Grand colloque au pays des rennes (TOKYO)
Sous la feuillure des grands cèdres enneigés le père Noel avance à grand pas.
Devant lui au bout ultime de l’horizon des milliers de visages enfantins qui l’attendent avec impatience.
Ce n’était pas rien de se retrouver comme chaque année devant cette grande mission.
Surtout qu’aucune larme ne coule sur aucune joue le slogan préféré du père noël. L’Esperance ,la joie, la surprise ne sont -telles pas les choses les plus importantes dit il aux anges qui l’écoutent avec intérêt .
Marche arrière, marche avant crie -t-ils aux premières rênes qui arrivent du grand nord. Le père Noel a bien frolé de nombreux mondes inconnus mais à chaque fois Noel éveille en lui des vibrations très singulières.
Il se retourne vers les angelots combien de rennes cette année ?Des milliers père noël ils sont en route pour le grand colloque.
On dit là-haut dans les grandes plaines du nord que cette année vous voulez l’exception.
Dans sa mallette du temps passe, il sort un petit carnet où il a consigne toutes les adresses des enfants qui l’attendent.
Il s’adresse aux plus vieilles rênes, je compte sur vous pour que tout soit prêt nous avons un détour à faire cette année au cœur de la voie lactée.
Les vieilles rênes écarquillent d’étonnement leurs yeux
La voie lactée ? Mais nous ne nous y sommes jamais rendus. De nombreux enfants sont absents, ils se sont perdus dans la voie lactée leur vie était devenue trop lourde à porter nous devons les ramener. Dit le père noël avec fermeté.
Les grands rennes acquiescent de la tête.
Il se dirige maintenant vers le grand atelier celui des nains.
Il crie très fort afin que les nains tendent leurs grandes oreilles.
Je veux qu’il pleuve dans chaque livre, une pluie fine qui glisse sur les pages et tombent dans les cœurs. Une pluie qui les fassent chanter et rire et qui éclabousse leur regard d’une belle lumière allez au travail crie -t-il .
Les nains restent saisis par la commande.
Il faut que l’écriture ne fasse pas plus de bruit qu’un sourire la phrase court dans tout l’atelier. Nous n’avons qu’une seule tache, interrompre l’ordinaire de leur vie, retisser les cordes pour ces jeunes funambules gardent un cœur léger.
L’atelier reprend son activité dans le rire et la joie.
Maintenant le père noël s’adresse aux chefs de gare.
Ils viennent d’interrompent leur chant de noël, le père noël semblent très fier de cet équipage. il se baisse ramasse un grelot tombé d’un wagon .
Il tend le grelot au chef de gare, alors les voies ferres sont dégagées, les sapins la paille, et les guirlande sont-elles dans vos wagons ? La casquette entre ses doigts le chef de gare prends à son tour la parole.
Les voies sont dégagées la brume est douce, les lutins sont tous à la manœuvre père noël.
Le père noël soupire de soulagement bien tout semble en route se dit il on peut lancer le grand colloque pour les derniers préparatifs.
Un nuage épais tombe sur ses épaules, un cercle de lumière maintenant entoure ses pas dans la neige. Il glisse ses pouces dans la ceinture de cuir qui enserrent ses hanches , deux écureuils viennent lui tenir compagnie .
Le père Noel s’est endormi.