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Le défi du samedi
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23 juillet 2009

Coïncidence (Walrus)

Ça tourne à l'obsession !

Cherchant une illustration pour mon blog personnel,  je fouille un tiroir où végètent des centaines de vieilles photos.

Et je tombe sur quoi ?
Dites voir un peu, petits malins ?

La carte du tendre !

69001

Pas con, hein ?

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23 juillet 2009

Fin de série (MAP)

50

23 juillet 2009

Dédicace spéciale Walrus‏ (Joye)

_D_dicace

22 juillet 2009

La petite pause qui s'impose

picnicnoel

Ont déjà érotisé la blogosphère :

Walrus ; Vegas sur Sarthe ; Aignel ; Joye ; Tendreman Spice ; Poupoune ; Zigmund ; Walrus (bis) ; MAP ; Virgibri ; Berthoise ; MAP ; Walrus ; Tendreman Spice ; Martine27 ; Virgibri ; Poupoune ; Tiniak ; MAP ; rsylvie ; vegas sur sarthe ; MAP ; Papistache ; Moon ; MAP ; Papistache ; Captaine Lili ; Joe Krapov ; Val ; MAP ; rsylvie ; MAP ; Joye ; Joye ; tiniak ; Walrus ; shivaya-warduspor ; MAP ; Tendreman Spice ; MAP ; vegas sur sarthe ; Joe Krapov ; Joye ; Sebarjo ; Virgibri ; Joye ; MAP ; rsylvie ; Val ; Jo Centrifuge ; Toltek ; Ondine ; Joye ; MAP ; Stipe ; Walrus ;

22 juillet 2009

Cinq variations (Toltek)

Uniquement vêtue de bas et d'un bijou brillant autour du cou, elle est là, alanguie sur sa couche, tandis que je laisse mes mains caresser sa peau de satin, parcourir ses douces courbes, et que je m'attarde d'un baiser sur les aréoles pêche couronnant deux collines que j'enserre. Elle se cambre alors, se pâme tandis que je descends tranquillement vers son petit nid d'amour pour rendre un ardent hommage à son désir inassouvi.

Uniquement vêtue de nylon et d'un bijou somptueux qui pend de son cou, elle est étendue, indolente, sur son lit, et je cours lentement sur son corps de soie, je souligne ses douces courbes, je pose mes lèvres sur les sommets pêche de deux collines que j'enserre. Son corps se tend, elle ferme les yeux, et je descends sereinement vers son petit nid intime pour honorer dignement son désir intense.

Vêtue seulement de bas et d'un joyau coruscant autour du cou, elle est étendue langoureusement sur sa couche, et je caresse lentement sa peau soyeuse, je parcours ses douces courbes, je pose mes lèvres sur les aréoles pêche couronnant deux monts que j'enserre. Elle se cambre alors, se pâme au moment où je descends calmement vers son trésor secret pour rendre un ardent hommage à ses sens enflammés.

Uniquement vêtue de bas et d'un pendentif brillant sur le buste, elle est là, alanguie sur le lit, tandis que je laisse mes mains caresser sa peau de satin, effleurer ses tendres galbes, et que je m'attarde d'un baiser sur les iris pêche nimbant deux petits tertres que j'enserre. Elle se cambre, se pâme
tandis que je descends tranquillement vers le creux de ses cuisses afin de tenter d'apaiser ses sens affamés.

Simplement habillée de bas et pendentif brillant à la gorge, elle est là, allongée nonchalante à même le lit, et je laisse mes mains caresser son corps de satin, épeler ses tendres galbes, et je pose mes lèvres contre les aréoles pêche nimbant cette paire de collines par mes menottes enserrées. Elle se cambre alors, se pâme, et je descends paisiblement vers son petit nid secret avec l'envie d'apaiser sa soif de désirs insatiable.

Bas plus bijou brillant autour du cou, la voilà, corps lascif gisant sur son lit, à l'instant où ma main court piano sur son cuir au goût satin, parcourant un pays aux doux vallons, m'attardant, baisant l'iris blond brun couronnant un duo aux monts par moi arrondis. Mais la voilà, la pâmoison, alors qu'apparaît à l'horizon son mignon nid d'amour, moi là donc apaisant à foison soif ou souhaits inassouvis.

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22 juillet 2009

Chambre 16 (Ondine)

Ma libération, ma perte,

Tes mots sembleront rares et légers. À la place, j’apprendrai la saveur de ta bouche et la force de tes mains accrochées. Nous nous engouffrerons dans une voiture, pressés de nous réfugier à l’hôtel. Mes doigts se perdront dans tes cheveux, mes lèvres masqueront tes yeux, pour qu’ils se tournent vers l’intérieur, pour mieux voir, tout voir, nous voir.

Les premiers vêtements auront été enlevés. Dans nos gestes, se glissera autre chose que la fatigue ou l’angoisse, des pépites d’urgence. Tu auras deviné déjà par le toucher, par la hardiesse de tes paumes, que mon corps est atteint dans son orgueil et sa limite. Tu t’en moqueras, tu ondoieras, tu donneras, tu t’offriras. Tes seins jailliront sur moi, gorgés de miel. Tes doigts agiles courront sur mon épiderme, ils danseront, ils chanteront. Sans avoir signifié à nos ventres notre accord, nous serons culbutés par la vague. Il n’y aura pas de fuite possible autre que de couler, dans un silence troublé par nos seuls soupirs et les brutales envies de nos enlacements.

Sans qu’on s’en rende compte, la nuit aura enseveli les bruits de la rue dans son manteau. La tendresse remplacera la fougue, la douceur apaisera le feu. Ne rien regretter de ce qui arrive. Repartir dans les sueurs et les souffles qui se cherchent, se trouvent. Développement touffu puis réexposition, limpide, en majeur.

Cinq heures, ou presque, l’heure bleue, entre obscurité volée et jour à conquérir, tu t’accouderas à la fenêtre. Tu voudras l’instant, femme, folle. Nuit avalée, matin englouti dans notre désir, dernier soubresaut d’ardeur complice. Pas de serment, pas de promesse, pas de trahison; juste l’immense et soudaine étendue de notre amour.

22 juillet 2009

PETITE CHANSON POUR UNE PASSANTE (Joye)


Tu ne veux pas de romantisme !
Tu  ne piges pas le symbolisme ?
Tu comprends pas l’image camouflage ?
Tu veux – pardi - de l’érotisme ??

Alors, afin de te plaire
Je ferai un p’ti t’inventaire :

Sein, nichon, doudoune, robert !
Du monde au balcon, tant qu’à faire :
Nénés, tétons, et mamelons tout ronds.
En espagnol, on dit chichis
En anglais boobs and yes, titties
Et encore pour te plaire : une belle paire !

Non, tu ne veux pas de romantisme ?
Tu  ne piges pas le symbolisme ?
Tu comprends pas l’image camouflage ?
Tu veux, pardi, de l’érotisme !

Eh ben, afin de te plaire
J’m’sers encore du vocabulaire :

Pénis et verge et pine, quéquette !
Zizi et zob, queue violette !
Oh oui, oh oui, une grosse, une vraie colosse.
N’oublions pas l’p’ti’ Jésus
La jolie tige, un membre féru !
A stick, a dick, a cock ! Cocorico !

Mais tu ne veux pas de romantisme.
Tu ne piges pas le symbolisme.
Tu comprends pas l’ image camouflage.
Tu veux pardi, de l’érotisme !

Mon dieu, quelle insatiable !
Donc on continue, que diable !

Eh bon, tu sais, ça me fout la trouille
Parlant des gosses, tu sais,  les couilles…
Des roubignoles, des valseuses (testicules) !
Des coucougnettes bravement poilues !
C’est quoi tu dis ? Pas de refus ?
Des roustons et des roupettes noctambules !

Mais tu ne veux pas de romantisme…
Tu  ne piges pas le symbolisme !
Tu comprends pas l’image camouflage
Tu veux, pardi, de l’érotisme !

Allez, ma douce, voici du fin
On parlera vagi – vagin

Non, n’oublie pas ton clitoris.
Qui veut sa part, son petit kiss,
Nourris bien ta chatte, ta douce foufoune !
Bouch-e bien ton petit trou,
Ton con, ta boîte, ton tu-sais-où :
Tu voudrais pas choper une sale scoumoune...

Non ? Toujours pas de symbolisme ?
Toujours rien ? Pas d’cataclysme ?
Tu veux – pardi- de l’érotisme, yes ?

Je te propose donc un petit tour...

En Grèce.

22 juillet 2009

Allez, encore une... (Walrus)

Rien ne va plus !
J'ai l'inspiration à zéro, juste comme le moral.
Tout ça c'est la faute à la consigne érotique du défi du samedi.
Me replonger chaque jour dans un sujet qui ne m'inspire pas (ou plus ?).
Et pour faire bonne mesure, ils ont doublé la dose.
Je me demande si la prochaine consigne "De l'influence des pets de sardines sur les courants marins" fera naître autant de vocations.

Ah Gil, toi qui as rejoint depuis belle lurette le paradis des marins ! Je pense bien à toi qui, dans ta grande sagesse, déclarais : "Ce genre de choses, on les fait, on n'en parle pas".
Aujourd'hui, gars, j'en parle, j'en parle...
Je suis réduit à en parler, à défaut d'encore pouvoir les faire !

22 juillet 2009

Langouement de la grammaire (Stipe)

D'"et pis 't'être" en "pourquoi pas ?"
De con-jonction en coordination
D'accords-à-corps en touche-moi-l'zeugme
Jamais le jeu tue elle, toujours nous vous on
Un culte-béni, oui-oui, affirmatif.

Je

Conjuguons-nous à tous les présents !
Le meilleur est avenir, c'est impératif.
Du latin, nos langues sont passées
Point d'interrogation à avoir, rien que du style direct.
Et pronom notre mâle en patience.

Elle

Où ai-je dont dormi, car
De nos virelangues j'ai tout emmêlé.
A ses propositions d'insubordination,
Si parfois l'auxiliaire "queue" devient subjonctif
User d'attributs et de compléments d'objets s'avère impératif.

Nous

Ma verge irrégulée est  au plus-que-parfait
Quand elle cache son saint que je ne saurais vouer.
Quand s'aimant, tique et doute que je lemme
D'infinitifs font crinière est un autre jouir.
Et alors, notre pluriel est singulier.

22 juillet 2009

Mirage dans le virage ! (MAP)

C’est l’été.

Sur les aires de repos

à l’heure du déjeuner

voici que l’on propose

………………..

quelques menus « PLAISIR » …

-On aura tout vu !!!-

……………………….

U(Attention à ne pas tomber dans le panneau !)

Panneau__

21 juillet 2009

La petite pause qui s'impose

picnicsexe

Ont déjà érotisé la blogosphère :

Walrus ; Vegas sur Sarthe ; Aignel ; Joye ; Tendreman Spice ; Poupoune ; Zigmund ; Walrus (bis) ; MAP ; Virgibri ; Berthoise ; MAP ; Walrus ; Tendreman Spice ; Martine27 ; Virgibri ; Poupoune ; Tiniak ; MAP ; rsylvie ; vegas sur sarthe ; MAP ; Papistache ; Moon ; MAP ; Papistache ; Captaine Lili ; Joe Krapov ; Val ; MAP ; rsylvie ; MAP ; Joye ; Joye ; tiniak ; Walrus ; shivaya-warduspor ; MAP ; Tendreman Spice ; MAP ; vegas sur sarthe ; Joe Krapov ; Joye ; Sebarjo ; Virgibri ; Joye ; MAP ; rsylvie ; Val ; Jo Centrifuge ;

21 juillet 2009

DOUX TRANSPORT (Jo Centrifuge)

Dans le brouhaha des conversations et la musique assourdissante, Robin déambulait dans le salon de rencontre en tentant de se persuader qu'il allait trouver l'aventure. Il faufilait son corps parfait dans un océan de corps tout aussi parfaits ondulant au gré des basses qui inondaient l'immense pièce.

Il retrouva quelques habitués avec qui discuter un moment puis dansa, laissant libre court à ses fantaisies, attirant les encouragements et les sourires de magnifiques inconnues qui l'abandonnaient aussi vite pour d'autres éphèbes.

Comme bien souvent, une étrange lassitude le prenait et la foule le refluait peu à peu jusqu'au fond du salon, une sorte de havre formé d'un îlot de poufs et de tables basses.

 Nous y sommes, songea Robin, car Friday, celle qu'il craignait de retrouver, se tenait habituellement dans ce secteur. Il avait consciencieusement évité le havre toute la soirée, mais c'est à croire que son corps en avait décidé autrement. Pris d'appréhension, il fit subitement demi tour et voulut replonger dans la foule. Mais Friday était là en face de lui , le harponnant de ses yeux d'émeraude.

Il voulut se dérober : "Salut Friday. Ecoutes, je n'ai pas le temps, ce soir je suis avec des amis..."

Mais elle avait ce ravissant demi sourire, lèvres entrouvertes, lorsqu'elle vint lui saisir les mains, si bien qu'il en resta muet et se laissa entraîner, une fois de plus.

Elle passa ses bras autour de son cou et vint lover ses courbes tout contre sa poitrine et son bas ventre. Comme pour fuir son regard fiévreux qui le troublait tant, Robin enfouit son visage sur l’épaule dénudée de Friday. Peine perdue, les caresses de sa peau et de sa longue chevelure l'enivrèrent de désir.

Ils se dirigèrent tous deux jusqu'au fond du havre qui s'ouvrait, à l’abri du tumulte, sur une plage baignée d'une eau turquoise. Loin de tout, entre terre et mer, ils s'abandonnèrent à ces étranges eaux, montantes et descendantes, jusqu'à ce que leur corps blottis se délivrent dans des tremblements répliquant puis refluant peu à peu au fil du ressac. Ils restèrent longtemps couchés sur le sable l'un contre l'autre.

-Tu m'as tellement manqué, murmura Friday. tout va bien pour toi?
-Ca va... Mon bâtiment est en chargement en ce moment, répondit Robin. Je repars demain pour je ne sais quelle étoile au fin fond de la Voie Lactée. Machinot sur cargo stellaire et trois mois à fond de calle... Tu parles d'un boulot!

Friday sourit.
-On le fait? Murmura-t-elle.
-J'étais sûr que ça allait finir comme ça. C'est à chaque fois pareil Friday...
-Allez! Soit pas timide! S'te plaiiit.
Robin soupira : D'accord...Pfff!
Ils désactivèrent en même temps leur générateur d'apparence, révélant mutuellement leur véritable anatomie.
-Mon dieu que tu es moche s'exclama Friday en riant.
-Ah ouais? Eh ben tu t'es pas vue!
En vérité, Robin n'avait vraiment pas l'apparence du bel Apollon qu'il aimait montrer au salon de rencontre. En revanche, Friday était une Booz, l'espèce extraterrestre unanimement reconnue pour être la plus hideuse de la galaxie, d'un point de vue humain bien sûr.

 

Friday106585, votre session va expirer dans 30 secondes.

 

-Oh non! Robin chéri! Je n'ai plus de crédit! Il va falloir que je sorte du salon. A plus!

 

Robin, un peu secoué par cette séance d'exhibition, demeura seul quelques instants encore. Il réalisait que ses moments de douce félicité ne dépendait que de la dextérité de Friday à manier ses tentacules d'encornet et sa gueule en ventouse.

Sa ventouse...

Il en frissonna...de plaisir.

Portant une main à sa nuque, juste à la naissance de la chevelure, il manipula son implant cérébral et sortit du salon.

 

Login Robin684166 vous êtes déconnecté.
Merci de votre visite.sur www.salon.rencontre.galaxie

 

21 juillet 2009

l'effeuillade (rsylvie)

il me manquait de retrouver cette odeur bien particulière des bords de mer. Alors sans vraiment tenir compte de l’heure avancée, je pivotais et prenais la direction opposée.
La grande porte d’entrée était en chêne. La trace du temps avait marqué son passage, elle n’en était que plus belle. C’est avec beaucoup de respect que je franchissais le seuil de la demeure me jetant à corps perdu dans la nuit noire. Sous mes pas la gravier faisait de petits crissements qui me rappeler de redoubler de discrétion afin de ne pas réveiller ou alerter la famille endormie. Mais tout le monde ne dormait pas. En levant les yeux vers l’immense bâtisse. Je vis 3 fenêtres encore éclairées. En cherchant bien la disposition des différentes pièces. Je devinais la chambre de mes parents, celle de mon cousin p‘tit Pierre et celle de Camille.


Ahhhhh Camille… douce Camille.
Maintenant que je t’ai retrouvé je sais que dans tous mes songes…. mes désirs, mes rêves les plus fous, c’était toi, toujours toi ma douce Camille.

Au pied d’un très vieux saule pleureur je m’installe confortablement, le regard fixé sur l’unique fenêtre restée allumée.

Ohhh Camille, le spectacle qui s’offre soudain à mes yeux me transporte de joie.


Dans un halot de lumière, tu apparais simplement vêtue de ton costume de scène.

La pièce est terminée, ce fut une réussite. Les spectateurs debout ont applaudi tant et tant qu’il y a eu plus de 6 rappels. Et ce succès te revient de droit. Toi l’héroïne de mon histoire… la tragédienne de mon cœur, je me meurs à petit feu de ne pouvoir t’approcher, te toucher.

Les mains moites, le corps frémissant,

assis par terre, j’assiste impuissant, à l’effeuillage d’une fleur.

tel un nénuphar s’effeuillant d’un pétale à l’autre à la douceur du soleil, tu offres au miroir de partager l’instant. Négligemment, tu portes la main vers le cordon qui enlace une taille finement dessinée. Délicatement tu effleures d’une main l’épaule, faisant glisser une brettelle et découvrir la naissance d’une poitrine jeune et arrogante.

Le torse dénudé, tu te mets en devoir de retirer l’enveloppe qui entrave des jambes au galbe discret d'une élégance vertigineuse.

Et, le plus naturellement du monde, tu retires une blanche dentelle et là, devant le miroir, tu restes nue, offerte à la nuit.

Tel un roseau vibrant sous la caresse du vent, je sens en moi s’affirmer une virilité, qu’un élan passionnel ne fait que renforcer.

Tout mon être s’élève vers toi

Mes bras t’attirent… Tendrement, ta tête se penche vers moi.

Mon épaule , tel un champs de blé de ta chevelure,

Frissonne au rythme de nos cœurs à l’unisson.

Sur mes yeux, tu déposes une perle de rosée.

Je suis au paradis, tu t’offres à mon étreinte.

Mes mains enhardies par la chaleur de ta peau, s’égarent par de vers toi.

Et toi, sans livrer bataille, confiante tu te laisses conquérir.

Je suis en nage. Le froid de la nuit tombée me fait frissonner.

Le nez au vent, perdu dans mes pensées, je n’ai même pas vu que tu avais éteint la lumière. Machinalement je relève le col de ma veste et me lève fébrilement. Je suis épuisé. Un coup d’œil vers ma montre indique qu’il est 0h35 et qu’il serait grand temps d’aller se coucher si je veux faire bonne figure demain, enfin plutôt ce matin

21 juillet 2009

Proxénétisme (Joye)


Pour ceux qui ont toujours voulu explorer leur insectualité...


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21 juillet 2009

Anna TOMY (MAP)

Foin du romantisme …

Aujourd’hui  je me dévoile.

Marguerite en pot contre fleur de peau

Papillons chassés, Brassens est passé …

Allez  je me dévêts car je vous le devais !

A quoi ça « cerf »d’attendre !

…………………………..

Pas_de_panique

21 juillet 2009

Caresse (Val)

caresse

Pour dissimuler
Tes doigts zélés qui m’affolent,
Ta main feuille de vigne.

20 juillet 2009

La petite pause qui s'impose

picnictree

Ont déjà érotisé la blogosphère :

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20 juillet 2009

Les Paimpolaises (Joe Krapov)

Sur l’air de « La Paimpolaise » de Théodore Botrel

Quittant ses genêts et sa lande
Quand le Breton se fait marin
Pour aller aux pêches d'Islande
Voici quel est le doux refrain
Que le pauvre gars fredonne tout bas :

J'aime Paimpol et sa falaise
Son église et son grand pardon
J'aime surtout la Paimpolaise
Qui m'attend au pays breton

Puis, sur l'air de "Oh when the saints" :

J'aime Paimpol et sa falaise
Son église et son grand pardon
J'aime surtout la Paimpolaise
Qui m'attend au pays breton

J'aime Paimpol et sa falaise
Ses p'tits bistrots et ses boxons
J'aime surtout les Paimpolaises
Qui m'accueillent sous leur édredon

Je les rends folles quand je leur baise
Le bout des doigts comme un baron
Elles sont mes marquises mes duchesses
Moi j'suis le roi des fanfarons

J'm'appelle Krapov et j'suis balaise
Dès qu'il s'agit de faire le con
Aujourd'hui j'en prends à mon aise
Pour vous balancer des chansons

Des fariboles et des fadaises
J'en ai rempli mon baluchon
Je f'rai l'guignol, ne vous déplaise
Jusqu'à c'qu'on me mette en prison

J'aime Paimpol et sa falaise
Son église et son grand pardon
J'aime surtout la Paimpolaise
Qui m'attend au pays breton

La version sonore par le groupe « Les Rats déridés » est ici : http://www.onmvoice.com/play/7513#1 audible directement si vous avez Flash sur votre ordi ou sinon téléchargeable ici : http://dl.free.fr/v11MWkuNr et écoutable avec Windows media player ou Winamp.

20 juillet 2009

POUR UNE BELLE AMIE (Joye)

 

Je l’aime tant

Mais je ne sais pas comment le lui dire

Que c’est elle

Que je désire

 

Je l’aime tant

Je suis tenace même lorsqu’elle menace

Car c’est elle qui est ma belle

Que je désire

 

Ah oui,

C’est bien toi mon amour glamour

J’aimerais tant

Laisser ma trace

Sur ta bouche

 

Ah oui,

C’est bien toi mon rêve, mais je crêve

Tu m’espionnes

Tu m’empoisonnes

Tu es trop farouche

 

À mon chagrin

Chaque matin

Tu me chasses…

 

Car je ne suis qu’une limace !

20 juillet 2009

Coup de soleil (Virgibri)

Nous étions allongées dans l’herbe, protégées du sol par un mince plaid. Nous discutions de choses et d’autres, à l’abri de l’ombre majestueuse du cerisier de son jardin. Parfois, le soleil s’immisçait entre les feuilles, et je devais fermer les yeux pour éviter ses rayons.

Je portais une robe légère, fleurie, aux pans assez longs. J’avais retiré mes sandales, et mes pieds frôlaient l’herbe fraîche. Au détour d’un silence, je fermai les yeux, en souriant. J’étais bien.

Dans une demi-somnolence, je sentis qu’elle bougeait. Je crus entendre sa respiration près de mon oreille, et je frissonnai, en cet après-midi estival. Je pensai m’endormir.

Je crus que le vent se levait et faisait bruire les feuilles. Un souffle passa sur mon décolleté. Mes cheveux recouvrirent mon visage, pendant que mes seins pointaient, à cause de la brise fraîche et légère.

J’avais chaud, pourtant. De petites bêtes grimpèrent dans mon cou, puis le long de mes jambes. Je ne cherchai pas à les pousser ni à les faire disparaître, trop abandonnée au sommeil, nonchalante.

Le vent souleva soudain ma robe et laissa mes jambes à l’air libre, enfin. Je voulus les resserrer pour garder une certaine dignité, mais, malgré mon état, je me dis qu’elle dormait elle aussi, et que personne n’entrerait dans son immense jardin isolé. Je restai donc ainsi.

Les bêtes continuaient de grimper et de descendre le long de mes mollets, de mes cuisses, de mes hanches, parfois. C’était des allées et venues incessantes et discrètes, des frôlements d’insectes, doux comme des caresses.

Je plongeai dans ses sensations délicieuses et m’abandonnai. Les mille pattes vinrent jouer le long des dentelles de mes dessous, de façon insidieuse. Je crois que je gémis légèrement. Les pattes restèrent longtemps là, à chercher leur chemin, leur route perdue vers on ne sait quel trésor, vers on ne sait quelle nourriture.

Puis tout s’activa.

Je rêvai, je crois.

Au moment où je me réveillai en criant, je me relevai, cambrée, les mains au sol, les yeux fermés : le soleil était en moi.

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