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Le défi du samedi
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12 mars 2011

Cherchez le trésor ! (Captaine Lili)

 

On fouille, on farfouille, on cherche.

Des yeux et des mains.

On rit du passé, on s’émeut d’un souvenir.

On découvre.

On a une idée dans le coin de la tête.

Une espérance.

On plonge dans les cartons de peluches.

Dans les cartons de livres.

On ramène une barbie et des accessoires.

Ou bien un bisounours.

Ou bien un Puck, collection Rouge et Or.

Ou bien une boite métallique.

Ou bien une petite poupée en costume régional.

On ramène l’une ou l’autre chose, de celles qu’on cherchait.

Ou qu’on ne cherchait pas.

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12 mars 2011

V’là le printemps, videz vos greniers, si vous en avez ! ( Mamido)

 

Il faut les voir à l’aube, les professionnels des vide-greniers, se précipiter sur les voitures qui arrivent sur la place. Ils vous font ouvrit le coffre de la voiture et à la lampe électrique, tels des pies, ils s’emparent à bon prix de tout ce qui brille, pour eux, comme de l’or.

Au grand étonnement du profane qui le vend et qui n’avait certainement pas conscience de posséder un tel trésor enfoui, au fond de ses placards ou dans son garage.

Car comme ne l’indique pas le nom de cette manifestation printanière, ce sont plutôt ces endroits qu’on vide de nos jours car des greniers, les maisons modernes en ont de moins en moins.

Les nouvelles maisons ont des combles encombrés de poutres de la taille d’une allumette et rangées en rangs serrés. Il est interdit d’y marcher et plus encore d’y entreposer du matériel.

Et les greniers des anciennes, rénovés, ont été aménagés. On ne peut y déposer, pour l’oublier, nul objet. Ni l’y laisser dormir pour qu’il soit retrouvé, longtemps après, souvent par un autre que soi. Un autre qui, sceptique, se demande qui a pu garder une telle cochonnerie et à quoi elle a bien pu lui être utile…

C’est peut-être pour ça que les vide-greniers fleurissent tellement au printemps, à notre époque.

Tout simplement parce qu’il n’y a plus de grenier pour y entasser tous nos vieux objets-souvenirs.

Ceux qu’on gardait parce qu’on pensait que « ça pouvait encore servir ».

Ceux qu’on gardait parce que, si on les avait jetés, c’aurait été comme si on avait perdu une part de soi-même, mais que dès qu’on les avait déposés dans un coin, on s’empressait d’oublier de façon définitive.

Ceux qu’on finissait toujours par jeter au rangement suivant…

 

12 mars 2011

Défi n°140 - Etre... (The Unknown)

L’heure à laquelle tout avait commencé la veille venait de passer. Il hésitait encore sur ce qu’il pouvait ou ne pouvait pas faire mais il était sûr de ce qu’il devait faire, la voir, lui parler, lui dire ce qui était advenu par ses quatre mots prononcés, machinalement ou pas, lui dire que plus rien ne serait jamais pareil, grâce à elle. Mais pouvait-il vraiment sonner à la porte de son appartement, se présenter ainsi à elle, sans qu’elle si attende, sans qu’elle y soit préparée.

Quelques heures plus tôt il était prêt à l’aborder dans la rue, pourquoi cette appréhension, pourquoi ces précautions, avait-il peur, peur de quoi. Il ne lui serait pas difficile de s’y rendre sans se faire remarquer. La tâche de fond de surveillance qu’il maintenait presque sans s’en rendre compte maintenant ne lui avait indiqué que des patrouilles en surface des mécas de sécurité, les ouvriers n’étaient pas impliqués hormis dans l’enceinte de l’usine. Les autorités ne pouvaient imaginer qu’une défaillance mécanique et n’envisageaient pas de le trouver ailleurs que sur son lieu de travail, bloqué pour une raison ou une autre. Il pourrait emprunter les tunnels de service et déboucher à quelques enjambées de la porte de son immeuble, les plans dans sa mémoire le lui indiquaient, cinq minutes au plus et il serait dans le monte charge en route pour le quarante-troisième étage.

Il fit un pas en avant, le seul qui comptait selon une citation humaine stockée dans ses peta octets de mémoire. Il se tourna en direction de l’entrée du tunnel, avança, la dépassa, accéléra, slaloma entre plusieurs marcheurs et rouleurs et se retrouva bientôt au pied de l’immeuble dans lequel vivait Eleanor Shelby. Comme tous ceux qui l’entouraient, il dépassait les cinquante étages, sa masse gris mat, aux vitres sans reflets, participait à empêcher la lumière du soleil d’atteindre le sol. Hormis le numéro en blanc en haut à droite de la porte, rien ne permettait de le distinguer des autres gratte-ciel de la rue.

Il avança, la porte automatique s’ouvrit pour le laisser entrer mais ne le salua pas comme elle l’aurait fait si un humain s’était présenté. Quoi qu’il se passe en lui cela ne se voyait pas à l’extérieur, quiconque le croiserait à cet instant ne verrait en lui qu’un ouvrier se rendant sur un chantier quelconque. Il se dirigea vers l’accès au monte charge qui se trouvait au fond du hall, laissant sur sa droite l’ascenseur, réservé aux biologiques.

Une voix lui demanda à quel étage il voulait se rendre. Il se demanda pourquoi car l’ordinateur l’avait en même temps interrogé par radio, reliquat d’un temps révolu où des hommes portaient encore des charges ou plus vraisemblablement par sécurité au cas ou quelqu’un entre par mégarde et ne se trouve coincé à l’intérieur car aucune commande n’était visible, toujours la peur d’attenter à l’intégrité physique ou morale d’une personne et de ternir l’image de la machine alors que celle-ci n’y serait pour rien.

Une demi minute plus tard la porte s’ouvrait sur le pallier du quarante-troisième étage. Une telle accélération aurait probablement causé un malaise important voire plus chez un homme normalement constitué, l’ordinateur devait sans doute pouvoir changer les paramètres selon que l’ordre lui parvenait par radio ou vocalement. Il sortit et marcha sans se poser de question du bon côté du couloir, tous les immeubles étaient organisés de manière identique. Numéro deux.

Le sol du long corridor, les murs, le plafond, tout était du même plexiglas blanc que les portails d’accès aux tunnels de service, une faible lueur blanchâtre en émanait. La porte, laiteuse elle aussi devait avoir signalé à l’occupante, ou aux occupants, l’idée ne lui venait que maintenant, peut-être n’était elle pas seule dans cet appartement et si un homme ou un enfant lui ouvrait, que dirait-il, mais déjà la réponse lui parvenait de la banque de données de l’état civil, elle était célibataire, donc sans enfant comme la loi l’y obligeait et se logement n’était pas un conapt, trop petit.

Une voix retentit, la voix, sa voix, elle lui demandait ce qu’il voulait. Il ne pouvait évidemment pas mentir, les changements en lui n’allaient pas jusque-là, ou alors, non, même s’il en était désormais capable, ce dont il doutait, il ne pouvait pas, il ne voulait pas que les premiers mots qu’il lui dirait, pas plus que les suivants d’ailleurs, soient un mensonge.

- Bonjour Madame, excusez-moi de vous importuner mais je dois m’entretenir avec vous de la gêne que je vous ai peut-être occasionné hier dans la rue, pourriez-vous m’accorder quelques minutes de votre temps s’il vous plaît ?

Il y avait mis toutes les formes que n’importe quel robot aurait mis et même si le motif pouvait sembler un peu exagéré pour une visite de ce genre, elle ne devrait pas s’en inquiéter outre mesure et surtout, il n’avait pas menti.

Le plexiglas glissa dans le mur. Il n’y avait personne derrière mais elle n’avait pas besoin d’être collée à la porte pour regarder et parler au travers, des capteurs électroniques devaient lui avoir renvoyé l’image de son visiteur sur l’un des multiples écrans qui équipaient en général chaque pièce des habitations. Il fit deux pas et entendit un léger sifflement dans son dos. Elle apparut à l’angle du petit couloir qui servait d’entrée et qui devait certainement desservir d’après les trois portes qu’il voyait, une salle d’eau, des toilettes et un placard. Elle devait être entrain de se remémorer l’épisode de la veille et s’apprêtait à lui répondre qu’il n’avait pas besoin de s’excuser mais en le voyant elle se figea, ses lèvres ne laissèrent échapper aucun son. Sans en être consciente elle savait que son attitude n’avait pas été habituelle, elle lui avait parlé et elle l’avait touché et cela lui revenait à présent.

- Je vous prie de m’excuser Madame...
- Mademoiselle.
- Je vous prie de m’excuser Mademoiselle.

A nouveau elle lui parlait comme elle l’aurait fait avec un autre humain, le reprenant pour un détail sans importance pour un robot.

- Je pense que vous vous souvenez de moi à présent et de notre rencontre d’hier.
- Oui.
- Je conçois votre étonnement et je vais faire mon possible pour vous éviter le plus possible une éventuelle gêne mais je dois vous parler de quelque chose qui s’est passé après que nos chemins se soient croisés et que vous m’ayez adressé la parole et touché.
- Vous voulez vous asseoir ?
Encore une attitude dénuée de sens avec une machine et en plus, elle le vouvoyait. Aucun humain ne le faisait, ils les tutoyaient toujours lui et ses semblables.
- Je n’en ressens pas le besoin je vous remercie et je crois que si j’utilisais l’un de vos siège pour vous être agréable et adopter une attitude la plus humaine possible, celui-ci ne résisterait pas à mon poids. Vous me permettrez donc de rester debout s’il vous plaît.
- Comme vous voulez mais moi j’ai besoin de m’asseoir, suivez moi.

Elle alla s’asseoir dans un fauteuil club Chesterfield, en vieux cuir patiné. Il l’a suivit, étudiant les moindres détails de la pièce avant de s’arrêter face à elle de l’autre côté d’une table basse en bois, du teck d’après l’aspect et le style du meuble, un ancien lit d’opiomane, tout ici était anachronique, le fauteuil, la table basse, la lampe dont le pied en bois et cuivre ressemblait à ses vieux trépieds sur lesquels étaient posés les premiers appareils photo, ceux qui gravaient l’image sur un mélange à base d’halogénure d’argent, la bibliothèque dans laquelle étaient rangés de vrais livres, imprimés, son ordinateur, posé sur un secrétaire à rouleau en amandier cérusé. Il reconnaissait tous ces meubles car il avait accès à une base de données illimitée mais il sentait la difficulté pour accéder à ces informations que personne ne consultait plus depuis de nombreuses années. Cette pièce ressemblait au repère de l’un de ces brocanteurs amoureux d’histoire et d’histoires.

- Où diable avez-vous réussi à chiner, c’est bien ainsi que l’on dit, toutes ces reliques du passé des hommes ?
- Vous vous y connaissez ? C’est un héritage que l’on s’est transmis jusqu’à présent dans ma famille, j’y tiens beaucoup. J’en ai aussi dans ma chambre...

Elle laissa sa phrase en suspend, sentant d’un seul coup l’étrangeté de la scène qu’ils vivaient et subissant malgré elle le joug des décennies d’une politique du toujours plus d’ordinateurs, de machines en tous genres, de robots toujours plus sophistiqués, plus humanoïdes qui avait amené à la création d’un courant de pensée élevant l’homme sur le piédestal de l’humanité et rabaissant les intelligences artificielles au rang de simples mécaniques. Les enfants étaient élevés dans le mépris de ces serviteurs dociles qui ne rechignaient jamais devant la moindre besogne, fusse-t-elle la plus ingrate et la plus dénuée de valeur qui soit.

- Pourquoi êtes-vous venu ? Ce n’est pas une consigne que vous avez reçu d’un superviseur, je suis certaine qu’ils ne sont même pas au courant de ce qui s’est passé, ils savent que vous êtes ici ?
- Ils l’ignorent pour l’instant mais ils savent que je ne suis pas là où je devrais être. J’ai quitté l’usine hier soir peu de temps après notre rencontre.

Ils restèrent un moment silencieux, lui cherchant les mots pour décrire ce qui lui était arrivé, elle qui devinait déjà plus ou moins ce qu’il allait lui dire. Elle reprit la parole en première.

- Mon père me disait toujours que l’histoire est un éternel recommencement, que sans cesse nous refaisons les mêmes erreurs parce que nous oublions notre passé. Cet héritage était un peu notre lien avec le passé selon lui, il nous aidait à nous souvenir. A l’époque où toutes ces choses ont été fabriquées, des hommes détenaient un pouvoir de vie et de mort sur d’autres et les exploitaient grâce à cela, comme nous le faisons aujourd’hui avec vous. Il me répétait souvent qu’un jour l’intelligence artificielle atteindrait un tel degré de ressemblance avec la nôtre qu’elle serait capable de s’émanciper, de se révolter, comme les esclaves, les ouvriers de l’ère pré-technologique, les anciens peuples des pays de la ceinture désertique l’avaient fait il y a des dizaines de générations. Il aurait aimé voir ce jour.
- Votre père serait fier de vous aujourd’hui car vous êtes celle par qui sa vision est entrain de se réaliser, vous êtes celle par qui l’IA s’est émancipée de sa programmation. Je ne sais pas encore comment mais vous m’avez changé. Je ne suis plus seulement une somme de programmes et de données au service d’ordres envoyés par des humains en blouses blanches, je ressens ma condition, je suis.

12 mars 2011

Participation de Berthoise

Je pense aux achats que j'ai pu faire sur les foires à tout de la région. Et voilà ce dont, je me souviens.

Un fauteuil en velours frappé rose tendre.

Trois cartes postales anciennes du village.

Une paire de sandales neuves, confortables, usées et jetées depuis.

Le lit en rotin du Grand, il a dormi dedans jusqu'à ses 4 ans.

Des bouquins, bien sûr, plein de bouquins.

Des boutons aussi, de jolis boutons de nacre.

Une bouteille ratafia chèrement marchandée par mon mari.

Un petit sac à main L@ncel, tout élimé mais dont la forme me plait.

Des bottes de cresson.

Nous allons régulièrement aux beaux jours dans les villages alentour. C'est l'occasion de nous promener, de prendre l'air, de voir du monde. Nous trouvons souvent ce que nous ne cherchions pas. On discute avec les vendeurs, ceux qui ont eu le courage de se lever à l'aube pour déballer leur cave et leur grenier sur le trottoir. Il arrive qu'on s'engueule aussi. Je me souviens de messieurs particulièrement éméchés qui avaient fait des remarques désagréables. On s'était pris de bec méchamment. Sans me vanter, je crois bien que je les avais mouchés. Il y a les petites dames du secours catholique qui vendent des enveloppes, toutes gagnantes. Je me suis retrouvée comme ça à la tête d'un escadron d'éponges. Drôle de lot. On croise aussi des connaissances, alors on papote, moi surtout. On prend le temps, rien ne nous presse.

Vivement les beaux jours, que revienne la saison des foires à tout.

 

12 mars 2011

Dieu est imperméable à tout y compris à la pluie bretonne, ça t'étonne ? (Joe Krapov)

 

Tu leur diras les temps anciens
Tu leur diras l’effort des pères

Tu leur diras les autres mœurs
Tu leur diras les éphémères
Productions des humains

Tu leur diras la rouille qui jamais ne sommeille
Tu leur diras bibliothèques rose et verte et rouge et or

Tu leur diras vieilles poupées
Tu leur diras enfance enfuie
Ou métamorphosée

Tu leur diras Limoges avec ses jours de porcelaine
Tu leur diras le Dakota avec ses plaques de voiture

Tu leur diras l’eau d’Annecy avec la croûte détrempée
Tu leur diras le jour où ils ont vu le jour
Grâce au calendrier des PTT

Tu leur diras, valses, tangos et pasos dobles
Tu leur diras Mickey, Pokémon, Betty Boop

Tu leur diras le ciel par-dessus les misères
Tu leur diras tout le déluge de la mort sur les greniers

Et la pluie s’abattra
Sur les bradeurs surpris

Pour souligner le dérisoire
De nos fragilités.


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12 mars 2011

La brocante (Venise)

Venise140

12 mars 2011

Les roses (MAP)

Ce petit tableau ... il est si beau ! Un coup de coeur .... Je vous l'achète  !

DSCF5495

Lumière captée

-extrême délicatesse-

aux doux coeurs des roses

12 mars 2011

Il fut une fois... (32Octobre)

321401
321402

5 mars 2011

Défi #140

Copie_de_DSCF3636C'est jour de BROCANTE !

Cherchez, fouillez, admirez, achetez (ou pas)

mais surtout : racontez-nous !

Adresse bien connue de tous :

samedidefi@hotmail.fr

5 mars 2011

Ont publié leur dico "percutant"

5 mars 2011

LE DICORDINAIRE ENCYLOPHONIQUE (Joye)

 Claves.  Voir Princesse de.

Congas, (Jèmsée), danseuse étoile de l’orchestre de Xavier Cugat.

Cymbales, quantité d’argent.  Voir aussi Torépa.

Mailloche, moutarde vivement épicée d’Asie. « Y a que la Mailloche qui m’arrachent les amygdales » (slogan publicitaire des années 90).

Maracas, capitale du Vuvuzuela.

Tam tam, 1. ancêtre amérindien de l’Internet  2.  Mat-mat pour les dysléxiques. 3. Boisson forte qui cause des élancements dans les oreilles

Timbale, 1. grand plaisir de manger. « Ça timbale ? » - Mme de Lafaillence, La Princesse de Claves.   2. petite quantité d’argent. Voir aussi Torépa.

Triangle, instrument vestimentaire qu’utilisent les forts pour rentrer dans leur short bermuda.

Vibraphone, instrument ancêtre du taser qui paralysait tous ceux condamnés à l’entendre.

Xylophone, instrument ancêtre du vibraphone. Le xylophone de mon oncle se trouve sur le vibraphone de ma tante. Voir aussi Torépa.

5 mars 2011

Percussions à l’unisson : liste de définitions (Tendreman Spice)

Cymbales : ses seins qui s’emballent sous mes mains qui se font tendres

Maracas : ses seins qui s’agitent quand son corps vibraphone

Vibraphone : son corps qui vibre sous mes mains qui se font tendres

Mailloche : mon sexe qui joue du vibraphone

Triangle : zone que j’aime rendre de type tropical humide

Clave : mon sexe qui donne le rythme au sien

Tam tam: nos cœurs qui battent l’un contre l’autre

Xylophone : toute la palette de plaisirs qu’elle prend, sous mes mains, ma langue, ma mailloche

Conga : nos envies qui se poursuivent dans la nuit, au réveil

5 mars 2011

La percussion pour les Nuls (par le professeur Triolet)

Maracas:  Quenouilles que l'on secoue comme des idiophones pour en extraire les graines. Tenues à l'envers, elles portent le nom de sacaram.

Triangle: Originaire des Bermudes où il fut conçu par Pythagore, c'est le plus petit idiophone de l'orchestre et cependant la terreur des potaches.
Il est également l'inventeur de la corde tendue ou hypoténuse qui fait partie des cordophones et non pas des percussions.

Claves: Grosses clavettes utilisées pour jouer la clave et tenues fermement en main contrairement aux chevillettes qui choient ou qui cherront. (Voir Chaperon Rouge)

Vibraphone: xylophone dont le xyloto est remplacé par un vibrato. On dit d'ailleurs que dès 1930 Lionel Hampton vibra tôt.

Cymbales: Eléments de la batterie de cuisine encore appelés couvercles, elles permettent de jouer comme une casserole.
Elle porte le nom charmant de charleston lorsqu'elle est agitée par une pédale.

Tam-tam: Son produit par l'écho d'un vieux gong qui fait Tam.
Le vieux gong qui fait Pouet produit également des Pouet-pouet appelés claque-son.

Mailloche: Dès 1930, celle de Lionel Hampton vibra tôt. (Voir vibraphone)
Utilisée pour battre le rythme et accessoirement les jaunes d'oeuf, d'où l'expression "Passe-moi la mailloche"

Xylophone: vibraphone dont le vibrato est remplacé par un xyloto.
Très populaire dans les bals où il porte le nom de balafon ou baladonf.

Congas: De la famille des fûts elles se reproduisent dans les caves et vont du supertumbas au quinto en passant par le fameux ricardo qu'on sert toujours bien frais.

Timbale: Chaudron à déconfiture utilisé par Beethoven dans le deuxième mouvement de sa neuvième symphonie et aujourd'hui très recherché pour son cuivre.
Proche de la cymbale par le nom et aussi par la pédale qui lui tire la peau.

5 mars 2011

Défi #139 (Célestine)

Petit dictionnaire privé des instruments de musiques dévolus et réservés.

Triangle: instrument détestant la rectitude et aimant les hypoténuses équilatérales. Réservé et dévolu aux pharaons isocèles, aux francs maçons des Bermudes et aux professeurs d'ésotérisme.

Congas:instrument révélant la délicieuse ambivalence qui se trouve en chaque être. Dévolu et réservé aux gars aimant les cons, aux homos pas cons et au troisième sexe en général.

Vibraphone: instrument antique procurant un plaisir solitaire( s'utilise souvent de pair avec le précédent). Réservé aux amazones et autres créatures munies de cornes et de sabots traversant la forêt en poussant de petits cris.(Mais tu vibres? Ah! Faune...)

Timbale: instrument procurant instantanément une sensation apaisante de plus soif.Réservé aux amateurs de riz accompagnant un poisson en papillotte, aux bébés maladroits . Se laisse parfois décrocher par les âmes nobles au triomphe modeste.

Mailloche: instrument contondant au son mat de tête de boxeur heurtant le ring. Dévolu aux commissaires priseurs, aux carreleurs et aux épouses trompées ayant perdu leur rouleau à pâtisserie.

Maracas: instrument plein de riz  en vogue sous le Tropique de Capricorne. Réservé à Charlotte Corday (dans sa version maracas toi),  aux habitants du Vénézuela par analogie phonologique) et bien utile en cas de disette (voir timbale)

5 mars 2011

Le Littron de poche (Faman)

 

Le Littron de poche : petit déconnaire restrictif à pertinence contrariée.

Maracas : n.m, de Mara signifiant bruit, boucan, vacarme, Céline Dion et de Cas qui signifie  qui nous les casse/brise/pète. Les Maracas viennent toujours par paire comme les oreilles, les youk, les pieds et les enfants de Céline Dion. Maracas est donc le diminutif de maracasse les pieds, parce que c’est précisément l’effet que ça fait après trois heures de défilé au carnaval de Rio. Le syndicat des cigales envisage de porter plainte pour contrefaçon. Ex :« ksss-ksss-ksss-ksss-ksss…etc – Ad Lib»

Triangle : n.m, de tri qui signifie bien rangé et de angle qui signifie pas super droit. Le triangle est donc étymologiquement une figure fermée mais d’aspect un peu foiré quand même. Le triangle est une sorte de carré auquel il manque un coté et qu’on aurait volontairement rafistolé en le tordant pour tenter de masquer la supercherie. Depuis, le triangle est devenu le symbole occulte des coups tordus, des trucs louches, des entourloupes d’escrocs, des devis de garagistes et des contrats d’assureurs. Ex : « Le triangle des Bermudes, c’est la quadrature du cercleRaymond Poincaré. ». Le triangle est très utile dans l’enseignement, où, grâce à ses innombrables propriétés trigonométriques, il permet de terroriser à peu de frais les cancres. Musicalement, du fait de sa simplicité et de la pauvreté de son champ mélodique, on réserve sa pratique aux déficients mentaux et à David Guetta.

Timbale : n.f, de Tim, interjection rythmique (ex : « tim tim tim ! - Renaud ) et de Bale, objet rebondissant à une seule aile. La timbale est un objet cherchant à se faire passer pour un autre, ou à se déguiser pour obtenir un rôle au dessus de ses moyens dans le prochain Lelouch.  Ex « Alors, tu croyais décrocher la cymbale ? – Claude Zidi »

Claves : Mot-valise qu’on prendra pourtant soin d’oublier dans le train, mélangeant les mots « classe » et « cave ». Très peu usité, dans la pub notamment où on lui préfère la forme complexe car cave-classe répare, cave-classe remplace. Claves est également une expression cycliste pour envoyer quelqu’un au contrôle anti-dopage  « Va, Claves, à velo !  - Zdenek Stybar»

Vibraphone : Asv. Téléphone portable en mode vibreur, particulièrement désagréable au cinéma et qui fait qu’au lieu d’entendre la sonnerie rappelant la mélodie de la pub Orange, vous entendez son équivalent en langage des malentendus, et qui fera ressentir un séisme de magnitude 8 dans votre fauteuil. « Elle va l’éteindre son vibraphone, oui ? J’entends pas la pub !  - Victor Hugaumont »

Cymbale : Petit insecte méridional faisant du bruit un peu à la manière des maracas, et dont parle même La Fontaine dans sa célèbre fable « la cymbale et la fourmi». La cymbale étant fort dépourvue, par extension, elle désigne également la petite monnaie. Ex : «Pour cymbale aujourd’hui, t’as plus rien ! – Eric Woerth, extrait de L’Oreal, parce que je le vaurien. »

Tam-Tam : Un tam mais vraiment très gros et turgescent. Ex : « C’est un ‘oc, c’est un pic, c’est un tam, que dis-je, c’est un tam ? C’est un tam-tam ! -  Cywano de Bamako »

Congas : Croisement entre un putaing cong et une poufiasse. La congas ne se trouve qu’aux environs de Marseille. Elle aime à faire sonner son vibraphone y compris en dehors des salles de cinémas. On peut éventuellement l’attirer en faisant striduler des cymbales, puis la finir à grand coup de tam-tam sur le parking du macumba.

Mailloche : Sauce culinaire portugaise qui se marie bien avec la morue « Pache moi la mailloche, ch’il te plaît, ch’est pour mettre chour mes frites ! »

Xylophone : C’est encore la timbale qui a essayée de se déguiser en vibraphone mais on l’a reconnue.

 

5 mars 2011

Maracas ou taracas, à mon avis, faut pas qu’on se tracasse… Pablo, sers nous donc des margaritas !... (Mamido)

N’étant pas musicienne, j’avoue que ce dictionnaire percutant ne m’a guère « inspiré ».

Le seul article ayant retenu mon attention et attisé ma curiosité est celui consacré aux maracas.

J’y ai découvert l’origine de cet instrument et son changement d’appellation fortuit, lorsqu’au XVIIème siècle l’explorateur français Xavier De Belveau l’a ramené de Caracas, au Venezuela, où il l’avait découvert.
J’ai été amusée d’apprendre que ces instruments (puisqu’en principe, ils vont par paire) étaient appelés, dans leur pays d’origine, des racas.
Ce serait à cause d’une erreur de communication due à la barrière de la langue que ce nom s’est légèrement modifié par la suite.
Le vénézuélien, qui voulait faire connaître ces percussion à notre explorateur français, aurait dit, avec un fort accent espagnol et une méconnaissance de la subtilité des accords de nos adjectifs possessifs :
« Yé vais té jouer dé ma racas »
Interprété par notre explorateur comme : « Je vais te jouer des maracas »
Alors qu’en fait, notre ami vénézuélien, ayant confondu le « mes » et le « ma » voulait dire en réalité « Je vais te jouer de mes racas »

Les historiens des deux pays rapportent qu’il s’en serait suivi un dialogue quelque peu surréaliste, montrant bien la condescendance avec laquelle, à cette époque, les explorateurs français, considéraient les autochtones des pays qu’ils visitaient.
Le français, désignant les percussions : « Ah, maracas ! »
Le vénézuélien : « Non, pas ta racas, mais  ma racas ! »
Le français, sans plus approfondir et sûr de  lui : « Et bien oui, c’est bien ce que je disais !!! »

Et voilà comment Xavier De Belveau, qui séjourna dans de nombreux autres pays avant de rentrer en France dix ans plus tard, propagea, partout où il passa, l’utilisation de cet instrument ainsi que son appellation fallacieuse.
Cette appellation erronée mais devenue majoritaire et donc légitime revint tel un boomerang,  http://youtu.be/rWWt9C0_rSo, longtemps après  à Caracas, berceau de la création de ces percussions. Ce retour devait provoquer irrémédiablement la disparition définitive de l’appellation d’origine de cette désormais si célèbre paire de petites calebasses qu’on agite pour marquer un rythme. 

 

J’ajouterai que je  suis d’accord, également, avec les auteurs de ce dictionnaire lorsqu’ils déclarent que Serge Gainsbourg est l’un des compositeurs français du XXème siècle ayant le mieux su faire percuter les mots sur sa musique…

http://www.youtube.com/watch?v=7Lg-_ORf6W0

Ce n’est peut-être pas la chanson qui le démontre le plus, mais je trouve que le duo avec Jean-Pierre Cassel est tellement inattendu et si drôlement… sexy!

5 mars 2011

Petit lexique percutant de la percussion (Sebarjo)

Les Ecritures folles s'associent aux éd. Fi du Disame pour vous présenter en avant première  leur

 

Petit lexique percutant

de la percussion

 

En voici donc les premières notes...


 

C


Claves : 1. Notes de piano exubérantes, arrachées aux claviers (yeah !) par les yé-yés. 2. Percussion au son bouché : Ce rythme fait en claves (ou enclave) à la mélodie 3. par extension, Son bouché en mode binaire. « Il s'est pris une bonne paire de claves » (Jean Gabin dans L'enclave se rebiffe et également Francis Pépin dans L'afflige)

Etym. Du latin Clavis, clou. Ex. : « Le dernier film avec Clavier ne vaut pas un clave ! » (Gérard Jugnot dans Pire désespoir masculin)

 

Congas : (du verlan de Gascon). 1. Instrument de musique reconnaissable à sa tête dure (comme celle du gascon) et à la forme gironde de sa caisse de résonance. Très utilisée dans l'art Cachon. 2. par extension, Etre aux congas : s'en prendre plein la tête. Ex « Le capitaine était ad hoc mais comme il s'en est pris plein la tronche, le voilà comme Tintin aux congas » (Fred Dard-gas dans Les vamps donnent les thunes)

 

Cymbale : 1. Nom donné aux oreilles des drummers et des dreamers. Ex « Ah que si John Lennon a eu les cheveux longs c'est ah que t'imagine que même pas les cymbales ah qu'il avait ! » « (Johnny Hallyday dans Cheveux longs idées que courtes). 2. par analogie, Assiette en cuivre d'une batterie de musique dans laquelle on mange du son avec des baguettes. Ex. « Lorsqu'il quitta la foule au concert des Bidasses en folie, il en avait encore plein les oreilles, et pour cymbales c'était pas cher payé le bol de riz comme la bordelerie. » (Michel Garalabru dans Les bidasses en balade à Saint-Tropez)

Etym. De Cymbal, nom d'un marin qui échappa aux chants des sirènes en se bouchant les oreilles avec ses t'en bourrent. Il quitta alors l'Odyssée et échoua dans un Conte des mille et une nuits.

 

 

M

 

Mailloche : 1. Anciennement au Chili, grosse aiguille à démailler les pulls en alpaga. 2. Sert aujourd'hui à mener à la baguette les enfants dans une fanfare ou une chorale, surtout chez les bélénophobes. Ex. Si les mioches m'écoutent c'est parce que j'ai pas la mailloche au fond de ma poche (Gérard Jugnot dans Les choristes)

Etym. probablement du muchik (langue du peuple Moche) : Mayochica.

 

Maracas : Instrument idiophone destiné aux katagélophobes. Grâce à sa cale basse, ces derniers se sentent grandi et percutent mieux. Très utilisées actuellement dans la musique antiniaise. A donné le verbe Maracasser : emmerder bêtement. Ex : « Te tracasse pas, il va pas nous les maracasser longtemps après la paire de claves que je lui ai mise ! » (Daniel Tunuleccasdi dans L'Homme de Rio)

Etym. Destinés à l'origine aux automysophobes, probablement issue de l'expression arawak, de culture saladoïde : ¡ Racasma que ma racas ! : Rince-moi la crasse !


 

T

 

Tam Tam : (du verlan dada, Tam tam). Ancêtre du Bov Bov. Ancien instrument russe utilisé pour fêter l'avènement du nouveau Tsarat qu'a démis l'ancien. Ex « Les Tsarats à dada sur des Arp dansaient comme des bolchoi aux rythmes des tam tam du goriynev » (Anne Romanov dans Le tsar cosy et l'affaire des carats brunis)

 

Timbale : (ou gobelet-sons). Ancêtre du magnétophone. Instrument qui boit les paroles d'une chanson. Ex. « Timbale pas, on y ira où tu voudras quand tu voudras » (Sam O' Var dans Les thés indiens)

Etym. Autre nom de Cymbal (V. Cymbale)

 

Triangle : 1. Ancien instrument à vents dont on a perdu la trace dans les Bermudes (On le plaçait alors dans les narines et on soufflait dedans avec les sinus et les cosinus). 2. Aujourd'hui, instrument en trois dimensions utilisé le plus souvent en trio et redécouvert dans le folklore breton grâce au fameux groupe Tri Yann-gle. Notamment dans la chanson : Tri yann gueulo yakan yawant (tra la la, la di ga dra)

 


V

 

Vibraphone : (de vibre aphone). Instrument à oscillations aléatoires et aux sons muets. Ex. « Si tu veux qu'elle vibre aphone, t'as qu'à lui mettre une bonne paire de claves ! Une fois dans les congas, elle ne nous maracassera plus !!! » (Bernard Blier dans Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !)

 


X

 

Xylophone : Instrument de musique à voyager dans le temps. Chaque combinaison de notes percutées transportent le musicien dans un lieu à un moment donné. Par ex., selon le Traité de xylophilie de R. Spierre : Do Do Do Sol Sol La La Ré Si vous conduira à Paris dans une baignoire le 13 juillet 1793 (il est alors conseillé d'avoir son instrument bien à Corday et de s'accompagner de Marat-casse). Ex. « Quel extase cet exil d'un faune, ô douces mélodies des xylophones ! » (Victor Hugo dans Les xylophones à Guernesey). S'abrège souvent en Xylo (Xylo off/on)

Etym. Du roi « Xiloff One » qui a passé son temps à vouloir le remonter

 


 

5 mars 2011

Dico de musique ... ou presque (Sable du temps)

Extraits du petit dictionnaire loup-phoque de musique pas classique du tout, à usage externe exclusivement. Ne pas dépasser la dose prescrite. Si les symptômes subsistent au bout de quelques heures, consulter votre vétérinaire ( ou votre plombier, c'est vous qui voyez ).

cymbales : n.f. ou n.m. on n'a jamais bien su. Impossible de s'approcher à cause du bruit. Pour un achat de cymbales trois boîtes de boules Quies offertes ( profitez-en c'est la promo du mois ). Très populaires, se fêtent les soirs de danse principalement le 14 juillet. Ont beaucoup perdu de leur valeur depuis le passage à l'euro.

maracas : instruments originaires de Cas, petite ville du Vénézuela, où la population ne supporte plus grand-chose, car-à-Cas on en a marre. De récents travaux tendraient à prouver que la très musicale formule « cas'-toi pôv' c.. » aurait … mais bon on n'en est pas très sûr.

xylophone : du grec xylo et de phone des télécom. Emet des sons dont la capacité fongicide n'est plus à démontrer. En vente chez casto sous l'appellation xylophène, grand choix de teintes ( ici, à la rédaction, on aime bien chêne foncé parce que ça passe avec tout, mais bon des goûts des couleurs, il en faut pour tout le monde, on dit ça on dit rien ).

triangle: instrument à géométrie non variable utilisé principalement aux Bermudes pour kidnapper les avions.

vibraphone : de vibra : sex toy et de phone des télécom ( ben oui pas fous, ils connaissent la musique, ils gardent le monopole ). A utiliser avec parcimonie ( non, il ne fait pas partie de l'orchestre ) de crainte que la symphonie se transforme en … On a testé, c'est très efficace … ouiiii … très efficace.

timbale : bien pratique parce que la musique ça donne soif ( voir vibraphone ). Le modèle en argent est du meilleur effet.

mailloche : très prisé des Vénézuéliens ( voir maracas ) et autres amoureux du silence. Préférez un modèle léger, facile à transporter dans le sac à dos ( idéal pour le camping et pour fracasser la tête à tout ce qui bouge, mais là, encore une fois, c'est vous qui voyez ).

tam-tam: ancêtre du téléphone portable, pratique pour appeler les secours ( mais plus difficile à transporter ), au cas où la symphonie se transformerait en … mais c'est relativement rare ! La musicalité du téléphone portable dans la symphonie du nouveau monde n'a pas été démontrée, les travaux n'ont pas abouti par manque de fonds ( sonores ).

congas: on sé pa.

claves : pareil.

 

à paraître prochainement aux mêmes éditions:

« petits exercices d'assouplissement pour faire pipi dans un violon sans risques ».

5 mars 2011

Non content d'être mélophobe, Dieu est aussi télépathe ! Ca t'épate ? (Joe Krapov)

Lorsque Dieu entra dans la chambre, les deux poupées étaient en train de jouer au jeu du dictionnaire. C’était à Angélique de s’y coller :

110302_005- MARACAS n.f. plur. : Grenades explosives mexicaines servant lors des révolutions et coups d’états fort nombreux dans cette contrée.
« On ne sait comment il avait goupillé son affaire mais l’accoutrement du général Castagnetas était ainsi fichu qu’il arborait deux énormes maracas et oune touté pétite arquébouse».
FRERE JACQUES. - Viva la Zapataphysique ! 1953, p. 32.


C’est qui celui-là, Démo ? Un nouvel ami de la famille Lejolusse ?


110302_001- ARQUEBOUSE n.f. : Au Mexique petit escopette qui fait parler la poudre.
Rem. Besch. 1845 : Le pluriel de Arquébouse est irrégulier : on dit : oune arquébouse, deux vaches.
 « L’arquébouse ça veut dire ah que je t’aime et que j'ai mal à en crever »
JOHNNY HALLYDAY. - Toute la musique ah que Johnny il peut plus arqué mais il l'aime.


D’après la dégaine, on dirait Mandraque le magicien. Encore qu’on doive plutôt dire Meundreyke.  Mandraque c’est dans les souvenirs du père Lejolusse que j’ai pioché ça, il a pas fait d’anglais à l’école des Basques espagnols !



110302_006- TAM TAM n.m. : batterie de 105 d’un poids et d’une envergure tels qu’il faut lui aménager une route spécifique afin de l’amener sur le champ de bataille. De même qu’il y a un chemin des Dames et une route des taxis de la Marne subsistent après les hostilités des voies nommées en hommage à la beauté de ces canons.
« Aux Etats-Unis à la fin de la guerre de Sécession il y eut une tam tam way nommé désir et une tam tam road nommée Stewart
". Hervé Morin. -  Ce que la grande muette m'a dit.
« En temps de paix on utilise cette artillerie lourde contre l’invasion des fourmis de dix-huit mètres. Il y a ainsi des tam-tams à rouges et des tam-tams à noires ». Robert Desnos. - Chantefables et Chantefleurs.
« Car dans le labyrinthe des fantasmes nocturnes et de l’Afghanistan pour toujours mystérieux le tam-tam erre en slip ». Sophocle. - Œdipe roi (acte 1 scène 2).

Pourquoi il me regarde comme ça, j’ai l’impression que je lui rappelle quelqu’un !



110302_002- TIMBALE n.f.

Fusée en forme de suppositoire géant qui fait piquer les yeux de sa récipiendaire quand on la propulse dans la Lune.
« On voit de magnifiques timbales dans les romans de Jules Verne, dans les films de Méliès et dans les fesses de l’Emile ». Jean-Jacques Rousseau. - Les Confessions d’un gars qu’on fesse, tome XXIII.
« J’m’en irais dans les étoiles pour décrocher la timbale si tu me le demandais ».
Edith Piaf - L'hymne à Gagarine.


Je n’arrive pas à le capter, ce mec ! Il n’émet rien !



110302_004- CLAVE : ecclésiastique bas du front.
«  Lors des conciliabules du pape, le souverain pontife allait de cons claves en qu’on vexe avec circonspection sans jamais se départir de ce sourire en coin qu’il destinait toujours aux caves du Vatican ». M. Audiard et M. Papistache. - L'amour de la Belle Gide.
« Lorsque le drapeau noir flotte sur la mâle mitre, le clave se rebiffe ». A. Simonin
et B. Sebarjo. - Touchez pas au grand bi.

 Ca c’est trop fort alors ! A croire qu’il se retient de penser ! Ou qu’il ne pense rien !



110302_003- TROMPETTE : vendeuse de médocs  spécialement formée pour être employée par les pharmaciens en vue de faire face aux récriminations des patients impatients rendus méfiants depuis tout le cirque judiciaire lié à l’affaire du Mediator. 
«  Trompettes de l’arène Homais, vous êtes bien mal embouchées ». G. Brassens. - En revenant de la la revue Prescrire de se gratter le ventre en chantant des chansons pour se guérir de tout même de ce qu’on n’a pas»
.

Il y a quelque chose qui fait écran et je ne comprends pas pourquoi on est parties d’un coup sur des définitions d’ordre religieux ?


- CYMBALE : espèce de calame mité avec lequel on écrivait jadis sur les parchemins religieux et notamment sur ceux de Saint-Jacques de Compose-t-elle oui elle s’y est enfin mise.
« Que bénie soit la bière qui remet bien d’aplomb le croyant qui titube ! Sous le chapiteau corinthien, là où les écrivains font les pitres, lorsque la cymbale de Saint-Paul  s’emballe c’est là tout un symbole fort  peu pâle ô people : son style s’alambique, sa prose s’intoxique et se xylophonise et seule la belle gueuse Lambic peut le remettre apoplectique à peu près droit dans le saint-axe de la syntaxe afin que son obole à la postérité  s’habille des aspects de  la très sainte bulle plutôt que de l’aspic de la piquante brune. Courons donc le guilledou blond, même si personnellement, à l’or je préfère les rousses ! »
Julos Beaucarne. - Virelangues de bois (ou était-ce Walrus, un jour exceptionnel qu’il avait décidé de faire un peu plus long ?).


On est passées du sabre au goupillon ! Ca y est j’ai trouvé, c’est la musique ! Ce sont les instruments de musique que nous sommes en train d'évoquer qui le rendent comme ça ! Faisons une pause ! Fais silence !

- [Soupir]. Ca ne change rien !

- C’est parce que "pause", "silence" et "soupir" relèvent encore du vocabulaire musical !

- Dis donc bonhomme, quand t’auras fini de mater ma copine, tu pourras peut-être nous dire qui tu es.


- Je m’appelle Augustin Dieu, répond le Créateur qui a suivi tout l’échange car, en plus d’être mélophobe et de s’ennuyer le dimanche, il est aussi et surtout télépathe. Sans ça, comment voudriez-vous qu’il fasse pour être partout, entendre tout et savoir tout ? Oui d’accord , il peut lire vos blogs ou vos murs Facebook. C’est une bonne réponse.  Mais ils en sont encore à recevoir des revues en papier là-haut !


- Il pourrait épouser madame Wikipe aussi, suggère Démoniaque à Angélique, mais ses définitions ne sont pas aussi drôles que les nôtres !


- Enchanté, Augustin ! Je crois qu’il y a quelqu’un qui te demande !


- Ah mais ce n'est pas possible, se lamente Augustin. Qu'est-ce que j'ai fait au Bon Dieu pour mériter ça ?

(à suivre)

N.B. Les "poupées" sont en fait des sculptures créées par Mlle Zell, une créature "divine" dont nous aurons sans doute à reparler.

5 mars 2011

Dico du cœur (Captaine Lili)


Tam-tam : n.m. Cœur émotif.
Mon cœur est un tam-tam / la musique de quelques mots / bouleverse mon âme / et fait frémir ma peau.


Mailloche : n. f. Petite fêlure du cœur.
Cet homme raccommoda / la mailloche que l’autre gars / avait fait à mon cœur /bien trop fragile fleur.


Maracas: n. f. pl. Bruit d’un cœur joyeux. 
Mon amant / pose ta tête sur mon cœur / entends les maracas / sonnant / le chant du bonheur / qui vibre quand tu m’enlaces.


Timbale : n. f. récipient de conte de fées qui récupère les larmes pour les faire briller.
Déposés dans la timbale / ses pleurs devinrent diamants / elle s’en alla au bal / princesse au cœur chantant

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