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Le défi du samedi
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29 mars 2014

Participation de Bongopinot

                 

bon01   DE MA FENETRE PAR BONGOPINOT

 

 

 Comme c'est beau,  ce que l'on peut voir comme ça, à travers le sable, à travers le verre,

à travers les carreaux, Je vois un peu de fumée sortir de chez ma voisine et  arriver

vers ma fenêtre, et s'engouffrer chez moi sans y être invitée et sans attendre

l'odeur de grillade me chatouille le nez. De jour en jour les barbecues fleurissent 

balcons et terrasses.

Voilà ! le printemps est arrivé , il s'installe. De ma fenêtre je vois le paysage qui

commence à changer et le quartier s'éveille et  s'anime.

Quelques arbres au dehors abritent de petits nids.

Et ce soleil qui nous donne enfin le sourire.

Comme je vis  entourée d'immeubles, lorsque le soleil arrive enfin chez moi,

 et qu'il me fait du charme  sans hésiter je laisse ces rayons me caresser la joue.

Ici la végétation est un peu réduite mais on aperçoit ici et là  de petits jardins,

situés au rez- de- chaussée, qui Révèlent  leurs premières jonquilles.

Et au loin les oiseaux nous offrent un récital ailé pour ceux et celles qui veulent

 bien tendre l’oreille.

 bon02

Et c’est aussi les enfants qui sortent au dehors.

Ils jouent au ballon et font du toboggan.

Et dans le square les mamans sur les bancs surveillent

Elles discutent entre elles et profitent du beau temps.

 

bon03

 Voilà ce que je vois de ma fenêtre à l' étage                                                                                                                                          

C'est beau ce que l'on peut voir comme ça

à travers le sable, à travers le verre

à travers les carreaux ...

                                                           

                                                             TOUT SIMPLEMENT LA VIE !!!

 

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29 mars 2014

l'âme du verre (titisoorts)

Lorsque vient le vitrier
profite le temps d'une journée
la vue des fenêtres à réparer
d'une maisonnette oubliée

Comme c'est beau
ce que l'on peut voir comme ça
à travers le sable, à travers le verre
à travers les carreaux

J'y vois des paysages parfois
des enfants jouer quelquefois
des vues emprisonnées
j'y vois d'infini beauté

Comme c'est beau
ce que l'on peut voir comme ça
à travers le sable, à travers le verre
à travers les carreaux
 
Je me vois moi sur la plage
grain de regret et coquillages
champs de dunes en délice
te voir est un vrai supplice

Comme c'est beau
ce que l'on peut voir comme ça
à travers le sable, à travers le verre
à travers les carreaux

Si lice est fait mon verre
l'eau ruisselle, je pleure ma chair
personne ne vient à ma rescousse
en verre et contre tous

Comme c'est beau
ce que l'on peut voir comme ça
à travers le sable, à travers le verre
à travers les carreaux

titi01

29 mars 2014

Rupture intime (Pivoine)

Comme c'est beau ce que l'on peut voir comme ça à travers le sable

Le sable de la mer du Nord, celle qui vous faisait un peu peur, avec ses vagues furieuses - même par temps calme - et qui vous portait, vous et votre bouée Fina. Le sable ? Mais non, sur la plage de Port-Grimaud, certes, il y avait du sable, mais une fois les bateaux à voile dépassés, la pente serrée de la plage vous menait dans une eau bleue et glacée, tellement glacée et dure qu'il vous a bien fallu nager...

Que c'est beau ce que l'on peut voir comme ça à travers le sable

Le sable d'Omaha Beach, dont je ne peux m'imaginer, moi qui y passe un calme après-midi, avec mon fils et mon mari, qu'il fut un jour, des jours, rouge du sang des boys et des G.I. fraîchement débarqués, le 6 juin 1944.

Qu'est-ce qu'est beau ce que l'on peut voir à travers le verre

Le lent filament brûlant et lisse que la souffleuse modèle en forme de hanap, de carafe, de bijou, de vase et de col de cygne...

A travers les barreaux, mais non ! A travers les carreaux,

Les carreaux tout proprets, de la chaumière des parents d'Anaïk Labornez, dite Bécassine, qui trouvait que le verre, ça devait se ranger avec le verre, donc, les carafes et les verres de la maison près de la fenêtre, et les tomates avec les serviettes rouges, et le lait et la crème avec les draps de la maison.

"Tu es comme Bécassine", me disait toujours ma mère (je sais, il faut couper le cordon ombilical), "tu prends tout au pied de la lettre".  Je préfère tout de même qu'on me compare à Bécassine plutôt qu'à Marie Quillouch !

Que c'est beau, le vert, la couleur verte par-delà les barreaux et d'ailleurs les carreaux.

Que c'était beau, la couleur verte de ses prunelles, le gris, le clair, toute la lumière du Lycée de ma jeunesse.

Que c'est beau la vie, la chanson, la poésie, mon crayon Conté, la transparence et la pureté - illusoire désordre de la poésie -

Que c'est beau tout ça...

Sauf quand on rompt et quand la déchirure voile le carreau et le verre et le sable, le sable de vos larmes, d'une épaisseur grise et infinie, infinie comme le Temps.

Mais que c'est beau la vie et même les ruptures, et puis les cataractes aussi, c'est presque la preuve que Qui qu'en grogne, vous vivez !

94897137[1]

29 mars 2014

Vision (MAP)

"Comme c'est beau

ce que l'on peut voir comme ça

à travers le sable, à travers le verre

à travers les carreaux"

Bien souvent il y a de jolies surprises

comme cette dessinatrice en herbe :

 

Magie

 

des reflets mystérieux :

 

Apparition

de douces visites inattendues :

 

Daim

Sir Âne

Les frères brouteurs

de différentes tailles :

 

Coccinelle

 

BZZZ BZZZ

Jamais je ne m'ennuie

quand je regarde, comme ça :

"à travers le sable, à travers le verre

à travers les carreaux"

 

 

 

 

 

 

 

 

22 mars 2014

Défi #291

 

"Comme c'est beau

ce que l'on peut voir comme ça

à travers le sable, à travers le verre

à travers les carreaux"

.............

 

Chagall

 

A vous de continuer à votre façon

"La chanson du vitrier" de Prévert

A tout bientôt à

samedidefi@gmail.com

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22 mars 2014

Ont bien compris le deal

22 mars 2014

Elle et Lui (Fairywen)

 

Elle et Lui.

Ils n’avaient rien en commun. Rien du tout, vraiment.

 

 D’abord, leur sexe. Elle. Lui. Une différence qui avait déjà entraîné des générations d’incompréhension.

 

 Ensuite, l’espèce. Elle, mi-femme, mi-panthère. Lui, cent pour cent humain.

 

Et puis, leur métier. Elle, l’Ombre, la tueuse à gages la plus célèbre de tout l’Univers, l’assassin insaisissable que tous les chasseurs de prime et tous les policiers de toutes les Galaxies rêvaient d’attraper. Lui, le Chasseur, représentant de l’ordre, le meilleur toutes catégories confondues, celui dont le nom faisait trembler les criminels les plus endurcis.

 

Elle et Lui, irréductibles ennemis engagés dans une lutte sans fin. Elle et Lui, chacun à un bout du spectre de la Loi.

 

Elle et Lui, qui s’étaient aimés toute une nuit après avoir échappé de peu à la mort, sur une planète perdue où ils avaient échoué par hasard.

 

Lui qui avait eu le redoutable privilège de caresser la femme et la panthère, Elle qui avait dansé avec la mort pour sauver son pire ennemi.

 

Elle et Lui, que tout opposait, qui toujours se retrouvaient, se défiaient, se poursuivaient, s’esquivaient. Lui qui ne pensait qu’à Elle durant ses longues nuits de traque solitaire, Elle qui ne pensait qu’à Lui lorsqu’elle campait sous les étoiles.

 

Elle et Lui, sauvages, indomptables, redoutables, Ombres de la Nuit, Chasseurs des Ténèbres…

 

Elle et Lui, si différents, vraiment… ?

 

Au fil des mois, l'Ombre et le Chasseur sont devenus des personnages récurrents dans mes historiettes. On peut retrouver les liens vers leurs aventures sur cette page et des photos dans cet album.

 

Défi 290 du samedi 15 mars 2014

22 mars 2014

FCI et RTT (Vegas sur sarthe)

“Qu'est-ce que vous en dites, Ouatson?”
Ouatson examina attentivement les deux photos.
“J'trouve qu'elle a du chien, pas vous inspecteur?”
“Je ne vous ai pas fait venir pour faire de l'esprit, Ouatson! Dites moi plutôt ce que vous remarquez de bizarre”
“Euh... elles ont la même chemise à carreaux et l'même gilet gris, chef!”
“La même chemise? C'est tout ce qui vous choque?”
“Elles ont une drôle de tête... p't-être un léger strabisme toutes les deux?”
“Toutes les deux? Qu'est ce qui vous fait croire que c'est une chienne?”
“Pour le cador, j'sais pas chef... mais pour la gonzesse, cette coiffure, ça fait un peu garce, non?”
“Mesurez vos paroles mon vieux! Celle que vous prenez pour une garce n'est autre que la fille du substitut du Procureur de la République”
“N'empêche que j'lui trouve un léger strabisme, chef...”
“Bon Dieu! Regardez y de plus près ou de plus loin mais ouvrez les yeux Ouatson!!”
Ouatson réexamine attentivement les deux photos.
“J'ai trouvé inspecteur! La fille est chauve et s'est confectionné une perruque en poils de chien!”
(Soupir)
“Ca va! Allez me chercher Ouatelse. L'opinion d'une femme vaudra mieux que toutes vos suppositions oiseuses”
“Comme vous voudrez chef... mais mis à part son chihuahua Ouatelse n'y connait rien en chien, alors que j'suis le roi en cynologie”
“En quoi?”
“En cy no lo gie, chef. J'suis membre d'honneur de la FCI, la fédération cynologique internationale et sachez qu'j'aurais pu être maître-chien si j'avais pas été mordu par...”
“Vous avez été mordu, Ouatson?”
“Euh... pas par un chien, inspecteur... par le chef-instructeur de la police des frontières, enfin vous comprenez, chef... c'était pas un gars d'chez nous, alors...”
“Je vois Ouatson... je vois. Mais vous pouvez quand même me dire à coup sûr de quelle race est ce clebs?”
“Et bien si j'exclus la crinière qui ressemble beaucoup à la perruque de la fille du substitut du Procureur de la Répu...”
“Nom d'un chien arrêtez avec ça mon vieux ! C'est quoi ce clébard?”
“J'hésiterai entre un colley à poil long, un border collie, un shetland et un croisement des trois, à moins que...”
“Jamais entendu parler du Amoinque, mon vieux. Vous feriez bien d'appeler Ouatelse avant que je pique ma crise !”
“ Comme vous voudrez chef... mais après dix huit heures on a toujours un mal de chien à la trouver”
“C'est quoi encore votre histoire de chien?”
“C'est rapport aux RTT, chef”
“Hein? Depuis quand prend-on des RTT dans MON service ?”
“Vous n'y êtes pas, chef ! RTT c'est plus rapide à dire que Rhum Téquila Tabasco”
“De quoi vous parlez mon vieux?”
“Et ben après dix huit heures, Ouatelse est chargée d'réapprovisionner l'bar du sous-sol, inspecteur”
“Il y a un bar au sous-sol ? Depuis quand ?”
“Euh... J'croyais qu'vous étiez au parfum, chef...”
La sonnerie du téléphone couvrit un nouveau soupir.
“Quoi encore??” (Expression favorite de l'inspecteur La Bavure)
Ouatson décrocha.
“Justement chef... c'est Ouatelse”
22 mars 2014

Participation de Prudence Petitpas

Jumelles comme deux âmes
Qui se comprennent sans mal
Jumelles comme deux sœurs
Qui s’aiment de tout cœur…

Jumeaux comme deux cœurs
Qui s’enlacent sans peur
Jumeaux comme deux êtres
Qui jamais ne regrettent
De vivre l’un dans l’autre
De s’aimer l’un et l’autre…

Jumelés dès leurs jeunes âges
Deux âmes dans les nuages
S’envolent de leur cage
Se cherchent sans relâche…
Jusque dans les entrailles
De cette terre sauvage
Où la vie les a cueillies
Où la nuit les a saisies…

Deux âmes dans ce paysage
S’accordent de leur partage
Se volent leurs sourires
S’envolent pour mourir
Là-haut dans les nuages
Où l’amour n’a pas d’âge
Et dans ce ciel sauvage
Elles ne seront plus jamais sages…

pru01

22 mars 2014

On dit ça, et puis... (Walrus)

Dès que j'ai lu le sujet proposé par MAP, une chanson m'est venue à l'esprit, parce que comme Guy Marchand, moi je suis tango tango, j'en fais toujours un peu trop, et surtout, mes souvenirs sont marqués au coin de l'âge (avancé comme un fromage).

Et ne me faites pas remarquer que c'est Marcel qui chante, je le sais !

 

22 mars 2014

À PAREILLE, DEUX FORTUNES (tiniak)

Nul à nulle autre pareille
en son plus simple appareil
eu égard à son régal
ne trouva meilleure égale

Ornementalement point
le délicieux embonpoint
qu'il nous plaira d'aboucher
- ainsi, chacun sa goulée !

Universatilement
cantilènes se mêlant
d'être l'Un vain, l'Autre tous
d'eux deux en un, faisons Noûs

S'il se peut que se rassemble
- ce dont nous somme l'ensemble,
notre extrémité comme Une
honorons cette fortune :

Mes marrons dans ses noisettes
Mirouettes ! Mirouettes !
Sa main dans la mienne qui fond
- un joyeux Armaggedon !
Elle entre où je vais sortir
(dans l'ombre de son bouquet)
mène mon cœur à l'arrêt
feutre au front, ourle un soupir… en jouer !
Manger les débris du ciel
que j'ai rhabillé pour elle
aux couleurs de nos maisons
flanquées de fleuve et de jonc
Et - pour ne pas trop en dire,
quand tout s'endort à nos pieds
délassés nos galibiers
déforestons nos désirs entiers
Solidaires alias
miroitant nos silhouettes
marrons frits dans ses noisettes
similaire face à face en fête

 

22 mars 2014

Participation de Venise

 

Vous avez royalement foiré dans vos choix !!

Dit-elle en balançant sa longue chevelure tout en s’éloignant

D’une démarche incertaine comme un animal qui a reçu une fléchette anesthésiante dans la cuisse.

J’irai jusqu’au fin fond de la galaxie pour le trouver  pour vous  servir Madame.

Alors repérez bien la cible

Et si je vous ramenez plutôt une vache ?

C’est stupide !! Les vaches n’ont aucun intérêt à mes yeux

Oubliez les vaches et grimpez au haricot magique pour le retrouver.

Bien je passe à l’offensive et je vais tweeter son portait robot  sur internet

Elle rejette à nouveau en arrière ses cheveux d’un coup de tête qui virent aux gris à grande vitesse

Au cours de sa vie pas même la tentation de st Antoine de Jérôme Bosch ne l’avait pas mise dans cet état.

Mais ce portrait punaisé dans sa salle de bain qu’un inconnu lui avait envoyé en guise

De  préliminaire à une rencontre avait aiguisé sa curiosité.

Je suis ton double, ton clone, avait écrit au dos de la photo

Nous serons comme deux salamandres.

 

22 mars 2014

Legs au futur (Epamine)

J'ai bien plus de 40 ans. Je suis grise en permanence (pas ronde comme une queue de pelle, non, mais bien grise!). Je suis plutôt large, voire très large, aussi large que haute, en fait. Je suis plate comme une limande. J'ai le corps couvert de pustules (quatre au cm²: si ça, c'est pas la peste bubonique*!), la tête au carré (au cube, si c'est en 3D!) et les traits taillés à coups de serpe. Je joue beaucoup mais je ne fixe pas longtemps ce que je gagne et je suis si discrète qu'on finit toujours par m'oublier sitôt que l'on a fini de se servir de moi.

Mais je m'en moque car je sais que toujours, à chaque fois, on reviendra vers moi malgré ma grise mine et mon air pas-tubulaire !

C'est que, voyez vous, je suis un bien familial, un p'tit bien. Je fais partie de cette collection hétéroclite de trucs dérisoires dont on hérite et qu'on laisse cependant avec émotion à ceux qui nous suivent, en espérant qu'ils ne s'en sépareront jamais. J'appartiens au petit patrimoine de tant de familles au monde que je devrais bien être dans le livre des records...

Peut-être même que je fais partie de votre vie et que vous me mettrez précautionneusement dans un carton lors de votre prochain déménagement...

Voyons voir...

Si vous avez chez vous un petit de 1, un petit de 2, un de 3, un de 4, une barre de 5 ou de 6, un long de 8 ou un plat de 10, il y a de fortes chances que, moi, la grosse grise, je fasse partie de votre patrimoine... Tout comme eux tous, d'ailleurs, si nombreux à se ressembler, toutes générations, couleurs, tailles et origines confondues.

Ils se ressemblent tellement, tous ces petits, malgré leurs différences ! Et moi, leur Terre-mère, leur DS-monde originelle et universelle, la grande plaque legotech(to)nique de l'ère première, celle qui a traversé les âges et les continents, je les regarde, depuis des décennies, s'assembler dans de sages pavages, de délirants échafaudages, de grands palais lunaires ou des fusées interstellaires. Puis ils se désassemblent dans une folle farandole de couleurs, dans un chatoyant mélange de formes et de transparences, dans une joyeuse sarabande de bonshommes et de roues, pour s'assembler de nouveau, l'instant d'après, dans des pyramides invraisemblables et des créatures imaginaires.

Moi, la vieille grande plaque grise et sage, je le sais : qui se ressemble s'assemble! A condition bien sûr, de voir les ressemblances parce que si l'on ne regarde que les différences...

Finalement, c'est un peu comme les humains...

 

Ci-dessous, à regarder pour sourire!

* j'ai la peste légonique !

m

Les reconnaissez-vous?

 

lego-art-1

 

22 mars 2014

Qui s’assemble se ressemble (EVP)

 

Ah le mesquin, le piteux adage,

Qu’ai-je besoin encore à mon âge,

Qu’on me tende un miroir à mon image.

Ce n’est pas la vanité qui m’encourage.

            En vieillissant devient-on sage ?

 

Non, au vrai je préfère l’incongru, le farfelu,

J’aime que l’autre me soit inconnu,

Une découverte, comme impromptue,

Rien qui soit à moi-même, archiconnu.

            Dussé-je jouer les ingénues.

 

Bénie soit l’altérité, vive la différence,

Qui secoue nos petites intelligences,

Les soumettant aux incidences

Des us et coutumes qui balancent.

            Me surprendre est élégance.

 

Le presque pareil est certes rassurant,

Mais les clones pas très intéressants,

Tel ou telle peut être bien dérangeant,

Je m’améliore en le comprenant.

            A tout le moins, en essayant.

 

Très peu pour moi, la grégarisation,

Je goûte bien mieux la dérision,

Me méfie des foules à l’unisson,

Cultive mon côté polisson

            Voire même un peu con-con !!


22 mars 2014

Rendez-vous (MAP)

Bien souvent et très régulièrement

 ils se donnent rendez-vous à la fin de la semaine

  et partage un goût commun 

pour l'écriture sous toutes ses formes  !

Vous avez deviné je le sais ! 

Voici quelques unes de leurs bonnes petites têtes :

 

T 10

 

T 10

 

T 10

 


T 10

T 9

 

T 11

 

 

 

 

 

 

T 5

 

T 6

 

T 7

 

T 8

 

 

T 1

T 2

 

 

 

T 3

 

 

T 4        Amitiés à toutes et à tous !!! 

22 mars 2014

Une marmite sarthoise (Joe Krapov etc.)

22 mars 2014

Se sont assemblés pour concoter une marmite sarthoise

 

Flash

DDS 290 marmite sarthoise


Vegas sur Sarthe ; Titisoorts ;
Joe Krapov ; Sebarjo

22 mars 2014

Se canto, que canto (par joye)

22 mars 2014

Participation de Bongopinot

bon01bon02bon03

22 mars 2014

Chronique de la snob (JAK)

Ce matin j’étais en retard à mon rendez vous chez  Tond2atifs,  le salon tendance  de mon quartier : on n’y  rattrape chaque jour les coupes de clientes désespérées.

Dédaigneusement, Marco, le créateur en chef me  toisa d’un regard sombre de mépris : je n’étais pas une habituée des lieux,  et ma coupe justement laissait à désirer. Chez lui,  il faut faire chic d’emblée si vous franchissez son seuil.

 Le snobisme règne dans ce quartier BCBG. Je me demande d’ailleurs pourquoi je m’y balade si souvent... Il faudra que j’en parle à mon Psy.

Je m’installais sur un fauteuil design très confortable.

Les ciseaux  de Marco s’exerçaient sur la tête de Miss Mijaurée, tout de rouge vêtue,    qui marivaudait d’aise sous les badineries qu’il lui susurrait à l’oreille. Un coup de peigne par ci- un peu de laque par là, il édifiait un parfait chignon de chipie.

Un jeune dandy entra, attirant tous les regards : c’était l’ami de notre Miss Mijaurée, homme à tout faire,  il  ramenait le petit chien de Madame, cabotin et aboyant pour se faire remarquer.

Le toutou  s’était rendu, lui aussi chez  son figaro  attitré. .

 

jak1

Je n’en revenais pas il était copie conforme avec sa patronne !

-Alors là me suis-je-dis, quel mimétisme : tel chien telle maitresse !

J’enchainais, ricaneuse, la remarque :

-Pas étonnant : Qui s’assemble se ressemble,

 

Mais à tout bien considérer, je bannis aussitôt cette pensée, car au fond,  que faisais-je moi-même dans ce salon, si non m’agréger  avec les « ceusses »   qui certainement me ressemblaient.

Mon psy le lendemain me rassura : nous les humains nous éprouvons  ce besoin de nous confronter aux mêmes genres, cherchant  des  affinités de caractère, ses similitudes de coutumes, de mode, de passion…, copiant, singeant…

Mais, pourquoi,  paradoxalement   les contraires également nous attirent comme l’aimant.

 

Le hic c’est de s’accepter d’être tel, et de pouvoir  en rire à gorge déployée, et bienheureux celui qui a trouvé le juste milieu entre ces deux contradictions

 

22 mars 2014

Maéva (Célestine)

cél

Tu es petite, je suis grande. Tu possèdes les yeux sombres d’une fille d’Espagne, j’ai le regard clair de mes lointains ancêtres des landes de Galway.

Tu n’as pas encore d’enfants, moi j’en ai trois, dont un fils de ton âge. Tu commences ta carrière et j'entrevois au loin le fanion à damier.

Et pourtant, Maéva, qu’est-ce qu’on se ressemble ! Comme je retrouve en toi les fougues et les impatiences de mes débuts !  Comme je sens bouillonner dans tes paroles les mêmes convictions, les mêmes enthousiasmes qui m’animent encore au bout de trente ans. Le même goût du travail bien fait.

Comme j’ai envie de te dire, à l’instar de Gabin dans « un singe en hiver », s’adressant à un Belmondo ténébreux et flamboyant « Tiens, t’es mes vingt ans ! »

Peu à peu, j’ai découvert que nous étions en phase : même humour, même amour de la langue française, même goût des bonnes choses et des plaisirs de la vie. Tu es aimée par tes élèves. Je le vois bien.

Et puis, aujourd’hui, je t’ai vu pleurer, déstabilisée par un de ces malandrins de l’administration, un de ces ronds-de-cuir pisse-vinaigre qui se croient autorisés à démonter les jeunes collègues en leur imposant leur point de vue étriqué de « bureaugrattes » et en les décourageant du haut de leur fausse autorité.

 Mais que savent-ils du plaisir, du bonheur d’enseigner ? Ne t’inquiète pas : leurs pinaillages de psychopathes flexionnels sont peanuts. Ce n’est que l’écume de leur bave devant ton talent naturel. Moi je sais que tu ne te décourageras pas. Que tu seras une institutrice exceptionnelle. Une de celles qu’un enfant n’oublie jamais.

Aujourd’hui, j’ai compris que dans mon école, tu étais, malgré les apparences, celle qui me ressemble le plus. 

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