Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le défi du samedi
Visiteurs
Depuis la création 1 050 468
Derniers commentaires
Archives
15 décembre 2018

Jargon(s) (Laura)

 

J'étais admirative de mon père  quand il parlait à ses clients en tant que directeur créatif technico-commercial; je voulais lui ressembler. Je crois que je n'ai gardé le créatif qu'il ne me reconnaît pas.

J'étais admirative de ma mère qui, dans son commerce, maîtrisait le jargon  d'un loisir qu'elle ne pratiquait pas.

Je n'ai jamais admiré quelqu'un autant que toi quand je t'écoutais parler de ton métier qui était aussi une passion. En plus, tu m'expliquais tout, me rendais accessible ton savoir de toutes les branches de cette industrie. C'est pourquoi je t'appelais "le roi du textile." En mon coeur, tu le restes.

Je ne sais si je sais aussi bien (je suis presque sûre que non) que toi  transmettre (à part à toi qui est si attentif à ce que je dis) ce que j'ai appris pendant mes études de commerce et de droit. Quand j'ai repris les études de lettres par correspondance, j'ai souffert du mépris jargonnant des agrégés qui n'admettent pas qu'on passe par la porte de derrière pour rentrer dans leur domaine.

J'adore le jargon de l'art où je suis rentrée grâce à des maîtres accueillants , des expos et des livres.

 

Publicité
8 décembre 2018

Participation de Laura

 

Il  ne mérite pas forcément d'accessit
Ne présage pas toujours d'un coït
C'est juste des préliminaires, un introït
Il se peut qu'il annonce des pépites
Peut-être juste un flirt, une invite
Il nous met doucement sur orbite
Tend parfois vers nos limites

Ouvrant une oeuvre maudite, qui se mérite, nous parasite, nous pénètre tel un sodomite puis brusquement nous quitte.

 

1 décembre 2018

Hula hoop (Laura)

 

Rien à faire rimer hoop, je suis bien embêtée
Au niveau sens, hop irait bien mais ce serait tricher
Après le hula hoop, on pourrait boire un sirop noyé
Dans la limonade, mais c'est  bien, trop alambiqué

Trop: voilà un mot pour qualifier certains ateliers
D'écriture, trop intéressant et drôle, compliqué
Parfois pour l'un ou l'autre mais faire rimer
Des bouts , j'abandonne; un acrostiche à tenter?

H  comme hop, comme un yaourt à boire
Un jeu, un sport qui affine la taille
La musique qui vous entraîne
Avec les mots, c'est difficile

Hourra pour ceux qui y arrivent
Oser écrire , oser tourner et vivre
Oser la danse rythmée et intense
Parabole du cercle ultime.

 

24 novembre 2018

Gastéropode (Laura)

l

Gastéropode

 

Je pourrais raconter à nouveau la petite histoire de l'escargot bleu[1]
Qui s'inspire de la comptine de la souris verte de mon enfance.
Je pourrais en dégoûter certains en parlant de manger ce gastéropode.
Je pourrais me dégoûter moi-même en parlant des limaces.
Je préfère parler des courses d'escargots (et d'asticots) quand j'étais petite.
Je souhaite aussi évoquer la souffrance de l'hermaphrodite de Cannelle[2].
Je ne peux pas ne pas penser aux fossiles de mes parents que j'aime
Bien que la bave d'escargot[3] nous ait éloigné plus vite que rampe le gastéropode.
Vais-je terminer par de la poésie, celle de Desnos[4] ou de Prévert[5]?
Je vais rajouter de l'art parce que sa représentation sublime le gastéropode[6].

17 novembre 2018

Le camp des fanfreluches contre moi (Laura)

 

Elles changent de couleur de cheveux comme moi de chemise en hiver
Elles font des mèches, des brushings, des frisettes, des lissages, balayages
Moi, la seule fois où j'ai fait ça, je me suis brûlé les cheveux au troisième degré
Dans les années soixante-dix, elles ont mis des perruques, j'étais trop petite
Ca, ça m'aurait bien plu, changer de tête sans y passer des heures
Elles mettent des serre-têtes, des chouchous, des barrettes, des fanfreluches
De cheveux, passent une heure dans la salle des bains; j'aimais cette
Sensation des cheveux, surtout l'hiver, mais ça prend trop de temps.
Alors, j'ai coupé, court, très court, pratique pour les premiers cheveux blancs et la  piscine.
Que voulez-vous, je ne suis pas une vraie femme, une femme normale?
Ce qui se voulait une insulte, une critique, je l'assume et je l'agrémente de mes fanfreluches:
Boucles d'oreilles et autres bijoux  voyants, pendants, colorés, enfantins
Sur des vêtements avec peu de fanfreluches[1] mais aussi beaucoup de couleurs vives
Et peu de pastel-bébé ou sombres qui font sérieux, moi, je suis une folle sérieuse!

10 novembre 2018

 


[1] http://www.cnrtl.fr/definition/fanfreluche

Publicité
10 novembre 2018

Ectoplasme (Laura)

 

Il garde sa doudoune à la bibliothèque; la porte depuis le milieu de l'été chaud.
Il répète vingt fois qu'il a froid sans se  remuer pour autant plus que ça.
Il se déplace sur ses baskets hors de prix comme en lévitation, sans enthousiasme.
Il garde son écharpe même chez lui car il craint les courants d'air interne.
Comme il craint le froid, il craint le chaud; il veut une climatisation mais  bronze.
Il fuit les risques d'allergies printanières et les pluies automnales.
Il serre son gilet sous le frais vespéral, qu'aime-il au juste?
A-t il du jus de navet qui coule dans ses veines?

 

3 novembre 2018

Visages et paysages (Laura)

 

Les visages s'effacent derrière les paysages
Qui disent plus l'âme que les portraits
Même parfaitement réussis, comme si les traits
Du visage mentaient plus que les lignes du paysage

Charles Baudelaire par Nadar, portraitiste de la bohême
Entre 1855, année de la mort de Nerval, membre du Cénacle
Et 1858, au moins trois séances de pose , la perte
Du négatif dit la préciosité de cette unique épreuve.

Ce visage brouillé, le regard ailleurs est-il resté à l'île Maurice
Que Baudelaire a dépeint dans "Parfum exotique", un des  paysages
Qui dit l'âme du poète comme le "Ciel brouillé[1]" , "L'invitation au Voyage",
Les "Tableaux parisiens" et les "Petits poèmes en prose."

Le portrait de Nerval par Nadar[2] une année avant sa mort, rend visible
L'invisible d'un homme qu'on a enfermé dans sa folie, alors que son paysage
S'étend bien au-delà de la Rue de la Vieille Lanterne
Et de l'Ancien Consulat de Turquie où il fut soigné par le Docteur Blanche

Les autoportraits de Nadar, de Rembrandt sont des daguerréotypes
De leurs âmes, spectres échappés d'une époque et d'un paysage
Moulins ressortant sur un ciel de Hollande, Desbordes-Valmore
Poétesse loué par Nerval, qu'Obispo a eu le mérite de refaire entendre

Les visages s'effacent derrière les paysages
Qui disent plus l'âme que les portraits
Même parfaitement réussis, comme si les traits
Du visage mentaient plus que les lignes du paysage

 

 

 


[2] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2012/11/14/silhouette.html

 

27 octobre 2018

Mon joli papa cht'mi (Laura)

 

Mieux que beau-père, joli papa
Vous va comme un gant
Et dit vraiment
Ce que vous êtes pour moi

Le père de l’homme que j’aime
Bien-sûr mais aussi
Celui qui se soucie
De mes besoins et s’inquiète

De mes tristesses, s’enthousiasme
De mes joies
Sans forcément les comprendre
Mais toujours là.

Alors quoi de plus normal
Que je vous aime, joli papa
Autant ; quoi de plus normal

Que d’aimer un si joli papa

 

20 octobre 2018

Jamais amour toujours (Laura)


Si tu arrêtes de faire  le bachi-bouzouk
Je t ‘emmène danser le zouk
 

Cette danse où il serait bizarre
D’être à un mètre
 

Je n’aime pas valser
Ca me rappelle trop le passé
 

Ne joue pas au clown, sois chic
Tendre et romantique
 

Avant de me montrer ton bijou
Celui qui passe-partout
 

Ne fais pas l’idiot
Suce mon abricot
 

Faisons l’amour
Sans jamais dire toujours

 
 

13 octobre 2018

Arnaque de la semaine (Laura)

 

Lundi, au travail, ma poche vibre(mon téléphone est en silencieux vibreur); je consulte le SMS: Vous avez fait un achat de ...euros. Si vous avez fait cet achat, faîtes tel code, sinon téléphonez au .. .. .. .. ...

J'appelle  mon mari, sans y croire(on ne fait généralement pas d'achat de ce montant sans le dire à l'autre) pour lui demander s'il a fait cet achat.

J'appelle le numéro où un homme m'explique peu aimablement qui il est et me demande les quatre premiers numéros de ma carte; je lui dis que je suis  au travail et que je n'ai pas ma carte sous la main; il se montre encore moins aimable. Il me dit qu'on a bien tenté de faire un achat avec ce numéro de carte sur internet, que ça a été bloqué.

Je rappelle mon mari pour le rassurer. Le lendemain, il appelle la banque pour leur expliquer tout ça, on lui conseille de faire opposition sur cette carte.

Mon mari rappelle l'homme que j'ai eu pour avoir des détails: il y  a eu plusieurs tentatives d'achat... bloquées sur nos ... deux cartes.

Mon mari rappelle la banque pour faire opposition sur nos deux cartes en expliquant ce qui s'est produit. La banquière trouve ça bizarre, appelle le numéro et nous rappelle pour nous dire que l'homme sensé veiller sur notre sécurité bancaire... est un arnaqueur.

 

6 octobre 2018

Des zakouski, oui ! mais ....avec des bulles (Laura)


Des zakouski, oui ! mais ....avec des bulles.
Je vous entends déjà me répondre, voire
Répliquer que le champagne, madame
N'est pas à la portée de toutes les bourses.
Et je vous expliquerais que je viens d'une plaine
Où  une vieille ville a la forme d'un bouchon
De ce breuvage qu'on donne aux malades.
Je suis née dans la capitale historique de la Champagne
Où les foires du même nom ont fait sa richesse.
Là-bas, on boit du champagne à l'apéritif
Comme de la bière ou du vin blanc.
Parfois, même comme pour beaucoup de boissons
Alcoolisée, boire une coupe sera moins cher
Que boire un jus de fruit qui se marie moins bien avec les zakouski.
Là-bas, le champagne ne se boit pas spécialement
Avec les desserts mais pour les fêtes, il coule à flots
Car une bouteille de producteurs, avec parfois les mêmes
Bulles que les grandes marques mais sans leur prestige
Qui fait le prix. Pour notre mariage en terre auvergnate,
J'ai pu offrir du champagne à petit prix venant d'un supermarché
A bas coût, meilleur que certaines bouteilles de grandes marques
Aux bulles acides et vertes qui donnent des aigreurs.
Les invités du vin d'honneur ont eu l'air d'apprécier
Car ils ne voulaient pas nous laisser commencer le repas
Où on a bu très peu de vin  et beaucoup de champagne.
Des zakouski, oui ! mais ....avec des bulles.
Dans le Nord, dans le sud-ouest, en Auvergne donc,
Dans la Loire, Au Maroc même, dans la Drôme,
En voyage, je remplace le plus souvent le champagne
Par du pétillant moins cher et parfois meilleur qu'une
Mauvaise bouteille de champagne. Ce fut de la blanquette,
Du crémant, du Cava, peu importe le nom, la marque
Et l'étiquette, pour vu qu'on est de la pétillance.
Des zakouski, oui ! mais ....avec des bulles.

 

29 septembre 2018

Yoga à Casablanca (Laura)

 

Une musique de yoga
À Casablanca
Qui me dit « détends-toi. »
Mais je n’y arrive pas.
C’est trop lent pour moi
Et j’ai trop froid.
Je ne pense qu’à ça

Loin de chez moi.

 

22 septembre 2018

Sculpter ma culture (Laura)

Ai-je déjà vu des xoana1 , effigie cultuelle de bois ou pierre de la Grèce archaïque2?

En attendant d'en voir dans sa patrie d'origine ou dans un musée étranger,

Je peux regarder leur reproduction, polir3 ma connaissance de leur histoire et leur création.

Je pourrais me plonger dans Pausanias et notamment son Périgèse4 qui décrit les idoles grecques.

Dans mes recherches, je recroiserais Nerval5 qui évoque la korè, jeune femme de la statuaire grecque. Le kouros est Apollon, dieu de la lumière ou Phébus, encore évoqué par Nerval dans El Desdichado6. Le kourous est nu, la korè drapée7.

Quand j'aurais beaucoup étudié sur la statuaire grecque archaïque, j'aurais peut-être le droit d'aller voir le sanctuaire d'Héra à Samos8.

Je pourrais aussi aller voir le xoanon d'Athéna victorieuse dans son temple à Athènes.

Rentrée les yeux pleins de beauté, je lirais encore l'histoire et les histoires de la sculpture grecque archaïque.

 

Sanctuaire-de-Samos-Kore-dédiée-par-Cheramyes-192m (1)

15 septembre 2018

 

15 septembre 2018

Whisky, Cigarettes& P'tit's mecs (Laura)

Whisky, Cigarettes& P'tit's mecs[1]

 

Du bon whisky irlandais, écossais ou autre;
Du bon whisky, sec, sans eau, sans glace;
Du bon whisky, sans soda ni jus d'orange;
Eventuellement dans un verre mis au frais
Ou un dispositif de professionnel qui revient au même.
Du bon whisky à sentir avant de boire

Les bienpensants vont hurler à la lune si je parle de bonnes cigarettes
Je suis d'accord avec eux puisque j'ai arrêté il y a presque huit ans
Mais j'ai toujours envie de fumer pour le plaisir sans qu'il devienne drogue
Mais comme je ne sais faire les choses qu'avec excès, je repense
A mes Craven A, avec un tout petit faux filtre au goût de Virginie
Avec sa jolie boîte rouge , blanche avec un chat noir qui ne s'ouvre pas comme les autres

Des bons p'tit's mecs, des blonds, des bruns, secs, sans filtre
Pour le plaisir, pour le sexe, pour leur corps, pour la jouissance
Des bons p'tit's mecs, à attraper dans ses filets, avec méthode
Attirer, séduire et jeter, rien de tel pour la confiance que de plaire
Des bons p'tit's mecs, sexys, polis, féministes, presque parfaits
A essayer pour comparer avec toi, mon mari, mon amant parfait

 

[1] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2018/09/08/cigarettes-whisky-et-ptites-pepees-6083126.html

 

8 septembre 2018

Vadrouille de Cannelle (Laura)

 

Vagabondage pour fuir les embrouilles

Aller de bars en bars, d' hommes en hommes

Dériver, divaguer, delirium tremens,

Risque de dépendance, tabagisme

Oser aimer, partir, être aimé

Une vie sans queue ni tête... ou presque

Il fallait le vivre pour prendre confiance

Laisser la peur, les tremblements

Lâcher le comptoir pour marcher plus droit

Et vagabonder en pétillance de mots

 

1 septembre 2018

Ukulele (Laura)

 

la1

 

Un instrument qui me fait penser à Marilyn Monroe1 s'en accompagnant dans Some Like It Hot2

Karaoké de rêve à côté d'Elvis Presley3, posters de chambre d'adolescente

Une femme et un homme qui sont restés dans mon panthéon

L'un et l'autre avec ou sans ukulele, je les ai aimés et aimerais

Envers et contre mes autres goûts et passions d'adultes

La fidélité à son enfance et son adolescence: évoluer sans se renier

Et chanter en écoutant ses stars éternelles jouer du ukulele

 

la2

25 août 2018

Arc-en (-tre)-ciel (et terre) (Laura)


Arc de couleurs
Comme un bonheur
Après la douleur

Entre air et terre
Entre soleil et grisaille
Entre ombre et lumière

Entre air et eau
Comme un cadeau
De là-haut

Entre air et feu
Un surgissement lumineux
Qui saute aux yeux

Entre eau et terre
Comme des larmes
Séchées  par une mère

Entre eau et feu
Faire le vœu
D’être toujours deux

Entre air et feu
Un peu
Comme un incendie des cieux

Entre feu et terre
Comme une étincelle
Entre matière et rêve

Arc-en-ciel
Une merveille
Entre terre et ciel
 

18 août 2018

QUINZE (Laura)

 

Quinze ans que nous sommes dits oui
Une multitude ce caresses ont fait passer le temps si vite
Il nous reste tant de baisers à écrire et de mots à embrasser
Nous ne sommes qu’au début de notre histoire
Zéro : instant où tu m’as visé de tes flèches
Et depuis, à chaque seconde, je te redécouvre

BON ANNIVERSAIRE

 

11 août 2018

Les mots des arbres (Laura)

 


Quel est cet arbre dont on arrachait l’écorce pour écrire dessus ?
Mon père avait planté cet arbre et tous les autres et m’avait initié
A ces mots des arbres sans graver sur un arbre ses initiales, le blesser
Comment ne pas avoir froid avec l’arbre quand l’hiver, il est nu ?

D’illustres poètes ont avant moi maîtrisé les mots des arbres
Apprend-on toujours L’arbre d’Emile Verhaeren à l’école ?
Entendez-vous comme moi, ses « Lèvres folles et bras tordus »
Jeter  « vers l’avenir » et vers nous  un cri immensément tendu »

J’ai retrouvé les saules pleureurs des jardins de mon enfance
Dans un tableau de Monet où ils se penchaient  harmonieusement
Vers un sol jaune d’or ; Matisse, lui avait su  magnifiquement peindre
Les palmiers que je voyais osciller de ma fenêtre parfois dangereusement

Apollinaire pourrait s’être inspiré des sapins plantés par Papa
Alors que  le jardin lui  tendait son corps nu pour qu’il y  laisse
L’empreinte de ses désirs arborés ; je choisirais « L’arbre
 

De vie » de Klimt  pour parler à son ombre d’arbres  avec Papa.

4 août 2018

Mangeuse de cochon (Laura)

 

Lorsqu'on me traitait dans le tramway stéphanois de "mangeuse de cochon", je ne pouvais pas imaginer que quelques mois plus tard, de l'autre côté de l'Atlantique, j'allais me transformer sans m'en rendre compte en mangeuse de hallal. C'était à une époque où il n'y avait pas en France de kebab hallal à tous les coins de rue. Je mangeais alors beaucoup plus de cochon qu'aujourd'hui.

Lorsque nous atterrîmes à Casablanca, les nouveaux patrons juifs marocains de mon mari nous attendaient et nous emmenèrent manger au Cercle de l'Alliance. J'y mangeais alors pour la première fois de ma vie de la nourriture casher sans penser qu'à partir de ce jour, je ne mangerais plus de cochon.

Le lendemain matin, j'allais faire mes courses pour la première fois dans mon quartier casoui; j'y trouvais une superbe boucherie où j'achetais pour la première fois de la viande et de la charcuterie hallal. Ce serait désormais mon quotidien et c'était juste beau et appétissant: une variété de charcuterie de bœuf, veau, volaille que je n'ai retrouvé dans aucune boucherie hallal par chez nous. Et les côtelettes d'agneau(qui gambadait librement dans la campagne alentour sans être poussé) avait un  goût de noisette que je n'ai pas retrouvé depuis.

 

Ce n'est que presque un an plus tard qu'on m'apprit que la grande communauté européenne de Casablanca avait emmené des marchands à vendre du cochon sur le marché voisin. Nous remangeâmes donc du cochon une ou deux fois par mois.

 

Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 > >>
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité