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12 mars 2016

Le chineur de kitsch (Pascal)


Le kitsch a ses adeptes, ou quand le mauvais goût rime avec la mode. Encore faut-il avoir la définition exacte du mauvais goût pour mettre kitsch dedans. Chacun de nous a sa conception du kitsch ; c’est du péjoratif à l’affectif, du ringard superflu au sophistiqué fruste en passant par l’accessoire clinquant. Aujourd’hui, le démodé est remis au goût du jour ; il a une deuxième jeunesse, voire une troisième ; il faut que ça en « crie », que ça en jette, que ça interpelle le visiteur. Décorer sa maison, c’est un peu décorer sa façon d’être, d’agir et de voir le monde ; dis-moi quelles sont tes décos et je te dirai qui tu es.
Comble de la futilité, il se vend du Kitsch neuf…

Mais quel est cet impérieux besoin d’exhibitionnisme par objets interposés ? Quel est ce désir de décor suranné, cette façon frivole de se réfugier dans une ambiance extravertie ? Pourquoi s’entourer d’objets aussi obsolètes que tape-à-l’œil ? Quelle est cette motivation profonde, cet engouement fantaisiste, ce devoir de fariboles de pré soixante-huitard ?
La fanfreluche a ses exigences. A travers ces babioles, toutes plus singulières les unes que les autres, on prouve qu’on existe ; l’accumulation est le besoin d’être reconnu et plus ces objets sont populaires, plus on prouve qu’on est fondu dans la masse ; on montre qu’on est un poisson dans l’eau, sachant nager dans les troubles mouvances frivoles ; il faut être pour ne pas avoir été.  
La fragilité s’ornemente au pays des timides et leurs sentiments se colorisent ; ce qui n’est pas dit se met en truculence, ce qui n’est pas fait a son relief, ce qui n’est pas vu est ici tapageur. Il y a dans l’humain des tendances naturellement perverses et c’est là qu’on retrouve nos adeptes du début.

C’est une quête ! En perpétuelles croisades, on court les vide-greniers, les antiquaires, les débarras ! On troque, on parlemente, on prie, on supplie, on monnaye !... « Je veux ce crucifix avec les perles multicolores tout autour ! Combien, cette pendule des années soixante ? Il me faut cette théière baroque ! Le plat à asperges est magnifique ! J’étais là avant vous ! Vendez-moi cette boule à neige ! Ho, une moule magique entrouverte avec un trésor caché tout au fond !... »

La culture du kitsch, ça a du bon en fin de compte ; cela permet aux enfants d’aller rendre visite à leurs anciens… On se retrouve chez les aïeux et on leur crie dans les sonotones qu’on voudrait récupérer Grincheux, le nain de jardin, parce qu’à force de rester sous la pluie, il va s’enrhumer ! On jure qu’on s’en occupera bien, qu’on le rentrera, le rude hiver venu, et qu’on le mettra en première place, devant la cheminée !  « Allez mémé, refile-nous le quinteux ; il nous manque plus que lui réunir la famille des petits bûcherons !... » « Pépé ? Tu en fais quoi du coucou dans le salon ?... Tu sais qu’il ferait bien dans le nôtre !... Mais oui, on lui donnera des graines !... De toute façon, tu n’entends plus rien !... »  Et qu’ils ne se plaignent pas ! On a fait deux cents bornes pour venir les voir ! Ça leur fait du monde, le dimanche !...

Les objets kitsch naissent dans les usines ; entreposés dans les magasins, ils attendent leurs futurs acquéreurs ; bien sûr, ils ne sont pas kitsch au début, ils ont leur utilité au sein de la maison. Et puis, désuets mais décoratifs, ils vieillissent tranquillement sur une étagère, dans un placard, un coin de grenier ; on ne peut pas les jeter parce qu’ils portent en eux leurs lots de souvenirs. Ils sont une partie intégrante de la maison et de la famille ; c’était l’époque des enfants heureux, des Noël multicolores, des vacances en Espagne, etc. Par contre, ils vivent très mal les déménagements. Ils deviennent vite trop lourds, trop encombrants ou trop inutiles…  

Survivants de cette première vie, on en retrouve quelques-uns au Troc de l’Ile ; après un sérieux lifting dépoussiérant, on lui donne un prix mais sa valeur est encore sentimentale. Cherchant à se faire adopter, il attend l’hypothétique client, le chineur de kitsch, celui qui sera ébloui par ses restes de brillance. Enfin embarqué, il revient dans un salon à la mode, au milieu d’autres objets tout autant désuets, mais sa vie ne durera que le temps de cette fantaisie dans le vent. Au gré de l’extraversion de son propriétaire, il se retrouve dans la cuisine, dans les wc, dans une chambre, avec d’autres objets aussi déracinés que lui. Il n’a plus d’utilité que son intérêt ornemental de bibelot futile. Un jour, parce qu’il n’a plus sa place dans le fashion moderne, on l’échange, on le donne, on le jette.

On peut le voir, aligné comme des centaines d’autres objets anciens, dans les travées de chez Emmaüs. Ils pèsent sur les étagères, ils occupent trop de place et il n’est qu’un vieux mécène, un nostalgique du passé, qui puisse en sauver quelques-uns.

Moi, avec toutes ces « bricoleries » placardées ici, ou stockés là, je n’aurais pas l’impression d’habiter chez moi. Tous ces objets d’une autre vie, se retrouvant prisonniers dans la mienne, créeraient des interférences avec le présent. Mes souvenirs pas encore tout à fait kitsch entreraient en lutte avec ces vieilleries ; la nuit, ils se disputeraient la meilleure place sur le buffet, ils se bousculeraient dans les vitrines à coups d’incompréhension temporelle…  

Les gentils objets kitsch finissent tous leur vie dans la benne à ordures de la décharge publique ; cassés en mille morceaux, tordus, éventrés, ils emportent avec eux le passé glorieux d’un autre siècle, celui chargé de jeunesse, de chansons, de rires et d’Amour…  

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12 mars 2016

That Is the question (JAK)

 

Il monte en courant les escaliers en bois, en homme souple et leste qu’il est, un craquement lugubre répond à chacun de pas.

arrivé sur le palier , une pancarte en fer, bombée aux coins écornés indique :

KITCHEN

Elle annonce d’emblée l’office 

 

Deux pas de plus sur le vieux carrelage azulejo et Il entre dans son Royaume Du Matin.

Il va trôner sur sa chaise favorite, légèrement bancale, lui permettant de se balancer à la façon d’un rockingchair

Un café fumant et parfumé l’attend , servi dans une tasse aux formes hétéroclites dont on ne devinerait pas l’usage si on ne détectait l’odeur qui s’en  dégage.

Bien calé il contemple tout ce qui l’entoure tout en savourant son breuvage. Son œil vagabonde d’objets en objets,  insolites, ringards, démodés, bizarres,  pour se fixer sur un autre encore plus suranné, là sur une étagère.

Il s’y attarde. Ce semblant de théière carrée en faïence est l’objet de toute son affection.

Autrefois elle a été produite par myriades,  des répliques vendues  communément, inondant le marché lors de leur apparition

Loin de la théière classique ronde et lisse, elle offre  une exagération de formes, bosses externes avec un décor de maison des Sept Nains où l’on croit deviner Blanche Neige bien à l’abri.

 Et des bosses internes – qui pourraient receler et accumuler des feuilles de thé emprisonnées qui y pourriraient.

 Mais ce n’est point là son usage, elle est née juste pour faire joli, pour qui sait lire en elle, sa destinée n’était pas d’être un objet utilitaire.

 

Et il s’interroge,

Est-elle faite pour le plaisir de contempler son absurdité, ou sa laideur dirait péjorativement un non initié. 

Et tous ces objets emmagasinés ici, insolites, incongrus le plongent  dans une rêverie matinale qui dynamise sa future rude journée. Ce stimulus de bonne heure lui sert de reconstituant

Objets kitchs, avez-vous donc une âme..?

Et pourquoi l’émotion ne serait-elle dégagée  que par la  vision d’une  théière en céramique de Picasso,  qui est d’ailleurs son créateur favori.

Jugements de valeur, canons, cotes,  normes,  éducation, où la beauté se cache-elle ?

That Is the question.

Il ne sait apporter une réponse, mais l’apaisement gagné dans cet antre culinaire,  est certain.

 

12 mars 2016

Faire recette, sinon, c'est Cuit (par joye)

¸¸.•*¨*• ☆ Temps de Préparation : Ma Vie *¨*.¸¸

Temps de Cuisson : Une Fraction de Ma Vie

Ingrédients (pour 4 personnes, deux couples, ou un Ménage à trois avec Arbitre)

¸¸.•*¨*• ☆*¨*.¸¸

- 200 g de pâte brisée, une Pâte qui a connu l’Amour et l’Échec
- 200 g de lardons, les Enfants d’Amours délicieux, mais volés
- 30 g de beurre, ou de Seins doux, ou encore ce qui est gras et soyeux
- 3 œufs, volé du Nid d’une Poule innocente sans méfiance de ce Bas Monde
- 20 cl de Crème fraîche comme la Jeunesse (cf Ma Vie)
- 20 cl de lait qui a fait qu’un pauvre Veau a dû se coucher à jeun
- sel et poivre, comme Greco et Davis
- muscade, épice c’est Tout

¸¸.•*¨*• ☆*¨*.¸¸

Préparation de la Recette :

Étaler la pâte dans un Moule, piquer à la Fourchette, tout comme tu étales Ta Vie, tout comme tu piques de tout savoir.
Faire rissoler les Lardons à la poêle puis les répartir sur le Fond de pâte. Ils s’y retrouveront peu ou prou, comme ils peuvent, comme font tous les pauvres Lardons dans ce bas Monde...
Parsemer de copeaux de Beurre, soyeux et gras, comme une Duchesse d’un certain âge.
Battre les œufs – ils l’auront cherché -  la Crème fraîche et le Lait, assaisonner avec le sel, le Poivre et la muscade. La vie est ainsi assaisonnée. Verser sur comme une Pâte, tout comme si tu vidais ton Sac chez un bon ami, Confident de ton petit Coeur intime.
Faire cuire, suer, dorer, pendant 45 à 50 min au Four à 180°C (Thermostat 6) – comme un aprèm à St-Trop', où tu sirotes oisivement des Cocktails en attendant que la Vie vienne t'y retrouver...

Siroter un Cocktail et attendre le Résultat. C’est tout un Drame, cette Attente.

¸¸.•*¨*• ☆Remarques*¨*.¸¸

Et voilà, voilou,

ma superbement belle

Kitsch lorraine 

!!!

kitsch lorraine

12 mars 2016

Participation de Rêves de plume

Dubitative, elle lit et relit le mot thème de la semaine puis interroge à la cantonade.
Kitsch ! Le mot n'est pas dans le Robert 1973, quelqu'un a une idée ?

Je sais , répond mémé Odette, un peu dure d'oreille, j'en bois tous les jours, cela me refait la cerise !

Mais non, kitsch pas kirsch ,reprend  tante Ursule de sa kitchenette. Un rapport avec la cuisine peut être ?

Joli mot, murmure tonton Gaston, un regard en coin vers les bruits de casseroles. Cela sonne comme une rupture avortée .. quitte ch ch ch .. quand on est trop lâche, un bruit de dégonflé ..

Ah j'ai trouvé, dans le Larousse 2004 ! "se dit d'un objet, un décor, une oeuvre d'art dont le mauvais goût, voulu ou non,réjouit les uns et repousse les autres " !

D'étranges odeurs montent de la kitchenette.
Tante Ursule n'était pas loin de la solution, constate tonton Gaston. Ses plats sont souvent des œuvres d'art .......
12 mars 2016

C'est kitsch qui s'y colle ? (Joe Krapov)

8b965bb9La tarte aux quetsches, c’est kitsch !


Le guignolet-kirsch, c’est kitsch !

Les matches de catch, c’est kitsch !


Refaire le match avec sa tchatche, c’est kitsch !


Lire un vieux Marie-Splatch (ou le dernier Paris-Match), c’est kitsch !

Les guitares Gretsch à demi-caisse, c’est kitsch (mais si on m’en offre une je ne la refuserai pas) !

 

  

05e3663aLes montres Swatch, c’est kitsch !

Se prénommer Vladimir Il’itch, c’est kitsch !


Certains potlatchs sont kitsch !

Le pèlerinage à Latché, c’est kitsch !


La datcha de Gorbatchev, c’est kitsch !


Porter un patch, c’est kitsch !


Le Thatchérisme, c’est kitsch !


La pochette de l’album de Neil Young « On the beach » est kitsch !


 


4e52dc28Se faire le look de Robert Mitchum, c’est kitsch !

Une journée d’Ivan Denissovitch, c’est kitsch !

Se souvenir de Leonid Pliouchtch, c’est kitsch !

Dénigrer Nietzsche, c’est kitsch !


Raconter le pitch, c’est kitsch. Surtout si Olive spoile Popeye.


La quiche lorraine, c’est kitsch !


Richie Furay c’est kitsch mais j’adore quand même Buffalo Springfield.

“Hey teachers leave that kids alone”, c’est kitsch !

 

 

 

3ccf88d5Manger des tartines aux îles Sandwich, c’est kitsch !

Butch Cassidy et le Kid, c’est kitsch !


Le kitsch , c’est kitsch !


Se soûler au scotch en ayant un slip sous son kilt, c’est kitsch !


Ne pas avoir de coach, c’est kitsch !


 

 

 

 

 

 

9a5562d0La plage de Sotchi, c’est kitsch !

Blutch, c’est kitsch !

Ne pas connaître Blutch ni les Tuniques bleues, c’est kitsch !

"Adios muchachos" et "Buenas noches" sont des formules de politesse. La politesse, c’est kitsch !

 

 

 

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Sprechen Deutsch, c’est kitsch !

Donner des zotches ailleurs qu’à Dunkerque, c’est kitsch !

Le générique de Starsky et Hutch en français, c’est kitsch !


Rêver de rétablir le tsarévitch sur le trône russe, c’est kitsch !


S’appeler tovarichtch, c’est kitsch !

Tenter un putsch pour devenir duce, c’est kitsch !



 


 

 

f965393bManger du bortsch en compagnie de Robert Hirsch en écoutant du Bratsch tout en parlant sotto voce, c’est kitsch !

Hitchcock en Hotchkiss et Atchoum en smoking, c’est kitsch !

Beloved witch, ma sorcière bien-aimée, c’est kitsch !

 

 

 

MAIS

ça ne l’est pas autant que la collection de tableaux de M. Champollion 08. Vous pouvez la voir ici :http://champollion08.blogspot.fr/search/label/Tableaux

 

 

c03f148eCEPENDANT, n’allez pas rire s’il vous plaît après avoir vu cette incroyable accumulation de tableaux hyperréalistes, de peintures de genre, de tableaux pompiers, de couvercles de boîtes de chocolat.

En effet, nulle part dans le texte qui précède je n’ai écrit que j’avais quelque chose contre le kitsch.

Et pour cause : je me prénomme Iosif Ilarionovitch et je suis donc moi-même hyper-kitsch !

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12 mars 2016

Participation d'Alain André

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-Dis ! C’est quoi ce cadeau ? Tu me prends pour une quiche ?

-C’est un plat à tarte, ma biche, pas à quiche,  un chez- d’œuvre kitch !

-Tarte, ou quiche… Même combat ! C’est parce que je m’appelle Lorraine que tu m’offres du kitch ?

-Oh, le jeu de mot bien pourri! Mais c’est superbe, non ? C’est du Valauris…

-Et bien, c’est tarte, si tu veux mon avis! C’est toi qui va prendre une tarte si tu continues ! Franchement, tu trouves ça beau ? Passeque, ya du kitch marrant, mais là, c’est jute navrant !

- Ouais, ben, c’est un peu l’idée du kitch, tu vois,  des objets exagérément moches qui, du coup deviennent intéressants ! Ya des gens qui collectionnent.

-Bon, puisque tu aimes le kitch, je vais mettre une kichenotte ce soir avant d’aller au lit ! Kiss me not, du coup, ça t’apprendra !

 

12 mars 2016

Que choisir ? (MAP)

Que choisir dans ce vide grenier ?

 

Bougeoir

Ce bougeoir émaillé à la mini bougie rouge ?

 

 

Chapeaux

Ces chapeaux de paille rigolos ?

 

 

Kitsch 1

Cette tirelire en forme de petit cochon ailé ?

 

 

Pierrots et Pierrette

Ce décor de Pierrot et Pierrette ?

 

 

Cruche

Cette cruche fleurie ?

 

 

Poupées 2

Ces deux poupées joliment vêtues ?

 

 

Poupée 1

Ou celle-ci aux longs cheveux blonds ?

 

 

Tableau

Ce petit tableau aux deux roses ?

 

Vieux souvenir

Ou bien encore cet encrier

avec marin, ancre  et coquillage ??

Vous prendriez quoi vous ???

Merci de votre aide !

 

 

 

12 mars 2016

Participation de Venise


Elle portait des chaussures très kitsch , malgré ses gros boutons sur le nez.

Quand je pense à elle j’ai envie de pleurer, mais dès que je la vois j’ai plutôt envie de rire .

Etudiante  elle a fait sa thèse sur un sujet très kitsch.

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Qu’est devenu le  lapin qui a tué le chasseur de Chantal GOYA.
La seule idée de devoir lire sa thèse me donne la colique .
Personne ne la supporte longtemps avec son cheveu sur la langue .
C’est donc par politesse qu’à cette soirée très kitsch  je me suis trouvé en face d’elle .
J’avais l’impression d’avoir les essuies glace qui grincent dès qu’elle a pris la parole .

Au bout d’un moment j’avais l’impression d’avoir entrepris un voyage vers l’intranquilité..

Elle m’avait sans doute pris pour un buisson ardent  .

Non d’un chien la pauvre gosse pensais-je tout bas .
Je regrettais de ne pas être un combustible et disparaitre comme de la cendre .

Je lui annonce mon sujet de doctorat : ‘la pitié de soi ‘ je sais je mens honteusement mais je ne peux pas faire autrement que me payer sa bobine .

Une mouche bleue se cogna  soudain à ses lunettes dont la monture très Kitsch lui bouffait  le visage .

Ces soirées tape à l’œil de paillettes et de musiques stupides commencent à  impacter mon système nerveux .

J’ai un cas de conscience devant la mouche bleue qui continue à virevolter autour de son visage .
Et si je lui assénais un coup de baguette de pain en pleine figure histoire de lui clouer le bec .

Quand la mouche bleue repasse une énième fois en entonnant un chant russe très kitsch
Je n’ai pas  pu m’empêcher de prendre ma chaussure ce jour là je m’en souviens  toujours .
C’était le 24 août à 23h , une de ces nuit où le monde s’ouvre vers l’inconnu , le vide .

Mon geste fut comme un signe zodiacal qui allait marquer définitivement son destin.

Je lui ai fendu la paupière et depuis une cicatrice très kitsch obture son arcade sourcilière .

TIC TAC TIC TAC tout va mieux maintenant .

12 mars 2016

Clémence, il recommence ! (Walrus)

 

Kitsch et net !

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12 mars 2016

Participation d'Emma

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12 mars 2016

Vous avez dit kitch ? (Marco Québec)


Kitch ou kitsch
Est adjectif ou nom
Le kitch ou le style kitch
C’est selon
Mais toujours invariable
Pas de discussion
 
Kitsch vient de l’allemand
Et veut dire poubelle
Pas trop surprenant

Il se dit à propos
D’un objet, d’un décor
Ou d’une œuvre d’art
De mauvais goût
Ou franchement
Vulgaire
Procédant
D’une démarche volontaire
Ou le contraire
Certains en tirent du plaisir
D’autres du dégoût
Encore une fois
C’est selon
 
Qu’est-ce que le mauvais goût ?
Me direz-vous
Qu’est-ce qui est vulgaire ?
La ligne n’est pas claire

Style pseudo-artistique
Disent des détracteurs
Œuvres emblématiques
Affirment des collectionneurs
 

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La culture populaire
A fait son affaire
Du mot kitch

Le théâtre a eu
« Kitch ou double »
La télé
« Kitch TV »
Et Kitchouille
Mascotte de la chaîne

La chanson a eu
« Dr Kitch »
Paroles de Lord Kitch…ener
Les restos
O’Kitch
Ancêtres du McDo
Et aussi Kitch et Bio
 
Si vous êtes une kitchgirl
On vous verra
Au Kitch Club
Ou à l’une de ces soirées kitch
"LA KITCH", la vraie!
Kitch Party
Official kitch
Kitch 80’s
So kitch
Kitch kool
Kitch power
Kitch to kitch
Can I kitch you
Mega kitch
Kitch n’sync
100% kitch

12 mars 2016

Monsieur Rococo (Vegas sur sarthe)


C'est l'histoire saugrenue d'une pince à sucre crabe tombée amoureuse d'un buvard; elle en pince pour lui qui boit ses paroles.
L'histoire pourrait paraître démodée, sotte et futile mais elle est juste kitsch.
Qui se soucie d'une pince en métal argenté, intemporelle, increvable à part Guy Degrenne, le cancre qui n'aurait jamais dû réussir?
Et qui se soucie d'un rectangle de buvard à l'enseigne de La Vache Qui Rit  à part les papyrencausbibéphiles  ?
Pourtant ces deux-là se sont trouvés au hasard d'un vide-grenier qui les a réunis chez Monsieur Rococo sous le regard intrigué d'une boule à neige “Apparition dorée” de la grotte de Lourdes made in China...

Personne n'a jamais vraiment su comment il s'appelait, alors ses fautes de goût lui ont valu le surnom de Rococo dans tout le quartier.
Même le judas de la porte de Monsieur Rococo est en trompe-l'oeil, c'est dire s'il est kitsch mais il s'en moque ou il n'en a pas conscience; d'ailleurs il n'y a jamais eu personne devant son judas.
Il est heureux alors même qu'il n'a ni encre à sécher, ni sucre à pincer ni prière à adresser à la Soubirous enneigée; c'est ainsi, son bonheur c'est d'avoir permis de réunir cette pince à sucre crabe et ce buvard à l'enseigne de La Vache Qui Rit au mépris du qu'en dira t'on et du regard intrigué de la boule de neige.

Et puis un matin – il devait être neuf heures à en croire le coucou de la pendule à coucou  – quelqu'un s'est présenté au judas en trompe-l'oeil, un homme en uniforme de spahi algérien ou de cavalier berbère, enfin un militaire en burnous avec une moustache en guidon de vélo et une tête de vache qui ne rit pas...
Monsieur Rococo a ouvert à l'aveugle à cet homme en burnous qui se disait pessaccarophile et qui en pinçait pour son crabe argenté.
La boule à neige en était toute retournée et la pince à sucre crabe eut beau striduler, les adieux furent déchirants pour le buvard éploré, gorgé des larmes amères de Monsieur Rococo.
L'homme au burnous fut intraitable malgré les pleurs de la Vache Qui Riait,  l'avalanche de la boule à neige et les suppliques de sainte Bernadette... le miracle n'eut pas lieu.

Depuis ce jour Monsieur Rococo est à ramasser à la petite cuillère, une de ces petites cuillères en argent avec une croix basque en écusson et sur laquelle sainte Bernadette veille jalousement sur son tapis neigeux...

12 mars 2016

Ça, c'est pas chic ! (Clémence)


Vous parler de mes collections kitsch, ça, jamais ! Plutôt mourir.
Mais….
Mais c'était sans compter sur ma mère qui, houssoir en main,  râlait sur mes poupées russes déboîtées et cheminant en nautile. Vu que j'étais toc-ée, je piquais des crises pas possibles si l'une d'entre elles sortait de sa trajectoire !
C'était sans compter sur mon père qui chipait régulièrement une aile de papillons dans ma collection de moulinets à vent pour en faire des mouches pour la pêche à la truite.
C'était aussi sans compter sur ma frangine qui ponctionnait dans ma collection de cartes de poupées de Peynet pour écrire à son amoureux.
Et sans compter sur mon grand frère qui se servait sans vergogne dans ma collection de stylo pour épater ses copains. Les stylos, vous savez, ceux dont le capuchon contient du liquide où se dénude une pin-up...
Il y avait aussi ma petite sœur qui s'était approprié de mon cochon tirelire en tutu rose et l'avais promu doudou à perpétuité. Ca faisait un drôle de vide dans la série !
Mon petit frère, ha, j'allais l'oublier celui-là ! Il planquait des hannetons dans mes boîtes à pilules...

Ils ont éventé mes secrets et vous, en lisant, vous êtes complices. Mais, tout bien réfléchi, plutôt que de mourir, je vais me venger !
- Comment ça ? Vous croyez que je n'en suis pas capable ? Vous avez raison, je ne suis ni rancunière ni vindicative. Mes tocs me suffisent comme défaut. Je vous fais la part belle, je vous offre un cadeau. Je vous en prie, entrez dans ma kitchenette et observez mon savoir faire…

Sur une plaque bien ronde, je colorie un tiers de vert, un tiers de jaune et un tiers de bleu.
Sur les tiers adéquats, je colle :
- une gondole de Venise,
- un billet vert ramené de Vegas,
- un walibi qui m'a été offert par un ami russe,
- un ferry-boat miniature en souvenir  de Wenduine,
- une feuille d'érable plantée sur son pétiole, ça fait l'arbre,
- une plume pour faire l'oiseau,
- un roi ou une dame,
- quelques notes de l'hymne à la joie,
- un billet doux plié à l'infini,
- beaucoup de paillettes pour imiter l'aura,
Voilà, je crois que je n'ai rien oublié.

Je prends un gros bocal rond comme la terre, j'y verse un tiers de glycérine, un peu moins de deux tiers d'eau, et une grosse pincée de paillettes. Je visse la plaque-couvercle soigneusement.
Et j'agite.
Tu gîtes.
Ils cogitent….
Et moi, je me marre, je vous ai tous mis en bocal !

J'oubliais une chose importante. Jak avait prédit que mon pari kitsch ferait un flop !
Moi, pas convaincue du tout, j'ai pris ma machine à pain, prêtée par Emma, ma voisine, et j'ai confectionné une  brioche à la fleur d'oranger. Je vous en servirai une tranche avec une tasse de thé.

Sans rancune, les amis ? Mais fallait pas me tenter comme ça…..

12 mars 2016

So kitsch ! (EnlumériA)

 

Raoul Gueulesèche avait un goût prononcé pour les bibelots désuets, le mobilier obsolète chiné de-ci de là et les nains de jardin bien qu’il n’ait jamais eu de jardin.

Le bonhomme vivait dans une maison au style indéfini dans le quartier Saint-Michel. On y accédait par la fameuse rue Henri Mauduit ; si tant inclinée que seul un inconscient eut pu imaginer la gravir à bicyclette.

Imaginez-vous sur le perron de Raoul. D’une main timide vous tirez la chaîne qui descend le long de la porte peinte en vert ornée de fer forgé. À l’intérieur, une clochinette tinte joyeusement. Quelques secondes, une minute peut-être, et la porte s’ouvre. Raoul apparait devant vous. Il vêtu d’une chaude robe de chambre et chaussé de charentaises. Sous sa moustache à la Frères Jacques, une pipe balance doucement au gré de sa bouche expressive. D’une main rapide et leste aux gros doigts velus, il attrape cette pipe qui aurait pu tout aussi bien appartenir à Sherlock Holmes et vous invite à entrer. Voix de rogomme et ventre généreux, cheveux gominés.

Le vestibule est habité par une tête de sanglier sur laquelle est suspendue une guirlande. La hure scrute de son œil de verre un tableau triste et sombre représentant une scène de chasse en Bavière. Au fond, un escalier de chêne monte à l’étage.

Raoul vous invite à pénétrer dans le petit salon pile en face de la salle à manger.

Vous vous asseyez sur un divan vert d’eau sur lequel on a jeté un patchwork de laine tricotée. Devant vous une table basse encombrée de vieux magazines. Le Chasseur français. Nous Deux, Confidences, deux ou trois romans-photos. Au-dessus de la cheminée et d’une improbable pendule est accroché un portrait de Luis Mariano exécuté au point de croix. De chaque côté de la pendule veillent deux girafes en porcelaine.

Vous en déduisez qu’une femme vit ici, que le bonhomme aussi ventripotent que sa grosse pipe n’est pas le célibataire endurci qu’on vous a décrit. Que nenni !

Quoique…

Quelques mois auparavant, une femme avait effectivement franchi le pas de cette porte. Raoul en parlait peu. Il n’aimait pas remuer le passé et détestait les projets d’avenir. Le seul but de sa vie un tantinet poussiéreuse était de l’encombrer un peu plus de jour en jour.

La dame s’appelait Ludivine. C’était une de ces potiches de réclame un peu potelée mais charmante sous son chignon de grand-mère yaourtière. Raoul en était tombé amoureux fou. D’une plume Sergent-Major trempée dans une encre violette sentant bon le certificat d’étude, il lui avait rédigé deux ou trois sonnets ainsi qu’un bancal et laborieux poème en alexandrins.

La dame s’en était entichée comme un chat d’une souris en feutre. Lui, gros rat chafouin, l’invita à prendre le thé afin de réciter des vers et pourquoi pas, s’il pouvait se permettre une telle audace, commenter l’actualité d’une langue ampoulée. Elle avait accepté.

Le jour venu, elle se présenta sur le perron en cheveux. Elle avait dénoué son chignon, ôté sa robe de Mary Poppins et enfilé un jean sur des baskets. Un chandail lie de vin et une paire de lunettes de soleil parachevait le déguisement.

Raoul s’en offusqua. « Mais c’est les autres jours que j’étais déguisée ! » s’écria Ludivine. Raoul haussa un sourcil circonspect. « Nous nous sommes rencontrés par trois fois à la Maison de quartier. J’y répétais une pièce pour les fêtes. Souvenez-vous. »

Raoul, haussant les épaules, l’invita à s’asseoir et s’éclipsa dans la cuisine pour préparer le thé.

Lorsqu’il revint, sa dulcinée le taquina d’un air moqueur. Elle lui montrait d’un doigt inquisiteur la pendule rose aux minarets dorée représentant une mosquée d’opérette posée sur la cheminée.

« Mais comment vous, un homme de goût, je présume, pouvez-vous tolérer ce genre d’horreur ? Et s’il n’y avait que la pendule… » Elle écarta les mains en signe d’embarras. « Vous devriez écouter mes conseils, jeter tout ce fatras et vous meubler contemporain. Croyez-moi. »

Le ventripotentiaire pencha la tête de côté, un peu comme un vieux chien et demanda ce qu’il y avait de si étrange à aimer les objets d’art anciens.

« Que faites-vous samedi en huit, mon ami ? Je vous emmènerai chez Hic et Ah. Je vous montrerai ce que c’est véritablement que du beau mobilier. »

La rumeur raconte que la belle fut jetée dehors avec perte et fracas et que Raoul Gueulesèche jura mais un peu tard… Bref ! Vous connaissez la chanson.

 

Évreux, le 11 mars 2016

 

12 mars 2016

Ton royaume par bongopinot

 

Dans ta roulotte d’une autre époque

On découvre tout ce que tu as réalisé

Tous tes épisodes artistiques

Tes souvenirs d’un temps passé

 

Cafetière, théière, pot à lait et sucrier

Bienvenue au royaume fantastique

Où la drôlerie et la fantaisie mêlées

Se baladent sur étagère et portique

 

Certains ne trouvent là que du mauvais goût

Mais qui sont-ils pour pouvoir te juger

Ils ne sont que casse-rêve, brise-tout

Et décident de ce qu’est la beauté

 

Bardés de leur théorie et de leur code

Ils te mettent bien vite en dernière place

Tout n’étant qu’une question de mode

Mais tu sais que tu nous laisseras une trace

 

Tes œuvres toujours en lien avec la nature

Nous font entrevoir de beaux messages

Doux et joyeux comme un murmure

Et au loin on entend « le kitsch n’a pas d’âge »

 

12 mars 2016

J´suis kitsch... J´suis kitsch (Laura)

J´suis kitsch... J´suis kitsch
J´suis kitsch ... Foutrement kitsch
Tous mes amis le sont
On est kitsch et c´est bon
C'est un défaut dont je me targue
J' en suis vraiment frapadingue
Mais lorsque je mets des 33 tours
Des Eighties,tout le monde me tourne autour
J´suis kitsch ... Foutrement kitsch
Tous mes amis le sont
On est kitsch et c´est bon
Pattes d'eph, couleurs flashy, fut lamé
Sky  , cols pelles à tarte et des talons compensés
Des clips aux oreilles, des bagues en plastoc
Des bracelets à gogo, des sautoirs en toc
J'suis voyante mais ça m'fait pas peur
J'me fous de c'qu'on pense de moi
J'aime la variété et j'assume mes goûts datés
J´suis kitsch... J´suis kitsch
J'm'appelle Laura et je kiffe Johnny
Je chante comme Travolta
Et j'danse comme Olivia
Je ne fréquente que des ringards
Des réacs aux fringues bizarres
J´suis kitsch ... Excessivement t kitsch
Et quand je parle d'amour
C'est à la manière d'Aznavour

On se réunit avec les amis
Tous les vendredis, pour faire des kitsch-parties
Il y a du champagne, on deteste ça
Et des rillettes pur porc qu´on mange à la petite cuiller
Mon appartement est vraiment charmant
J´me chauffe à la boule à facettes, on m'appelle l'exocet
J´avais un PC, mais ça m´ennuyait
Je l´ai r´tourné... d´l´aut´ côté c´est passionnant

J´suis kitsch... J´suis kitsch
J´suis ravagé par ce microbe
J´ai des accidents en Jaguar
Je passe le mois d´août au plumard
C´est dans les p´tits détails comme ça
Que l´on est kitch ou pas
J´suis kitsch... Encor plus kitsch que tout à l´heure
Et quand je serai célèbre
Ce sera pour l'Académie Française
5 mars 2016

Défi #393

Ça c'est KITSCH !!!

 

théière kitsch

Envoyez vos "kitscheries" à

samedidefi@gmail.com

Merci et

à tout bientôt !

 

5 mars 2016

Ont tenu leurs mesures à l'œil

5 mars 2016

MAAAAP !! (Walrus)

 

J'ai pas bien compris...

Qu'est-ce qu'il faut mettre aux normes ?

 

 

wa01

 

5 mars 2016

Oscillations (Clémence)


Bruxelles. Un  jour d'été.

Elle quitta la noirceur des quais de la Gare Centrale pour se laisser éblouir par un soleil posé dans un ciel  infiniment bleu. Elle hésita sur la direction à prendre.
Son cœur balançait éternellement entre la Grand Place et le Sablon. Le Jardin du Mont des Arts lui tendit ses allées et l'invita à la flânerie.
Quelques notes de musique s'envolèrent gracieusement et lui rappelèrent un souvenir empreint de tristesse et d'abandon : le Musé des Instruments de Musique, endormi au coin de la rue de la Régence et du Petit Sablon,  à proximité du  Conservatoire royal de musique.
Depuis peu, il revivait  dans un écrin de verre et d'acier, de style Art Nouveau: le « Old England »
« Vous allez voir ce que vous allez entendre » scandait le slogan du Musée appelé MIM.
Elle ne fut pas déçue. Les plus grandes émotions furent au rendez-vous.

La tête dans les nuages, elle se dirigea vers le Sablon puis le Quartier des Marolles.
Son regard s'attarda à la vitrine d'un magasin de brocante. La porte était ouverte sur un intérieur sombre. Elle entra et fut immédiatement accueillie par un « bonjour » tonitruant et une invitation à la découverte.
Ses yeux se posèrent sur un métronome, abandonné sur la tablette griffée d'un guéridon. Elle tendit la main. Le brocanteur s'avança vers elle.
- Il est en bon état...
- Je viens de visiter le MIM…
- Et ça vous a plu ? demanda-t-il en s'affalant dans un club au cuir craquelé.
- Oui, surtout  les claviers … ils m'ont fait chavirer
- Ah…un naufrage.
- C'est émouvant de voir des pianos sur lesquels…
- J'en ai un dans la salle du fond…

Elle continua doucement.
- sur lequel Schubert a fait danser ses mains, j'en ai encore des frissons...
- La saint-Hubert ?
- Non, Franz Schubert et ses Impromptus…
- Il était copain avec Chopin, non ?
- Copain, je ne sais pas, mais Chopin et Georges, ce fut une belle histoire d'amour…
- Georges et son éternelle pipe…
Elle se retint de rire et continua d'une voix posée :
- J'ai visité la chartreuse où vécurent Frédéric Chopin et Georges Sand, à Valldemossa…
- Volladolid, c'est une belle ville…
- Valldemossa, à Majorque…

Il plongea ses doigts dans sa tignasse grise et  confia :
- Le métronome, il ne tourne plus rond là-dedans, il y a comme un truc qui coince…
Son sourire était un peu triste, mais ses yeux bleu clair pétillaient de malice. Se jouait-il d'elle ?
- Vous aimez la musique, ça se voit...Vous avez un peu de temps ?
- Oui, pourquoi ?
- Ça me fait du bien de parler avec vous…
- J'en suis ravie…
- Racontez encore...

Elle lui parla de la maison natale de Mozart à Salzbourg, du baiser de Klimt, des amours de Picasso et Dora Maar, de Rodin et Camille Claudel…

Les paupières de l'homme se faisaient lourdes, mais il souriait.
Il prit le métronome et tourna la clé...

D'une voix mélancolique, il parla de lui, de son amour impossible.

Elle l'écouta.
Il entendait Brahms évoquer son amour immarcescible  pour Clara...

 

mim

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