Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le défi du samedi
Visiteurs
Depuis la création 1 050 390
Derniers commentaires
Archives
8 juillet 2009

ROMANBIERE À CLÉ (Joye)

Devant ce défi musclé, je n'ai rien de taclé à cercler, mes pieds nickelés, j'ai renaclé, pas de texte bâclé ni recyclé, oh non ! mais j'ai tout de même un peu sarclé en attendant ma raclée.

 

Publicité
8 juillet 2009

Un oubli vite réparé (Aignel)

Ma chère Maman,

Je t’écris cette lettre pour te dire que je suis bien arrivée. Je t’envoie mon adresse où que tu pourras m’écrire et m’envoyer des nouvelles de la famille et des copines. Je l’ai écrite au dos de l’enveloppe, tu la donneras aux filles de ma part. Je compte sur toi.
Vous me manquez déjà, j’espère que tu pourras rapidement m’envoyer un mandat, car ici la vie est chère et j’ai peur de dépenser très vite ce que tu m’as donné à l’aéroport.

Je t’embrasse ma chère Maman.
Aignel qui t’aime

PS : Je m’aperçois que je suis partie en emportant l’unique clé de notre boîte aux lettres. Je la mets dans l’enveloppe.

8 juillet 2009

défiCLE (rsylvie)

La clé  ou la cléf ?

La clémentine et la clémence.

La clé0pattes

la clé UBS !

La cléVoulez vous ?

 

Bien sur il en est tant étang qu’elle ne savait plus à laquelle se vouer.

Le passe partout en poche, elle se dirigea vers le crochet et décida d’en faire l’inventaire.

 

D’abord par ordre de taille. De la plus petite à la plus grande,

des petits mots clés, à lourd passe partout de l’église.

Par ordre géographique, en reliant d’une seule traite au moyen de sa bicyclette

 la clairière et la clé des champs.

Puis par ordre de valeur. Mais, de la clé de sol ou de fa,

comment savoir quel rossignol sonnait le plus juste.

Impossible de dire à laquelle se fier. Il en était de même, quand elle prit dans les mains la clé du coffre à jouets et la clé du coffre de la banque pour les ranger par ordre de prix !

Vint l’ordre d’arrivée, de la clé de la maternité à la clé du paradis..

de Adam à Dieu le père, qui fait la poule et qui fait l’œuf ?

Et puis il y a aussi, la clé de douze, la clé de huit… la clé de nulle part !

Alors de là à la clé de la réussite, il n’y avait qu’un pas !

Soudain… Non d’un trou sot !

Mais c’est bien sur

Woody Allen 

Lui seul détenait la clé du succès !  

"Non seulement Dieu n'existe pas.

Mais essayez donc d'avoir un plombier le week-end."

8 juillet 2009

Un petit quelque chose quand même… (Val)

Clés, clés… remords, et regrets.
Sur combien de défis ai-je fait l’impasse ? Trois ? Quatre d’affilée ? Je n’ai pas compté. La clé ne me parle pas plus que les précédents, et pourtant, entre remords et regrets, j’ai trouvé un petit quelque chose – Oh ! pas très loin, je l’ai trouvé là, juste par terre, à mes pieds, il m’a simplement fallu le baisser et le ramasser- à raconter sur le thème des clés.


Lorsque j’ai eu mon permis de conduire, je n’avais pas un sou. J’ai eu du bol, les parents de mon mari (un truc drôle : bien qu’il n’était pas encore mon mari, c’était déjà ses parents, à l’époque. Il n’en a pas changé. ) m’ont donné une voiture qu’ils avaient chez eux : une super 5 blanche.
Qui a déjà possédé une super 5 ? Ou une première Twingo ? Ou une première clio ? (Et certainement beaucoup d’autres modèles du début des années 90…) ?

Sur ces voitures, il y a truc sympa mais qui peut s’avérer ennuyeux si l’on en abuse. Figurez-vous (pour les rares extra-terrestres qui n’auraient jamais conduit ce genre de voiture qui commence à prendre un peu de bouteille) qu’il est tout à fait possible de les fermer entièrement à clé… sans clé. Il suffit d’appuyer sur le bouton, coté intérieur de la portière –ce bouton qui est sur toutes les voitures- sauf que sur ces modèles, on peut le faire portières ouvertes. On fait claquer la portière et la voiture est verrouillée sans n’avoir touché aucune clé.

Ma super 5 blanche, bien qu’elle possédait tout un tas de choses en double – essuie-glaces, rétroviseurs, phares, et j’en passe (Ben quoi ? Comment ça, encore heureux ?)- m’a été remise avec une seule clé.

Alors, effectivement, vous tous qui êtes intelligents, et prévoyants, et prudents et au top de la perfection ça va sans dire, vous auriez fait faire une seconde clé « au cas ou ». Eh bien, moi, je n’y ai pas pensé. Ça ne m’a jamais traversé l’esprit.

Rassurez-vous ! Je n’ai jamais perdu cette unique clé. Jamais !

Alors ? « Ou est le problème », allez-vous me dire ?
Si je n’ai jamais perdu cette clé, en revanche je l’ai de nombreuses fois enfermée à l’intérieur de la voiture (rappelez-vous, cette histoire de bouton et de claquage de portière…). Sur le contact, dans la boite à gants, dans mon sac à main…

Une première fois, sur le parking de Leclerc, le caddy plein, j’ai appelé Manu. Pas un serrurier ! Manu ! Heureusement, c’est une automobile qui est facile à ouvrir sans clé. 
Une seconde fois, sur le parking d’Inter marché, j’ai appelé mon beau-frère. Moins spécialiste que le sien –de beau-frère- il a tout de même réussi à ouvrir le véhicule (une chance j’avais laissé une vitre un peu ouverte, il a appuyé très fort dessus jusqu’à ce qu’elle descende…).

Une troisième , une quatrième, une cinquième fois… et puis je me suis fait engueuler, et puis je suis devenue la risée des tablées lorsque les discussions tournaient autour de (au choix) :   perte de clés, pannes de voitures, étourderie, cerveau des femmes, et j’en passe !

Alors, j’ai décidé (non pas de faire plus attention, non pas de faire faire un double et de le garder sur moi) de ne plus appeler aucun membre de ma famille lorsque j’enferme ma clé dans ma voiture.

Un jour ça m’est arrivé au travail (ou plusieurs fois, plutôt, mais une seule m’a marquée). J’ai donc demandé à quelques collègues d’effectuer deux ou trois tours de passe-passe pour déverrouiller ma voiture. (Quel pourcentage d’ouvriers, dans une usine de campagne, savent ouvrir une voiture sans clé, à votre avis ? Il vaut mieux que vous ne le sachiez pas !).

Ils y étaient, à deux. L’un au cintre métallique, l’autre en donnant de petits coups de bassin sur le côté. Moi, qui leur faisait une confiance aveugle, j’étais rentrée travailler.  L’oncle de mon mari (ce n’était pas encore mon mari, mais déjà cette personne était son oncle), soudeur dans la même entreprise, est sorti fumer une cigarette sur le parking à ce moment-là. Il a cru que deux mecs étaient en train de voler l’automobile de son beau-frère et de sa belle-sœur.

Conclusion :
J’ai eu beau me passer de l’aide d’un membre de la famille pour réparer mon étourderie légendaire, je suis restée la risée de la tablée encore longtemps.

Pardon, je n'avais rien d'autre à vous donner que cette anecdote pas très intéressante mais tout ce qu'il y a de plus vraie.

7 juillet 2009

Prop'EAU-sition pour l'été

Où en sommes-nous :

MAP, shivaya-warduspor, Papistache, vegas sur sarthe, Oncle Dan, Walrus, Poupoune, Tiniak, Toltek, Phil, Joe Krapov, Sebarjo, Jo Centrifuge

DSCF1305

Publicité
7 juillet 2009

Un petit bémol à la clé (Toltek)

Les clés cliquettent, les gonds grincent, l'huis bée. Des fleuves d'effluves fourbus m'assaillent.
Des tentures d'ombres tombent, sombres comme dans une tombe. La poussière sourd, pure, et suppure des murs.
Point de repos ici quand pointent les souvenirs.
Ma main moite serre le sésame qui m'a permis d'entrer céans. Ces deux clés que j'ai décelées,
collées scotchées dans un cahier d'écolier.
C'est dans feu son fauteuil flapi que flotte le faux fantôme, présence rance et dense qui
remet en transes le petit faon craintif que je suis redevenu.
Mon coeur est gourd, mes sanglots lourds, et je cours, sans détour, vers le jour, vers aujourd'hui loin des squelettes pourris.

Clés décelées, réminiscences descellées et larmes salées.

7 juillet 2009

Boîte à mots (Phil)

Elle me suit partout, ma boîte à mots,

Le petit machin bleu

Que je branche à la prise adéquate

Sitôt que l’ordinateur est allumé.

Boîte à mots, le petit machin bleu,

La clé USB

Qui me suit partout.

Les mots sont la vie.

Les mots sont ma vie.

C’est pour ça qu’elle me suit partout,

La clé USB.

Dans la boîte il y a des mots.

Les mots érudits.

Ceux qu’on n’emploie jamais.

Ceux du jeu des mots.

Classés là dans l’ordre alphabétique

Qui est une clé comme une autre.

Des mots que j’aurai peine à recycler.

Même au jeu des mots.

Dans la boîte il y a des mots.

Les mots vivants.

Ceux qui disent la vie d’aujourd’hui

Et celle d’hier.

Ceux qui s’envolent à tire d’aile

A travers le monde

Ceux qui fusent un jour dans l’écheveau

Des réseaux.

Dans la boîte il y des mots.

Les mots vivants.

Ceux qui sont ordonnés de telle façon

Qu’on ne sait jamais vraiment

Si les phrases ainsi construites

Disent la vie

D’hier ou d’aujourd’hui

La vie vraie

Ou une vie imaginée

On ne sait jamais

Où se trouve la frontière de ça

L’imaginaire et le vrai

Ecrits dans la boîte

On ne sait jamais

Si le contenu de la boîte

Est le reflet de la mémoire

Il n’y a pas de clé.

La boîte à mots porte un nom étrange :

Clé USB

Clé : quel nom étrange pour une boîte.

Avec quoi ouvrira-t-on la clé ?

7 juillet 2009

La Clé USB nuit gravement à la Clé Mence (Sebarjo)

-Sig ?

-Ma chérie ?

-Sig... arrête...

-Arrête quoi ?

-Sig, arrête de fumer.

-Ah...Nous y voilà ! Le problème c'est que je n'ai toujours pas trouvé la clé du succès.

-C'est sûr, je le savis déjà !!! Pourtant, avec le fameux trousseau que je t'ai apporté à notre mariage, tu n'as que l'embarras du choix...Tu devrais réussir à la trouver tout seul, cette fameuse clé...

-Oui bon ça va !!! Je te signale que mon père n'était pas serrurier !!! Et puis justement c'est l'embarras du choix qui m'embarrasse !!! Ton trousseau c'est le bazar, je m'y perds... J'en ai pourtant essayé tout un jeu...Souviens-toi... Tout d'abord, la CLE Mentine, mais du coup je compensais en me bourrant de vitamines et c'était vraiment pas mieux... puis il y a eu la CLE Rette de Die, mais là je bullais sans cesse... Ah et la fameuse CLE Ptomane ? Alors là ,j'embarquais tout ce qui traînait et ça te mettait dans des états parce que tu ne retrouvais plus rien !!! J'ai même tenté la CLE Dermann mais ça me rendait tellement hystérique que je pianotais sans cesse. Et enfin le pire, les CLES Ziastiques...dès la genèse, je m'en suis roulé une avec le papier Bible !!!

-Très drôle ton inventaire... Tu devrais essayer la CLE Rvoyance !!! ...

 Non, sérieusement, qu'est-ce qui pourrait te motiver ??? Tiens, par exemple, toi qui prétends être le Roi de Wimbledon – tu ne fumes tout de même pas le gazon, j'espère ??? - le tennis, ça ne t'aide pas à vouloir arrêter, plutôt que de souffler comme un boeuf et de cracher tes poumons au bout d'une demi-heure de jeu !!!

-Ah... oui mais alors là...

-Tiens d'ailleurs, tu n'avais pas un match ce matin...

-Oui eh bien justement, figure-toi que ce fut épique !!! Je n 'ai pas pu jouer...

-Ah bon, tu étais essoufflé avant même de commencer ?

-Du tout... Il m'est arrivé une drôle d'aventure... Comme d'habitude je me rends à la salle omnisports de l'USB (Union Sportive de Bretagne)... jusque-là tout va bien, je connais encore le chemin et j'ai tout de même assez de souffle pour m'y rendre ! Non, le problème c'est quand j'ai voulu entrer dans la salle...La porte habituellement ouverte était close...

-Et alors ???

-Eh bien, figure-toi que pour entrer dans les locaux de l'USB, il faut désormais une clé USB !!! Alors avec ça hein, si même le tennis devient virtuel, ce n'est pas ça qui va m'aider à arrêter !!!

-Quelle blague !!! Tu carottes mon vieux ! Cette histoire est fumante mais ne me dis pas que c'est juste ça qui t'abat !!! Et puis hein, tu n'as qu'à te mettre à la cigarette électronique, ça se fait aussi aujourd'hui.

-C'est ça et puis je boirai mon Ricard avec des glaçons numériques !!!

-Et voilà, parce que je m'inquiète de sa santé, mÔossieur en fait tout un pastis !

Sig part, fâché en baragouinant des gna gna gna...

-Ce n 'est pas en prenant la clé des champs que tu trouveras la clé de la réussite ! Nom d'un chien, quel grincheux celui-là ! Quand il s'y met, il est pire qu'un CLE bard !!!

7 juillet 2009

Consigne 68 (Jo Centrifuge)

-Salut Pierre , ça va depuis hier? Motivé?

-Comme un lundi, P’tain toujours en retard ce bus!

-Ca a pas l'air d'aller très fort. Préoccupé?

-Rien d'important... Enfin si : j'ai paumé ma clé!

-De ton appart? Ca c'est la tuile. Moi ça m'est arrivé...

-Non, tu sais c'est la valise que j'ai trouvé dans la rue.

-Ah ouais, et il y avait quoi dedans au fait?

-Je ne sais pas ce j'ai fait de c'te clé, pourtant elle doit pas être loin...merde!

-...Bah! tu la retrouveras. Je sais pas si je l'ai pas v…

-P'tin, mais c'est pas vrai d'être aussi con...'Faut que je la retrouve! A tout prix!

-Oh tu m'écoutes? Je sais pas si chez moi tu l'as pas laiss...

-J'ai cherché partout...Mais rien à faire...

-...

-Pourtant je l'avais dans ma poche. C'est bien un monde ça!

-Wééé! Ah Ah! T'as vu mes nouvelles pompes, classe non?

-'Faut que je repasse mon appart au peigne fin. Je vais tout retourner.

-Elles brillent, hein? Et ben sans déconner : 30€, pas plus !

-Je retourne chez moi!

-Eh!... Mais!...Y'a le 36 qui arrive!... Eeeh? Tu viens pas au boulot?

Assis dans le bus qui démarrait, je vis Pierre s'éloigner en courant comme un damné en direction de son appartement, j'étais bien loin de me douter que ce serait la dernière image que j'aurais de lui.

Ce fameux jour, il ne se présenta pas au bureau et je commençais à m’inquiéter.

Le soir, je rentrais hâtivement et, sans même embrasser ma femme, je me ruais dans les toilettes pour y retrouver, au milieu des revues entassées par terre, la fameuse clé. Dans mes doigts, elle était tout ce qu’il y a de plus banale, argentée, plate, sans gravure. Je la glissai dans ma poche et, presque soulagé, j’entreprenais de téléphoner à Pierre. Mais il ne répondit à aucun de mes appels.

J’aurais dû le raisonner.

J’avais bien tenté de lui faire comprendre qu’il me semblait avoir aperçu sa clé chez moi… Pourquoi il ne m’a pas écouté !

Durant la semaine qui suivit, personne ne le vit. Il ne répondait ni au téléphone, ni aux mails. Bien sûr, j’étais identifié comme « le collègue le plus proche » et donc assailli de questions, auxquelles je m’appliquai à répondre le plus évasivement possible. Pour finir, le patron, hors de lui, vint en personne me demander de joindre Pierre : « Prenez votre journée et allez chez lui. Si je ne le vois pas demain à 8 heures, c’est le licenciement ! »

Mais je ne suis pas marié avec lui, merde !

 

Dans le hall d’entrée, sa boîte aux lettres dégueulait de prospectus. Je montais les marches jusqu’à la porte d’entrée. Elle était entrouverte. L’appartement était sens dessus dessous. Renseignements pris auprès de la concierge, Pierre était parti comme ça, sur un coup de tête, une drôle de petite valise à la main. On ne lui connaissait ni amis ni famille.

La vieille dame de l'épicerie en face de l’immeuble me regardait avec de grands yeux tristes.

« Ah! Monsieur Pierre est si gentil! Je n'aurais jamais cru qu'il se drogue. Vous savez, lundi, il a du faire un « bade tripe ». Un dément ! Il cherchait partout dans le magasin une clé qu’il avait soi disant perdu… ».

Il avait fait le même cirque au bistrot du coin de la rue. Un client l’aurait aperçu en milieu de semaine, errant dans les rues. Mais personne ne pu me dire où le trouver à présent.

Pierre, tu m’emmerdes avec ta clé. Mais qu’est-ce qu’il t’a pris ? Maintenant le vieux va te virer. Tant pis pour toi.

Il était presque midi et je passais devant un magasin de maroquinerie de luxe.

« Oui, c’est une clé de valise blindée. Il y est implémenté un système de sécurité. La valise et la clé émettent toute deux en permanence un signal GPS. Je serais vous, je l’amènerais tout de suite au commissariat le plus proche. »

 

Et c’est devant le magasin que vous m’avez trouvé… Maintenant vous pouvez me le dire. Qu’est-ce qu’elle ouvre cette foutue clé ?

L’homme en noir éclata de rire et s’écria:

- Le paradis, mec. Ouais, c’est la clé du paradis !

Il arma la gâchette de son flingue.

- Passes le bonjour à ton pote !

7 juillet 2009

La Ballade des pendues (Joe Krapov)


Petit jeu de l’été : rendez à chaque pendue sa dernière parole !

_dds68_cl_s_krapov

1

Je suis Cultura la sorcière

Et j’ouvre, au pays de Poussière,

L’accès aux livres défendus,

Aux vyniles qu’on écoute plus,

Aux déguisements des enfants,

Aux paperasses des parents,

A un souk, nul ne peut le nier,

Car je suis la clé du grenier.

2

Je donne accès au lieu divin

Ou l’on conserve le bon vin

Et toutes sortes d’attirails

Eclairés par des soupiraux

(Tiens, ça ne rimaille

plus !)

3

Je suis la clé du paradis !

Je suis la porte du logis,

Du petit nid à Nirvanas

De Krapov et de Marina !

4

Quand il a trop dit de salades,

Quand sa tête est un peu malade

A force de l’avoir creusée

Pour pondre des billevesées

Il vient, me tourne et, tel un pro,

Parmi l’empilement des nombreux placebos

Que l’on vend aux gogos pour soigner leurs bobos,

Extirpe le tube d’Aspro.

J’ouvre le saint des saints ici :

La p’tite armoire à pharmacie.

5

Pour qu’aucune rôdeuse

Ne chipe la tondeuse,

Pour qu’aucun malandrin

Ne démunisse le jardin

De ses outils, de ses semences,

- Bien qu’on cultive avec clémence

Les clématites et le chicon

Ici plutôt que l’ananas –

On a muni d’un cadenas

La porte du p’tit cabanon.

6

C’est moi qui ouvre l’horizon !

C’est moi qui brave les saisons !

C’est moi qui tourne en deux serrures

Et les emmène à l’aventure !

Je suis la clé de la voiture !

7

Chacun promène son enfer de façon proche.

Moi je suis toujours dans sa poche.

Sans avoir l’air (R) ni prendre l’eau (O)

Je suis son bOurReau : le bureau.

Chacun promène dans sa poche son enfer !

Krapov m’a baptisée « Cerbère » !

8

Moi j’ai pêne à me rappeler…

Quels beaux trésors amoncelés ?

Quelles merveilles au fond d’un coffre

Qu’en un ou deux tours j’ouvre et j’offre ?

Quelle ceinture de chasteté ?

Quelle porte de château hanté ?

Quelle histoire m’est attachée ?

Ma mémoire est partie, j’enrage

Et je pends sans utilité,

Perpétuellement accrochée

A un vieux clou dans le garage.

6 juillet 2009

Prop'EAU-sition pour l'été

Où en sommes-nous :

MAP, shivaya-warduspor, Papistache, vegas sur sarthe, Oncle Dan, Walrus, Poupoune, Tiniak

Emaner_d_une_source

6 juillet 2009

La clé (Oncle Dan)

On aurait pu croire que la petite dormait paisiblement mais sa tête faisait un angle mortel avec le reste de son corps.

Elle portait une robe de mariée.

Ses pieds disparaissaient au fond de chaussures à talons aiguille et le renard bleu autour de son cou était plus grand qu'elle.

Eglantine, rieuse et curieuse, adorait se déguiser avec les vêtements trouvés au grenier.

-- Je vous le jure, commissaire, gémit la gouvernante. J'ai trouvé la petite exactement dans cette position, à côté de ce coffret que je n'avais jamais vu auparavant.

-- Que me contez-vous là ? Bougonna le commissaire.

Il ruisselait de transpiration sans que l'on sache s'il devait son état à l'océan de perplexité dans lequel il était plongé ou à la chaleur suffocante des combles.

Le coffret avait été ouvert au moyen d'une petite clé en or. Sans doute par l'enfant.

Il ne contenait qu'un billet crasseux sur lequel était écrit à la plume d'oie dans une encre délavée par le temps « Malheur à qui libèrera la rivière ».

Personne n'a jamais résolu cette énigme.

Le médecin légiste qui réalisa l'autopsie disparut du jour au lendemain.

Peut-être à cause de la rivière de diamants qui coula de la main d'Eglantine lorsqu'il ouvrit son petit poing serré.

Mais il est le seul à le savoir...

6 juillet 2009

Clé de sol (Walrus)

La clef du succès, c'est la préparation, clamait-il partout.
Aussi s'était-il préparé soigneusement, des éléments-clefs jusqu'au moindre détail.

Le craquage du code de la porte d'entrée était un jeu d'enfant. Vous pensez, une clef à quatre chiffres !
Le programme de prise de contrôle de l'ordinateur était enregistré sur sa clef USB.
La bonniche enamourée lui avait fourni depuis des semaines l'empreinte de la clef du bureau (Facile, il lui avait dit qu'en cas de succès, il y avait,
à la clef, un séjour à Venise).

Tout s'était bien passé :
La clef électronique lui avait ouvert la porte.
La clef fignolée d'après l'empreinte lui avait ouvert le bureau.
La clef USB lui avait permis d'entrer dans le saint des saints de l'ordinateur.
Le vieux avait de l'ordre, tout était géré par mots-clefs.
Il en était arrivé au moment-clef du transfert et c'est quand il s'apprêtait à taper la dernière clef que le vieux lui était tombé sur le paletot (Maryvonne lui avait assuré qu'il était sourd, comment aurait-elle su qu'il était insomniaque).
Il avait eu un instant d'hésitation avant de saisir la clef à molette emportée au cas où...

Trop tard, en ex-judoka de haut niveau, le vieux l'avait jeté au sol d'un balayage magistral et immobilisé d'une douloureuse clef de bras.

6 juillet 2009

La clé déchante (Poupoune)

On pataugeait depuis un moment dans cette enquête. Trois cadavres. Trois jeunes femmes salement massacrées, un même mode opératoire, pas le moindre petit bout d'indice. Pour la plupart d'entre nous, c'était notre premier tueur en série et on craignait de voir débarquer les profileurs et autres criminologues spécialistes de ci ou ça si on trouvait pas vite fait quelque chose... Les gars commençaient à se décourager quand on a reçu l'appel du légiste.

La victime numéro 3 avait une clé dans l'estomac. Tout laissait supposer qu'elle l'avait avalée volontairement... pour nous laisser un indice ? Probable... De toute façon on n'avait rien de mieux à se mettre sous la dent, alors on a planché là-dessus... Une clé. Qu'avait-elle bien pu vouloir nous dire ?

- Peut-être que le tueur est nain ?
- Tu peux développer, Momo ?
- Ben... je sais pas, j'me disais... clé, gardien des clés, passe-partout, nain... Une idée comme ça, quoi...
- OK... quelqu'un d'autre ?
- Le tueur serait musicien...? proposa Michel.
- Hm... parce que...?
- Euh... ben... clé de sol, clé de fa, tout ça...
- Ah. C'est Momo qui te l'a soufflée celle-là ? Bon, sérieux les gars, qu'est-ce qu'elle aurait pu vouloir nous dire avec cette clé ?
- Un lutteur ! Clé de bras...
- Arrête Momo ! Allez, merde...
- Un serrurier ?
- ...
- Non ?
- Ben si. Tu vois Momo quand tu veux !

On tenait enfin quelque chose. On a monopolisé toute la brigade pour éplucher les casiers de tous les serruriers de la ville. Incroyable le nombre d'anciens cambrioleurs à qui on confie nos clés, d'ailleurs... Bref. Tous ceux qu'avaient un passé louche, on les a serrés pour une raison ou une autre. N'importe quoi du moment qu'on pouvait les avoir sous la main, les cuisiner et surtout les empêcher de nuire... Bon, y a bien eu un ou deux dérapages et quelques arrestations largement abusives, mais c'était pour la bonne cause. Les gars étaient remontés à bloc, notre serrurier sanguinaire allait pas nous échapper... Et puis y a eu cette fuite et la presse l'a surnommé le tueur en serrure...

C'est ce jour-là que les gars de la scientifique ont fini leurs analyses et nous ont confié la fameuse clé...

- Patron ?
- Momo ?
- Finalement je suis pas sûr pour cette histoire de serrurier...
- Mais si Momo, c'était une bonne idée !
- Oui mais bon... 'fin... Regardez.
- C'est quoi ça ?
- La clé.
- Tu veux dire LA clé ?
- Oui.
- Une clé de douze ?
- Hm...
- Et merde...

6 juillet 2009

Clé de 68 (tiniak)

Nuage, sans visage et sans nom
tu forces mon admiration
je te contemple et je voyage
sur tes volutes de coton
je m'obstine à te reconnaître
à te nommer, à te faire être
monstre, divagation
en abusant à ton passage
mon imagination volage

Nuage, clé des songes
presse ma vue comme une éponge

Nuage, rêve en plein jour
donne à mon esprit libre cours

6 juillet 2009

Où est la clé ? (MAP)

La fermière est en émoi !
Le double de la clé de la maison est introuvable !
– J’ai tout retourné pourtant ! J’ai vérifié toutes mes poches, les tiroirs de la grande table, ceux de la buanderie, l’étagère du hangar, j’ai regardé sous le paillasson, fouillé la cachette de  l’escalier, j’ai même remué les litières des moutons !!! Rien, rien !!! Elle est introuvable ! Elle était encore là ce matin, pendue à son clou !
- Oh, fallait le dire plus tôt Antoinette, -lui dit son fermier de mari-
figure toi que ce matin le petit Jacques me l’a demandée car il comptait rester plus longtemps aux champs avec nos bêtes  tellement il fait beau, et il ne voulait pas nous déranger en rentrant tard !
Conclusion :

Si tu ne veux pas d’ coup d’ théâtre
faut pas confier la clé au pâtre !
…………………………………………………………….

et pendant ce temps-là :

champs

5 juillet 2009

Prop'EAU-sition pour l'été

DSCF7162

Où en sommes-nous :

MAP, shivaya-warduspor, Papistache, vegas sur sarthe

5 juillet 2009

Clair-obscur à la clef (shivaya-warduspor)


« Putain, merde ! Mes clés ! »

C’est plutôt un refrain connu de tous les automobilistes, mais moi, ié né pas dé ouatoure, je suis berger. Si. Et je me demande bien où sont ces fichues clés. Merde !

Encore une farce de la Blanchette ? la Marguerite ?... Bon sang, qui pourrait bien avoir l’usage des clés de ma bergerie ? Je ne suis pas fou, je les avais bien rangées là, hier soir…

Et allez, faut qu’je redescende au village. De toute façon, j’ai le meilleur des bâtards comme clébard. Le troupeau sera bien gardé.

 

Tiens, c’est joli ces clématites sur le balcon de la Louise… Elle doit être au bistrot avec les autres, je vais y aller voir direct, je gagnerai du temps.

Déjà, entreprendre la Clémence. Si y a une connerie dans l’air, elle sera au courant. La dernière fois, c’était mes bottes et elle a pas été longue à me cracher l’morceau. C’est bien simple : tu lui souffles une question et elle joue du clairon comme à la parade.

Bah, pourquoi il a mis une clepsydre devant la porte le Norbert ? Il se la pète Gardien du Temps ou bien ? N’importe quoi… D’accord, on y passe du temps dans son rade, mais de là à se prendre pour Saturne.

Bon… j’cuisinerais bien le Robert à la clé de douze, juste pour le plaisir, mais à part sa gueule de con, j’ai rien à lui reprocher, il est bon comme le pain.

Noël, à part des clémentines dans le panier des treize desserts, y s’rait pas fichu de piquer quoi qu’ce soit, l’abruti. C’est vrai qu’c’est moche la consanguinité…

Ah ben il est là aussi le clergyman ? Oui bon, disculpé d’office… pas tant pour sa moralité (hautement discutable), mais parce qu’il est encore plus bigleux que Saint Antoine.

Y aurait bien eu le clerc - un type obscur, mais il est en ville.

Quant à Riton, à part nous saccager la Marseillaise en clé d’ut les jours de défilé y sait rien faire d’ses dix doigts. Même en clé de sol, il nous la viande, le fat !

 

Un cleptomane au village ?... bon, mais qui ? Non, j’vois pas.

Qui irait voler ses clés au pâtre ?

5 juillet 2009

MAP découvre que sa clé s'avère être celle qui ouvre la porte donnant sur les coulisses de la création de l'ami Papistache

Chut ! Map vient d'ouvrir le couvercle de la bouilloire du Papistache.
Voyez comme ça glou-gloutte sec entre les deux hémisphères.
Vous voilà aux sources de son écriture.
Ne cherchez pas à comprendre.
Priez pour son épouse.
Elle partage sa vie.
Pauvre femme.


▬ BROUILLON à l'encre rouge N°1 ▬

▬1▬ Une  clé ► 3 & 3
▬2▬ Deux clés ► 4 & 4
▬3▬ Trois clefs ► 5 & 5
▬4▬ Quatre claies ► 6 & 6


Qu’les clés closent les claies closes et qu’les « i » ♥♦♣♠ tiquent !

— Dis l’ami, où et qui as-tu taclé ?
— De qui je tiens ma clé ?
— Mac laid ?

Pas Mac laid, Saclay !
Une seule « L »  à Saclay.
Elle a sa clé !
Qu’ une « L » entre la « C » et l’« A » de Saclay.

Perdu Saclay ! Raclée.
Bâclé !
Défi bâclé.
Pieds Nickelés : Filochard, Ribouldingue et Croquignol,
ni clés, ni pieds, ni mi-keys, ni mini-Mickey, ni Minnie à Mickey.
Demi-key ?
2 demi-keys ? Une clé !

Niqué, nickelé, l’ami Miquet sans sa clé.

▬4▬ Six clés ►
▬4▬ Six clés ►
Deux fois, alors re « six clés »,
recyclés les pieds Nickelés ?

Ô clé ! Ô clé (re) !
Ô clair de la lune !
Ô clé (re) 2  Ô clé (re) 2

Oncle et tante et tant d’oncles ont clé...
Allô ! a mis l’ami à l’eau la clé
et la clé bouclée bout
et tourne en boucle et bout la clé
boule à clé,
perd la boule
perd la clé
perle à clé
Père laque l’est, bouclé
le bout d’la clé la perd le père
la mère la perd
le fils la perd
la fille la perd
la clé la paire (2 clés)

Là ? Quelle est la clé ?
Laquelle est la clé !
Là est qu’la clé  claquée ! Seule.

La clé est seule, nue
et nue, la clé, eunuque la clé
énucléée la bourse à l'eunuque
aveugle et seule
nue que les « é »
les « é » d’la clé
lésé d'la clé...


— A table ! Les invités sont arrivés !
— Oui, mon amour, je ferme...


5 juillet 2009

La clé‏ (vegas sur sarthe)

Tire la chevillette...

Dame Blanche soupire, s'ennuie fort au château
les hommes sont partis par les monts et les vaux;
craignant pour sa vertu, redoutant un faux pas
son jaloux de mari tient sous clé ses appâts.

Un gentil troubadour et sa viole de gambe
s'en vient à point nommé pour lui tenir la jambe;
"Pose ton instrument", Dame Blanche s'affole
"ne te contente point de branlette espagnole"
"trafique la serrure de mon petit jardin!"
"c'est en venant plus près que tu iras plus loin"

Le petit musicien n'est pas très bricoleur
pas de Maître Casto où trouver son bonheur!
"Allons dépêche toi! la trouveras-tu donc
cette clé de malheur qui ferme mon dindon?"
Tout est vain, les prières, les Abracadabra,
Tire la chevillette, la bobinette choira...

"Ce morceau de ferraille me brule l'entrejambe,
si je tenais celui qui a imaginé
ce Bon Dieu d'anti-viol, je lui ferais payer
en lui mettant moi-même sur sa troisième jambe!"

Dame Blanche soupire, le troubadour aussi,
la mécanique est bonne et résiste aux outils;
"Va t'en, toi, ton gourdin et ta viole de gambe
et ne reste pas plus longtemps entre mes jambes"
"Trouve moi Fiche et Bauche mes braves serruriers,
dis leur que je me pâme, qu'ils viennent sans tarder" 

Ayant pris les empreintes et lorgné tout leur saoul,
ils ont forgé la clé qu'ils essaient à genoux;
et la porte en grinçant libère Blanche Dame
qui s'offre ruisselante, se donne corps et âme.
Fiche et Bauche, doués et grands professionnels
ont fait deux autres clés, l'occasion est trop belle. 

Alors si, d'aventure, la nuit près d'un château
vous entendez grincer quelque vieille serrure,
attendez patiemment, guettez un vibrato,
celui de Dame Blanche qui coiffe sa fourrure.

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité