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Le défi du samedi
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16 juin 2012

Aude à l'O (Lise)

Infinie force de l'O
Qui va et vient
De bas en haut.
 
Sorti de nulle part
Nul endroit où aller
Intemporel il Est.
 
Vous le croyez fini
Il n'a pas commencé
Et ne fait que passer.
 
Pour mieux se multiplier
Sans jamais se briser
Tant ce "rien" est complet.
 
Dans la roze, il est le parfum
Dans l'eroz il est la force
Ce zero vibrant d'Amour.
 

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16 juin 2012

Repartir de zéro, infiniment (Anémone)

 
Repartir de zéro, infiniment
 
Repartir de zéro:
Jouissance extrême.
Recommencer tout à neuf
Et ne rater pas une occasion
De me réinventer, de me refaire.
Sans plus couper les cheveux en quatre.
Sans y aller par quatre chemins.
Emprunter toutes les voies possibles.
Aller partout où je me sens bien.
Explorer l'infini
En sachant tout ce que je sais.
Redémarrer de rien.
Etre enfin entièrement moi-même
Dans cet espace totalement vide,
Qui lui seul permet le plein.
16 juin 2012

Les zéros (Adrienne)

- Ce sont des zéros grecs, dit-il avec une belle assurance.

Et non, il ne parlait pas de la situation économique à Athènes. Mais d’Ulysse et de Jason.

Pourtant, toute la classe avait bien ri le jour où Madame avait expliqué la différence entre un h muet et un h aspiré en prenant précisément ce mot-là pour exemple… Oh non ! ça ne leur arriverait pas, à eux, de faire une erreur aussi idiote ! Hahaha, Madame, c'est trop drôle ce que vous nous dites là!

Mais voilà…

C’est qu’en fin d’année scolaire, les zéros sont un peu fatigués J, se dit Madame en retenant un léger soupir.

9 juin 2012

Défi #198

Zéro

Number-Zero_web

Voilà, c'est tout !

 Prenez-en bonne note !

Réponses attendues à

samedidefi@hotmail.fr

A tout bientôt !

 

9 juin 2012

Ont su nous parler du contraste

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9 juin 2012

Au rythme de mes pas… (Mamido)

mamido197


Ombre, lumière,
Ombre, lumière,
Au rythme de mes pas,
Jusqu’à la porte, là-bas…

Ombre, lumière,
Ombre, lumière,
Lentement,
Je prends mon temps,
Mes pas me portent
Jusqu’à la porte
Du potager, là-bas.

Entre chaque prière,
J’abandonne mes frères
Pour travailler la terre.
Je suis le jardinier
De la communauté.

Ombre, lumière,
Ombre, lumière,
Lentement,
Je prends mon temps.
Je savoure chaque instant
De cette traversée.
Je ne suis pas pressé
D’aller piocher, bêcher, biner
Ce grand lopin de terre
Qui nourrira les frères
De ma communauté.

Ombre, lumière,
Ombre, lumière,
Au rythme de mes pas,
Jusqu’à la porte, là-bas…

9 juin 2012

Tout est contraste, tout est nuance (KatyL)

 

 

Photo 11) Comme ces deux petites filles en lumière alors qu’elles sont dans le noir.

 

(Extrait du tableau.)

 

Photo 22) (le tableau en entier, d’après Emile FRIANT)

 

La maman serre le pain, la grande semble accablée car elle a dû travailler dur toute la journée à l’usine, et la petite serre fort contre elle le bout de lard qui servira au repas du soir, tout est sombre autour d’elles, il n’y a pas encore d’électricité, les rues du village sont noires, mais dans le lointain l’usine, la sidérurgie elle, tourne à plein pot et envoie sa fumée âcre, le reflet des hauts fourneaux suffit à les éclairer tant le contraste est IMMENSE …..

 

Quel contraste avec le gâchis de nos sociétés de consommation, ces magasins remplis et qui jettent des fruits et légumes, de la viande tous les jours pour faire un plus beau rayon que la grande surface du coin ! Tout part à la poubelle la plupart du temps ! Quel contraste la vie de ces enfants et ceux d’aujourd’hui, malgré tout j’entends souvent dire : « j’aimerai retourner vivre en arrière ! »

 

Alors comme il s’agissait de contraste dans le sujet, j’ai de suite pensé à faire celui entre nos vies et celles de nos arrières grand-mères.

 

Sans doute la vie n’est pas facile aujourd’hui pour certains en comparaison à d’autres, mais il y a des associations, de la nourriture, des vêtements, l’électricité, des machines à laver, des magasins divers remplis, les enfants vont à l’école de la république ouverte à tous, gratuite, dans de bonnes conditions, ne sont plus obligés de pousser des berlines de charbon, de descendre à la mine..

 

Les mères ont des allocations, des aides de rentrée scolaire, des droits pour les familles, des hôpitaux et suivis pour elles et leurs enfants.

 

Alors quel contraste NON entre ces deux mondes ! Et j’entends dire : « la vie est de pire en pire »??

NON ! C’est cette société consumériste qui rend les gens malheureux, car ils ne savent plus se contenter, ne savent plus voir leur chance, ne savent plus espérer et se battre pour réussir dans leur environnement, avec les produits de leur terroir, être solidaire avec leur famille, leurs voisins, leurs amis..

VOUDRIEZ –VOUS vraiment la vie de cette famille peinte par Friant et par moi ?

 

Alors nuançons nos propos, et sachons voir ce qu’il y a de bon de positif, et posons un éclairage nouveau sur notre vie, les reflets seront plus chatoyants.

 

Savez-vous que les femmes de cette époque n’avaient aucun accès à la culture

 

Ouvrir un livre était IMPOSSIBLE ! Aucune famille à la campagne n’en possédait, pourquoi faire ? Mettre des mauvaises idées dans la tête des filles !

 

Photo 3Katy L ( tableau d’après Bastien-Lepage, le ramassage des pommes-de-terre) refait avec les nuances subtiles de mon regard.

9 juin 2012

Une photo (MAP)

Vite une photo

Au fil du soleil liquide

l'ombre est emportée !

Ombre emportée

9 juin 2012

« Extrait de la Correspondance de Monet à Venise. » (Venise)

Bref je me sers du blanc d’argent, du jaune cadmium, du vermillon, de la garance foncée, du bleu cobalt, du vert émeraude et c’est tout.

Rien ne m’avait préparée à la peinture, chère amie, et pourtant j’ai le sentiment de rester le dernier survivant.

J’espère vois tu que ma peinture tiendra sa craquelure, car je voudrai tant arriver à décliner l’ombre et la lumière d’une aile de papillon

Je barbouille du matin au soir, j’emporte avec moi ma boite de couleurs pleines de flots bleus et vertes pour capturer le vert foncé de l’herbe, le vert clair de l’étang, le jaune sable, et le bleu du ciel.

Tu sais je travaille d’arrache-pied pour me faire connaitre.

Entre le modèle que j’ai sous les yeux et celui que j’ai dans la tête, tu supposes toi qui me connais les couches successives qui tiendront de condensations des ombres et des lumières

Surtout ne peint jamais dans un salon !!

C’est là ma tranquille détermination. Non je n irai pas à Venise pas tout de suite en tout cas.

A Giverny je sais ce que je dois à la peinture.

Il y a ici de la lumière partout comme on n’en voit en songe .cette lumière est immense capable d’abriter une infinité de bleus d’ombre. Il faut que tu viennes jusqu’ici.

Il y a des bleus agressifs remuant comme la mer. Mon œil ce soir se prépare à capturer l’énigme des nymphéas.

Partout, crois-moi la couleur allège le cœur. Le soir venu si tu voyais ces bleus royaux pareil a  des palais de Parthes  .mon œuvre sera comme les statures akkadiennes plus claires que l’émail de la poterie des seldjoukide plus douces que les mosquées séfévides.

J’attaque demain dès l'aube les ocres sable et le vert doux et poussiéreux du feuillage.

Avec la nuit qui vient la mienne assurément je n’ai plus de temps à perdre l’ombre va bien gagner sur la lumière.

Alors mes nymphéas chanteront sous mes yeux malades.

 

Ton ami Monet. À venise.

Venise197

9 juin 2012

Participation d'Anémone

L'ombre disait, l'air égaré, à la lumière:
- Je ne me trouve pas et ne sais qui je suis.
Et la lumière répondait tremblante:
- Je m'aveugle moi-même et m'éblouis, quand je ne gêne pas les autres, leur empêchant tout répit.
Alors toutes deux s'aidèrent à se reconnaître. A se compléter. A se parfaire.
Le jour et la nuit se rencontrèrent. S'unirent comme les deux faces du même.
Déployant l'un par l'autre leur identité entière.
Le ciel avait la couleur des profondeurs de la terre.
Et la terre des éclats radieux d'étoiles, de lune et de soleil dans ses replis.
9 juin 2012

OMBRE, LUMIERE ET UN PEU DE FUMÉE VERBALE (Joye)

aucun chatUn chat a trois queues.

Pardon ? Vous ne me croyez pas ?

Voici la preuve :

Il n'existe pas de chat qui a deux queues.

Et un chat qui existe a une queue de plus qu'un chat qui n'existe pas.

Alors, un chat a trois queues.

Et elle s'appelle Dweeza.

9 juin 2012

Ombre et lumière (EVP)

 

A l’ombre où l’on m’a mis,

Il y a des portes qui grincent et des serrures qui claquent.

Dans l’ombre de cette vie,

Il y a tout ce gris et ces violences qui toujours éclatent.

 

Ce que j’appelais lumière,

Ce n’étaient que des néons criards et des trésors obscènes.

J’avais fait de ma vie une guerre,

Pour une Rolex en or, du fric et une puissante B.M.

 

Seule, dans le parloir, ma mère,

C’est à présent elle, ma seule vraie lumière.

Drapée dans sa honte, elle persévère,

Dans son amour pour moi, le fils sans père.

 

A l’ombre où je gémis,

Il y a des judas qui s’ouvrent et des clefs qu’on trimballe,

Je garde dans le creux de la nuit,

La petite bougie de son amour, comme une lueur d’opale.

 

Si je pouvais refaire ma vie,

Au soleil chaud des beaux dimanches,

Je redeviendrais tout petit,

Eclaboussé du rire de ses yeux de pervenche.

 

Alors s’effacerait tout ce gris,

Et ces portes lépreuses, et ces odeurs de pisse.

Mais ce n’est qu’un rêve joli,

Qui fuit dès que les cris des matons retentissent.

9 juin 2012

Ombre et lumière (Lorraine)

Qui donc va dans la nuit se méfiant de son ombre?

Un passant? Un larron?  Ou Pierrot amoureux

Cherchant sa Colombine, aux abois, malheureux

Soupçonnant Arlequin, là-bas, dans la pénombre,

 

Cet Arlequin maudit aux habits de lumière

Qui joua les bouffons, apprit la révérence

Naquit en Italie, se trouva bien en France

Séduisit tour à tour servante ou douairière!

 

Mais là-haut tout soudain, Arlequin étincelle

Funambule éclatant  debout sur un fil d’or

Il domine la foule et danse encore, encore

Pour les nobles seigneurs et les dames en dentelle

 

                 XXX

 

...On vit un Pierrot blanc chanter au clair de lune

Et la porte s’ouvrir l’inondant de bonheur

Colombine sur eux referma en douceur

Eteignant sa chandelle en la nuit opportune...

 

 

9 juin 2012

Chez Madame "Bourlers" (Pivoine)

Dans sa splendide maison de maître, donnant sur une place arborée de Chimay – perron de pierre, balustrade en fer forgé, grande porte à double battant et fenêtres de chaque côté de la porte, il y a l’ombre.

Et la lumière.

L’ombre des pièces de réception où l’on ne pénètre plus. Persiennes que l’on a prestement repoussées, grains de poussière dansant dans l’air immobile. Tapis d’Orient, meubles d’ébène ou d’acajou, tapisseries au petit point, canapés de velours, dentelles, miroirs, textures drapées. Les sombres couleurs se mêlent au pastel des murs, aux lueurs des vitrines, de la translucide et tendre porcelaine de Tournai, qui est comme du lait dans un rayon de lune noire.

L’ombre, c’est mon ignorance. La lumière, c’est, déjà, cette capacité à m’émerveiller.

Je suis dans un endroit qui est beau… Mes parents parlent doucement, calmement, la veille dame qui nous fait face est distinguée, aimable, recueillie. La sensation qui va me rester de cette visite est une sorte de ravissement. Elle s’apprête à louer sa petite maison de vacances, à quelques kilomètres de là, et elle cherche une famille en qui elle puisse avoir confiance. Nous cherchons une maison pas trop loin de Bruxelles, mais agréable, en pleine campagne, pour permettre à une fiancée de venir passer chaque fin de semaine dans sa future belle-famille : c’est-à-dire, notre famille…

Dehors, c’est l’éclat et la gaieté d’un week-end de fin juin. On aperçoit le jardin, derrière la maison, un court de tennis et une bande de jeunes qui joue et crie, habillée de blanc.

Une image de livre de vacances.

A Bourlers, quelques semaines plus tard, la chaleur de juillet nous écrase. La lumière devient couleurs : celles de ma première robe bain de soleil, piquetée du rouge des cerises dans le verger de la ferme ; couleur du foin que l’on entasse en rectangles réguliers et qu’on empile dans la grange. Teinte rose des porcelets nouveau-nés, la queue en tire-bouchon, dont l’odeur aigre pique au nez. Blancheur de la laiterie, où nous prenons le lait, la maquée, la crème fraîche, le lait que ma mère fait bouillir, tant elle a peur des germes de la tuberculose. La maquée que je vais manger pendant un mois, parfois en faisant la grimace. Mais la crème avec laquelle je vais bâtir mes desserts : œufs à la neige, crème anglaise, crème au chocolat.

L’ombre a disparu, l’ombre, mon ignorance. A sa place, il y a la musique, « Dark side of the moon » qu’on entend sur toutes les radios, cet été-là. Et les pages bien lignées de mon journal où je parle d’un amour qui n’a pas encore de nom, mais quel visage… Il y a les promenades avec les amies, une après-midi à faire des tartes aux pommes, dans une autre maison de campagne, les lettres arlésiennes, les coups de soleil, un garçon entrevu, et mes premières lectures sérieuses, les « Mémoires d’une jeune fille rangée », où certain passage –qui ressemble comme un frère aux vacances de cet été-là – me fascine depuis trois années déjà…

Ombre de l’ignorance.

Mais aussi tant de fraîcheur, tant d’innocence.

Et lumière encore, profonde, inoubliable, que cette ivresse des crépuscules étoilés, quand, magnifiquement seule, je vois les bâtiments de la ferme se confondre de plus en plus, telle une masse noire sur le ciel indigo, puis

Ce noir éclat de l’écriture qui me hante, me cherche, et cessera, petit à petit, de se dérober.

Eté 1973.

9 juin 2012

Ombre et lumière (Walrus)

... comme le taureau déboulant du chiquero dans l'arène.

"Est-ce que ce monde est sérieux ?"

9 juin 2012

Ombre et lumière (Sebarjo)

Chers amis défiants,
pour ce nouveau défi, je vous l'avoue, je n'en ai pas bavé, car je n'ai pas écrit de nouveau texte...
Mais j'ai décidé de mettre en lumière une chanson restée dans l'ombre depuis plus de vingt ans
et de la rechanter pour vous...
Bonne lecture, bonne écoute !

 

 

L’homme et l’âme en table


Hélas ce vorace encore se prélasse

Dans la sombre pénombre de mon ombre,

Epargne-moi de ces douleurs sans traces

Ô maître de mes mers amères, je sombre.

 

Ô image de mon mage, toi tu nages

Et moi je me noie dans mon désarroi.

Quand échouerai-je sur ton île sans plages

Où seule la nature connaît la loi.

 

J’ose les roses de l’apothéose,

Le rêve d’un ciel étoilé de sable,

Meurtrir mon océan de névrose :

Ce monde nommé l’homme et l’âme en table

 

 

alt : Noomiz

 

 

9 juin 2012

Black et Mortimer (Joe Krapov)

DDS 197 061217_10bisIl prend quelquefois au soleil la lubie de briller, de brouetter, depuis les limbes, sa lumière au travers des brumes.
Ce timbré oblitère tout ! L'Ombrie, Rome, la mer, la Brière et aussi le pays des terrils où, tout môme, j'ai ouvert des mirettes en billes de loto sur ce monde où l'on touille, ou l'on trime, où l'on rouille, où l'on tue, où l'on meurt mais où l'on aime et chante et rime aussi.
 

Contre le feu de l'éclaireur chacun lutte pour ne pas brûler : Robert le couvreur sur le toit mouille sa tête d'un mouchoir, Gribouille dans la rue s'engouffre dans le métro et va cuire chez lui des tourtes dans d'immenses moules en un four déjà préchauffé.
 

DDS 197 060725_251La rivière, sans détour ni retour, roule ses claires eaux où se baigne une loutre.
Elle va en forêt se mettre bien au frais, coincer la bulle dans un coin de verdure, écouter le roitelet qui lance du haut de l'orme un trille dont est ému plus d'un Milou tiré de chez Tim (1).


DDS 197 111020__018Moi je n'oublie jamais d'obéir à ce metteur en scène du spectacle du monde. Papillon attiré toujours par les sunlights, il y a belle lurette que j'aime à le voir luire.
Je vous fiche mon billet qu'au sortir du boulot, la bouille réjouie, je m'en vais militer pour tous les éclats d'or qu'il met à nos automnes, tous les jeux sans limites que son rayon imbu calcule avec le sombre.
 

DDS 197 reflets 2Et c'est dans ces églises, entourées par ici par les tombes des morts, que je viens recueillir sans bruit dans mon béret l'obole d'Ombre et de Lumière.
Brimée par le vitrail qui ne la laisse entrer que fragmentée ou transformée, limitée par le bleu et les autres couleurs sur les manteaux des saints, elle s'embrume et fait son trou au carrelage, moulue d'avoir perdu à cette loterie.

 

DDS 197 120527 014

Pour moi, c'est dans la boîte, dans le boîtier plutôt !
Lors je gagne la route au-dehors qui flamboie.
L'intérieur des églises me fout toujours la trouille : on s'y meut en silence sous l'œil des Saintes-mères et des statues d'évêques à la mitre mitée obèrent ma conscience.

 
 

Dehors, illimité, libéré de tout boulet, aux orties, aux bleuets et aux morilles même, alors qu'on a dit « Gare... » (2), d'une voix de rémouleur pas toujours affûtée, je puis lancer mes folles bluettes, me faire ouïr par les louloutes, les brus, les rombières et me brouiller même avec elles au prétexte que je les broute ! Ouille ! Ouille ! Non, les filles, on avait dit « pas les coups de boule » ! C'est malin, vous avez chargé la mule avec vos coups de pieds dans les tibias, maintenant je boite !
 

DDS 197 piliersTrouble troubadour d'outre-tombe, je vais ainsi souvent de l'ombre à la lumière et j'y retournerai, sous la motte de terre que vous appelez tombe.
Mais... à chacun son tour !
Oui, j'ai ça quelque part dans ma ligne de mire mais pour ce genre d'embrouille, pour ce brouet infâme, ce n'est pas demain la veille que j'irai poireauter à la billetterie.


En vérité, je vous le dis ! Fiat Lux, encore et toujours !

Et même, comme dit Florent Fouillemerde, Fiat Panda !
 

DDS 197 fiat lux


(1) En allemand, Tintin et Milou deviennent Tim et Struppi. J'ai fait un mix des deux, mon objectif caché étant d'insérer dans ce texte plus de cent mots-anagrammes composés avec les lettres de « OMBRE ET LUMIERE ». Et ces deux-là collaient bien. Zut, mon objectif est révélé, je me suis trahi !

(2) « Gare aux morilles », c'est de qui déjà ? Gotlib, encore une fois, sans doute ! Ou Jean Yanne !

9 juin 2012

Ombre et lumière (Célestine)

Comme une ombre, il glissait furtivement dans sa vie. Sa vie qui s’écoulait tel un morne ruban gris, sans joie, sans saveur, sans surprise. Il ne poinçonnait pas aux Lilas comme son illustre grand-père, pour la bonne raison que les portails étaient devenus lâchement automatiques.

Par une inhumaine restructuration de la société.

Les crissements des roues souterraines vrillaient ses tympans chaque jour un peu plus. Il ramait dur, son balai à la main. Les rames allaient et venaient dans son univers sombre de balayeur obscur. Des monceaux de mégots formaient son butin journalier, des monceaux de mégots froids, écrasés sur les ternes quais de son destin, par des voyageurs pressés qui couraient sans le voir, comme s’il était transparent.

Alors, chaque semaine, il choisissait dans les affiches placardées sur les murs du métro une actrice, une chanteuse, ou une simple vanteuse de lessive. Il la choisissait pour sa fulgurante beauté, la forme de ses yeux ou la courbe de  ses seins. Et pour ses pauvres yeux rougis de travailleur de l’ombre, cette femme devenait la lumière.

9 juin 2012

Dialogue d'aveugles (Vegas sur sarthe)


L'as-tu vue La Chose, droit devant?
    Où ça? Derrière cette pénombre?
Un éclat pareil, t'as pas pu le rater
    Maintenant que tu le dis, y avait p't'être comme un halo
Mais bon sang! C'était pas un halo, c'est une luminescence
    Ben moi, désolé, j'ai plutôt vu une opacité
Incroyable que tu l'aies pas vue, c'est comme une étincelle
    Redis-moi encore où c'était
Et ben là, droit devant, juste au dessus des ténèbres
    Et où tu vois des ténèbres?
Repose-moi encore une question et je te jures...
    & cinq heures plus tard
Est-ce que c'était vraiment une Chose, ou bien autre chose?
9 juin 2012

Participation de Djoe l'indien

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Le combat venait de se terminer
Un dernier coup d'épée trancha les ombres
Dont le manteau se trouva déchiré

D3S_1186

Non loin de là une gondole elfique
Sous le feuillage attendait le départ
Tenue au sol par quelque lien magique

DSC_7416

Alors qu'une première fleur, timide
Osait sa corole blanche sortir
Pour accueillir ses amies Néréides

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