse des cadeaux, à sa femme, à sa mère, à sa belle-mère(qu’il ne pouvait pas sentir), à ses enfants et parmi eux à Cannelle, sa fille aînée.
Pour son travail, il était sans cesse sur les routes et était absent de la maison du lundi au samedi. Et il revenait les bras chargés de cadeaux. Il y avait des vêtements pour sa femme qui en avaient plein ses armoires bien plus qu’elle n’ en avait besoin pour le peu qu’elle sortait de chez elle. Il y avait surtout des livres pour tout le monde. Des livres bien choisis mais en telle quantité qu’on n’avait pas le temps de les lire avant la prochaine « fournée. » Cannelle connaissait l’histoire de son père et savait qu’il avait été conçu pour remplacer un précédent enfant mort dans des circonstances mystérieuses après avoir mené une existence aventureuse. De plus, sa mère avait failli mourir en lui donnant naissance. La pression était très forte sur les épaules du cadet. Alors il lui fallait toujours prouver qu’il était mieux que « l’autre » par des cadeaux plus que par de vraies attentions, des moments agréables partagés, des paroles d’encouragement. Lui-même ne s’était pas senti aimé pour lui-même alors il pensait que les cadeaux le feraient aimer notamment de ses enfants. En fait ces derniers attendaient chaque fin de semaine un père Noël plus qu’un père qui aurait passé du temps et fait des choses avec eux. En achetant des cadeaux pour lui-même, il s’achetait aussi beaucoup de choses assez chères ; il gagnait assez bien sa vie. Il était donc très difficile  de lui faire des cadeaux car tout ce dont il avait envie, il se l’achetait. Des achats compulsifs qui ne le rendaient pas heureux. Il jetait ses cadeaux plus qu’il ne les tendait et enfermait ses achats dans des cartons et des sacs qu’il empilait. A chaque occasion de cadeau, c’était un casse-tête pour sa famille. Et quand on lui donnait son présent, il disait vite merci et l’enfouissait dans ses cartons ou sacs. Un jour, cependant, il eut avec Cannelle, une réaction qui la rendit encore plus réticente à lui faire un cadeau de quelque importance. Elle était adolescente et n’avait d’argent que celui qu’on lui donnait pour son anniversaire, Noël, étrennes et Pâques. Elle avait économisé pour offrir à son père son eau de toilette (de marque) favorite, étant sûr que s’il ne lui faisait pas plaisir, il lui serait au moins utile. Quand elle lui tendit avec tout l’amour admiratif qu’elle avait pour lui, il lui cracha : « Toujours la même chose, vous m’offrez toujours la même chose ! … » Et il jeta le flacon contre le mur, le brisant en mille morceaux.
18 juin 2016

Défi #408

Le cadeau inattendu

 

cadeau

Surprenez-nous à

samedidefi@gmail.com

Merci à vous !  A tout bientôt !

 

 

18 juin 2016

Ont mis le doigt sur le disparu

18 juin 2016

mais où est donc... (petitmoulin)

p01

p02

18 juin 2016

Ici ! (Walrus)

ocarina

18 juin 2016

Participation de JAK

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18 juin 2016

Mais où est donc Ornicar par bongopinot


Mais où es-tu donc Ornicar
Peut-être dans ce grenier
Ou bien dans ce placard
Pas question de me résigner

Je te cherche ici et là partout
Dans la maison dans le jardin
Vilain petit canaillou
Où te caches-tu petit gredin

Je consulte les journaux
Voir s’ils ont de tes nouvelles
Aux quatre points cardinaux
Pour revoir tes prunelles

J’ouvre alors mon enquête
Oreille à l’affût œil aiguisé
Nez busqué qui inquiète
Sur ces chemins aromatisés

J’ai suivi toutes les traces
Sur le sentier de la liberté
Où tout est décoré avec grâce
Par tous les vents légers

Et un soir au coin de la rue
Deux jolis points brillants
Tels des étoiles suspendues
Tu étais là tout frétillant

Enfin te revoilà Ornicar
Mon petit voyageur
Mon gentil petit lascar
Mon adorable explorateur.

18 juin 2016

OR – NI - CAR (Lorraine)

 

     OR était seul , affreusement, désespérément seul.  Plus seul qu’Adam en son Eden, à qui Dieu ôta tout simplement  une côte dont il créa Eve, une aimable  bavarde qui lui tint compagnie.  Mais OR  n’avait pas cette chance, il n’appartenait pas au genre humain. Et malgré son immense désir de « communiquer » , il restait dans son « quant-à-moi », désolé et plaintif.

      Certes, il murmurait pour lui-même, il imaginait des discours où il intervenait noblement. Un soir qu’une fois de plus il haranguait le ciel, de sa voix imperceptible, il lui sembla entendre un faible bruit. Un bruit ?...Une voix ?...Une réponse ?... Il s’assit sur le faîte du toit, bouleversé, osa susurrer : « Il y a quelqu’un ?... »  et entendit, pour la première fois, une réponse inespérée :

     - Je suis là, OR, tout près de toi. Je te prends la main, je m’assieds, je suis seule moi aussi depuis si longtemps !..

     - Tu es qui ? osa-t-il bafouiller, éperdu.

     - Je suis NI, celle qui dit toujours « ni chèvre ni poisson », « ni bien ni mal », « ni vrai ni faux »,  « ni beau ni laid », « ni…

     OR ne se tenait plus de joie. « Quelle chance de te rencontrer, quelle chance… » répétait-il , essayant de percevoir les traits de NI. Mais comme lui, elle n’en avait pas, elle était seulement une fille de la pensée, une élucubration que les humains utilisaient dans leurs discours, un être sans corps.  Mais elle était là, amicale, issue de son monde à lui et il sentit qu’à deux ils étaient une force.

      - CAR moi aussi, j’existe, vrombit soudain un son à leur oreille. Je suis celui qui explique, qui connaît les réponses, qui intervient quand les humains se trompent ou qui prouve ce qu’’on vient de dire. Je ne vous connaissais pas, mais je vais vous présenter quelques amis.

      Il n’eut qu’à prononcer ces mots. Aussitôt jaillirent de nulle part  quatre invisibles qui se donnaient la main : MAIS, OU, ET, DONC. Ils se rencontraient enfin, ils n’étaient plus d’anonymes petits mots inconnus, mais formaient – et forment toujours – le beau cortège des  conjonctions  de coordination, qui donnent à la langue française  tant de nuances !

 

18 juin 2016

ornicar (par joye)

18 juin 2016

Problème de coordination (Joe Krapov)

DDS 407 Ornicar 1

Est-il allé chasser l’ornithorynque et le caribou en Laponie ?

Est-il parti prononcer l’oraison funèbre de Nicéphore Niepce à Caracas ?

Manger des oranges en Californie et y vider des carafons de vin local ?

Jouer les orpailleurs en Virginie du Nord sans fusil ni cartouches ?

Ramasser des oronges pour en garnir ses nids d’hirondelles qu’il carbonisera comme à son habitude ?

Forniquer à Carvin (Pas de Calais) ?

DDS 407 Ornicar 5

Vérifier si les orangs outangs de Tanzanie sont aussi caractériels qu’on le dit ?

Offrir une orchidée à la Mélanie de Brassens qui est devenue sœur carmélite ?

Orchestrer une symphonie pour 33 ukulélés dont un rose à Carquefou (Loire-Atlantique) ?

Chanter « Les trois orfèvres », « Nini peau d’chien » et « Dominique nique nique » au karaoké du 3e régiment de bistouquetterie paillarde du Touquet (Pas-de-Calais aussi) ?

Pousser des cris d’orfraie devant les nichons de Mariah Carey (il est un peu Tartuffe, cézigue !) ?

Essayer une robe d’organdi pour parader à Nice au prochain carnaval ?

DDS 407 Ornicar 2

Organiser le pique-nique annuel de l’Association des cardiologues végétariens ?

Planter l’oriflamme du nihilisme sur le plus haut sommet des Carpates ?

Jeter aux orties les nippes démodées de Donald Cardwell ou de Pauline Carton ?

Faire entrer à l’orphelinat la nièce du cardinal avant qu’elle ne parle à la presse des orgies au cours desquelles ce pied nickelé l’a caressée plutôt plus que moins ?

Réparer l’ordinateur du Manitoba qui semble tombé en carafe (aux dires des R.G. il ne répond plus) ?

Accompagner un ornithologue en caroline du Sud pour vérifier la thèse selon laquelle l’ortolan local niche plus longtemps dans les carrières de fonctionnaires que dans les carrières de gypse ?

DDS 407 Ornicar 3

Donner des cours de fraise des bois à un orthodontiste pour remettre à niveau ses connaissances en caries ?

Suivre un stage d’oracle à Delphes pour y apprendre, à partir de la dissection des animaux à carapace, à déterminer si elles peuvent avoir des orgasmes, les saintes-nitouches, à la mi-carême ou si pratiquer l’oratorio pour atteindre le nirvana est suffisant comme carburant.


Voilà j’arrête là mes hypothèses. Moi non plus je ne sais pas répondre à la question posée « Mais où est donc Ornicar ? »

Peut-être est-il à Orange ? Nijni Novgorod ? Carcassonne ?
En Orient ? Au Nicaragua ?
A Orléans ? A Nicosie ? Sur le Karaboudjan ?

Cette ordure, indéniablement, s’est carapatée !

18 juin 2016

Orniac le racorni (Clémence)


Mais qu'est-ce qu'il lui a pris au soleil ?
est-il parti se dorer la pilule ?
Est-ce sur l'Ile de Kaffeklubben ou à Puerto Toro ?
Donc à mille lieues d'ici...
Or le Solstice de Juin est proche
Ni vous ni moi n'y changerons rien
Car nous sommes si peu de chose…
Car nous sommes une poussière dans l'Univers
Ni plus ni moins
Or le culte de l'ego est si grand
Donc à l'étroit dans sa gangue
Est-ce si difficile de s'ouvrir aux autres
sont les valeurs humanistes ?
Mais qu'est-ce qui lui a pris, à Ornicar ?
Orages
Nihilisme
Carnages….

18 juin 2016

MAIS OU EST DONC OR NI CAR ? (Alain André)

 

MAIS ! … Mais que diable suis-je venu faire dans cette galère ? Et pourquoi ? Est-ce mon masochisme inné qui m’y poussa ?

OU ! Ou bien ce bâtard d’Ornicar ?

ET !  Et  ni « où » ni « est » ne sont des conjonctions ! Déjà que les gens sont nuls en français !

DONC ! Donc ce petit texte me turlupine ( Non, il ne s’agit pas d’un mot cochon) 

OR ! ! Or, Il semble que seuls « et » et « ni » soient  véritablement des conjonctions de coordination ! les autres sont plutôt des conjonctions « d’introduction » ; « Mais » : introduit la restriction ; « Donc » : la conséquence ; « Or » : le contraste ; « Car » : la cause ; quant à  « ou » :  il ne réunit rien du tout mais incite au choix !

NI !  Ni l’un ni l’autre ! Point de « ni » sans « ni »… Ou « ne », ou  « pas », mais pas de « ni » seul, nenni ! Avec ni il faut un déni ! Ex : La cuisine japonaise n’est nippone ni mauvaise !

CAR ! Car, sinon, ce « ni » n’a pas de sens ! Car si l’on veut faire sens, on doit se soumettre à l’usage, or l’usage est d’or, nier ce fait serait niais ! Car quoi ! Rien d’assuré ! Point de franche dictée !

Et puis, tant qu’a faire des homonymies oiseuses avec « et » et « est », « ou » et « où », pourquoi se gêner !

Certains mots sont des phrases à eux seuls : Ainsi cet homophone de mais : MAI : « Mai, Mai, Mai, Paris Mai ; Mai, Mai, Mai, Paris ! » (Claude Nougaro) Tout est dit !

Ou toute une histoire universelle en un mot homographe de notre conjonction  « or » : OR ! C’est l’histoire toute entière des Amériques qui t’explose dans la mémoire! Tout y est : les Mayas, les Aztèques, Colomb, la ruée vers… Toute l’histoire de l’humanité !!

 

 (En faisant mes recherches sur le net, j’ai trouvé ce lien :  http://www.wapol.org/ornicar/index.htm ) Il s’agit d’un éditorial de la revue digitale « ORNICAR » :  Pfffff ! Si vous avez compris quoi que ce soit, dites le moi ! Il y a vraiment des mecs qui écrivent des trucs pour ne rien dire… Enfin…oui, comme moi, mais ce n’est pas pareil, nous c’est pour rire ! Eux, non, ils se croient  sérieux!!!

18 juin 2016

Mais où est donc OR-NI-CAR? (Laura)

Mais où est donc OR-NI-CAR?
Les a t-on remisés dans quelque placard?
Avec ma colle en pot et mes buvards.
 
Tiennent -ils compagnie aux encriers de mes parents,
A leurs plumes qui faisaient des pâtés déshonorants?
Avec l'encre noir dans son pot sur leur bureau d'enfant.
 
Mais où est donc OR-NI-CAR?
Sont-ils malades ou en retard?
Auront-ils un blâme ou un César?
 
Peut-être sont-ils dans le plumier
Avec mon crayon si bien taillé
Un 2H bien sec ou  un bel HB?
 
Mais où est donc OR-NI-CAR?
Sont-ils partis avec nos cahiers de brouillon
Aux lignes violettes et tables de multiplication?
 
Les retrouvera t-on un jour?
Avant qu'il soit trop tard
Mais où est donc OR-NI-CAR?
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