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Le défi du samedi

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15 septembre 2018

En automne, oui ça caille (Nana Fafo)

 

Ronchonchon et Je sappelle Groot

 

“We ski”

 

“Peut-être pour certains cet hiver, mais pas pour Ronchonchon”

 

“Oui ski”

 

“N’insiste pas, hors de question d’aller se geler les miches”

 

“Oui s’caille”

 

“ Voilà, t’as compris, j’aime pas le froid”

 

“Oui sky… ?”

 

“Si the sun shine, d’accord, un p’ti voyage c’est pas de refus”

 

“Oui SKY ?”

 

“Oui, à vélo aussi, c’est pas mal”

 

“We s’casse”

 

“Whiskas tu veux dire ?”

 

“Nooon, we s’casse”

 

“ok, allons-y”

 

Extrait d’une conversation entre Ronchonchon et “Ouh qu’il est laid” l’addict du whisky

 

avant leur grande vadrouille de l’été.

 

Ronchonchon a beaune

 

 

Ben quoi, c’est ma version des “Gardiens de la Galaxie” c’est pas pire que “je s’appelle Groot”

 

Il y a une quête, un héros inconscient, un personnage qu’on ne comprend pas.

 

Belle rentrée créative à toutes et à tous.

 

(Toujours pas de Slip en vue pour Pingouinnot…)

 

 

Défi 524 : Whisky

Pour : http://samedidefi.canalblog.com/

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8 septembre 2018

Défi #524

 

Allons-y avec modération
(ou pas...)

 

Whisky


5241

 

8 septembre 2018

Ont choisi leur option

8 septembre 2018

En vadrouille sur le WEB (Walrus)

 

Tandis que je me torture le cerveau pour en faire jaillir une idée (t'en foutrai des vadrouilles, moi !) un souvenir remonte à la surface...

Très jeune, j'ai assisté à la représentation d'une opérette au théâtre des Variétés de Charleroi, je jurerais que le titre en était "Le Baron vadrouille". Je ne me souviens que d'une seule scène : un individu grassouillet, un pied sur la table d'un banquet fume un cigare... piqué sur une fourchette ! C'est tout.

En pareil cas, ma réaction est immédiate : je me jette sur mon moteur de recherche favori et je plonge dans les mystérieuses profondeurs du réseau (mais non, pas le dark net !).

Ma première trouvaille me laisse perplexe :

w523

Johann Strauss jr ! Très peu convaincu, je crains qu'il s'agisse d'une traduction ultra libre de son "Baron Tzigane" ("Der Zigeuner Baron", pour les germanophiles) et je continue mes recherches...

Un collectionneur propose à la vente un programme du théâtre de Huy en 1942 :

w5232

Et là, le compositeur est différent : Walter Kollo et la date colle mieux avec l'époque de mes souvenirs.

Nouvelles données, nouveau plongeon en apnée dans les profondeurs du web. Et là, plus de détails, comme les divers titres français de l'œuvre et le titre allemand "Der Juxbaron" (que je traduirais plutôt par "Le Baron pour rire":

w5231

Bon, avec ça, on peut attaquer Youtube.

Première surprise, une sorte de medley fondé sur les airs de l'opérette et joué sur un orgue mécanique dans un patelin bien de chez nous, je dirais même à deux pas de chez moi :

 La suite est typiquement allemande avec des titres sympathiques :

"Pourquoi as-tu donc ces jambes ?"

"Les petites filles doivent aller dormir"

Bien sûr, cela n'éveille chez moi aucun souvenir supplémentaire à celui du cigare, mais je suis bien content d'avoir trouvé.

Oui, je sais : je suis vite content ! (Mais n'est-ce pas le secret du bonheur ?)

 

P.S.

J'ai même retrouvé un article de la presse de guerre annonçant une représentation de cette pièce au théâtre de Charleroi pendant l'occupation allemande ! Mais c'était en 1917. Caramba, encore raté !

 

8 septembre 2018

En vadrouille (Venise)


Dans mon pays d’avant
Je vadrouillais, dans l’herbe, et les champs labourés.
Mon œil striait les rivières inconnaissables.

v

A la rencontre de mon jeune âge, je vadrouillais.
La patience de ma mère, terre unique du repos, mains pleines de Marguerittes
Alors que grandissait sans bruit le figuier du jardin.
Quand la solitude a grandi, j’ai été prise d’immobilisme et mon visage de pierre
Ne tremblait plus.
J’étais l’enterrée vive qui se meurt sous son chêne.
J’avais au fond de moi un gout caché pour la rivière qui court, sinueuse d’onde fraiche.
J’étais restée la femme qui navigue, qui va qui vient, pareil au souffle fragile de l’algue.

A tant d’heures consumées, je me console mal,
A tant de matins non partagés, je me console mal.
Tous ignorent que mon chant nait de cet espace ouvert qui se désire  du vent qui nait dans le vallon.
Alors que mon enfance bâille devant les sépultures des anciens
Je renais en vadrouille des chemins oubliés
J’épie, le lièvre et le vautour, je garde sous mes doigts des graviers des rivières vagabondes.
S’entête en moi un désaccord entre mes racines et le vent qui m’ensemence ailleurs.
Je descends de toutes ces nuits enrochées,
Et je chante les fleuves qui roulent, qui dévalent, et qui éclairent d’un jour neuf mon encre bleue .

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8 septembre 2018

En vadrouille par bongopinot

bo

 


Enfin les vacances
Et nos cœurs dansent
Partir du HLM
Trouver un peu de calme

Alors on part d’Hérouville
Et vite on file
Jusqu’à la gare de Caen
Vers d’autre vent

Arrêt à saint Pierre-des-corps
Pour changer de décor
Puis pause à Angoulême
Losange rouge et or en emblème

Puis une arrivée à Royan
Où le ciel prend une couleur cyan
Pour quelques jours de vadrouille
La forêt de pins fait merveille

La plage la mer le soleil
Quel bel accueil
Quelques jours ici
Avant d’aller à Saint-Jean-Angély

Voilà notre petite vadrouille
Faite de rire de débrouille
Pour un bien beau séjour
Petit bonheur-du-jour

8 septembre 2018

Mon beau vélo tout neuf (Pascal)


Un gyrophare bleu tournait devant la maison. Un peu partout, il y avait des voisins qui murmuraient entre eux ; l’air grave, ils avaient tous des lampes torche, comme s’ils allaient partir en pénible excursion. Dans la pénombre livide de la cour, je reconnus mon beau vélo ! Sur le pas de la porte, quand mes parents me virent avec mes souliers crottés, des écorchures, des griffures aux jambes, ma jupe toute froissée, et les yeux remplis de larmes, ils crièrent au pire ! M’man pleurait sans jamais s’arrêter, elle ne savait plus s’il fallait me prendre dans ses bras, m’embrasser ou me sermonner !... P’pa était dans tous ses états ; il tournait autour de moi comme un boxeur qui cherche un adversaire à sa taille !... Ils m’assaillirent de questions et je n’avais même pas le temps de répondre ! Ils me parlèrent de rapt, de viol, de séquestration, que des mots dont je ne comprenais rien au sens ! Les adultes, ils ont toujours des sombres pensées, ils voient le mal partout, ils se font des cheveux blancs ; c’est pour cela qu’ils vieillissent…

« Tu es encore partie en vadrouille !... » me cria t-elle, et je lui dis « oui » en hochant craintivement la tête. Mais comment pouvais-je expliquer à tous, et dans les détails, mon extraordinaire aventure ? Le petit oiseau du bord de la route, le papillon multicolore, la libellule arc-en-ciel, l’étang des trente-deux carpes, le coucher de soleil ?... Ils ne vont jamais me croire ! Il me tomba cent mille punitions sur le coin de la figure ! Il me faudrait   un siècle avant que je puisse remettre le nez dehors ! Heureusement que les gendarmes étaient là, sinon ma mère m’aurait donné une fessée devant tout le monde ! Le plus gradé, avec des moustaches de compétition, me tapota la tête avec sa grosse main ; il souriait malgré tout le chambard qui régnait dans la maison ; pour une fois qu’il allait rédiger un rapport qui finissait bien…

A vous, je peux bien raconter mon histoire…  

Voilà, tout a commencé comme cela : je rentrais de l’école et je pédalais fièrement sur mon beau vélo tout neuf, pour rentrer à la maison, située à quelques kilomètres de la ville. Tout à coup, au bord de la route, j’entendis une petite mésange qui pleurait sur une branche ! Non assistance à petit oiseau en danger, ça va chercher loin dans sa conscience, quand elle se rappelle ! Je me devais d’aller la secourir ! Vite, je descendis de mon vélo et je partis à sa rencontre ! En piaillant, elle voletait autour de moi pour que je me dépêche ! Elle m’emmena jusqu’au bout d’un grand champ de luzerne ; au pied d’un vieux mûrier, il y avait son nid qu’un coup de vent avait renversé ! Je le reposai dans l’arbre, là où elle picotait la fourche avec son bec ; et tant pis pour les écorchures sur les genoux, j’étais contente d’avoir remis quelque chose de la nature en place…  

Comme pour me remercier, il passa devant mon nez un magnifique papillon, un comme je n’en avais jamais vu ! Pourtant, je passe du temps dans la campagne à tout admirer, à tout contempler !... J’aime courir de fleur en fleur, j’aime respirer leurs parfums ; je les répertorie dans ma mémoire olfactive et je n’oublie jamais leurs belles couleurs.
Pas pressé, il voletait au bout d’un fil qu’on ne voit jamais ; chaque fois qu’il ouvrait les ailes, le nez en l’air, je pouvais apercevoir le motif extraordinaire, une vraie parure d’apparat, qu’il dépliait comme un grand prélat ; nous traversâmes des champs, nous escaladâmes des barrières, longtemps, je l’accompagnai, envoûtée par toute sa grâce immatérielle…

C’est derrière une haie touffue que je fis sa découverte ; je tombai nez à nez avec une libellule au point fixe ! Elle semblait vérifier ses ailes en les faisant tourner à toute vitesse, et des reflets arc-en-ciel s’irisaient sur son fragile empennage ! Elle m’invita à bord de son vol ! Nous suivîmes une allée de bosquets, nous prîmes un chemin qu’elle seule connaissait tant je griffais mes jambes, nous planâmes longtemps sous l’effet de la brise légère, nous coupâmes à travers un champ de maïs fraîchement moissonné…  

Soudain, nous arrivâmes devant un petit étang ! La libellule s’était posée sur un nénuphar et elle semblait s’intéresser aux poissons qui vaquaient à leurs occupations sous-marines. J’ai reconnu des carpes ! Je les ai comptées ! Il y en avait trente-deux à la file indienne ! De temps en temps, elles bullaient de concert ou bien elles allaient se frotter contre les roseaux, ou bien, encore, elles affleuraient la surface et elles laissaient le sillage éphémère de leur passage, comme une signature sibylline. Sans doute un jeu de trente-deux carpes, me dis-je en sentant l’eau remplir mes souliers vernis…

Le vent s’était mêlé à la fête et créait sur les herbes hautes des ondulations verdoyantes ; en courant avec elles, j’avais l’impression de surfer sur des vagues champêtres ; pendant cette gambade, les sauterelles dansaient avec moi !...   
Les feuilles des arbres alentour tournicotaient sur leur tige sans jamais tomber. Tantôt jaunissantes, tantôt rougissantes, à pile ou face, elles offraient au spectacle bucolique des applaudissements sans fin. C’est à ce moment que le soleil choisit d’aller se frotter contre l’horizon ; les ombres s’allongèrent, les oiseaux se turent, la brume se leva pour rajouter un drap blanc sur la campagne frissonnante. En échange, il naquit un maelstrom de lumières sensationnelles et fuyantes ; c’était un véritable feu d’artifice offert à dame nature et, élève assidue, j’étais à la première place…

Quoi ? Comment ? L’école ! Maman ! La maison ! Je suis en retard ! Vite, vite,  j’ai foncé à travers monts et vallées, champs et chemins ! Les petites grenouilles de l’étang me coassaient : « Dépêche-toi !... Dépêche-toi !... » Les grillons me stridulaient : « C’est par là !... C’est par là !... » Les vers luisants éclairaient mon chemin !... Je voulais récupérer mon beau vélo tout neuf ! On me l’avait volé ! Alors, c’est sûr, j’allais vraiment me faire gronder ! Les yeux pleins de larmes, j’ai couru, j’ai couru sur le bord de la route, pour rejoindre la maison ! La nuit avait semé sa première poignée d’étoiles quand je suis arrivée devant le portail…

Jusqu’à la fin de la saison scolaire, j’eus l’interdiction formelle de toucher à mon vélo ; le matin, c’est maman qui m’amenait à l’école et, le soir, c’est papa qui me récupérait à l’étude. L’année d’après, ils me mirent en pension au Grand Conservatoire. La musique, c’est bien aussi pour s’évader ; les notes, les unes derrière les autres, ou ensemble, à la même harmonie, c’est comme un escalier en couleur : en fermant les yeux, on peut voir… jusque derrière le ciel…

8 septembre 2018

Vadrouille de Cannelle (Laura)

 

Vagabondage pour fuir les embrouilles

Aller de bars en bars, d' hommes en hommes

Dériver, divaguer, delirium tremens,

Risque de dépendance, tabagisme

Oser aimer, partir, être aimé

Une vie sans queue ni tête... ou presque

Il fallait le vivre pour prendre confiance

Laisser la peur, les tremblements

Lâcher le comptoir pour marcher plus droit

Et vagabonder en pétillance de mots

 

8 septembre 2018

En vadrouille à Montpellier ? (Joe Krapov)

Je n’ai pas trouvé mieux, cette semaine, pour évoquer la grande vadrouille qui est la nôtre, que de ressortir mon questionnaire du losange tout frais pondu de cet été et d’y répondre. Ca n’a pas beaucoup d’intérêt en soi, on ne découvre pas à la fin si on est plutôt Bourvil ou plutôt De Funès (plutôt bourrin des villes ou plutôt plein de finesse des champs !) mais ça montre bien que « les gens de Villejean voient du pays » ! Et les autres aussi !

Que vous le vouliez ou non, votre vie jusqu’à présent s’est inscrite dans un losange, ou, pour être plus précis, dans un quadrilatère (ou un triangle) formé par :

- La ville la plus septentrionale dans laquelle vous vous êtes rendu.e (septantrion n’est pas un mot belge qui laisserait entendre que, dans le lit de la baronne,nous étions soixante-dix chasseurs plus ou moins histrions, mais cela a rapport au nom poétique du Nord
- La ville la plus orientale dans laquelle vous êtes allé.e. La plus à l’Est, si vous préférez
- La plus méridionale (au Sud c’était pas les corons !)
- La plus à l’Ouest (en direction de Brest pour les dyslexiques et les scouts!)

Nous aimerions obtenir de vous les informations suivantes (vous n’êtes cependant pas obligé.e de répondre à toutes ces questions) :

Quelles sont les extrémités de votre losange ?

 

losange JK

 

Quelle est la ville dans laquelle vous avez passé le plus de temps depuis votre naissance ?
Rennes.

Où avez-vous le plus ri cette année ?
A Dol de Bretagne devant l’exposition John Wilhelm.

Dans ce losange, quel est l’endroit où vous retourneriez volontiers ?
Burano dans la lagune de Venise.

Qu’avez-vous déjà fait dans votre vie que personne d’autre que vous n’a fait ?
J’ai chanté, déguisé en bouffon, le rapport du commissaire aux comptes dans une assemblée générale d’association subventionnée.

Avez-vous déjà rencontré une célébrité ? Laquelle ?
J’ai un peu honte de l’avouer mais j’ai serré la main de François Fillon.

Racontez une mésaventure à vous arrivée qui se termina bien
Un été d’il y a bien longtemps nous sommes partis camper pas loin de Lorient pour assister au Festival interceltique. Arrivés sur place, surprise : on avait oublié les piquets de la tente sur le balcon ! Le gérant du camping nous a loué une caravane pour nous éviter de rentrer tout penauds à la maison.


Y a-t-il un endroit où vous ne vous attendiez pas à vous retrouver ?
Oui : à l’opéra de Münich pour assister à un ballet sur le thème d’Alice au pays des merveilles.
Aussi à Mourmelon le Grand pour y effectuer ce qu’on appelait alors le service militaire.

Racontez votre itinéraire professionnel en ne donnant que les noms des villes traversées :
Naissance à : Libercourt (Pas-de-Calais)
Premières études (maternelle, école primaire) à : idem
Etudes secondaires (collège, lycée, université) à : Lille
Premier poste professionnel à : Paris
A vécu à : Libercourt, Paris, Sablé-sur-Sarthe, Rennes

A part celle où vous résidez, y a-t-il des villes dans lesquelles vous allez plusieurs fois par an ?
Lannion et Nantes.

Dans votre ville, quel est l’endroit que vous fréquentez le plus régulièrement ?
La salle Mandoline de la Maison de quartier de Villejean.

Citez une ville en dehors de votre losange dans laquelle vous aimeriez vous rendre :
Portmeirion au pays de Galles, lieu de tournage du feuilleton « Le Prisonnier ».

Citez des villes, autres que votre lieu de résidence, dans lesquelles vous avez dormi cette année :
Lannion, Marktheidenfeld, Dachau, Munich, La Flèche, Nantes, Poulennou, Baguer-Pican, Libercourt, Langon, Lanester.

8 septembre 2018

Qu'est-ce que tu veux, j'ai le dos en compote (joye)

j'ai le dos en compote

8 septembre 2018

Participation de Tilleul

ABCD

 

Avance au hasard,
Bois un verre ici ou là
Chante si tu veux
Dorlote tes panards

A petits ou grands pas,
Bazarde tes soucis
Caracole au gré de tes envies
Défoule-toi

A force de courir
Bâton ou non à la main
Certains dépriment
Détends-toi ! Pour la santé, c'est bon de vadrouiller

 

8 septembre 2018

Vadrouille (JAK)

 

J’avais troqué ma plume d’écrivaillon samdirien ☺, pour m’en aller en vadrouille vers d’autres lieux qui me semblaient plus sereins


J’avais mis des voiles sur les ailes de ma raison, posé un œil différent sur d’autres défis improbables


J’ai alors flâné, griffonné, sur d’autres sphères bloggeuses sans y trouver ce que je cherche en vain


Aujourd’hui,


J’ai vergogne de mon escapade , me voici de retour pour vadrouiller enfin où je me sens à l’aise.


Je suis l’octo prodigue, qui inlassablement revient sur les lieux où elle se sent bien...


Là où l’on découvre le samedi, à une heure très précise toutes les élucubrations, rêveries, poésies qui émeuvent, troublent, interpellent et surprennent


Une poétesse m’a mis la puce à l'oreille, et je dis merci, à ma chère Bongo.


Bonjour les amis, voici la vadrouilleuse  qui revient

 

8 septembre 2018

La petite vadrouille (Sebarjo)


Nous étions jeunes, à la marge et un peu fous
Partis, la poitrine gonflée, sur les chemins de la liberté
Oh pas très loin, juste un peu après la chapelle du Lou
On vagabondait, en chantant, le pas léger, sans se presser.

Oh non ce n’était pas la traversée des chemins noirs
On serait rentré le lendemain ou même ce soir
Ni celle de Saint-Jacques-La Mecque
Mais, c’était notre petite vadrouille, Mec.

Nous étions un peu moins jeunes, barges et plus flous
Partis, le dos courbé, sur des sentiers bitumés
Nous étions des joggers au grand cœur, sur les genoux
On courait pour rattraper le temps que l’on n’avait pas vu filer

Oh non ce n’était pas une traversée pleine d’espoir
On serait mort un beau matin ou un triste soir
Ni celle de Saint-Jacques-La Mecque
Mais, c’était notre petite vadrouille, Mec.

8 septembre 2018

Où vent te porte (petitmoulin)


Tu vas où vent te porte
Au gré de ses sentiers
De hasard
Sur la lande inconnue
Tu dessines
Une ombre singulière
Tu prends mesure
De l'horizon
À l'aune de ton vertige
Tu trébuches parfois
Sur les racines du doute
Ton sac sur le dos
Ne pèse pas lourd

L'exaltation ouvre ton chemin
Tu ne te retournes pas

8 septembre 2018

P'tite balade (Vegas sur sarthe)


« Tu f'rais pas une p'tite balade, minou ? »
Pour une fois que Germaine me propose une sortie digestive, je file illico au placard à chaussures et reviens équipé de mes Adidas Ultraboost.
« N'importe quoi! Celles-ci c'est pour la rando... dis pas qu't'as rien d'autre à t'mettre»
Retour au placard où j'échange mes Adidas pour des Scott Backcountry, mon dernier cadeau d'anniversaire.
« Tu l'fais exprès ? Ça c'est celles que tu mets pour les excursions»
« Ah ? Parce qu'on a déjà fait une excursion ? »
« Oui Môssieur, même deux... à Vierzon puis Vesoul, je voulais voir ta mère et on a vu ta sœur, comme toujours! Trouve autre chose»
Du coup je me sens comme une brêle ; retour au placard où j'abandonne mes Scott spéciales excursion chez ma soeur pour enfiler mes vieilles Asics, cadeau de fête des pères alors que je n'ai pas d'enfants.
« On va pas en promenade mon vieux, juste une petite balade si tu arrives à te chausser convenablement ! »
Pour le convenablement , prière de voir dans ce foutu placard : je plonge dans les cinquante huit paires de chaussures de Germaine pour retrouver mes mocassins à glands dénichés sur le Bon Coin, cadeau de moi-même à  moi-même.
« Tu veux vraiment m'faire honte ! On n'est pas en sortie, on dirait que t'as rien à t'mettre ! »
Quatrième retour au placard où j'écarte les rangers de randonnée, préférant les sandales nubuck et nylon – 25 euros chez H&M, la troisième chaussure offerte – dernière démarque des dernières soldes et dernière possibilité de me chausser à part mes charentaises !
« T'as vraiment décidé d'm'énerver. Dis-le si tu veux pas sortir ! »
« Quoi ? C'est pas fait pour les petites balades, ça ? »
« Non Môssieur ! Ca c'est pour les virées »
Je tente de ruser mais ça ne marchera jamais.
« Et tu préfères pas plutôt faire une petite virée ? »
« Non ! J'avais envie d'une balade mais je sais c'que tu penses de mes envies... »
Je m'inspirerais bien de ce qu'elle a mis à ses pieds mais elle est encore en mules de pilou-pilou, mon cadeau de fête des mères alors qu'elle n'a pas d'enfants.
Pour la dernière fois, je retourne au placard et reviens en charentaises, cadeau gagné à un concours de sudoku.
Pas besoin d'explications, j'espère que le message est clair.
De toute manière ça va être l'heure de ses Feux de l'amour et le canapé lui tend les bras...

1 septembre 2018

Défi #523

 

Allez, un truc qui devrait faire
remonter des souvenirs à l'ami Pascal :

Vadrouille

L'image ?

On verra plus tard...

 

1 septembre 2018

Ont fait vibrer la corde sensible

1 septembre 2018

Ukulele (Laura)

 

la1

 

Un instrument qui me fait penser à Marilyn Monroe1 s'en accompagnant dans Some Like It Hot2

Karaoké de rêve à côté d'Elvis Presley3, posters de chambre d'adolescente

Une femme et un homme qui sont restés dans mon panthéon

L'un et l'autre avec ou sans ukulele, je les ai aimés et aimerais

Envers et contre mes autres goûts et passions d'adultes

La fidélité à son enfance et son adolescence: évoluer sans se renier

Et chanter en écoutant ses stars éternelles jouer du ukulele

 

la2

1 septembre 2018

UKULELE (Venise)

 
Je voudrais communiquer à mes amis lecteurs mes pensées interdites.
Comme : comment raconter des vacances que vous ne réaliserez jamais faute de moyens !!

v1


Comment ?

C’est justement l’histoire que je vais tenter vous raconter.
Ici cependant , j’ai choisi une méthode narrative et ce n’est pas uniquement pour respecter la consigne , mais je veux écrire des phrases décousues ,des propositions sans verbe , des expressions qui utilisent des temps différents au petit bonheur la chance afin que les images des vacances qui n’ont jamais existé s’emboitent aisément afin de donner à l’ensemble un grain de vérité .


Grâce à cette méthode-personne ici présente ne doutera une seconde que j’ai réellement dansé sur un air de ukulélé au bord dune mer de la Polynésie française et que cette vision érotique ne vous lâchera pas.
Puis suivant le cours de mes pensées et de mon imagination débordante qui n’a jamais quitté les trottoirs parisiens, je vous raconterais une fois que j’aurai mimé  le ukulélé et la danseuse comment   je passerai sans transition à cette tempête sur le bateau qui me conduisait à cette île mystérieuse.
Cependant j’ai beaucoup trop de problèmes à résoudre en ce moment ( déclaration d’impôt facture EDF)pour me préoccuper du son du UKULELE , à vrai dire je m’en fous royalement, mais je ne renonce toujours pas à épater la galerie .

L’atroce lutte que je mène intérieurement commence à se voir et mes amis commencent à se demander si je suis bien allé en Polynésie .
Alors là tenez vous bien je sors le grand jeu !!
Un ukulélé acheté la veille aux puces !!
Non dans mon pays on peut mentir à ses amis qui ne vous dénonceront pas à la CIA si vous jouez mal du UKULELE.
Je sais que l’intrigue est devenue plus sinueuse, mais ne m’interrompez pas !!

Tu es certaine qui tu sais jouer du UKULELE me dit mon amie.
Mais un millier de cinglés prétendent jouer du ukulélé et c’est à moi aujourd’hui d’apporter la preuve que cet instrument n’a plus de secret pour moi .
Elle sourit gênée puis repart de plus belle !!
Espèce de crétin, tu n’es jamais allé en Polynésie et ses chimères ne sont suscitées que par ton dernier séjour en prison !!

v2


voilà comment mes amis ont anéanti une activité hautement culturelle .

1 septembre 2018

Le ukulélé par bongopinot

 

bo

 

Un corps en bois lissé

Des hanches bien dessinées

De petites cordes pincées

Et chante le ukulélé

 

Dans les bras d’un Hawaiien

De ses mains douces et agiles

A trouvé le moyen

De faire danser son île

 

Cette musique Hawaïenne

Qui arrive à mes oreilles

Moi qui ne suis pas musicienne

D’un seul coup me réveille

 

Et me transporte au vent alizé

Voir des paysages accidentés

Et des plages au sable doré

Avec un climat super toute l’année

 

Ce petit corps en bois lissé

Ces hanches bien dessinées

Ces petites cordes pincées

C’est le ukulélé

 

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