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Le défi du samedi

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3 septembre 2022

Nareux (TOKYO)

 

Donnant une conférence de presse dés leur arrivée

 Neil Armstrong et ses coéquipiers regardent les terriens avec jubilation.

« Aldrin a un sourire lunaire » dit un des journalistes à sa chaine de télé.

Les sacs sont pleins d’échantillons de roches lunaires.

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Collins s’approche du Micro réservait à la Nasa et s’adressant à eux leur crie « la prochaine fois amélioraient les repas les gars c’était dégueu. »

 Armstrong en riant récupère le micro/ il cracherait devant une assiette de caviar ce nareux qu’on lui serve un steak frit. « Non  Aldrin, on n’a pas sorti une grande nappe avec des carreaux rouges et blancs pour s'offrir un pique-nique céleste en regardant les étoiles. » On n’était pas venu pour ça. Pas de corvée de vaisselle, rajoute Collins en s’adressant à ce nareux d’Aldrin. Ils sont loin d’avoir une forme éblouissante et les américains peuvent compter sur toutes ses avancées technologiques  liées  à leur voyage et comme a dit Armstrong c’est un petit pas pour l’homme mais un grand pour l’humanité  avec ou sans frites.

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3 septembre 2022

MADAME EST UNE NAREUSE (François)

 

7311

 

 Madame est difficile,
Même très difficile
Elle a des réflexes nauséeux,
Avec un regard chassieux
Devant tout ce qui est alimentaire,
A ces yeux peu de mets peuvent lui plaire.

Madame est une nareuse.

Madame se refuse d’ingurgiter,
Ce qui pourrait être en contact avec de la saleté,
Devant son assiette elle n’est que méfiance,
Elle exprime trop facilement sa répugnance.

Madame est une nareuse

Manger avec elle n’est pas une sinécure,
Et depuis longtemps cela dure.

3 septembre 2022

Dérapage (Walrus)

 
Eh bien, les gars, ça commence fort !

Un journal lorrain se félicitait en 2020 de la prochaine entrée de ce mot local* (Nareux) au Robert. Dans le même article, il signale que dans la région de Nancy (un coup de notre MAP bienaimée sans doute), on utilise plutôt Néreux. C'est ce que je disais : ça commence fort !

En cherchant le mot dans les dictionnaires dialectaux (mouarf, j'ai failli écrire dialectiques!) de Wallonie, j'ai constaté que dans un de ceux-ci, on l'écrit Nareus.

J'extrais une des "fråzes d’ egzimpe" de cette entrée:

I n' fåt nén esse nareus po mindjî avou des pourceas pareys (il ne faut pas être nareux pour manger avec des cochons pareils)

et une autre d'un autre "dico" consacrée au même sujet :

on bon coshet n’ est nén nareux di s’ batch (un bon cochon n'est pas nareux de son bac)

Passons sur pourceas et coshet, en français aussi on utilise pourceau et cochon, et signalons un détail amusant : nareux étant entré au dictionnaire, le correcteur orthographique de l'éditeur de Canalblog l'accepte et, en bon instit, souligne en rouge ondulant  Nareus. C'est ça toute la beauté de la normalisation.


* Local, local, c'est vite dit! Comme je l'ai signalé en proposant le mot à vos imaginations aussi galopantes que fiévreuses, il est en usage dans tout le nord-est de la France et la partie wallonne de la Belgique

3 septembre 2022

N'en déplaise aux nareux, aux nareuses et( même aux narratrices ! (Joe Krapov)

 
N’en déplaise aux nareux

C’est dans les vieilles marmites
Qu’on fait les meilleures soupes !
Jeunes fesses, vieilles croupes,
C’est toujours dynamite
Et j’en suis bienheureux !
La vieille bouillabaisse ?
Est bien sot qui la laisse
Au prétexte qu’on l’a touillée
Dans un chaudron un peu rouillé !

C’est ainsi, ma cousine :
On ne peut pas nier
Qu’on ne saura jamais
Ce que le cuisinier
A fait avec ses doigts
- Et la fée Mélusine -
Avant de se mettre au piano,
D’allumer ses fourneaux,
De concocter ses mets !
Est-ce l’heure du Cauchemar en cuisine ?
Les nareux sont aux abois !
Envoyez la parano !

Il faut manger pour vivre
Et vivre pour manger !
Tant pis si la salmonelle
Fait danser la tarentelle
Aux boyaux !
Tant pis si les estomacs
Se retrouvent dans le coma
A cause de plats déloyaux !
Car sinon à quoi ça sert
Qu’on vende de l’Alka-seltzer ?

Si la vie est une maladie
Elle est aussi hélas
Oralement transmissible !
J’admets que certains plats
Sont assez dégueulasses
La salade de limaces,
Le cassoulet d’Arras
Et ses rutabagas,
Le Klug du Père Noël
Roulé sous les aisselles,
Excès, etcetera...
Mais faut pas faire le difficile
A l’heure où tombent les missiles :
Bienheureux si on ne doit
Manger du rat ou du chat
Pour ne pas faire une fin,
Pour ne pas crever de faim.

Bien nareux, ce jour ma cible,
A l’heure de l’incendie,
Mange ta soupe et tiens-toi droit !
Ne crache pas dans le chocolat
A six pas, comme au Mexique,
Ou... deviens anorexique !

P.S. Ce poème vite torché (? Beark !) est accompagné d’une invitation à déjeuner chez Bruno (qui fiche toute son argumentation par terre (j'adore ça !) !) ! 

3 septembre 2022

Frère et sœur par bongopinot

 

Enfant déjà ses principes

Me faisaient beaucoup rire

Que de bons souvenirs

Toujours dans la même équipe

 

J'aimais son côté nareux

Son petit air dégouté

Devant une grande tablée

Le plat sur la table au milieu

 

Ne voyant pas d’assiettes

Seulement les couverts

Je le voyais devenir vert

Il disait alors : ”je suis à la diète”

 

Manger tous dans le même plat

Pour lui ce n’était pas concevable

Il souriait et restait aimable

Et il prenait une pomme en fin de repas

 

Il a toujours des principes

Et me fait toujours rire

Que de bons souvenirs

On formait une bien belle équipe

 

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3 septembre 2022

731 mots pour dire "j'suis dégouté" (Nana Fafo)

731 theme du defi du samedi

La quête de l'âme soeur (ou de l'âme frère)
hum, on ne sait plus trop quelles expressions utiliser
pour respecter la parité !

A défaut de délivrer une Princesse
et sur les conseils de Kate,
Ronchonchon s'est mis en quête (Kate) de la perle rare :
une petite cochonne, quelqu'un comme lui.

Mais de nos jours, le seul moyen de "pécho", c'est internet !
ça, Ronchonchon a un peu du mal à comprendre.
Comment commencer une relation virtuelle avec un profil
qui ne montrera qu'un masque, et la rendre sincère ?

Alors, comme tout bon célibataire,
il s'est inscrit sur 2 sites de rencontres pour cochons :
adopte un "suce scrofa"
et meever.

A force de scroller et de swiper, il a matché
et enfin décrocher un rancard.
Elle s'appelle "Nana", comme sa génitrice,
une "ok boomer" qui essaie de comprendre ce nouveau langage...

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Pour être original, il s'est dit qu'un pique et nique
pourrait être romantique.
Le hic, c'est que la donzelle lui a annoncé
qu'elle était a-nareuxique
et que manger de l'herbe sur l'herbe
ou manger tout court
allait provoquer des nausées et vomissements intempestifs.

Pas de chance, mon cochon !
Ce n'est que partie remise,
la prochaine fois, essaie d'éviter les Nana-reuxiques.

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Belle lecture créative

3 septembre 2022

tiniak, quand tu nous tiens... (joye)

Nanette Pascale

 

Nanette Pascale, la cannibale,

Avait souvent une forte fringale :

Rentrant un soir sans lune, au noir,

Elle mordit fort son pauvre Edouard

Un mari très marri, plus tard, son

X.

 

3 septembre 2022

Arc bouta (Kate)

Arc bouta

Néreuse

Ou nareuse ?

Si du nez

Elle en avait

C'était du flair

De la détermination militaire

jeanne

texte

Jeanne la bonne Lorraine

Vierge souveraine

Voyageuse

Victorieuse

À Orléans

Où bascula la Guerre de Cent Ans

Sainte belliqueuse

"Qu'Anglois brûlèrent

à Rouen"

Jadis et naguère

Mais où sont les neiges d'antan

Jeanne généreuse

Et de moi Laurent

Si elle avait été amoureuse

J'aurais pu être son amant

 (illustration extraite de "Histoire de la France des origines à nos jours" de Georges Duby)

 

3 septembre 2022

Beurk ! Gloup ! Trop nareux ! (Lecrilibriste)

 

« Si j’aurais su, j’aurais tout avalé à mesure ! »

A cause de la guerre et de mon père prisonnier, nous avons vécu chez mes grands-parents maternels qui avaient une grande maison et quand mon père est rentré, nous y sommes restés !

A cette époque-là, on ne moulinait pas la soupe. En fait, je ne m’en souviens pas. Mais ce jour-là, je ne sais pas qui avait fait la soupe mais les morceaux de queues de poireaux étaient particulièrement gros, je me souviens, et avaient cuit dans le bouillon comme ils avaient été coupés.

Franchement ces queues de poireaux ne glissaient pas dans mon gosier – d’ailleurs tout comme maintenant, les fils de haricots verts - et je les avais disposées délicatement tout autour de mon assiette à soupe qui avait un rebord, comme celles d’avant. C’était beau, ça faisait comme une fleur verte tout autour. J’en avais bouclé le cercle.

Personne ne m’avait rien dit, on m’avait laissé faire mais lorsque j’ai eu terminé mon assiette, mon père est venu s’assoir à côté de moi et m’a dit « Maintenant, tu manges ce que tu as laissé sur ton assiette ».

Beurk ! Gloup ! Trop nareux !

La captivité ne l’avait pas rendu patient, il faut dire qu’il avait crevé de faim pendant cinq ans, qu’il était malade et squelettique à faire pitié et il faut dire aussi que lorsqu’il est revenu après tous ces sévices et cette misère subis, on avait intérêt à filer droit.  Fallait obtempérer illico sinon, ça bardait dur !

Et puis, il avait une arme de poing, c’est-à-dire, qu’il nous tapait l’épaule droite avec les phalanges de son poing droit fermé, en disant « mange ta soupe ! » et de plus en plus fort, la vache !!! ça faisait mal !

J’ai donc avalé tant bien que mal mes queues de poireaux. Combien de temps a-t-il fallu, je ne sais pas. En fonction de ma révolte et de ma résistance sans doute. Je ne sais plus, non plus si ensuite j’ai eu des bleus à l’épaule car ça a dû durer un bon moment.

En conclusion, maintenant je mouline toujours la soupe mais j’adore les poireaux en salade, même avec un peu de vert ! Je ris en me souvenant de cette histoire que le mot et l’image de nareux me remettent en tête et je ne lui en veux pas. Ou du moins, Je ne lui en veux plus à ce jour !

Comme quoi hein ! Le dressage a parfois du bon !

 

3 septembre 2022

El' camanette (Emma)

 

 El' camanette

Ah, te v'la min garchon, ch'est pas souvint qu'on t'vo à l'mason d'puis l'virus. Te bo eun' goutt' ed' jus ? Ah che vrai, che del' camomil qu'i t'faut, a'ch'teur, y parait qu'te dev'nu vegan ? Che t’femme qu'el do et' continte !
Cha, che quet'cos que j’ai toudis pas compris, qu'on dit  ches cats cha n'jonne pon des kyins ! mais  commint qu'cha s'fait qu'te peux avoir deus, tros, quate, dich gosses, pas un parel !
R'gard' tin frere Gustav. Sacré rojin, toudis bénache, toudis joïeux, i pinso qu'à minger, un vrai galaffe : che gatiaux , che gauf, el tarte au chuc, che  frites, cha y allo !
Et ti, min tiot,  tout quinquin  t'éto un vrai moniau pour ech’cat !  Pluquard, tatasse, nareux !
Allez min garchon, che des carabistoules, va t’kère eune bière din ch'frigo, chez vegan, cha, el bière ?
 

============

La bavarde

Ah, te voilà, mon garçon, c'est pas souvent qu'on te voit à la maison depuis le virus. Tu veux une tasse de café ? Ah, c'est vrai, c'est de la camomille qu'il te faudrait à présent, il paraît que tu es devenu végan ? c'est ta femme qui doit être contente !
Ça c'est quelque chose que j'ai toujours pas compris, on dit que les chats font pas des chiens, mais comment ça se fait que tu peux avoir 2, 3, 4 ,10 gosses, pas un pareil !
Regarde ton frère Gustave. Sacré gamin, tout le temps content, tout le temps joyeux, il ne pensait qu'à manger, un vrai gourmand : les gâteaux, les gaufres, la tarte au sucre, les frites, ça y allait !
Et toi, mon petit, tout bébé tu étais un petit moineau, chipoteur, tatillon, difficile! Allez mon garçon, tout ça c'est des bêtises, va te chercher une bière dans le frigo, c'est végan, ça, la bière ?

 

3 septembre 2022

De se tenir mieux à table qu'à cheval à être nareuse (Laura)

 

Je retrouve  ce matin cette expression mais pas son auteur ou sa provenance. Pour tout vous dire, j'avais toujours entendu dans la bouche de mon mari: il vaut mieux l'avoir à cheval qu'à table. Ai-je mal entendu?  C'est ce qu'il disait de moi (et d'autres comme moi) quand je l'ai connu et jusqu'il y a quatre ans, soit six mois avant sa mort. Il racontait aussi que quand nous allions au restaurant et qu'on me demandait si je voulais un fromage ou un dessert, je répondais les deux bien-sûr. Et comme, nous sortions beaucoup, même mon métabolisme de jeune fille puis jeune femme et femme, tout court, et mes dépenses physiques n'ont plus suffi pour éliminer tout ça et de mince, je suis devenue ronde, forte, en surpoids puis obèse. Je vous ai déjà raconté mon rééquilibrage alimentaire qui m'a fait perdre de mai  à la mort de mon mari en novembre 2019, vingt kilos puis encore 20 kilos après cette perte qui devait me faire regrossir, d'après le médecin nutritionniste. J'avais beaucoup attendu puis hésité avant de faire cette démarche... radicale car je savais que ça allait changer notre mode de vie et je craignais que ça n'entraîne des remous dans notre couple. Même obèse, il m'aimait mais savait que moi, je me sentais mal ainsi. Et puis, il était plus agréable d'avoir une jeune femme gourmande à sortir qu'une femme mûre nareuse à table. Il était avec moi quand le médecin a énoncé  les règles alimentaires et a dit qu'il était prêt. Mais lorsque nous sommes sortis la première fois pour dîner dans l'un de nos restaurants traditionnels de gourmands. J'avais rechigné car je savais que ce serait compliqué. Il n'y avait pas bien sûr ce qu'il me fallait. Alors mon mari a dit que je pouvais m'adapter pour cette fois puisqu'à la maison, on faisait tout ce qu'il fallait depuis ... une semaine. Là, le patron est venu prendre notre commande et j'ai demandé ce qu'il était possible de faire pour mon cas. Mon mari m'a trouvé nareuse et je suis rentrée à pied à la maison, le laissant à ses agapes. Après, nous sommes  plutôt allés au restaurant le midi, car c'était plus simple de respecter les règles de la nutrition. Et puis, il pouvait quand je faisais ma nareuse au travail, faire son gourmand seul.
 

27 août 2022

Défi #731

 
Nareux

7311

Si, si, c'est français (depuis 2021)
et lorrain, canadien, ardennais, champenois,
picard, alsacien même et wallon
depuis (presque) toujours

 

27 août 2022

N'ont pas brisé qu'un vase à Soissons

27 août 2022

Les artéas d'prétcheu* (Walrus)

 
Je traduis pour ceux qui n'entraveraient rien aux patois des régions de Charleroi et du Centre : "Les orteils de prédicateur".

Cette expression plaisante désigne dans ces régions les... haricots de Soissons !

Sans doute par dérision pour les Récollets (des Fransiscains réformés, un ordre mendiant portant sandales) très présents à une époque dans la région. D'ailleurs à Charleroi, on trouve encore une rue des Récollets, plus précisément à Montignies-sur-Sambre mon patelin de naissance. C'est d'ailleurs dans un bistrot de cette rue (enseigne : "Les Récollets") qu'avant ma naissance, ma cousine Odette (une des plus belles femmes qu'il m'a été donné de connaître) en vacances chez mes parents rencontrait un succès fou en dansant sur les tables (elle avait trois ans).

Pourquoi je vous parle de ça?

Ben tout simplement parce que, comme vous l'explique Laura, la photo de la semaine a été prise à Soissons.

J'entends d'ici la question suivante...

Pourquoi diable un Belge va-t-il se perdre à Soissons ?

Simple : à l'époque, ma nièce, qui est également la filleule de ma femme, avait épousé un Français et ils étaient partis habiter un bled perdu entre Soissons et Château-Thierry. Comme ils venaient d'avoir un fils, nous sommes allés leur rendre visite et pour  que le cadeau de naissance que nous allions offrir soit vraiment à leur convenance, nous sommes allés l'acheter de concert dans la zone commerciale du premier gros patelin des environs : Soissons, et c'est quand même pas ma faute si, en dehors du fameux vase, les haricots sont les choses les plus célèbres du patelin! CQFD...

Z'êtes contents ? Ça vous la pète**, hein?


* Certains prononcent artcha plutôt qu'artéa.
** Dans certaines régions, haricot se traduit par "pétaud"

27 août 2022

Un abri pour un nid (Lecrilibriste)

 

Sur son perchoir bien installé

Jonathan Livingston  frac noir et blanc

du haut de la tour d’ivoire  perché

sur le crane lisse de Clark ’Adam

Offrant généreux son aire de repos

A tous les oiseaux fatigués

contemple la mer et fait le guet

A trois cent soixante degrés 

Il aperçoit  là-bas, face à  la mer ?

Deux tours qui s’élèvent telles des amers

Pour avertir les marins d’un danger

Avec leurs clochers agressifs et torturés

battus par les orages

qui ont résisté à tous âges

Alors que la nef s’en est allée

Avec le cloître et les cloîtrés

Ne laissant qu’une façade bien conservée

Avec des ouvertures ! Oh ! des ouvertures ?

Mais c’est là que je vais nicher

Là que je serai protégé

Dans ce campanile inespéré

Jonathan pousse un cri de parade

Un éclat de rire démoniaque

Et à toutes ailes il s’en va nicher

Dans cet abri improvisé

Où nul ne viendra le déranger

Où il entendra les cloches sonner

 

27 août 2022

L’ABBAYE (François)

 
L’ABBAYE

Fr

Abbaye de Saint Jean des Vignes, Soisson, Aisne.

 

L’abbaye c’est leur aître,
Ils y vivent leur promesse
Leur volonté de disparaitre,
Loin du monde des faiblesses.

Ils on tous fait le vœu,
De se recueillir et de prier,
De consacrer leur vie à Dieu,
Dans le silence travailler.

Pour nous une telle vie serait triste,
Pour  eux c’est l’expression de leur foi,
Qu’ils pratiquent avec allégresse.
Ils ont été libre de leur choix.

 

27 août 2022

Paysages avec vestiges (Laura)

 

 Vestiges  de l'Abbaye Saint-Jean-des-Vignes,
Soissons que je crois n'avoir jamais vu.

 

Souvenir d'une blague:

"Le maître demande à Toto :
- Qui a cassé le vase de Soissons ?
- C’est pas moi, m’sieur !"

 

L'Aisne
Le département où tu es mort
Vestiges de ta naissance, ta vie
Tes parents là-bas
Leur maison vidée, bradée

Paysages que j'ai tant aimé:
La Picardie
Le Nord si proche
Les Hauts de France
Comme ils disent

Ces paysages
En images
Sous la pluie
De mes larmes
Vestige de notre paysage

 

27 août 2022

730 raisons d'aimer les contes (et les comtes mais pas les comptes) (Nana Fafo)

Adieu les contes de fées !

730 dinosaure



Encore des vieux machins et pierreux en plus !
Ronchonchon n'en peut plus, c'est de la persécution du père tout puissant...
Allez j'me casse !

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Il était une fois, un cochon tout rose, appelé Ronchonchon.
Il habitait à proximité d'un chateau pierreux
(pas aussi clinquant que celui de la photo, mais tout de même !)

Mais qui peut bien habiter dans ce machin vieillot ?
ça doit cailler là dedans !

Il avait entendu dire qu'une Princesse y attendait son Prince...
Comme si les filles d'aujourd'hui façon "girl power" attendaient
qu'un gars tout sec vienne les délivrer.
N'importe quoi ! T'as vu leur tête ?
Elles n'ont pas besoin d'être secourues et
quand elles croisent un Cochon, elles sont plutôt hargneuses et moqueuses.

Mais, bon ! On ne sait jamais, pourquoi pas tenter le coup.
Et si il y avait vraiment une Princesse à surprendre et suspendre !
Il paraît qu'un dragon bleu tapi dans la forêt empêcherait la Princesse de sortir.
Tu m'étonnes qu'il était bleu, le machin, il devait se les peler
à rester guetter les ptis trouducs téméraires (comme celui de Joye ?).

Mais c'est pas un dragon "bleu" qui allait arrêter Ronchonchon !
C'est pas une mauviette, lui !
Et c'est pas aujourd'hui qu'on va bouffer du cochon grillé !
Et bien, ça en fait des "c'est pas"...
Pensant à ce que la Princesse allait penser de lui, il avancait
fièrement, quand il tomba pif à groin avec une grosse bestiole bleue.

DSC09381



Ronchonchon : c'est toi ?
La Bestiole : et toi, c'est toi ?
R : joue pas au con avec moi, faut que t'arrête de séquestrer la Princesse
La B : la princesse, mon pauvr' gars, c'est un mythe !
R : et toi t'es pas un mythe, Dragon ?
La B : Moi, je suis pas un Dragon... j'suis un Dino !
R : ah... je cherche un Dragon tu l'aurais pas vu ?
La B : les dragons, ça n'existe pas !
R : alors comment je vais impressionner la princesse ?
La B : quelle princesse ?
R : celle du château !
La B : écoute, je sais pas où t'as eu l'info,
mais ça fait bien longtemps que les princesses
ne vivent plus dans les châteaux...
maintenant elles errent dans la forêt, certaines ont même des van.

pfff Ronchonchon... et la magie des contes de fées t'en fait quoi ?
J'aime pas les Princesses


"Un conte c'est le message d'hier, transmis à demain à travers aujourd'hui"

Amadou Hampaté Bâ

assemblage photo

Belle lecture créative

27 août 2022

Autres rivages, partie huit (joye)

abbayeabbayeabbaye

L’amitié de Pierre est  comme une cathédrale. Elle est belle et délicate, un lieu de refuge, un abri de la dureté du monde, d’un travail prenant. 

L’amour entre lui et moi est à nous, absolument et seulement. C’est comme les neiges d’hiver, les neiges d’antan. On les oublie un peu au printemps et en été, mais quand les environs retombent  dans leur froidure cruelle, la chaleur de nos sentiments  nous ravive. Elle nous souffle de la joie, des reflets des lumineux, des chuchotements et des sourires au fin fond de sa sacristie.

La structure de notre amitié  a des spires, il y a un gros bourdon et des petites cloches qui rappellent l’esprit mystérieux qui communique silencieusement entre nous.Ce n’est pas un lieu pour des prières ni des attestations de foi, juste des occasions pour faire communier nos cœurs.

Il y a aussi une crypte pour les reliques des moments rares passés ensemble. Un jour, ils auront une fin, comme la chandelle allumée, scintillant dans la noirceur des faux serments des autres.

En attestant ces mots, je redéfinis et renouvelle mes croyances, je ressens le parfum épicé des encens. Je lisse les bords rugueux, j’entends encore les catéchismes que je fredonnais dans d’autres abbayes, dans d’autres églises, dans un autre monde.

Voyez-vous, je n’ai jamais cru en Dieu, mais je crois absolument au pouvoir des cathédrales. Et en Pierre.

abbayeabbayeabbaye

27 août 2022

Bony and Claïde : le niveau baisse (Joe Krapov)

DDS 730 SoissonsSont-ils dérisoires à Issoire !

Sont-ils soudains à Issoudun !

Tous les Francs du collier
Ont des pensées impures !

Sont-ils polissons à Soissons !

Ils ne se soucient plus de l’histoire du vase !

Ils rêvent du Sussex en embouchant saucisses,
Fantasment sur Sissi comme en cinquante six
- Tous les chemins mènent à Romy ! -
Et ne savent plus combien
Soixante-six Suissesses
Ont de fesses !

C’est 132, Charles Martel !

Et que dire des polissonnes de Sissone 
Qui s’y entendent comme personne
En maniement de tourne-vice,
En déhanchements et coups de cuisses ?

Eprouve-t-on de la peine à ouïr
Du côté d’Aizy-Jouy 
Du fait que l’on vieillit 
Et qu’on a les doigts gourds ?
La maturation rend Sourd ?

Sont-ils pas cochons
En Archon 
A faire des promotions
Sur leur vieux saucisson ?

Est-ce sans salamalecs
Que l’on emballe les mecs
Près de Berzy-le-Sec ?

Qui biche à Bichencourt
Court deux lièvres à la fois
Et reste Blesme à Bièvres ?

Le Boniment servi
A la fête de Bony
Bonifie-t-il
Au fil de Laon ?

Est-il commun qu’on bourre,
Gens de Bourg-et Comin,
La mairesse et les urnes 
Les dimanches d’élections raides ?

Qu’un baiser vous guérit
A Bézu-le-Guéry ?

Que Bouresches ou Boncourt
Cela importe peu
Si on éteint la lampe 
Avant de Cessière-Suzy ?

De Chamouille à Chacrise
Combien de kilomètres,
Combien d’années de crise
Avant qu’on ne divorce ?

DDS 730 Germaine_(Aisne)_city_limit_signCombien durent les coïts
A Rogécourt ?

Existe-t-il encore une fête homonyme
A Rozière-sur-Crise ?

Qu’est-ce que le chaud darde
A Chaudarde ?
Est-ce qu’ils se savonne à Chavonne
Tandit que rosit sous les draps
Sa chérie la blanche oie
De Chéry-lès-Rozoy ?

Entend-on ces cris la nuit
Pour encourager le hussard ?

- Clermont les fermes ! Coeuvres et Valsery ! Commenchon ! Continuon ! Que de belles Courbes sur ce Corcy ! Lève Cuissy et Geny ! Dizy, le Gros ! Droizy ! Dury ! L’Epine au Bois ! Ah Germaine !

- Fresne-sous-Coucy, Gland ! Mézy-Moulins !

- Montreuil aux Lions ! Oulches la vallée-Foulon ! Pinon ! Ploizy ! Verneuil-sur-Serre mon Viffort ! Ouh, les Thenailles !

- Liesse Notre-Dame !

- Ah Pancy-Courtecon, comme tu m’as Parfondru le Prémontré ! répond-il dans un Soupir. Je suis tout Quincy-sous-le-mont et pas Remies de mes émotions ! Je te Vénérolles sur les Autels, ma Bony !

***

DDS 730 AisnejpgBon ça Cuffies comme ça !
Ambrief, me voilà de retour !

Pour que le niveau baisse
On peut compter sur moi
Et ma verve toujours en émoi !

Mais cessons là ces vignettes
Comme disait la Marquise
En sortant à cinq heures
Pour se faire tremper sur le pas de sa porte.

Après tout, tout va très bien
Même si j’ai parfois mal vers l’Aisne !

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