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Le défi du samedi
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23 juin 2012

Cornes de brume (Walrus)

J’ai rencontré Irma Phrodite
J’lui ai dit “T’as d’beaux yeux, tu sais !”
Et qu’a répondu la petite ?
“T’es un gars ben ! T’as du succès ?”

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23 juin 2012

Participation de Djoe l'indien

Il étaient loin, si loin...
Et cela faisait si longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus !
Mais quand même, 50m. 10 heures de route, rendez-vous compte ! En y allant version "sportif", en plus.

Pourtant ils avaient fini par se décider.
- On fait moite-moite, cinq heures chacun, ça peut le faire, non ?
- Ok. On se rejoint où ?
- Près du petit tas de branches, à côté du lopin de salades. On aura le resto à côté comme ça.
- Ca marche, à tout à l'heure. Bonne route ma toute belle !
- Bonne route mon tout beau. Soit prudent, roule doucement, hein...
- Bien sûr, tu me connais !

Je ne voudrais pas vous lasser en vous contant le trajet, qui soit dit en passant n'eut rien de passionnant.
Même si j'aurai pu, pour le fun, imaginer mile et mille péripéties.

Quant à la discussion, c'est tout ce qu'il en reste.
J'ai bien essayé de savoir si ils désiraient un apéro, si ils préféraient la feuille de chêne ou la laitue, mais une fois retrouvés ils pensaient à autre chose qu'à m'écouter...

DSC_1702

info : j'ai trouvé de 3,5 à 50m à l'heure, mais le 50 me semble être une jolie bourde !

23 juin 2012

Sans bruit (Lise)

Trouvant ma feuille de papier
Cette nuit, sans se presser,
Un escargot s'est amusé
A grignoter mes idées.
 
Il  n'a laissé qu'ici et là
De fines traces de ses pas
Puis s'est retiré dans un coin
Pour digérer son festin.
 
Je n'ai rien pu récupérer
De tout ce que j'avais préparé
Pour vous parler de lui
Comme j'avais envie.
 
Moi qui croyais le dépasser
Toute pressée d'exister
Je découvre la leçon
De la lenteur et de l'obstination.
 
Il m'a appris à glisser
Dans la vie sans déraper
En posant seulement un pied
Adapté au support, sans effort.
 
Et je m'aperçois qu'en baver
Sert aussi à avancer
Lorsqu'on sait utiliser
Les opportunités.
 
Voilà pourquoi je l'ai laissé
Dans sa coquille se reposer
En écrivant sans bruit
Pour ne pas l'éveiller.
 

23 juin 2012

Microcosmos (Joe Krapov)

 

- Alors ? Heureuse ?

- Très heureux ! Et toi, heureux ?

- Très heureuse ! *

 

 

* Ne l'oublions pas, les escargots sont hermaphrodites.

23 juin 2012

Rêve d’escargot… (Célestine)

- D’une galante de jadis, si tu te posais sur la bouche ?

-Je serais un escar...mouche.

-Si tu passais de main en main, roulant entre garçons et filles ?

-Je serais un escar...bille.

-Si les baigneuses  nues dormaient, sous tes branches, à l’ombre d’airain ?

-Je serais un escar...pin.

-Si tu étais, aux ailes bleues, volant sur l’étang funambule ?

-Je serais un escargulle.

-Si ta coquille ressemblait à un frac de cérémonie ?

-Je serais un escarpie.

-Si tu rugissais aux scaroles d’un généreux Amphitryon ?

-Je serais un escarlion.

-Mais je ne vois, sur ton passage, qu’un filet de bave luisant,

Ton ventre-pied, hideusement,

se traîne tel un pédoncule

Cependant que piteusement

Se balance sur ton dos

Cette excroissance ridicule…

        -Eh oui, je ne suis qu'escargot !

Est-il interdit de rêver?

dites-moi, oui, vous, s’il vous plaît,

Est-il interdit de rêver aux malheureuses créatures

Oubliées par Dame Nature?

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23 juin 2012

Escargot mon ami la lune et l’enfant. (Venise)

Venise199

L’homme : : sais tu que tu es ma plus belle vignette de l’enfance ?
Tu es ce minuscule personnage qui marche sur une ligne discontinue, et plus d’une fois tu m’as consolé sans le savoir.

L’escargot : je me dis souvent que je suis soucieux comme un somnambule fuyant la lumière qui m’accable. J’avance de mon pas sur l’herbe tendre parce que je ne sais pas voir l’ombre de moi-même.

L’homme : je suis allé poser mon pas sur la lune

L’escargot : Sur ce collier de perles bleues ?

L’homme : oui et j’entendais le grognement de la terre.

L’escargot : et moi entre les arbres ,entre les ruisseaux je continue ma marche sous la pluie fine. J’ai labouré le ciel en ligne droite et je peux te dire qu’en mai c’est la fête des œillets dont la fleur éclate sur le côté.

Je sais aussi que les lauriers palmes tachent les becs des merles en automne.

Mais toi tu as les cheveux gris à présent

L’homme : c’est à cause de ce voyage sur la lune .je n’ai pas su conserver mon visage je suis maintenant une vielle écorce recousue qui revient d’un grand voyage

L’escargot : ton destin –t’-a t il sourit là-haut ?

L’homme : je suis au désespoir de ne pas t’avoir ramené une étoile, une étoile de chair et d’encre.

Toi qui séjournes sous ce ciel noir et qui arpentes ce territoire sans aurore.

L’escargot : je me suis simplement ancré dans la terre, je ne suis qu’une bête il n’ s’agissait pour moi que de marcher entre la nuit les bourrasques et la neige.

L’homme : peut-être qu’on pourrait vivre malgré tout !!

L’escargot regarde les framboises !!

23 juin 2012

Rose, effet Mère ! (MAP)

 

La rose et l'escargot

Se promenant dans la campagne une petite fille rencontre un escargot !  Curieuse, elle lui pose une question qui lui tient à coeur :

-         Bonjour petit escargot ! Comment s’appelle ta Maman ?

-         Bonjour petite fille ! Ma Maman s’appelle Rose !

-         Comme c’est joli !

-         Oui, regarde, elle est là tout près de moi !

-         Mais …..

-         Quoi ?

-         C’est une rose !

-         C’est bien ce que je t’ai dit !

-         Mais ce n’est pas possible !

-         Pourquoi ?

-         Eh bien … euh … vous ne vous ressemblez pas !

-         Ça ne veut rien dire !

-         Mais une rose et un escargot ! Voyons !!!

-         C’est tout vu !

-         Comment cela ?

-         Quand j'étais tout petit, elle était là et personne d’autre ! Elle m’a doucement  bercé dans ses pétales quand elle a vu que j’étais tout seul en ce monde ! On est toujours restés ensemble ! Si c’est pas une Maman ça !

- Oh oui, bien sûr … je comprends ! Comme elle est belle ta Maman !

Quand j'étais tout petit

 

 

 

23 juin 2012

Dialogue avec un escargot (Adrienne)

Adrienne

- C'est à cette heure-ci que tu rentres? siffla Madame Merle.
Monsieur ne pouvait pas répondre: il avait la bouche pleine... 
Mais il se fit facilement pardonner: c'est toujours la fête à la maison, quand Monsieur Merle a dialogué avec des escargots!
23 juin 2012

La complainte de l’escargot Berlingot (Lilou)

lilou199


Nous étions vingt ou trente
Escargots dans  une bande
Notre coquille  sur le dos
A la mode des
Vous m’entendez ?
Notre coquille sur le dos
A la mode des sans chapeaux

Notre première sortie
Que nous fîmes dans not’ vie
C’est d’aller grignoter
Et dévorer
Vous m’entendez
C’est d’aller grignoter
Le jardin du curé

Berlingot oh oh oh
Berlingot oh oh oh

J’entrai  dans une plate bande
Mon dieu qu’elle était grande
J’y trouvais cent salades
Je bavais bien
Vous m’entendez ?
J’y trouvais cent salades
Je bavais bien dessus

J’entrai dedans une autre
Mon dieu qu’elle était haute
des herbes et des dahlias
J’en mangeai trois
Vous m’entendez
Des herbes et des dahlias
J’en mangeai trois cabas

Berlingot oh oh oh
Berlingot oh oh oh

Ces messieurs du jardin
Avec leur braies de lin
Et leur discours badins
M’eurent bientôt
Vous m’entendez ?
Et leur discours badins
M’eurent bientôt jugé.

Avec des phéromones
Éparpillées par tonne
Ils me firent avaler
Des petits grains
Vous m’entendez ?
Ils me firent avaler
Des grains empoisonnés.

De loin sur ma plate-bande
Je regardai la lande
J’y vis mes compagnons
Rétamés  
Vous m’entendez ?
J’y vis mes compagnons
Rétamés tout du long

Compagnons de misère
Plaignons- nous à nos pères
Nous ne sommes pas méchants
Mais seulement
Vous m’entendez ?
Nous ne sommes pas méchants
Mais simplement gourmands.

 

16 juin 2012

Défi #199

Dialogue avec un escargot !

 

Escargot

 

(attention aux coquilles !)

A tout bientôt à :

samedidefi@hotmail.fr

16 juin 2012

Ont déjà été les hérauts du Zéro :

16 juin 2012

La genèse pour les Nuls ou le Y-en-a-pas (Vegas sur sarthe)


 
On a tendance à croire qu'au commencement Dieu créa le ciel et la terre, la nuit et le jour et qu'ainsi fut le premier jour, sauf qu'avant le premier jour il n'y en avait pas et qu'il avait donc bien fallu commencer par créer le "Y en a pas".
Ainsi naquit le "Y en a pas" que Dieu baptisa d'abord Zéfiro, puis Zéro pour faire plus simple.
Difficile d'ailleurs de faire plus simple tant Zéfiro était simple avec un corps vaguement rond d'où ne dépassaient ni tête ni membres - si tant est qu'il en eut besoin - et Dieu comprit aussitôt qu'il ne pourrait pas compter sur lui tant il se montra nul.

Pas très fier de son prototype, Dieu ne cessait de pester et le harcelait par ses: "Des comme toi, y en a pas deux", ce à quoi Zéfiro répondait, l'air de rien :"Il ne tient qu'à toi, Dieu de faire que nous soyons plusieurs".
Dans sa grande bonté mais redoutant le pire il fit donc "Y en a plus" et son jumeau "Y en a encore" puisque quand y en a plus, y en a encore.
Ils formaient alors ce qui allait devenir le fameux "Et-un-et-deux-et-trois-zéros", éclipsant le non moins fameux "La-tête-à-Toto"!

On a beau dire que Zéro est pair, sa parité est discutable et on sait aujourd'hui qu'il ne se reproduisait pas et que seule l'intervention divine a pu lui permettre de se multiplier; ainsi naquirent "Y en a déjà", "Y en aura demain", "Y en avait hier", "Y en a jamais eu" et bien d'autres "Y en a"... jusqu'au jour où "Y en a marre" mit un terme à cette lignée d'inutiles.
"Y en a pas un pour racheter l'autre" se lamentait Dieu en contemplant cet alignement de zéros qui ne servaient à rien sinon à répéter inlassablement ce slogan débile : "On est des zéros parce qu'on le vaut bien".
"Si c'est ça la Création " se lamentait Dieu "autant aller se noyer" mais aucun fleuve n'avait encore été inventé ni le Déluge prévu 1656 ans plus tard.

Heureusement, le lendemain du commencement qui tombait justement un lundi vit la création du ciel et de la terre, et ainsi fut le jour "Zéfiro-plus-Un" qu'il appela Premier jour... on connait la suite.
16 juin 2012

Le zéro pour les Nuls (Walrus)

Non ce n'est pas mon nouveau best-seller !

C'est la fière devise de l'enseignant à qui on ne la fait pas.

16 juin 2012

ZERO (EVP)

Petit Théo est bien amer,
Il n’aime pas les mathématiques.
Ne comprend rien au grand mystère
De ces signes trop cabalistiques.

Petit Théo n’aime que les mots,
Qui font vivre son monde fantastique
Alors, pour se moquer des zéros,
Il imagine cette drôle de technique :

Il lui met un bras en l’air,
Que voilà un sexy six !
Il lui met une jambe par terre,
C’est un neuf qui est ici !

Il lui serre une ceinture,
C’est un huit qui se dessine.
Avec une virgule en pointure
C’est au derrière qu’il se destine.

Petit Théo a un fou-rire.
Malgré le petit rond sur son devoir,
Il a remis à sa place, d’un soupir,
Ce nul qui fait tellement d’histoires !

16 juin 2012

Coure à cloche-pieÏ / zéro ! (Joe Krapov)

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120527 136Le 29 mai dernieu la patronne et mai on allit bourlinguer dans la campaigne avec tout un troupiao de villotins comme nous. Un rallye, qu'on appeleu ça. Ce sont un arrachou d'dents et des ensegnous de Rennes qui organisent cet arpentaige de coins perdus de la Haute-Bertaègn. On se véhiculit avec nout' chârte jusque Broualan, au-dessus de Combourg, le villaige de Chateauberiand.



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Ma bounefame et mai, on nous collit dans l'équipe des « mignons troglodytes ». C'est pas qu'on marchit dans la grotte la darnière fois qu'on fut à Lourdes, c'est juste que c'est le nom d'un moiniao de par ici qui fait son fricotaige, son ménaige et son tapaige dans les bosquets du voisinaige. On posit des questions pour savair le nom de l'église, où ce que nichaient les cinq piscines du bled mais ni la servouze du bar, ni la coiffouze ni le plombier-zingou ne surent nous conteu où c'qu'était la plus longue avenue de Broualan.

 

 

 

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Tant pis ! Le troupiao s'ébrouit et une longue file de jouvenciaos forts en goule et de spécialistes du bavardaige s'allongit su' le chemin qui nous menit à la forêt. Ce fut un biao voyaige ! Le solai était d'la partie et toute la compagnie coiffit bientôt de biaos capiaos. On comparit son ramaige avec son piumaige, on batifolit et restit saige pendant un certain kilométraige. Au bout d'une heure, on entrit dans un bouès d'ormiaos. Et pis ao midi , ça gourgoussit là-deden ! L'heure de roûcheu ! On pique-niquit au bord de l'iao, près de l'étang de la Pompe.


120527 090

Ah la la ! Les bons bervaches avec lesquels le galipaod accompagnit les tours de pain, le viao fret, la paire et le fromaige. Ah le baio partaige. On bezit une darnière boléed'cidr' pour la route et à partir de là tous les arpentous eurent de l'abattaige ! Après le déshabillaige – pas pour le badinaige ou le mraivaudaige , juste que « i f'sait ti chaod d'un coup ! » –on traversit un ruissiao qui faisait barraige, on glissit dans la forêt sur un passaige pentu, sur un chemin bouillonouz, on cherchit le moine au moulin pis on arrivit au chatè du Landal. C'est là que je participis à la coure à cloche-pieï ! Veuridique !


A mi chemin, je renfilis ma choqe, nouis le laceu mais en repartant je me ramassis la goule de tout mon long, m'écorchis la piao, me cognis le g'nou et les coudes et c'est tout juste si je n'eus pas la cheminze en lambiaos et des bosses au visaige ! Quel sabordaige ! Coure a cloche-pieï : zéro ! Ah le nochu !

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Il n'empêche, malgré cette mésaventure, lorsqu'on dépouillit les questionnaires, le sair, à Combourg, au restaurant « le Romantic », grâce à la fable que j'aveu écrite et que je contis, nous autres les troglodytes mignons, on était les permiers ! Hissez les drapiaos, allumez les flambiaos ! A nous le tropheu !

Depuis, et jusqu'à l'anneu perchaine, je seus dépositaire d'une coupe véritablement hideuse qui trône au-dessus de mon buriao ! Et a c't'heure, je n'attends pus qu'une chouse : c'est d'y r'trourneu à la randonneu des étonnants baladous! Afin de me débarrasseu de c’t’horreur, je seus prêt à accumuleu les zéros, quitte même à r'tombeu par terre, par la faute à Voltaire, les nasiaos dans le ruissiao, faute à Jean Jacques Roussiao !


« Je seus pas un zéro, mes faux-pas me collent à la piao ! »qu'y chanteu, Balavoine ! Mai, je rêve de retourneu en faire un de faux-pas ! D'y r'tourneu... au gallo !

16 juin 2012

PHONING IT IN (*) (Joye)

Phoning it in

 

(*) "phoning it in" est une expression en anglais américain moderne qui veut dire qu'on ne fait que l'effort minimum pour faire quelque chose. Cela vient de l'idée qu'on fait un coup de téléphone pour rendre son boulot au lieu d'être vraiment présent au lieu de travail.

On notera aussi que Siri fait pareil, puisque ceci n'est pas la messagerie d'un Applie i-phone mais plutôt de Verizon dont les abonnés n'ont pas droit au logiciel Apple.

16 juin 2012

Aude à l'O (Lise)

Infinie force de l'O
Qui va et vient
De bas en haut.
 
Sorti de nulle part
Nul endroit où aller
Intemporel il Est.
 
Vous le croyez fini
Il n'a pas commencé
Et ne fait que passer.
 
Pour mieux se multiplier
Sans jamais se briser
Tant ce "rien" est complet.
 
Dans la roze, il est le parfum
Dans l'eroz il est la force
Ce zero vibrant d'Amour.
 

16 juin 2012

Repartir de zéro, infiniment (Anémone)

 
Repartir de zéro, infiniment
 
Repartir de zéro:
Jouissance extrême.
Recommencer tout à neuf
Et ne rater pas une occasion
De me réinventer, de me refaire.
Sans plus couper les cheveux en quatre.
Sans y aller par quatre chemins.
Emprunter toutes les voies possibles.
Aller partout où je me sens bien.
Explorer l'infini
En sachant tout ce que je sais.
Redémarrer de rien.
Etre enfin entièrement moi-même
Dans cet espace totalement vide,
Qui lui seul permet le plein.
16 juin 2012

Les zéros (Adrienne)

- Ce sont des zéros grecs, dit-il avec une belle assurance.

Et non, il ne parlait pas de la situation économique à Athènes. Mais d’Ulysse et de Jason.

Pourtant, toute la classe avait bien ri le jour où Madame avait expliqué la différence entre un h muet et un h aspiré en prenant précisément ce mot-là pour exemple… Oh non ! ça ne leur arriverait pas, à eux, de faire une erreur aussi idiote ! Hahaha, Madame, c'est trop drôle ce que vous nous dites là!

Mais voilà…

C’est qu’en fin d’année scolaire, les zéros sont un peu fatigués J, se dit Madame en retenant un léger soupir.

16 juin 2012

Zéro z'héros (Teb)

 

Condor
 
Elle a 11 ans.
Elle est en 5ème
Déjà rebelle et cabotine !
Cette semaine là, la poésie à apprendre était :
« Le sommeil du Condor », de Leconte de Lisle
Elle a bien écouté la prof qui la lisait… « avec le ton » !
Elle ne l’a pas aimée, du tout, cette poésie.
Elle a décidé de ne pas l’apprendre !
Samedi matin :
-       Mlle Teb, au tableau !
-       J’l’ai pas apprise, Madame !
-       Zéro ! Vous aurez zéro !
Lundi matin :
-       Mlle Teb, au tableau !
-       J’l’ai pas apprise, Madame !
-       Zéro ! Vous aurez zéro !
Mardi matin :
-       Mlle Teb, au tableau !
-       J’l’ai pas apprise, Madame !
-       Zéro ! Vous aurez zéro !
Toute la semaine, ça a duré !
Le samedi suivant, elle commençait à trouver que la plaisanterie avait assez duré…
-       Mlle Teb, au tableau !
-       J’l’ai pas apprise, Madame… mais j’la connais !
-       Par-delà l'escalier des roides Cordillières,
Par-delà les brouillards hantés des aigles noirs……
Avec le ton… sans une erreur… Elle récite…
La prof jubile, elle a gagné.
-       Bravo Teb ! Vous voyez, quand vous voulez ! Vingt  !
Teb s’était fait un petit plaisir… mais elle dut déchanter quand il fallu faire signer le carnet de notes !!!
5 zéros, suivis d’un vingt… allez expliquer ça aux parents !
 
 

 

 

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