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Le défi du samedi

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28 avril 2018

Kermesse (JAK)

 

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Khalilou, tiré par la manche par son frère Kaio  se laisse entrainer avec résistance.

Il rechigne à le suivre  car il préfère jouer seul dans son coin au jeu du korrigan où il excelle par son esprit de malice.
Khalilou contrecarre en  freinant  comme il peut avec ses baboukes, mais rien n’y fait,  Kaio ne répond pas à ses hurlements de résistance, il reste muet comme une koubba.

Kaio  a  la charge de son petit frère, un peu kongol, et ce n’est pas une sinécure.

Mais aujourd’hui dans sa tête  une seule  idée l’obsède :   rejoindre ses copines à la Kermesse., où il espère   faire un tabac, lui le beau mek fada de  kendo.

Hier soir il  leur a « mailez » sur son ordi, en C. C.  I,  afin que chacune   d’entre d’elles se croient  l’unique correspondante,  le mail que voici :

‘J’t’attends devant l’entrée du kurssal à 17 h tapantes. ‘

Kaio s’interroge, comment va-t-il se débrouiller avec un seul kopeck en poche pour offrir un verre de kéfir  à ses kopines, et un éventuel kebab dégoulinant ou , bien moins onéreux,  un café fait des glands torréfies  de  kermès 

Pour se donner du cœur  à la marche, Kaio chante à tue-tête    .....  


♪♫Sur la route de Louviers ....  Y rencontrent   un cantonnier ♪♫


Et voici  qu’enfin, en kasi hydrorrhée,    vaille que vaille,  ils arrivent.

Il leur a fallut  une heure de chemin caillouteux pour arriver devant le Kurssal .

L’édifice de réunion municipale, a été ainsi  baptisé par un ironique gentleman de passage.

Ce vocable  a été  adopté illiko par   les autochtones.

Derrière  cet établissement,  sur une place encerclée de platanes, se tient la kermesse.

La fête foraine bat son plein ….mais de kopines point

Afin d’amadouer un peu son frère, et pour tromper le temps, Kaio, chaparde une part de  kouglof à trois  bretonnes coiffées de bigoudens dignes d’un tournage pour « Pirates » ! .

Et toujours point de Kopines à l’horizon

Khalilou, ne vois tu rien venir clame- t-il à son frérot?

L’autre lui répond of kourse :

«  Je ne vois que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie. »

Kaio  est bien désenchanté, frustré. 

Pourtant il était sûr de son coup.

Mais le bêtassot ,  il ne sait pas que les filles n’aiment pas les garçons qui jouent les nounous.

Ils repartent, l’un  bien triste, l’autre  très content, vers leur luxueuse casbah..

Une seule consolation pour Kaio : il n'a pas dépensé un seul kopeck!


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28 avril 2018

Participation de Venise

 

Au premier coup d’œil la kermesse regorgeait de stands en chantier.

Tous étaient pimpants, et les gens semblaient avoir tout leur temps.

Moi je faisais semblant de bricoler et je voyais bien que des yeux interrogatifs se demandaient d’où je pouvais bien sortir.

J’avais décidé de venger les enfants et de leur offrir un monde meilleur.

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Pour ce faire je m’étais promis de faire manger aux parents des assiettes d’épinards bouillis.

La kermesse devenait le lieu d’un message hautement politique.

Mon stand d’assiettes d’épinards en déconcertait plus d’un.

Il me fallait sortir mon joker.

J’offrais gratuitement une bouchée d’épinards à celui qui feraient la moue et croyez-moi ils étaient nombreux.

J’ai fait appel à leur solidarité eu égard à leurs enfants, j’ai vaguement caressé l’intention de leur vanter les qualités du légume, mais ce que j’ai trouvé fut le miracle des fous rires des gosses.

 

Vos théories sur les épinards ne valent pas un clou, criai-je devant des enfants hilares.

Devant mon stand tout le monde s’embrassait. On aurait dit une fête nationale.

Chacun fouillait sa mémoire et exhumait un souvenir tombé dans l’oubli.

Qu’est-ce que je dis mes parents, mes grands-parents me forçaient à manger des épinards.

Qu’est-ce que vous voulez personne n’est parfait et tous partaient en riant .

Je m’étais un peu attardé, la nuit venait et je contemplais le souvenir de cette belle journée .

 

28 avril 2018

JKLMNOP (Kate)

JKLMNOP

Mot qui commence par K : kermesse. Bon.

Cependant, cher Walrus, j’aurais, paraît-il, par mes divagations bédéesques, pour ainsi dire « anticipé » le mot qui commence par P ? Oui, P comme phylactère. Ah bon.

Si c’est vrai que j’aime bien les bulles, je n’aime pas la kermesse ni en organisatrice ni en participante.  Oui, à la rigueur tenir le stand de la pêche à la ligne ou récolter l’argent plutôt afin que tous ces billets de cinq et de dix ne tentent pas quelques galopins ?

Mais je n’ai peut-être plus (assez) la foi ? Bon, bon. Tout cela est trop lourd. Donc, comme disait Henri Laborit dans le chef d'oeuvre "Mon oncle d'Amérique", fuyons.

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Alors, (mince, j’allais écrire « du coup » !), je vais m’aventurer sur des sables plus mouvants que ceux dans lesquels sont enfouis quelques menues babioles enfantines recouvertes de papier journal et entourés d’une ficelle (oui, je date, vintage oblige !) et poser quelques jalons aussi irréels autant qu’imaginaires.

Après K, si je me souviens bien, accueillons L M N O P, unis comme les Cinq du Club du même nom. Jouons avec eux aux devinettes, histoire de détourner le sujet tout en le traitant (gentiment, s’entend)…Bon.

Dans le portrait chinois, prétexte basique à dire et à écrire s’il en est, 

L comme lipide (photo ci-jointe "toute fraîche" de dimanche, si j'ose dire !)

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M comme monde (qu’en Belgique on trouve « bête » quand il y en a beaucoup, spa ?)

N comme nounours, il y en a de toutes sortes et de toutes couleurs les plus chatoyantes : orange, bleu, vert, jaune, rouge, etc.

O comme oubli, oui à la kermesse on oublie vite ses enfants, ses parents, l’heure, son régime, son porte-monnaie, j’en passe…

P comme portable, non on ne l’oubliera pas pour d’une part voir un peu l’heure, d’autre part photographier l’ébahissement de l’un, l’esbaudissement de l’autre. Pour téléphoner, difficile car trop de bruit… à moins de s'éloigner mais pour téléphoner à qui ?

Pour terminer la sortie (finalement, on y est dans l’ambiance kermesse !), pourquoi pas un petit retour sur la lettre J comme Jablonka Ivan, « En camping-car » car il écrit beaucoup mieux que moi tout en parlant très bien de lui… et de tout...

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28 avril 2018

À question idiote... (Walrus)

 

Oh, Papé, c'est quoi la kermesse ?

 

 

Pour tout vous dire, non seulement c'est le nooord, mais c'est surtout la Flandre, qu'elle soit française ou belge.

Dans cette région où coexistent deux cultures, la fête annuelle rappelant la dédicace d'une paroisse à un Saint tutélaire se dit en français, par dérivation, (dédicace -> dicasse ->) "ducasse".

Les Flamands, eux, emploient "kermis" que les francophones se sont empressés de réadopter sous la forme de "kermesse".

Ils pensaient peut-être qu'ils auraient ainsi droit à deux fêtes patronales, on les reconnaît bien là ces guindailleurs invétérés.

Quoi ?

Vous ne connaissez pas guindailleur non plus ?

Normal, ça aussi c'est belge, vous savez bien, là-bas, vers le nord...

 

28 avril 2018

Le petit César (Pascal)


Depuis des semaines, tantôt à sa mère, tantôt à moi, ma fille nous serinait avec la future kermesse de son école ; qu’il neige, qu’il pleuve ou qu’il vente, en aucun cas elle ne pouvait louper cette extraordinaire attraction. Au jeu du « un week-end sur deux », j’eus beau recalculer méticuleusement sur le calendrier la date fatidique, à chaque fois, cela retombait sur moi. Comme un fait exprès, depuis que j’étais divorcé, je me retrouvais plus souvent sous le joug des responsabilités chaperonnes, que quand j’étais marié…

En général, ce sont les mamans qui gèrent le mieux ce genre de mission ; elles en profitent pour papoter, pour échanger avec la maîtresse, pour parler du prix des fringues qui vêtent leur petite tête blonde. Les femmes ont toujours mille choses à se raconter !

Naturellement, elles sont en accordance avec l’ambiance ; les neuf mois d’avance qu’elles ont sur nous, c’est neuf mois d’amour en plus. Calculez comme vous voulez, on ne remontera jamais le handicap. Pendant leur grossesse, elles lui ont chanté des berceuses, murmuré des secrets ; elles ont caressé leur ventre, elles l’ont senti bouger. Chambre, couffin, layette, elles ont tout prévu. Fières, le ventre en avant, elles ont défilé devant le monde comme si elles portaient l’avenir ! Nous, les hommes, les géniteurs devrais-je dire, on a beau nous faire participer à l’accouchement, nous faire couper le cordon, le balader contre nous, torse nu, on n’arrivera jamais à rattraper ce retard. On veut nous responsabiliser, nous faire rendre compte de l’importance sidérale de ces trois petits kilos de chair et de pleurs. Oui, le premier sourire est pour nous ; oui, s’il ouvre un œil, c’est pour nous ; et s’il accroche notre doigt, c’est forcément le signe d’appartenance, et c’est un moindre mal. Elles l’ont fait dans un moment de douleur et, nous, dans un moment de plaisir ; c’est tout le paradoxe du couple…  
Accident pour les unes, désir pour les autres, elles amènent le petit dernier dans la poussette dernier cri, vantent déjà ses qualités, sa prise de poids, sa taille, son avance sur son âge ! En confiance, avec d’autres mères, elles racontent leur pénible grossesse, leur accouchement, leur montée de lait et, sans doute, beaucoup plus !...

Avec mon air de rasé de trop près, que voulez-vous que je raconte à un autre papa, tout comme moi, embrigadé de force dans cette bacchanale à bambins ? « Ça fait ch… on va rater Toulon-Clermont !... Vous avez quoi, comme bagnole ?... » Pour meubler, on parlera de notre job, de la température de la mer, des prochaines vacances, du prix de l’essence !... Je ne sais pas pourquoi, je ne me voyais pas parler de la température du bain, du prix des couches deuxième âge et des trois vitesses sur la tétine du biberon…  
Et si je discute avec une maman, je passerai pour un séducteur ! Si je dis qu’un gamin est mignon, je passerai pour un pédophile ! Si je ne parle pas, je passerai pour un vieux bourru descendu de sa montagne !...  

Ce n’était même pas la peine que je demande à sa mère de me remplacer pour l’événement, elle était bien trop contente de me laisser me dépatouiller avec la petite. De toute façon, c’était son week-end. Naturellement, elle serait injoignable pendant ces quarante-huit heures ; closed, do not disturb, fermé pour cause de doigts de pieds en éventail ! Les sonneries de son téléphone dans le vide seraient immanquablement des : « Démerde-toi avec le bébé »… Tant pis, par cet acte de présence, sourires à gauche et sourires à droite, ronds de jambe et saluts courtois, je ferais bon cœur contre mauvaise fortune, j’entretiendrais l’illusion du papa émerveillé, du parent concerné, de l’adulte moderne et consentant…

Les préparatifs étaient restés secrets pour les parents et quelle ne fut pas ma stupeur quand je découvris son école déguisée, pareille à un véritable champ de foire ! Il ne manquait plus qu’un mat de cocagne, un cracheur de feu, des ours muselés et quelques acrobates !
Toute fière de trimbaler son papa, elle m’entraîna dans le dédale des couloirs ; elle me tenait par la main pour que je ne me perde pas ! Elle me fit visiter sa classe, elle me montra ses plus beaux dessins collés aux murs, ses mobiles pendus au plafond, le poisson rouge dans son bocal ; elle me tendit ses livres d’images, elle me fit découvrir son prénom au-dessus de son portemanteau, son casier, les WC en grandeur miniature !
Sous les guirlandes et les flonflons, j’eus droit au défilé des chars fleuris, à la représentation des marionnettes, aux scénettes de théâtre, aux déguisements de printemps, au concours de marelle, au chapeau de clown que je devais absolument  garder sur la tête ! La musique tonitruante torturait mes oreilles ! A croire que j’étais dans une école de sourds ! Manifestement, j’avais passé l’âge pour jouer à ces jeux de cour de récréation…  
Elle me présenta ses copines, sa charmante institutrice, sa voisine de banc, le petit César, le chenapan de sa classe, la maman du petit César, son grand-père et sa petite sœur, le concierge, le jardinier, la cuisinière !...  
Entre bousculades et précipitation, elle tenta la piscine des poissons à pêcher, les quilles à renverser, le concours de coloriage, les anneaux à lancer ! Ça criait, ça piaillait, ça rechignait, ça protestait, ça transpirait ! Comme dans une ruche en effervescence, les gamins couraient dans tous les sens et mes oreilles bourdonnaient ! Stoïque, je gardais le sourire ! De temps en temps, un ballon de baudruche explosait dans les mains d’un gamin turbulent ; c’était comme un pétard qui paralysait pendant un instant l’ambiance…  

Dans la cour, chacune des maîtresses s’affairait à son stand comme s’il en allait de l’avenir de l’Education Nationale ; la directrice de l’établissement devait veiller à entretenir leur compétence… Sur l’estrade, un prestidigitateur vint sortir quelques bonbons cachés derrière les oreilles des jeunes spectateurs ; un clown se risqua  avec ses grimaces de circonstance ; une fée fit jaillir des myriades de confettis sur l’assistance ; un chien savant aboya des résultats d’addition que tous les enfants lui soufflaient en hurlant. On applaudit, on dansa, on chanta…  
Puis, au paroxysme de l’excitation, ce fut le moment des premiers caprices, des jérémiades, des jalousies qu’on ne peut plus cacher, des colères et des chagrins ! Dans un concert de braillements, les bébés réclamèrent leur biberon, les papas leur clope, les mamans un coin d’ombre !
Pourtant, il fallut attendre jusqu’à la fin du tirage de la loterie ; ma fille m’avait fait prendre une vingtaine de billets. On gagna une sucette géante qu’elle fit tomber, en mille morceaux sur le carreau du préau, au moment où elle allait lui donner son premier coup de langue. On s’enfuit avant que les maîtresses ne réclament des âmes charitables pour remettre de l’ordre à leur école…  

Manque de bol, dans quinze jours, je suis bon pour me retrouver à la kermesse de fin d’année de son activité de petite danseuse ; mon implacable calendrier est sans concession. Oui, pour les pères divorcés, ce n’est pas de tout repos…

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28 avril 2018

Kerkemisse (Cavalier)


Et puis encore, vous connaissez son histoire, l’histoire des saints patrons, de leurs foires, avec leurs  rayons dardant qui venaient nous réchauffer dans la joie, la douleur, avec tous ces photons d’énergie pure envoyés par Dieu sur nos chemins, et les déesses prêtresses accrochées à la couronne du cosmos, leurs rejetons brûlants faisant tournoyer nos rondes païennes, et l’oiseau virevoltant qui dit : j’ai confiance dans le souffle du vent…

Ou alors, vous contez les choses naturelles, essentielles : aux ripailles, aux amourettes d’un jour, d’un soir, de celles qui en font des tonnes, tambours battants remplis d’odeurs de pomme et d’ailes prétentieuses, aux vinasses frelatées d’ors et d’argents pipées dans des tonneaux posés en gravité tombés sous les grandes feuilles de vigne palmées et sous les houblons mordorés adorés,

et
puis à la foule en transe dansant, s’empiffrant, s’enivrant, s’embrassant et s’écrasant enfin sous la plume d’airain...

 

00kermesse

 

 

 

28 avril 2018

Le sens de la fête (Laura)

 

Je ne prétends pas tout savoir et heureusement sinon ma vie serait bien triste
Sans plus rien à apprendre à l'avenir, rien pour satisfaire ma curiosité ou lire.

Je ne prétends pas avoir tout vu, tout lu, observé et encore moins compris
Mais j'ai cependant regardé de tous mes yeux certaines choses et la mi-temps de ma vie

(J'en espère une deuxième pour en voir et lire au moins autant et plus encore)

J'ai  observé des différences et des constances entre les différents paysages
Traversés: entre la Champagne de ma naissance et ma jeunesse

Où les gens m'ont paru froids, indifférents et aimant peu la différence
Je ne veux nulle part généraliser, ce sont des rencontres et des expériences

Des différences entre la Champagne où j'ai fait une partie de mes études
Et la capitale où on voit plus de tout, de tout le monde et parfois n'importe

Quoi aussi: entre la Champagne froide et le nord si chaud hors températures
Qui peuvent être très lourdes: mais au Nord, ce sens de l'accueil, l'entraide

Et le sens de la fête même quand il fait froid ou qu'il pleut, du monde
Dans les rues de Lille et d'ailleurs: cet allant pour sortir, bouger, vivre

D'où sans doute cette tradition de tableaux de kermesses et autres bamboches
Dans la peinture flamande, néerlandaise plus fine que les comédies soi-disant nordistes.

A l'opposé géographique, les sud que je connais et même le Maroc qui ouvre
Grand ses bras et son coeur, mais malgré la lumière, une tristesse fataliste

L'accueil des montagnes ariégeoises comme de celles de l'Auvergne
A été plus timide mais profond; à l'usage l'attachement fut moins durable

Ici, à St Etienne, j'ai eu le coup de foudre pour cette ferveur populaire
Des Verts: j'ai eu envie de rester et même d'y revenir, prendre enfin racine

Ceci dit et plus au sud, les portes, les fenêtres et les volets se ferment
Aussi vite que le soleil  arrive ou revient et le parapluie s'ouvre

A la moindre goutte comme si quoi que ce soit pouvait protéger des colères
Du ciel, bien anodines par rapport à celles sous lesquelles je dansais petite fille.

 

28 avril 2018

Chez la comptinetière (joye)

Un jour, à la foire

De l’Ile-du-Prince-Edouard --

(Ne fût-ce à la fête

De Sainte-Marguerite-de-Viette --)

J’ai enfin vu la vraie :

Cette Nana Fafo !

Puis, au festival

De vieux Fourneaux-de-Val

(Peut-êtr'à la frairie

De Merbes-Sainte-Marie)

J’ai enfin vu le vrai :

Charlie, ne fût-ce Rimbaud !

ou est rimbaud

Enfin, à la ducasse

Un soir  à Caracas

(Presqu'à la kermesse

De Méphistophélès !)

J’ai enfin vu les vrais :

Les Défiants globaux !

defiants

28 avril 2018

Kermesse revisitée façon cochonnaille (Nana Fafo)

ronchonchon-saucisson

Ronchonchon il aime pas les saucissons

.

Le Val. Foire à la saucisse, un jour peut-être.

.

Ronchonchon venait de recevoir une Missive Anonyme Impactant Le

Cours de sa Vie (MAIL.CSV).

Le message était aussi clair qu’un tableau de bord excel,

réalisé par un ingénieur de la complexité, indiquant la marche à suivre :

.

.

“Pour ne pas payer le port, rendez-vous au Port, avant le 2 septembre, ne laissez pas ce délai expirer”

.

.

Tel un charretier, Ronchonchon s’exprimait dans ce langage de Djeun’s officiel :

“what a F…” Encore à lui de se déplacer.

Et ceci n’a rien à voir avec le fait qu’il n’attache pas son chien avec des saucisses.

.

Quand souffle le vent du nord… ça annonce un changement d’air.

Le fumet d’une nouvelle vie se diffuse. Peut-être une vaste fumisterie, qui sait !

.

A la prochaine KirchTag, HacheTag “# Foire à la Saucisse, Le val”,

Ronchonchon avait l’espoir de rencontrer enfin une porcasse,

peut-être une qui casse pas des briques, même une kit-Cat, dont il ferait bien son 4 heures

(oui, je sais un cochon qui fantasme sur un chat, c’est bizarre,

mais pas plus qu’un humain qui fantasme sur un bout de plastique...).

.

Pour cela, il avait commandé tout le matos à Léo le Corse.

De l'artillerie lourde livrée par bateau en conteneurs spéciaux.

Ronchonchon devait tenir le stand de Charcuterie Corse avec sa cousine, la jolie petite Emma.

Ben quoi, vous avez jamais vu un cochon vendre des saucisses ? C’est courant chez nous.

.

La foire à la saucisse au Val (c’est comme ça qu’on dit)

c’est une sorte de Kermesse où la procession théâtrale relate l’histoire de ces paysans privilégiés,

ex-oppressés de leur Duc local, pouvant devancer la constitution des réserves hivernales.

Ça mange, ça rigole, ça festoie, comme des gorets,

à l’image d’un tableau de Peter de Bruges le Jeune à la Rubéole.

Ronchonchon ne voulait pas manquer ça.

.

Arrivé au port, pour récupérer son colis, le gars au guichet lui dit :

“N° de commande, pièce d’identité.”

Sur son badge était inscrit : “Allaye, DesPD à votre écoute”

Ronchonchon sortit son bon de commande et le Message qui devait changer le cours de sa vie.

.

Le gars : “Vous avez une preuve que c’est vous ? Sans ça, je peux pas vous donner la marchandise.”

.

Ronchonchon excédé par cette remarque :

“Me raconte pas des saucissons, Allaye, file-moi ma came, si tu crois que ta guérite va m’empêcher de te péter le râtelier, après on verra si t’es toi ou tais-toi.”

.

Le gars devait être habitué à ces excès, ses boss lui avaient même construit un abris blindé.

Pas folle, la guêpe, quand on arnaque son client on sait bien qu’il faut s’en protéger.

Il y a des entreprises d’Em-papaoutés au nom évocateur, qui ont tout compris au business :

faire payer un service de transport aux clients, pour qu’ils aillent chercher eux-même leur colis !

Le comble du Sans-port, c’est pas sport.

.

La foire à la saucisse et les espoirs d’une nuit de glisse commençaient à s’estomper

face à cette machine administrative inflexible et bien rodée.

.

Que pouvait-il bien y faire ?

Faire sa tête de cochon, face à ces cochons... pour récupérer ses cochonneries !

Tout est bon dans le cochon !

.

.

Belle lecture créative à toutes et à tous (sans paranthèse)

.

Les états d'âme de Ronchonchon

28 avril 2018

La kermesse à Pierrots* (Emma)

 

C'est arrivé dans les années 80.
Au fil des siècles et des années, dans ce petit village de Flandre, la traditionnelle kermesse du dernier samedi de juin s'était rétrécie jusqu'à se résumer au défilé de la fanfare, une buvette, un jeu de boules, et une baraque à frites.
Les associations de danse offraient en fin d'après-midi leur gala de fin d'année dans la salle polyvalente, pour l'occasion affublée, en plus des coupes de championnats derrière le bar, de ballons, écussons en carton, et oriflammes bigarrées.
Les familles des danseuses traînaient là de force des fratries au regard éteint, moroses à l'idée de se taper deux heures d'un spectacle déprimant.
Presque toute la salle était occupée par les tables de ceux qui avaient réservé le traditionnel et roboratif dîner aux Pierrots qui devait suivre le spectacle ; derrière, de simples chaises accueillaient les "entrées simples", qui se contentaient de la buvette, constituées majoritairement d'ados ricaneurs venus zieuter et railler les plus grandes des danseuses du cours de Madame B.

Il faut dire que les costumes de celles-ci n'avaient rien à envier en potentiel érotique à ceux des pole-danseuses professionnelles, bien que ne seyant pas forcément à des gabarits hétéroclites.
On eut droit d'abord aux scènes de ballet classiques, qui firent bailler les gamins. Puis les danses modernes de madame B, plus ou moins orientalistes, les émoustillèrent et leur permirent de montrer toute l'étendue et la finesse de leur esprit. Ensuite ils levèrent le camp.
La deuxième partie était consacrée aux petites. Des ablettes anémiques et quelques dodues au ventre rebondi, frissonnant, à demi nues, dans leurs costumes approximatifs en crépon cousus à la hâte : pagne court frangé et ridicule soutien-gorge.
Elles se trémoussaient sur "Mélissa, métisse d'Ibiza", lorsqu'une bretelle du soutien-gorge de papier de Caroline lâcha, à sa grande panique. Elle essayait de le retenir de l'autre main, mais rien à faire, le crépon pendait, révélant une partie de sa petite poitrine chaque fois qu'elle devait faire face au public ; petit drame pathétique, que la mise en scène, l'éclairage intermittent, la musique, rendaient obscène.
Sa maman se précipita dès la fin de la prestation pour lui donner un gilet, mais le mal était fait, la pauvrette en larmes s'échappa et courut cacher sa honte dans les vestiaires situés dans le bâtiment annexe, entourée d'une nuée de petites filles pépiantes dont la plupart ne s'étaient aperçues de rien.
Le Dédé, qui était venu aider sa femme Jeannette à servir les repas, se glissa derrière les petites filles, suivit Caroline jusque dans les toilettes où elle s'était réfugiée en sanglotant, tandis que les autres se changeaient en caquetant à l'autre bout du couloir.
Il mit le loquet, la viola et l'étrangla.
Puis il s'enfuit par la fenêtre qui donnait sur le sentier le long de la rivière, où ne passait jamais personne, parce qu'il ne menait qu'à l'ancienne tannerie désaffectée.
Sauf ce jour-là, justement où le vieux Paulin promenait son chien obèse et à demi aveugle, dont le ventre touchait terre ; il salua le Dédé à la Jeannette d'un "eh ben mon vieux, toi non plus t'aimes pas la gambille ?"
     Ce qu'il ne manqua pas de répéter dix fois aux gendarmes, ponctué de "ben ça alors ! "  dans toute l'agitation qui suivit les cris.
Quand ils eurent alpagué le Dédé, qui tentait de fuir sur sa mobylette, les gendarmes se rendirent chez Jeannette, et la trouvèrent pendue à une poutre du hangar.

Voilà.

 

* les  ducasses à pierrots sont une vieille coutume à Lille et les environs, dont l' origine se perd dans la nuit des temps, prétexte « à de gaies réunions et à d’honnestes beuveries ». Le pierrot, c’est un bout de saucisse d’une dizaine de centimètres de longueur, toujours accompagnée de haricots bien chauds et fort souvent, aussi, de pommes de terre. (le web)

 

28 avril 2018

À la Kermesse de Ghislaine53

 
À la Kermesse,
j'aime les jeux d'adresse,
et je m'y empresse.
 
À la kermesse, 
aux tamponneuses,
je serre mes fesses !
 
À la kermesse,
la tour infernale,
je veux qu'elle cesse !
 
À la kermesse,
quand il faut tirer,
je me fais vengeresse !
 
À la kermesse,
quand c'est fini,
au lit je décompresse ...
 
 
21 avril 2018

Défi #504

 

Un petit coup de vent du nord ?

Kermesse

 

5041

 

21 avril 2018

Ont coincé la bulle

21 avril 2018

Scènette JAKuzzienne

defi 503 JAK uzzi

21 avril 2018

Participation de Venise

 

Je crois qu’on est pourchassé. On avait laissé derrière nous la colère et le chaos.

On aurait pu tomber en charpie sous les flèches, alors   on a fait une halte dans cette forêt amazonienne.

J’ai sorti mon mouchoir tout neuf que ma défunte grand-mère m’avait donné en souvenir.

Je ne sais pas pourquoi je le porte toujours sur moi, mais je sais qu’il va jouer un rôle capital dans cette histoire comme le fusil de Tchekhov si longtemps accroché au mur.

Je vous taquine, mais cet indice marque une pause nécessaire dans cette fuite en avant pour échapper aux Indiens .

 

Toute seule j’étais trop vulnérable, ce compagnon de fortune , mon guide ne cessait de jeter des coups d’œil sur sa gauche .

Je lui tendis mon mouchoir en soie brodé de délicates roses rouges.

Je crois que ce fut notre premier incident.

Jette ce mouchoir et allons-nous en cria -t-il.

Pour accroitre l’Énergie dramatique de mon récit, je dois à cet instant respecter la sincérité narrative des personnages.

Mais d’un autre côté, je me refuse à dépeindre ceux-ci comme des êtres froids et sans sentiments.

Alors que faire ?   v01

Laissons œuvrer ces vieux mots et voyons ce qu’ils écriront tous seuls !!

 

Va te faite voir c’est le mouchoir de mon aïeul je ne peux m’en séparer espèce de tartignole.

À cet instant j’ai compris que mon roman prenait l’eau et que je pouvais dire adieu au Prix Nobel.

Furieuse et déterminée à sortir de cette jungle avec ou sans mon guide  je pris mes jambes à mon coup quand je fus saisi d’effroi .j’étais  nez à nez devant ces sauvages .

En dépit de leurs apparences, je suis contrainte ici d’appliquer une certaine censure socioculturelle

On dira d’eux pour faire bref qu’ils étaient tout droit sortis des contes des mille et une nuits.

Pourtant je n’étais pas une vraie blonde alors pourquoi nous kidnapper et nous jeter dans ce géant jacuzzi. ?

Demandez-moi pourquoi et je vous expliquerai

Chers amis les jacuzzis existent chez les cannibales depuis des milliers d’années. Ici ils n’ont pas une fonction aussi inutile qu’en occident.

Voilà pourquoi ils ne fabriquent pas de bombes atomiques eux !!!

Vous allez sans doute répliquer jusque-là ton récit a pas mal avancé, mais là tu prends l’eau.

Mon prochain problème sera de démontrer à ces êtres candides que je panique facilement et qu’une photo de famille serait d’un meilleur effet plutôt que de conserver ma tête réduite.

Je suis arrivée à leur démontrer que le magazine Times serait prêt à leur verser des sommes considérables pour acquérir ce genre de cliché. Mais nous n’avions aucun photographe à proximité.

Alors j’ai sorti mon mouchoir brodé et je l’ai posé délicatement sur la tête du guide sacré roi du TIMES magazine .Ce fut un jeu d’enfant !!

 

21 avril 2018

♪ jacuzzi vais-t-y, ou jacuzzi vais-t-y pas ♪ (Cavalier)

 

Hors du bain, hors de moi

Le long de ta ligne de fuite, hors du temps,
Par mille flambeaux de vie aérienne,
Tu sortis du bain, toi, mon doux printemps,
Tel un champ de blé d'allure olympienne...

Nue, si belle enfant, d'éclats de lumière,
Lapis-lazuli bronzé, indolent,
Tu cambrais ton dos, ma rose trémière,
Sous le vent fripon au souffle insolent...

Vêtue en rais d'ors, mon ange soleil,
Ta chute de reins aux reflets de reine,
Réveillant mes sens en simple appareil,
Me fit te rejoindre, enfin, ma sirène...

 


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21 avril 2018

JACUZZI sans bulle (Tilleul)

 

JA : jardin, celui qui me donne bien du travail en ces beaux jours de printemps... Désherber le pied des rhododendrons, des hortensias... Aller à la chasse aux orties, tondre la pelouse... etc.

CU : prononcer « cou » comme couleur que je suis occupée à changer dans ma chambre : nouvelle tapisserie, nouvelle peinture au sol, au plafond... etc. et cou douloureux après avoir regardé en l'air un peu trop longtemps.

ZZI comme zibeline, mais ce n'est pas cet animal qui squatte nos greniers, c'est la fouine... dommage que le mot donné pour le défi ne soit pas JACUFOUI...

 

21 avril 2018

De bulles en sources (Kate)

De bulles en sources

Pardonnez-moi, c’est ma période BD. Ma pensée semble s’exprimer plus facilement par ce biais iconique que par des mots se suivant en  enfilades de phrases.

 

Que voulez- vous ! Je lutte bien contre cette tendance vers la facilité (cf. le dernier défi sur le thème « improviser » où il n’y avait nulle BD mais une photo bien triste)... Là, je ne résiste pas à exploiter cette mine d’or !

 

Comme j’ai cru il y a fort longtemps déjà qu’on pouvait inventer une méthode de grammaire anglaise à partir des titres des chansons des Beatles (ex. « When I’m sixty-four » pour le futur ; « Here comes the sun » pour le présentatif… and so on), pourquoi ne pas utiliser la BD ?

Paul McCartney - When I'm 64 Original

Bon, un petit délire et je m’égare même si une pointe d’humour ne fait pas de mal...

Résumons : c’est ma période BD et le mot est « jacuzzi », mot d’origine italienne, du nom de son inventeur (antonomase) qui a inventé le bain à bulles, grosso modo e la nave va !

Côté  bulles, la région Champagne, ma seule et unique préférence et d’ailleurs Dom Pérignon est plus célèbre que les sept frères Jacuzzi qui en 1917 délaissèrent la culture des oranges en Italie (et certainement la misère) pour se lancer aux States dans la construction de pompes hydrauliques, etc. 

Ah, oui ! J’oubliais presque ! C’est ma période BD.

Donc :

1°) Période gréco-romaine/Antiquité :

Cléopâtre, reine d’Egypte, invite son chien dans son bain pour qu’il agite l’eau et qu’elle bouillonne (d’après Voici). 

L’eau serait du lait d’ânesse et le chien un lion (d’après Gala).

Enfin, elle se lave avec une éponge naturelle très en vogue à l’époque (d’après Elle).

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Le lourd maquillage convient puisqu’elle ne met pas la tête sous l’eau, ayant beaucoup de choses sur la tête l’en empêchant (d’après Coiffures Magazine).  D’autre part, (d’après Historia), attirer l’attention sur ses yeux aurait été un bon plan afin de faire oublier la longueur de son nez qui, « s’il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé. », (d’après une pensée de Blaise Pascal).

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Enfin, c’est une reine en son palais et force domestiques et gardes l’entourent (d’après Terre information magazine).

 

2°) Epoque gauloise, revue par les années 60/70 :

Obélix dans son baquet avec force mousse. Si les Gaulois avaient inventé le savon lustrant (surtout pour les longs cheveux de ces messieurs) dit « sopo », à partir de cendres et de suif, ils avaient également inventé le tonneau et les deux sont ici parfaitement associés à une époque où les salles de bain arrivaient dans les HLM (d’après L’Huma).

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Je soupçonne Obélix de « passer un savon » à un ami plutôt que de se préoccuper d’ablutions personnelles (d’après Le Point).

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Enfin, un Romain de passage n’en revient pas de voir le chef Abraracourcix, habituellement représenté sur un bouclier tel un piédestal, sortir de la Hutte gauloise (d’après La Montagne), dans un baquet porté par deux poteaux, mais c’est une autre histoire et ça va faire des bulles ou tout du moins du remous ! (d’après Ouest France).

 

3°) Version US vue de l’Europe :

Lucky Luke dans son baquet avec une brosse vraiment GÉANTE !

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Normal, beaucoup de poussière à cette époque même s’il y avait moins de nanoparticules (d’après Bio Info).

 

 

 

 

 

 

 

4°) Tintin au bain :

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Non, ce n’est pas un tableau de Watteau ni du Tintoret (d’après Beaux-Arts Magazine) ! C’est Hergé qui nous montre que si Tintin prend un bain avec éponge naturelle (d'après GQ) et savon, il ne perd pas son temps pour autant et écoute la radio (BFM), réagit immédiatement (gouttes de sueur géantes). Tant de choses en une image !Hergé = génie (d’après Philosophie Magazine hors série).

 

5°) Picsou navigue sur ses sous :

Picsou Magazine nous montre Onc’ Picsou dans son état le plus habituel : la transe (d’après Psychologie Magazine). Oui, le liquide il aime, il adore ! (d’après Investir).

Ses études de physique abandonnées très tôt pour la finance (d'après L'Étudiant), il ne renonce pas à l’énonciation de la loi de Newton : tu lances une pièce en l’air et elle te retombe sur la tronche ! Si c’est pas du bol, ça ! (d’après Enfant Magazine).

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6°) Encore un chien mais pas un vrai non plus (d’après « 60 millions d’amis »)

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Piégé le toutou et quand on en a un, on comprend quelles ruses inimaginables il faut déployer pour arriver à le baquer de temps en temps, même dans une marmite !

 

 

 

 

 

 

7°) Un Schtroumpf qui schtroumfe rien !

L’eau est tellement bonne, qu’on n’y schtroumpfe pas à Schtroumpf les Bains (d’après Piscine magazine).

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Sous le soleil exactement (d’après Gainsbourg) ; mais pas nu au soleil (d’après Bardot) : on garde son bonnet de bain et son maillot (d’après Inexpliqué magazine). Un verre de cocktail avec une paille pour ne pas se déshydrater (d’après Notre Temps) et rigidement allongé sur un flotteur et en suspension sur son matelas pneumatique, pas un neurone en mouvement (d’après le magazine Lire).

 

8°)  Enfin le jacuzzi !

Mais le voilà le jacuzzi ! Tout chaud, tout bouillonnant ! (d’après le druide Panoramix)…

 

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21 avril 2018

Vous croyez que je bulle ? (Walrus)

 

Eh bien pas du tout ! Ça fait trois semaines que nous avons appris que nous allions devoir déménager, alors, c'est la recherche (oui, comme Marcel, ne rigolez pas !). Épluchage des sites des agences immobilières, téléphone, visites...

Passionnant !

Nous voyons de tout : toutes gammes de prix, tous étages, avec ou sans ascenceur, avec ou sans garage, chauffage central ou individuel, cuisine équipée ou semi-équipée, plaques de cuisson électriques ou au gaz, quartiers calmes ou passants, peinture fraîche ou pas tellement, parquet (en bois ou synthétique), dallage, lino, avec ou sans terrasse, avec ou sans double vitrage.

Bref, la variété dans toute sa splendeur !

Une seule constante :

Jamais de jacuzzi !

 

21 avril 2018

Dans un Jacuzzi par bongopinot

 

Dans un jacuzzi
Ont gentiment fleuri
Mes bulles de poésie
Dans une eau qui sourit

Sur ces petites vagues
Mon poème vogue
Mon esprit navigue
Et mon âme fugue

Sur cette eau ridée
Volent mes idées
Et toutes mes pensées
Se sont libérées

Et tout se dénoue
Dans ce bain à remous
Tout à l’air plus doux
Dans ce monde flou

Et dans ce silence
Moi je me ressource
C’est une délivrance
Au parfum d’enfance

Dans ce jacuzzi
Ont gentiment fleuri
Mes bulles de poésie
Dans cette eau qui sourit 

 

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