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Le défi du samedi
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24 décembre 2022

Réveillon(s)-nous, voyons ! Joyeux Noël quand même ! (Joe Krapov)

Vive le boudin blanc, le foie gras, le champagne,
Le gros tas de cadeaux comme un mât de Cocagne ! 
Vivent les serpentins, les cotillons idiots
Et, au pied du sapin, l’amas de croquenots !

Vive le gros barbu, son coffre sur le dos
Débordant de jouets pour les petits enfants !
Vivent tous ces lutins emballeurs de cadeaux
Et les rennes chargés de l’acheminement !

Hourra pour le caviar, le saumon, le chapon,
Les vins fins, les flacons ! Bravo pour le sapin,
Pour le couvert dressé, le faste du salon
Qui se trouve surpris de faire aussi « rupin ».

Louangeons ces migrants d’il y a deux mille ans
Et cet accouchement entre l’âne et le bœuf
Un soir que l’hôpital manquait un peu d’allant
Mais c’est mieux maintenant ! Basta ! Au gui l’an neuf !

Dommage que leur gamin n’ait pas fait de vieux os !
C’est quand même grâce à lui qu’on se remplit la panse
Qu’on se goberge à bloc, qu’on écoute Tino,
Qu’à tire-larigot on s’embrasse et on danse !

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24 décembre 2022

Nuits romantiques des mois de mai et d'octobre (Kate)

Nuits romantiques des mois de mai et d'octobre

Nuit de décembre de huit heures amputée

Avec dame paresse pas question de flirter

La réflexion s'impose pour l'alexandrin

Mais compter jusqu'à douze suffira-t-il bien ?

Alerte rouge sur le dodécasyllabe

Ce vers n'exigeant pas césure à l'hémistiche

Pourvu qu'il ait vraiment douze pieds il s'en fiche

Voyons aussi ses liens avec l'octosyllabe

Surnommé l'enfant terrible du romantisme

Né à Paris en décembre mille huit cent dix

Les élans de son coeur inspirant son lyrisme

Son talent faisant fi de tous les artifices

Musset

Le début de la célèbre "Nuit de Mai" :

La Muse :

- Poète, prends ton luth, et me donne un baiser

(dodécasyllabe)

Le Poète :

- Comme il fait noir dans la vallée

(octosyllabe)

Le début de la célèbre "Nuit d'Octobre" :

Le Poète :

- Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve

(en dodécasyllabes il prend la relève)

La Muse :

- Qu'avez-vous donc, ô mon poète !

Et quelle est la peine secrète

(...)

C'est au vers soixante-huit

Qu'il nous raconte la fuite :

"Honte à toi qui la première

M'a appris la trahison"

Ces lignes d'heptasyllabes

Qui à Gainsbourg inspirèrent

Une légère chanson

 

(Sources bibliographiques :

Musset livres

 

 

 

 

)

17 décembre 2022

Défi #747

 

Dodécasyllabe

7471

 

17 décembre 2022

Ont comploté en réunion

17 décembre 2022

Grand colloque au pays des rennes (TOKYO)

v1

Sous la feuillure des grands cèdres enneigés le père Noel avance à grand pas.

Devant lui au bout ultime de l’horizon des milliers de visages enfantins qui l’attendent avec impatience.

Ce n’était pas rien de se retrouver comme chaque année devant cette grande mission.

Surtout qu’aucune larme ne coule sur aucune joue le slogan préféré du père noël. L’Esperance ,la joie, la surprise ne sont -telles pas les choses les plus importantes dit il aux anges qui l’écoutent avec intérêt .

Marche arrière, marche avant crie -t-ils aux premières rênes qui arrivent du grand nord. Le père Noel a bien frolé de nombreux mondes inconnus mais à chaque fois Noel éveille en lui des vibrations très singulières.

Il se retourne vers les angelots combien de rennes cette année ?Des milliers père noël ils sont en route pour le grand colloque.

On dit là-haut dans les grandes plaines du nord que cette année vous voulez l’exception.

Dans sa mallette du temps passe, il sort un petit carnet où il a consigne toutes les adresses des enfants qui l’attendent.

Il s’adresse aux plus vieilles rênes, je compte sur vous pour que tout soit prêt nous avons un détour à faire cette année au cœur de la voie lactée.

 Les vieilles rênes écarquillent d’étonnement leurs yeux

La voie lactée ? Mais nous ne nous y sommes jamais rendus. De nombreux enfants sont absents, ils se sont perdus dans la voie lactée leur vie était devenue trop lourde à porter nous devons les ramener. Dit le père noël avec fermeté.

Les grands rennes acquiescent de la tête.

Il se dirige maintenant vers le grand atelier celui des nains.

Il crie très fort afin que les nains tendent leurs grandes oreilles.

Je veux qu’il pleuve dans chaque livre, une pluie fine qui glisse sur les pages et tombent dans les cœurs. Une pluie qui les fassent chanter et rire et qui éclabousse leur regard d’une belle lumière allez au travail crie -t-il .

Les nains restent saisis par la commande.

Il faut que l’écriture ne fasse pas plus de bruit qu’un sourire la phrase court dans tout l’atelier. Nous n’avons qu’une seule tache, interrompre l’ordinaire de leur vie, retisser les cordes pour ces jeunes funambules gardent un cœur léger.

L’atelier reprend son activité dans le rire et la joie.

Maintenant le père noël s’adresse aux chefs de gare.

Ils viennent d’interrompent leur chant de noël, le père noël semblent très fier de cet équipage. il se baisse ramasse un grelot tombé d’un wagon .

Il tend le grelot au chef de gare, alors les voies ferres sont dégagées, les sapins la paille, et les guirlande sont-elles dans vos wagons ? La casquette entre ses doigts le chef de gare prends à son tour la parole.

 Les voies sont dégagées la brume est douce, les lutins sont tous à la manœuvre père noël.

Le père noël soupire de soulagement bien tout semble en route se dit il on peut lancer le grand colloque pour les derniers préparatifs.

Un nuage épais tombe sur ses épaules, un cercle de lumière maintenant entoure ses pas dans la neige. Il glisse ses pouces dans la ceinture de cuir qui enserrent ses hanches , deux écureuils viennent lui tenir compagnie .

v2

Le père Noel s’est endormi.

 

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17 décembre 2022

(Il faut que je vous dise...) maryline18

m18

J'ai mon colloc, un amerloque

Qui pue, trois jours qu'il traîne en loques,

Me reconvoque à ses colloques

Où il s'épuise en soliloque...

 

Depuis que... sans elle, il compote

En ignorant ce qu'elle complote

Je mets au point un antidote :

D'la confiture pour ses biscottes .

 

Il me fait de la peine, il débloque...

Il zozotte, c'est vous dire comme il l'aime !

Il grelotte, buvant son café crème

Qui doucement lui réchauffe la bouill' haute !

 

Il faut que je vous dise

Qu'elle se prénomme Lisa-Louise

Et bien qu'elle se soigne la mise

Elle est plus tordue que la tour de Pise !

 

Je n'y peux rien, je suis jalouse,

Je n'ai connu que trop de loose...

Il l'oublira son Andalouse !

Elle s'est tirée avec son flouze .

 

17 décembre 2022

Débat et des oh ! (joye)

Colloque

dessin : Geluck  texte : joye  

avec la très aimable participation du Chat

17 décembre 2022

Colloque ventriloque (Lecrilibriste)

 

Avec ma co-loc,

nous allâmes un soir au colloque

D’un vieux schnoque natif du Ness Loch

Aux dons innés de ventriloque

Le col de ma chemise était en loques

Je pris donc celle de ma co-loc

C’est souvent avec elle que je troque

Mes chemises contre ses shorts

Et cela sans aucune équivoque

Pour son sacré look d’époque

Sur la scène, le vioque soliloque

Car il est seul

Et lui répond le ventriloque

Qui lui aussi est seul

Sans que rien ne se disloque

De l’un à l’autre en réciproque

C’est un discours un peu loufoque

Au cours duquel quelques estocs

Provoquent quelques entrechocs

Et même parfois quelques flops

Soulevant des fou-rires en bloc

De ces répliques en plurivoque

Puis chacun reprend son pébroc

Et retourne dans sa bicoque

À la vitesse d’un springbok

 

17 décembre 2022

Un âne au Paradis. (Yvanne)

 

Joseph Nicoulin dit « le Nicou » du village de la Buffadière venait de mourir. Nombreux furent ceux qui l'accompagnèrent à l'église puis au cimetière. Joseph, facteur de son état était apprécié de tous. Serviable, ponctuel, aimable, le préposé rendait de nombreux services aux personnes qui ne pouvaient se déplacer. Les ménagères le récompensaient en lui donnant qui deux tourtous (galettes de blé noir salées) qui une portion de civet etc...On supposait que Joseph, tellement maigre qu'il faisait peine à voir, ne s'embarrassait pas avec la cuisine. Il était aussi un homme très secret et ne recevait personne dans sa maisonnette située à l'écart dans la commune. La Buffadière ne comptait qu'un seul habitant : lui.

Le Nicou était célibataire, un célibataire tellement endurci que pas une femme n'avait réussi à mettre le grappin dessus malgré de gros efforts. Joseph avait du bien et on le savait. Certaines femmes ayant coiffé Sainte Catherine n'auraient pas hésité à se perdre pour convoler. C'était peine perdue : il était aveugle à toutes les avances.

Joseph n'aimait que les ânes. Il en eut plusieurs sa vie durant. A son décès tout le monde s'interrogeait pour savoir ce que l'on allait faire de Barbarin, le dernier en date, tellement vieux et décrépi que pas un paroissien n'en voulait. La pauvre bête avait bien compris que sa vie était fichue. Il mourut le lendemain de l'enterrement de son maître. On le trouva raide dans son étable.

L'histoire était finie sur cette terre pour les deux amis. Mais pas au Ciel. Dieu, voyant arriver chez lui Joseph suivi de son fidèle Barbarin convoqua Saint Pierre et le curé de la commune décédé quelques mois plus tôt. Ce dernier se prélassait dans le jardin d'Eden en croquant des pommes, ses fruits préférés. Non, il n'avait pas peur de la tentation. Du moins pas de celle-là.

Le diable, toujours à l’affût d'une bonne affaire s'imposa. Le colloque délibéra. Et ce fut animé. Le curé possédait le testament de Joseph dans lequel ce dernier précisait que Barbarin devait le suivre au Paradis s'il tel était son destin. Ce dont il ne doutait pas.

Un âne au Paradis ? Dieu, l'air dubitatif, caressait sa barbe qu'il avait longue et blanche comme celle du Père Noël. Saint Pierre brandissait sa clé et sa tête en signe de dénégation pour montrer son désaccord. Le curé insistait en mettant sous le nez du Créateur qu'il avait introduit sur la Terre aussi bien des hommes que des animaux. Pourquoi délaisser une partie de ses créatures ? Le curé osa dire que ce n'était pas juste. Le diable piétinait d'impatience, le regard avide. Il avait déjà une idée. Il allait mettre le bourricot au boulot en le faisant tourner autour de son foyer. Attaché à un énorme soufflet, la bête servirait à l'actionner pour alimenter les flammes. Il suggéra que chez lui Barbarin serait très utile.

Dieu posa sur sa balance céleste les arguments des uns et des autres. Il fallait trancher.

- Curé, as-tu béni l'âne chaque année durant ton sacerdoce ?
- Oui, bien sûr Seigneur. Je n'ai jamais manqué mes bénédictions des étables et des écuries.
- Et tu en a profité pour baffrer chez le maire et les riches de ta commune. Ça je sais. Passons. Et Joseph ?
- Quoi Joseph ?
- Il me semble qu'il ne fréquentait guère ton église pour la messe du dimanche ? Il préférait braconner quelques truites dans le ruisseau de la Buffadière. Dont tu as profité quelquefois non ?
- C'est vrai Seigneur. Mais vous savez la bonté du Nicou. Un saint homme...
- Saint ? Pas si vite curé ! Pour qui te prends-tu pour décider à ma place ?
- Oh ! Seigneur, je ne voulais pas vous offenser. Euh... le Nicou me tiendrait compagnie. Je suis bien chez vous mais quelquefois je m'ennuie. - -  - C'est dur ici de demeurer en chasteté avec toutes ces...Et Barbarin alors ? Qu'allez-vous en faire ?
- Ne me fais pas regretter de t'avoir accueilli. Mais cet âne...Avec ce nom...Ça me chiffonne un peu. Barbarin Bar-ba-rin ! Il a des comptes à régler avec moi celui-là. Je ne veux pas entendre prononcer ce nom chez moi. Débrouillez-vous pour nommer l'animal autrement. C'est bon. - - - Saint Pierre, ouvre la porte et filez tous les trois avant que je change d'avis. Un âne au Paradis ? On aura tout vu mais ce brave Francis Jammes me le demande depuis si longtemps...
 

 

17 décembre 2022

J'fais un colloque, j'me réunis (Joe Krapov)

Je ne suis pas ici pour raconter ma vie mais… je pourrais très bien vous parler du fichier des collectivités dont je me suis occupé dans une vie antérieure lorsque je travaillais au Catalogue Collectif des Ouvrages Étrangers à Paris !

En ai-je vu défiler des fiches perforées visant à signaler des congrès, des colloques, des symposia, des réunions, des publications de l’Organisation des Nations-Unies…

Mais le colloque le plus rigolo qui me soit ou qui m’est tombé sous les yeux, c’est quand même celui, découvert tout récemment, de l’Université de Dijon dont on trouve la présentation ici :

https://www.u-bourgogne.fr/agenda/colloque-international-pif-le-chien

Il se trouve qu’avant d’étudier en détails la sociologie des aventures de Pif, les organisateurs de ce colloque ont lancé un avis de recherche en vue de rassembler tous les numéros du mensuel « les Aventures de Pif le chien ». Dommage que je sois arrivé trop tard ! Je possédais quelques exemplaires dont celui-ci qui représente notre oncle Walrus bien attrapé par le pif - et par le Pif.

DDS 746 Pif 08 couverture

Je pourrais faire de longs billets pour vous narrer les gags qui me sont survenus quand j’ai essayé de reconstituer, de mon côté, depuis l’année dernière, la collection complète de ce périodique.

Las, ce n’est pas le sujet et de plus je suis pris par le temps car j’ai été invité, mercredi dernier, à un colloque musical – on n’en sort pas ! - qui a lieu ce vendredi soir à 17 h 45 à l’Opéra de Rennes. A l’invitation des Résonables, on se réunit pour constituer la chorale éphémère des Lutins en lutte en vue de chanter, un joli bonnet sur la tête, des chants de Noël anti-capitalistes et anti-consuméristes !

Je suis ravi de vous offrir, en avant-première, ma contribution à ce colloque bien décalé !

Si vous n’aimez pas l’humour noir, abstenez-vous d’écouter cette chose ! 

17 décembre 2022

Convocation Bauhaus - tiniak


Allah ? Allons, allons..

Bla bla, bang bang !

Bas langue ! Bah, langue !

C'est ça; cessa
ce sifflement, Saskia

Des dits dédisent

des doléarghs qui s'éternisent

Et, fait : l'effet
se fait une fête, sans effets

Goo goo g'joob !
Go, go, go, les gars, dans la tourbe !!

Hi ha ho ho
Hisse-toi un toit sur ce dos
de torino, niais hidalgo !

Il en faut
dans la fosse
des chalumeaux à bosses
pour commettre en réunion
la folie du Bauhaus


17 décembre 2022

Colloque (Laura)

 

Colloque sentimental de Paul Verlaine.

On y cause, on y évoque

La poésie, la peinture baroque

Le passé, le futur et l'époque

On  s'y aime, loin du soliloque

Quel mot équivoque!

Un air de sérieux et d'amour réciproque

Et moi, je débloque....

17 décembre 2022

Colloque... à terre ? (Walrus)

 
Excusez le titre idiot, je peux pas m'en empêcher !

En réponse à un de mes commentaires sur son blog, l'Adrienne me conseille d'utiliser le lien qu'il contenait pour participer à la consigne de la semaine sans devoir me creuser la cervelle.

Je m'exécute donc : les désirs de l'Adrienne sont des ordres pour moi !

http://presquentrenous.canalblog.com/archives/2012/12/25/25993865.html

Voilà, voilà, un colloque singulier, vous en conviendrez !

Ce qui me permet en prime de m'interroger sur l'association bizarre de ces deux mots : colloque et singulier. Mais bon, je ne suis pas médecin, hein !
... ni monarque ni confesseur comme Edouard.

17 décembre 2022

"Littérature art martial" (Kate)

"Littérature art martial"

De colloque

En colloque

De New York

À Vladivostok

De Bangkok

À Pétaouchnok

Toujours les mêmes

Style chic ou choc

Bohême

Ou plutôt crocs

En veste crême

Dreadlocks

Stupéfiantes

Multiples breloques

Étincelantes

Se promènent

Se démènent

S'envolent

Survolent

Les déserts

Prennent l'air

S'aiment

Se désaiment

Sont d'accord

En désaccord

C'est le choc

Ou pas

De qui on se moque

Pourquoi pas

Les colloques

À Bali

C'est amok

À Tahiti

C'est du toc

Dans les starting blocks

On décolle

Du paddock

On raffole

Les birkenstocks

S'affolent

Un pas de rock

Un rail de coke

Des caisses

De Lesparre

Médoc

Tombé le costard

Viré les santiags

Perdu les médocs

On encaisse

Les coups

Le jet lag

Qui rend fou

Une vioque

Un vieux schnock

Tout est équivoque

Dans cette époque

Ce énième colloque

Où on suffoque

 

Pour les cadors

Des facs

Une vie en or

Une vie en vrac

Jeunes encore

Papys warriors

De Chambord

À Andorre

De Maurice

À Wallis

De Toronto

À Orlando

Entre frac

Et cognac

De Cadillac

En kayak

De "foule sentimentale"

À "colloque sentimental"

Pour un petit tour

Au petit jour

La vie est toujours

Tellement banale

"Littérature art martial"

unnamed

Une quête du Graal

En forme de râle

Tu parles !

 

 

 

17 décembre 2022

Le diner du plankton (Nana Fafo)

La banquet de Planque t'on.

DSC09673



Ce samedi du défi, le dîner du Kiss a ouvert le Colloque sur le Bonheur
organisé par notre maître du jeu Walrus
Colloque qu'on appelait aussi "Le Banquet de Plankton"
(non, ce n'est pas parce qu'on y planque des thons)

Comme chaque année, Sheldon Plankton nous a enchanté
d'un discours éblouissant qu'on attendait tous avec impatience.
Il s'y préparait toute l'année.
00(3)

 

Ce matin là, lorsque Ronchonchon l'appella pour se donner rdv
il ne se doutait pas que les choses allaient tourner ainsi.
Tout le monde le sait que Ronchonchon, lui, il aime pas les réunions
de "faisants" qui se pavanent en faisant croire qu'ils font,
mais bon, il y a de la bouffe gratos, alors il arrive à se motiver.

00(2)



Sheldon attaqua sa tirade de Plankton
"Le bonheur est une question de point de vue"

Pour Bongopinot, le bonheur pourrait ressembler à la vie en poésie
Pour Cavalier, ça pourrait être un jaillissement d'émerveillements et d'interrogations
Pour Joé, il suffirait de retrouver 99 dragons en rire et chansons
Pour Joye, les mots et leurs jeux en images feraient leur show
Pour Kate, tout pourrait se jouer avec une bonne partie de scrabble entre 2 bouquetins
Pour Laura, et si c'était l'aura
Pour Lecrilibriste on pourrait regarder la vie dans son plus simple et précieux appareil
Pour Maryline ce serait comme une mélodie de souvenirs
Pour Oncle Dan, on imaginerait un mélange de sauce piquante et de chasse au Trésors
Pour Ronchonchon ce serait de ronchonner sur tout et n'importe quoi paisiblement
Pour Tokyo, on naviguerait en eaux troubles à la découverte des désirs inconscients de personnages d'un autre monde.
Pour Végas, le bonheur c'est Germaine... ou pas
Pour Yvanne, et si c'était le talent des histoires vraies qui réchauffent le coeur
et enfin pour notre ami Walrus, le Bonheur ça pourrait être de jouer à Hubert le chauffeur de la famille


De manière presque alphabétique, Sheldon termina son oration
par cette question

"Mais de quoi se planque t'on ? A la recherche du bonheur ?"

Puis, il quitta la scène.
On ne l'a plus revu de toute la soirée, de toute la semaine, de tout le mois...

Le mardi matin, la nouvelle tombe :
Il paraît que la réunionite pourrait conduire à l'impensable...
le Burn meeting !

 

00(4)

 

Belle lecture récréative !

17 décembre 2022

Tournis queue ni tête (Cavalier)

« En la queue et en la fin
Gît de coutume le venin »
G. Meurier  

”En colloque à taire, si loquace … ment”

Une atmosphère glaciale régnait sur le colloque, et dans la vaste Salle autour de la grande table ovale, les paroles y résonnaient un peu. La quête de la problématique sur l’Évolution de la Vie suivait son cours pendant que les invités donnaient tour à tour leurs points de vue. Le Grand Sorcier en maître de cérémonie animait les débats : Il surfait aux frontières floues de la connaissance, et la confrontation des savoirs battait son plein. Mais presque à chaque fois, chacun pointait du doigt ce grimoire blasphème fort nouveau.

La Fée était abasourdie par les questions des Colloquataires, mais elle leur répondait à chaque fois du tac au tac … Comment ? Non, son grimoire n'attaquait pas la personne du Grand Sorcier ! D’ailleurs elle avait obtenu son aval. Pour y faire une présentation objective contradictoire de l’Évolution des Espèces. D'abord reprendre la doctrine du Continu, comme déclinée dans les Grandes Tables Sacrées. Ensuite y exposer aussi ses propres découvertes. Ses dernières hypothèses.

Non ! C’était un problème politique. La position fragile du Grand Sorcier aboutissait maintenant à la prendre, elle, comme bouc émissaire. Qu’elle eût ici à abjurer ses erreurs sous peine de sanctions cruelles à l’encontre de sa famille. De ses femmes, de ses enfants, de son bébé encore dans la poche de sa mère, et même de ses deux dernières larves marsupiales. Il le fallait bien. Alors, oui, elle admettrait ici que l’on descendît des dinosaures puis des mammifères tous éteints maintenant. Siècles après siècles, par toutes petites touches, continûment.

Que les deux prétendues grandes extinctions planétaires évoquées dans son grimoire n’eussent jamais eu lieu. Ni cet Astéroïde catastrophique ni ensuite cette civilisation démoniaque de mammifères Anoures. Elle se rétracta sur tout, oui sur tout, et les Colloquataires souriaient.

"Eppur si muovevano ... Oui ... mais ces Anoures se mordaient pourtant bien la queue ", se répétait-elle tout bas en sortant de la Salle. "Et ... surtout ils ne tournaient pas rond … " 

 

17 décembre 2022

Tout seul dans mon froc (Vegas sur sarthe)

Que n'ai-je entendu quand j'ai annoncé à ma famille que Germaine était en colloque !
J'ai eu droit aux pires reproches et sarcasmes « Quelle folie à son âge » « Vous êtes irresponsables » « Elle ne peut pas le garder » …
Passé l'orage, j'ai expliqué qu'il était prématuré de la critiquer alors qu'elle entrait dans son premier mois et que ça durerait 8 mois si elle allait au bout du cursus.
« Sauf complications » me répondit-on « à son âge ! »
Je répliquai qu'il n'y a pas d'âge pour ça quand on est motivé et d'ailleurs elles étaient une trentaine comme Germaine dans ce séminaire.
« Une inséminarisation ! » hurla un érudit.

J'hallucinais. Je tentai d'expliquer ce qu'est un séminaire et un corps enseignant.
« Le corps en saignant ? » hurla t-on encore avant de s'évanouir.
La gent féminine me demanda si elle avait déjà des nausées, des vômissments, des envies.
Des envies Germaine en avait toujours eu et des plus bizarres mais rien de tout ça. Elle avait juste soif d'apprendre ; j'étais de son côté et je la soutenais entièrement.
J'ai senti venir le sarcasme « Tu la soutiens entièrement ? C'est pas trop lourd ? »
« C'est normal qu'elle ait soif » me dit-on « je m'souviens pour mon deuxième ... »
J'ai bien failli me fâcher.
La famille s'inquiétait déjà de la suite : « Et quand elle aura bien colloqué, elle voudra faire quoi ? »
« Elle va remettre ça ?» me demanda t-on.
C'est vrai. Je n'avais pas envisagé la suite …
« Elle ne va pas être licenciée au moins ? » s'inquiéta quelqu'un qui travaillait avec elle.
Je répondis « Pas tout de suite la licence. Et pourquoi pas le doctorat tant que vous y êtes »
« Elle ferait bien d'en voir un dès maintenant » me dit-on.
Je n'y comprenais rien « Voir un quoi ? »
« Voir un doctorat » répondit l'analphabète qui précisa «je lui conseille de demander une péridurable »
Je soupirai.
On me tapa dans le dos en me souhaitant bon courage « C'est pas drôle pour le mari non plus »

Derrière moi quelqu'un tentait d'imiter Renaud en braillant :
Je m'retrouve planté, tout seul dans mon froc
Depuis qu'elle est en cloque...

Ça n'était pas drôle du tout.

 

 

10 décembre 2022

Défi #746

 

Allez, un petit pow-wow...

  

Colloque

 

7461

10 décembre 2022

Quelle kermesse, les gars !

10 décembre 2022

Défi # 745 (Oncle Dan)

Insultes du capitaine-haddock

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