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Le défi du samedi
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9 janvier 2016

Alors on danse (Laura)

Qui dit que le temps est pourri
Et qu’il n’y a plus de saisons
Alors on se tait et on sourit
Alors on danse sous la pluie !
 
Qui dit que les Bleus sont des zéros
Sans avoir jamais couru après un ballon
Alors on chante « La Marseillaise » à fond
Et on danse sur « We are the champions »
 
Qui dit que les politiques sont des salauds
Sans avoir jamais voté une seule fois
Alors on serre les fesses et on danse
En attendant que ça passe
 
Qui dit que la poésie ne marche plus
Sans jamais acheter livre ou revue
Alors on serre les dents et on écrit
En chantant très fort avec Nagui
 
Qui dit que tu bouquines sans cesse
Avec un air un peu méprisant
Alors on chante en lisant
Et on danse dans la bibliothèque
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2 janvier 2016

Rue des étoiles (Laura)

Rue des étoiles, j’ai rencontré Gérard de Nerval
Qui cherchait sa « seule étoile » qui était déjà morte.
Rue des étoiles, j’ai ramassé des « Fleurs  du Mal »
Sous un soleil noir  qui rendait mélancolique.
 
J’ai marché jusqu’à la rue de la Lanterne
Où j’ai aperçu un gibet cythéréen lugubre
Qui assombrissait des côtes charmantes.
Je suis retournée  lentement rue des Etoiles.
 
J’y ai croisé des « Bohémiens  en voyage »
Peints par Chagall, Lautrec et Matisse.
Ils buvaient de l’absinthe forte et verte
En regardant passer une « Goulue » scandaleuse.
 
Rue des Etoiles, j’ai écrit des strophes érotiques
Qui plaisaient à Apollinaire et au marquis de Sade.
Rue des Etoiles, un tremblement de terre
A tout englouti dans la poussière des astres.
19 décembre 2015

Une demi-heure plus tard (Laura)


J’aime quitter un lieu
Marcher vers une gare
Me retourner vers ce lieu
Ou ne plus lui jeter un regard

Voir le pont de la gare se dessiner
Passer dessus ou dessous les voies
Sentir vibrer le sol sous mes pieds
Ou prendre le souterrain en émoi

Rentrer dans le hall de gare
Petit et banal ou grand et artistique
Inconnu ou mille fois vu, une habitude
C’est toujours magique

Consulter le tableau des départs
Ou attendre que s’affiche une arrivée
Rester dans le hall à l'écart
Ou se ruer sur le quai pour s'aérer

Attendre en lisant ou écouter
« Les grosses têtes », rire seule
Regarder le paysage, humer et rêver
L'arrivée du train enfin annoncé

Grimper dans le train, s'installer
Voir le quai s'éloigner, le paysage
Défile, une ou plusieurs gares à passer
Avant de retrouver celle de mon port d'attache

Quand il n'y a pas grève
Ni de problème technique ou de personnel
Se laisser bercer par le tangage
Du train et une demi-heure

Plus tard
Arriver à bon port
Une heure au hasard
De l'imaginaire à bord

12 décembre 2015

Participation de Laura

Tant que tes yeux croiseront mon regard.
Tant que ton regard dira ce qui répare
Les nuages, les orages et les brouillards.
Tant que tes mains cherchent mes hasards.
Tant que mes yeux n’arrivent pas en retard
Au rendez-vous des amants paillards.
Tant que mes doigts rassemblent ce qui sépare.
Tant que tu entends sans soupirs mes mots bizarres.
Tant que mes étranges mots nous font un monde à part
Tant que tes yeux croiseront mon regard.
 
5 décembre 2015

Vive les hiéroglyphes (Laura)

Au risque de passer pour une vieille « conne » rétrograde, je l’affirme sans honte, je déteste les SMS.
Bien-sûr, comme tout le monde(ou presque), j’utilise les SMS  en envoi et en réception. Je trouve même ça très pratique, rapide et moins invasif qu’un appel. Parfois même, je l’avoue, je me livre à un échange saccadé de sms. Ceci dit, j’essaie de ne pas abuser du langage sms qui tronçonne les mots sans justification ni gain du temps ou de place. Quand je reçois un SMS  où les abréviations tendent plus vers les fautes de langue que vers la praticité, les poils de mes bras se hérissent et encore je suis polie !
Au SMS, quand je veux avoir un vrai dialogue avec quelqu’un, je préfère le courriel qui prête moins à la partie de ping-pong langagière.
J’ai finalement et à contrecœur décidé d’arrêter le courrier papier qui indispose maintenant presque tout le monde comme si une carte ou une lettre impliquait une réponse sur le même support : un peu tout de même. Mais à l’heure des commentaires de tout et de rien (je mets de côté les ateliers d’écriture), il semble qu’il soit de bon ton de ne pas répondre à un courrier qu’il soit papier ou virtuel. Est-il si compliqué ou si long de répondre tout simplement : bien reçu  ou merci.
En amoureuse du papier et de son charme suranné, je continue à m’infliger mes hiéroglyphes, qui même une semaine après leur écriture me paraissent illisibles sans pierre de Rosette. Mais le souvenir de Champollion me poursuit depuis mes prises de cours rapides avec de vraies abréviations logiques, teintés de la sténo de ma mère.
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28 novembre 2015

Participation de Laura

Je lis des polars depuis mon adolescence, il y a vingt-ans donc environ: à cette époque, ce penchant était incompris et mis de côté par ma famille.  J'empruntais des polars à la bibliothèque municipale et j'en achetais presque en cachette chez le bouquiniste. A l'époque, j'ai lu tous les grands classiques américains(Hammet,Goodis,

Chandler etc.), anglais(Christie,Carr,Conan Doyle etc.), belge(Simenon). Dans les librairies, les polars étaient loin d'avoir la même place qu'aujourd'hui où ils sont devenus un genre à la mode loin de sa mauvaise réputation d'alors... celle qui m'a peut-être attirée d'ailleurs. J'ai lu beaucoup de polars depuis vingt cinq ans mais je ne m'en lasse pas. Quoique  je lise la journée  : en tant que  documentaliste dans deux lycées professionnels, la presse(que je dévore depuis vingt cinq ans aussi), la littérature du dix-neuvième siècle (pour mon DEA de lettres par correspondance), les livres d'art (en majorité aujourd'hui), je lis le soir dans mon lit des polars: des nouveautés (surtout grâce à la médiathèque), des œuvres d'auteurs que je suis :Ruth Rendell, Elisabeth Gorge,Donna Leon, Andrea Camilleri. Quelquefois les polars allient ma passion du polar et de Venise, de l'art, de l'esotérisme etc. Parfois, je les trouve un peu sommairement écrits  mais je l'avoue, si l'intrigue est bien menée, je me laisse emporter. Je découvre rarement la solution avant la fin. Pour tout dire, ça m'est un peu égal. Ce qui me plait, c'est l'aspect psychologique et l'angoisse que l'auteur distille. Ceci dit, je ne dédaigne pas l'aspect policier/ justice des polars, bien au contraire. Je dis tout bas-mais je le dis- que les policiers populaires comme Navarro ou les Higgins Clark me plaisent. Ça me plait surtout qu'un genre qu'on pointait honteusement du doigt avec ses lecteurs ait envahi les rayons des libraires et les antennes des télés. Loin des détectives privés avec leurs poules, il y a maintenant des polars à l'eau de rose mais j'ai délaissé ce genre il y a vingt -cinq ans.
21 novembre 2015

Participation de Laura

 My name is Bond
Je glisse sur l’onde
Entouré de belles blondes
Ou de brunes girondes
Je voyage dans le monde
Entier, parfois je vagabonde
Je n’arrête pas une seconde
Secret mais avec faconde
Je mène la fronde
Contre la bête immonde
Normal, je suis Bond

James BOND !

14 novembre 2015

Participation de Laura

Où est le bout du tunnel ?
Serais-je un jour comme avant ?
Gaie et insouciante ?
La vie me paraîtra t-elle à nouveau simple et excitante ?
Comment cesser d’avoir peur ?
Comment arrêter le moulin à angoisses ?
Quand aurais-je à nouveau envie d’ouvrir les yeux le matin ?
Et de ne pas les fermer le soir ?
Pour contempler ce monde offert à mes yeux émerveillés ?
Retrouverais-je un lieu où je me sente chez moi ?
Quand cesserai-je de me sentir étrangère où que je sois ?
Reverrais-je mon pays ?
Il doit bien y avoir quelqu'un quelque part qui sait ça.
 
7 novembre 2015

Elle me dit (Laura)


Elle me dit :
« Tu n’es pas normale
C’est contre nature
De ne pas vouloir être mère ! »

Elle me dit :
« T’aimes pas la campagne
T u préfères la ville
C’est le contraire des autres »

Elle me dit
« Tu ne fais que lire
A quoi ça te seras utile
Quand tu seras sous terre »

Elle me dit :
« Tu aimes le sexe
D’habitude ce sont les hommes
Mais c’est vrai, tu n’es pas une femme »

Elle me dit :
« Ton mari a eu deux femmes
C’est un chaud lapin, ma fille
Tu seras malheureuse. »

Elle me dit :
« Ton mari aime la cuisine et le ménage
C’est pas normal pour un homme
Ca doit être une femme. »

Elle me dit :
« Ton mari sera comme ton père
Pas un foudre de guerre,
Avec un vieux, t’as rien à faire. »

31 octobre 2015

Le téléphone pleure (Laura)

Le téléphone pleure
Quand les appels se font rares
Et qu’ils claquent
Comme des gifles.
 
Le téléphone pleure
Quand on  vous appelle
Pour passer les heures
Et vous parler des autres.
 
Le téléphone pleure
Quand vous crevez de l’indifférence
Alors que vous ne
Demandez qu’un peu de présence.
 
Le téléphone pleure
Quand des étrangers vous prodiguent
Plus d’attention et de tendresse
Que les vôtres.
 
24 octobre 2015

Système D (Laura)

Je ne peux pas faire preuve d'inventivité pour parler de cette photo(dont je ne peux donner l'explication) car elle me donne  plutôt envie de rendre hommage  aux Casouis (habitants de Casablanca, Maroc) que j'ai vu faire preuve d'inventivité (en utilisant  parfois des systèmes D comme celui de la photo) pendant trois ans que nous vivions et travaillions là-bas. Quand mon mari est arrivé pour prendre la direction (et démarrer la production) d'une usine de textile, au lieu d'un bâtiment qu'on lui avait annoncé, un sol uniquement mais il a tout de même fallu faire vite et bien: embaucher des ouvriers, diriger les travaux tout en découvrant un nouveau pays et une nouvelle ville. Heureusement(comme mon mari d'ailleurs) les nouveaux ouvriers se sont révélés volontaires, courageux et inventifs avec des moyens techniques qui ne sont pas ceux de la France. Quand ils faisaient chaud- comme ça arrive fréquemment là-bas les employés avaient des trucs pour se désaltérer et se rafraîchir, y compris pendant le temps du Ramadan où ils n'avaient pas le droit de boire.  Quand nous voyions les étals colorés, fournis et variés des marchés, nous nous demandions comment cela était possible avec le peu d'eau qu'il pleuvait là-bas. Nous apprîmes que le système d'irrigation était d'une ingéniosité que les agriculteurs français devraient s'inspirer. Je pourrais aussi du dépannage de tout, des petits métiers, des quincailleries qui vous trouvent tout ce dont vous avez besoin et en petite quantité sans vous faire payer le prix fort. Avant de vous avoir convaincu, je revois en avril dernier les triporteurs(qui sont encore fabriqués à Casablanca) qui sont très souples et pratiques. Les ânes et les charrettes à chevaux se sont fait plus rares dans la mégapole mais ils sont encore très présents dans la campagne entre l'aéroport et la capitale économique.

17 octobre 2015

Participation de Laura

Mon agenda
Est plein de toi
Depuis 252 mois
 
Mon agenda
Devient inadéquat
Entre tes bras
 
Passe les mois
Je notais ma foi
Je note mes joies
 
Mais à part toi
Ce qui me tient droit
C'est ce que je vois
 
Mon agenda
Est plein de paysages, de voies
Qui partent de ou vers toi
 
Mais à part toi
Je lis et je note les voix
Que j'entends près de toi
 
10 octobre 2015

Les amis des oiseaux (Laura)


Ne croyez pas que je n’aime pas les oiseaux
Les fleurs, les chats, les chiens et autres bestiaux
Et j’aime les gens qui protègent les oiseaux
Les recueillent, les soignent et les relâchent plus beaux
Ce que je reproche à certains des amis des oiseaux
C’est de s’attendrir démesurément sur des animaux
Tout en blessant sans honte les humains, leurs égaux
Psychologiquement et même physiquement, comme certains bestiaux
Qu’ils vénèrent tout en ignorant leurs principes moraux.
Comme la caresse à un chat ou la photo de végétaux
Fait mal à celui qui attend un seul d’amour de ses liens familiaux

12 septembre 2015

Participation de Laura

Après avoir tristement  fait le tour du jardin à l’abandon, Cannelle  décida de rentrer dans la maison vide pour se débarrasser à jamais du fantôme de son enfance. L’intérieur de la maison était évidemment plongée dans le noir et elle dût faire glisser sa main le long des murs froids d’humidité pour aller ouvrir les volets. Elle fendit aussi beaucoup de toiles d’araignée.
L’ouverture des volets et de la fenêtre ne fit qu’accentuer l’atmosphère d’humidité de la maison car dehors, il s’était mis à pleuvoir. Et le décor qu’elle put revoir autour d’elle et le paysage qu’elle voyait du salon n’avait plus rien de vivant, même pas une ombre de son enfance.
5 septembre 2015

Participation de Laura

Petite musique de vie
Petite musique de vie
Qui  nous convie
A Paris ou Cracovie
Pour boire de l’eau-de-vie
Qui stimule nos envies.
 
Petite musique de vie
Qui nous dévie
De nos mots asservis
A nos maux, la survie
Vers la Chine ou la Moldavie.
 
29 août 2015

Participation de Laura

Cheval de bois
Comme il est émouvant de voir un enfant et sa joie
Hissé  par un adulte sur un manège et un cheval de bois
Emporté par le mouvement du manège, l'enfant-roi
Vit ainsi l'instant  présent comme toute une vie en soi
Adoré, photographié, les désirs de l'enfant font leur loi
Le cheval de bois est aussi lumière et musique en pavois
 
Danse, chante, joue, rit, mange, enfant, tu ne sais pas
Enfant, comme disait ma grand mère, qui te mangera
 
Belle simplicité du manège et de  son cheval de bois
Onde pur  et brute de partage avec l'enfant et sa joie
Innocence, insouciance, enthousiasme qu'on t'octroie
Sache la garder longtemps et intensément en toi

 

22 août 2015

Participation de Laura


Je suis une  vamp à talons aiguille
Et je te promets la lune.
Perché sur cinq centimètres,
Je t’allume avec mon sourire
Rouge baiser cerise.
Viens voir  ma lune,
Moulé dans une robe
Caresse mes formes.
Avec mon caractère lunaire,
Tantôt chatte, tantôt tigresse,
Je te veux et te repousse.
Dans la lune, je te laisse
Par une nuit de pleine lune
Voir l’arrière de mes talons aiguilles.

 

15 août 2015

J'adore!!!!!! (Laura)

 

J'adore quand ça brille
Quand il y a des pierres
Du doré et que ça en jette
J'adore le disco et ses paillettes
Les pattes d'eph et les pelles à parte
Plus on me dit ringarde
Et plus je chante
Ca me ramene à une des villes
De mon coeur, à ce qu'on nomme
Soit kitsch, soit mauvais goût,voire pire
Ca n'ira certes pas  avec mes meubles
Mais j'adore
Les couleurs de Bolywood,ses danses
Surtout ses épices
Et revenons à la Casablanca, ville blanche
Aux dessous sexy et multicolores
Sous des dehors parfois austères
Je sais c'est contradictoire mais j'adore!!!!

1 août 2015

Regarde la rumeur est là rapide et frivole (Laura)

 

Laisse-là aux  têtes folles
De bruits et d'idoles
Mets vite un bemol
A cette cacophonie de paroles
N'écoute pas les faux rossignols
Préfère leur même l'alcool
Bois  du vrai thé dans ton bol
Envoie des lettres sur du bristol
Observe vraiment les campagnols
De la région cévenole
Mets ton cache-col
Fuis le cholestérol
 Prens du paracétamol
Si tu as mal aux  guiboles
Oublie le grand -guignol
De la rumeur frivole
Concentre-toi sur les tournesols

 

4 juillet 2015

L’heure de mettre une montre (Laura)

J’ai vécu mes vint-cinq premières années
Sans montre autour du cou ou au poignet
Ce n’est pas que je n’en avais ou n’en voulais pas
Mais je les détraquais toutes  en collier ou au bras
 
Etait-ce mon magnétisme, des ondes mauvaises ou bonnes
Qui arrêtaient, avançaient ou reculaient l’heure
De mettre une montre au temps  arrêté de mon enfance
Et plus tard, aux instants qui ne vieillissent pas assez vite
 
Que ce soit la jolie montre bijou doré à porter en pendentif
Ou la joyeuse Swatch aux couleurs vives  et gais motifs
Rien ne résistait à la valse de mes désirs et de mes lectures
Il fallait que les montres, les hommes et les livres me cèdent
 
Puis à une heure  où je n’étais ni en retard, ni en avance
Je suis arrivée à temps au rendez-vous avec une montre
Je n’ai pas pu ni  arrêter cette seconde, ni en  fixer la date
A cette minute même, la vie à mon bras a continué à s’écouler
 
J’ai alors arrêté ma collection d’hommes mais pas de livres
Les montres ont cédé à mon désir mais le temps reste inflexible
Je joue avec lui à coup de bracelets de couleur en plastique
C’est ma façon de danser sur le ballet des heures.
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