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Le défi du samedi

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28 juillet 2018

L'ours de La Rochelle (petitmoulin)

 
Tu peux me dire que tu as vu
 
Un canon chalouper
Dans les rues d'Édimbourg
Un soir chaud de l'été

Un cheval blanc racé
Lire La Jument Verte
À l'insu du jockey

Les 101 dalmatiens
Se gaver à la table
D'un ossuaire étoilé

Un faussaire bohème
Plier mille cocottes
Avec ses faux billets

Mais l'ours goguenard
Qui claquerait des ailes
Sur un rythme ragtime
Au port de La Rochelle
Alors ça
Je ne le crois pas !

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28 juillet 2018

O comme Ours (Adrienne)

 

Si on est un homme à dix-huit ans,

Si la femme est un homme comme les autres,

Alors oui, nous avons la réponse à la question :

Vous l'avez vu, vous,
l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours ?

- Qu’est-ce que ça fait ici, tous ces ours ? demande Monsieur Neveu quand il rencontre le trentième à peu près au bout de deux jours.

- L’ours est le symbole de la ville, répond l’Adrienne.

Au terme de la semaine berlinoise, ce choix symbolique n’étonne plus Monsieur Neveu.

 

28 juillet 2018

En flag (Kate)

 

De Berne 

À Berlin

De Madrid

À la Russie

Jusqu'en Californie

L'ours que l'homme a vu

Admiré et combattu

S'impose par sa force animale

Symbole national 

IMG_1607

Foire expo Clermont-Cournon (63) sur le thème de San Francisco, septembre 2017 (photo de l'auteur) 

21 juillet 2018

Défi #517

 

Vous l'avez vu vous,
l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours ?

 

La Rochelle mai 2011

21 juillet 2018

Ont ajusté leur tir

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21 juillet 2018

Ma Marseillaise (Minuitdixhuit)

m18

On était cinq, en ligne.

Je ne sais pas pourquoi j’étais là, sans doute parce que Maîtresse avait pensé que je chantais bien et que Monsieur l’Inspecteur d’Académie aimait être accueilli par des chœurs patriotiques.

Samira chantait bien. Ah ça oui, elle chantait bien. Avez-vous entendu le grelot de sa voix ? Il termine par une arabesque qui me tire des larmes. Maîtresse :

Tu arrêtes de pleurer ! T’es pas un homme ?

Non, je ne savais pas à l’époque que j’étais un homme et qu’un homme, ça ne chougne pas… Samira me regardait du coin de son œil. Elle me murmurait avec son cœur en forme de coin d’œil :

T’es un homme.

Je n’ai compris que plus tard qu’elle me disait :

T’es mon homme.

Et qu’elle était amoureuse, autant que moi, mais le temps de la guerre était venu et ce n’était plus possible d’aimer. Non. Possible, peut-être. Mais interdit.

On était cinq en ligne.

Je ne sais pas pourquoi j’étais là, sans doute parce que Maîtresse avait pensé que je chantais bien. Maîtresse, c’était ma mère. Ça explique peut-être pourquoi j’étais là au lieu de payer la bonne à me garder à la maison.

Ben Chetrit était mon meilleur copain et il chantait en levant sa tête de gros lard Juif et j’essayais de l’imiter en ouvrant large la bouche. C’est sans doute ça qui m’a perdu.

Il y avait aussi Marie-Louise, une Maltaise maigrichonne, et Albertino un Sicilien dont la mère confectionnait les meilleurs beignets du monde.

Je sais qu’à présent ça me choquerait qu’on définisse les gens par leur origine, mais c’était comme ça qu’on m’avait appris.

La mère de Ben Chetrit nous bénissait dans une langue venue d’outre-tombe en tricotant éternellement des camisoles à rayures bleues et blanches que je n’ai jamais vu portées par personne. Sauf à la télé, mais le noir et blanc des documentaires sur des fantômes en cage ne mettaient pas bien en valeur les ouvrages de Madame Ben Chetrit.

Celle de Marie-Louise nous filait des sucreries écœurantes en forme de Jésus crucifié qui ont cauchemardé mes nuits, comme encore elles le font quand je me réveille en sueur, la tête atrophiée d’un Christ mou collée à mon palais et tentant de m’étouffer pour tous mes péchés inconfessés, ses pieds décloués battants comme ceux d’une grenouille à moitié dévorée par le serpent infernal que je suis devenu.

Mange, tu viens gros.

C’est tout ce dont je me souviens de son Français et de cette Eucharistie de guimauve.

Celle d’Albertino me réjouissait. Avec son martinet à la ceinture, elle nous courait après, finissait par nous attraper et, dans les effluves troublants de lingerie fraîche, en nous paralysant entre ses énormes mamelles, nous faisait ingurgiter un beignet de plus. Je sais pourquoi à présent les seins des filles ont toujours eu pour moi un goût risqué de course-poursuite, un enivrant parfum de fleur d’oranger et une douceur violente en bouche.

La maman de Samira posait son doigt sur nos fronts avec un air triste :

Vous êtes tous mes enfants.

Les Arabes, à cette époque, étaient tristes. Je retourne en Algérie, j’y vais pour tenir la main de la vieille Fafa, la maman de Samira, qui n’aura jamais eu le temps de ne pas être triste, parce qu’elle a perdu sa fillette juste à la fin de la guerre.

Elle me dit avec l’air de faire semblant d’être heureuse :

Vous êtes tous mes enfants.

L’air perplexe, Maîtresse passait et repassait devant nous alignés, nos bouches grandes ouvertes sur l’hymne qu’elle nous inoculait comme on inocule un vaccin, ou un virus, pour faire de nous de parfaits Français.

À ses allers-retours suspicieux, on avait compris qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas dans la chorale. Elle nous avait demandé de chanter seul, chacun notre tour.

D’abord Ben Chetrit avec sa voix qui dépassait le mur du son. « Allons Enfants… »

Le tour d’Albertino. « … de la Patrie, hi heu… » Il goualait comme son père le dimanche après-midi dans son costume blanc, les yeux fermés et la main sur le cœur, dodelinant de la tête. Ça nous a donné le fou-rire et provoqué l’agacement de Maîtresse.

Marie-Louise avec ses grands yeux qui priaient éternellement un Dieu en sucre d’orge. « … Le jour de Gloire… »

Puis, Samira, « … est arrivé ! » mais j’ai ravalé mon émotion de l’entendre, je suis un homme. Non ?

Et mon tour. On allait voir ce qu’on allait voir, comprendre qui j’étais malgré ma timidité maladive. Samira m’encourageait du regard et Ben Chetrit me faisait signe de bien ouvrir la bouche :

« Contre nous dans la tirelire, les têtards sans dents élevés… »

Au regard furibond de ma mère, j’ai compris que c’était moi qui clochais dans ce chœur patriotique.

21 juillet 2018

La batterie de longues sur mer par bongopinot

bo

 

Le canon tourné vers le soleil levant

Sur ces hauteurs souffle le vent

La batterie de longues-sur-mer

Admire le sable dans la lumière

 

Tous ces canons alignés

Pour ne jamais oublier

L’horreur de la guerre

Face à la beauté de la mer

 

Une visite du site du débarquement

Entouré d’enfants et d’adolescents

Dans un silence imposant et solennel

Sous un bel arc-en-ciel

 

La pluie est venue voir le soleil

Normandie met mon cœur en éveil

Dans une chaleur humide

Dans cet endroit qui intimide

 

Cette eau lave les esprits

La chaleur guérit les cœurs aigris

Un murmure sort des canons

Pour ne pas oublier leurs morts et leurs noms

 

 

21 juillet 2018

LES CANONS DE NAVARONE (Venise)

v

 

 

Pour cet été , je vous propose un jeu.

L’idée/

 

Trouvez dans le film LES CANONS de NAVARONE les clichés, les répliques qui résonnent avec situation grecque actuelle.

EX :en 1943 les allemands tiennent la Mer EGEE. Vous voyez où je veux en venir.

 

Sur Karos le point de ralliement est le Monastère de saint ALEXIS .

 

Moi j’ai trouvé 11 coïncidences

A vous de jouer.

Entre nous cet été revoir les gueules de :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gregory_Peck

https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Niven

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthony_Quinn

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stanley_Baker

21 juillet 2018

Pour paraphraser Emma (Walrus)

Edinburgh Castle

― Elle est canon, non ?

― Ouais, mais c'est pas une flèche

― J'ai quand même une ouverture...

 

21 juillet 2018

En force (Kate)

 

Déploiement de tant de force

Pierre et feu

Pour montrer les dents

Et se défendre

Et si cette écorce

Epaisse n'était qu'un jeu

Où passerait le vent

Et ferait l'armure se fendre

 

Il n'est muraille

Dans laquelle brèche

Ne puisse être ouverte

Chaque fenêtre se fait entaille

Qui dit canon dit mèche

Qui conduira à sa perte

 

20140723_111643

 

Avignon, Palais des Papes, "Métamorphoses méditerranéennes", rétrospective Stefan Szczesny, juillet 2014 (photo de l'auteur) 

21 juillet 2018

Memorie d'oltre-impresa ~ Capitulo tre : Dulce et decorum non est (joye)

capitlo tre honteux

21 juillet 2018

Sur la pierre (petitmoulin)


Une oreille
Sur la pierre
Vibrante encore
Des rages du canon
Une main
Sur la pierre
Brûlante encore
Du sang de son histoire
Le visage
Sur le silence
Il parle d'été
De l'odeur du jasmin
Des fruits mûrs au verger
Il dit les nuits froides
Et la faim et la peur
Dans les yeux d'un enfant
Il dit l'oiseau blanc
Dans un ciel de tourmente
La lueur accrochée
Au-dessus d'un puits d'ombre
Les champs de fleurs sauvages
Et les champs de bataille

Debout
Sur leur parcelle d'utopie
Des mots voudraient crier
Sans armes mes amis !
Sans  armes !

Qui les entendrait ?

14 juillet 2018

Défi #516

 

J'en vois qui ne sont pas alignés !

Edinburgh Castle

14 juillet 2018

Ont franchi l'obstacle avec élégance

14 juillet 2018

ZORRO ou zéro (Venise)

 

Un cavalier, qui surgit hors de la nuit

Court vers l'aventure au galop

Son nom, il le signe à la pointe de l'épée

D'un Z qui veut dire Zorro

 

Zorro, Zorro, renard rusé qui fait sa loi

Zorro, Zorro, vainqueur, tu l'es à chaque fois

 

v

 

Zorro, Zorro. Zorro, Zorro.

Zorro, Zorro. Zorro, Zorro Zorro, Zorro

Vous comptez en intro nous présenter votre thèse de doctorat sous cette forme ?

Le jury avait l’air sceptique sur ma proposition.

Je me décidai d’un ton assuré de présenter le cœur de ma thèse.

Zorro est la figure du héros qui cultive la désillusion pour mieux frapper la crapule.

Un anarchiste avant l’heure en somme dis-je d’un ton décontracté.

J’aperçus à cet instant le regard furieux du directeur de thèse.

Peu de situations sont aussi déconcertantes que la vôtre me dit l’un des membres du jury

On dirait que vous sortez d’une vilaine échauffourée.

Pour la fin de ma thèse, on ne m’accorda aucune attention, c’est ici que je fis alors ce que je n’aurai jamais dû faire.

Je déroulai mon lasso qui empoigna, ficela, l’une des membres du jury et fixa à l’encre rouge un Z sur son front.

 

C’est certain que quelque chose à foirer comme d’habitude dis-je à mon petit-fils ahuri par mon récit. Je parvins tout de même à dissuader celui-ci de faire sa thèse sur Tarzan.

 

14 juillet 2018

Louise par bongopinot

Jumping, Knokke

 

 

Louise adore faire de la photo

Elle excelle dans son domaine

Et pour nous c’est une aubaine

Et un véritable cadeau

 

Elle nous fait découvrir

Avec sa graine de talent

Et de poésie de l’instant

Une image à ressentir

 

Un cavalier sur son cheval

Sautant au dessus d’un obstacle

Nous offrant ainsi un beau spectacle

D’un concours magistral

 

La photographie est très nette

J’imagine Louise derrière son appareil

Attendant le moment propice ses sens en éveil

Afin de produire une image vraie et captivante

 

Elle arrive à nous surprendre à nous séduire

Elle garde le contrôle devant le cheval en mouvement

Elle suscite l’attention des défiants

Et arrive d’un coup à nous éblouir

 

Bravo Louise pour cette réussite

Pour toute cette concentration

Merci au Papy qui nous fait partager sa passion

En espérant avoir bientôt une suite

 

14 juillet 2018

Forrest Jump (Walrus)

 

Walrus001

Comment ?

Une erreur dans le titre ?

 

Oui, j'ai toujours eu des problèmes avec

Les Djay et les Djii !

14 juillet 2018

Pégase (petitmoulin)


Nuit noire nuit sans lune
Sa besace de rêves
Qui se mettent en marche
Pour réveiller le jour
Nuit d'étoiles nuit d'été
Lève haut sa lanterne
Le silence agité
Des corps enlacés
Nuit blanche
Ô mes nuits blanches
Errent en impossible
Plus sûr que lendemains
Je reconnais Pégase
À l'assaut des obstacles
Plantés au cœur battant
De mes ciels d' insomnies
D'un coup d'aile dénoue
Les mots livrés en vrac
Au détour d'une page
Et défie les chimères
Jusqu'au seuil de l'aurore

Le matin me ramène
Au bord de son défi
J'y chercherai patience
Jusqu'à la nuit prochaine.

14 juillet 2018

Memorie d'oltre-impresa : Capitulo due ~ Je ne suis pas ce qu'on pense (joye)

capitulo due

14 juillet 2018

Sauter (Laura)

 

Sauter

Quand j’étais gamine, l’exercice que je préférais (après mon père qui me parlait de ses sauts), c’était le saut en hauteur mais sans perche.

Quand j’étais plus jeune encore, j’ai beaucoup sauté à la corde ou à l’élastique.

 

Aujourd’hui, ma discopathie sévère me déconseille fortement de monter  et sauter à cheval  mais je ne peux m’empêcher de sauter  de bonheur lorsque j’entends certains rocks de mon adolescence comme Indochine.

 

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