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Le défi du samedi
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15 octobre 2011

Un Facteur aggravant (Sebarjo)

 

Je venais de déménager. Pour être un peu plus tranquille, un peu plus au vert.

Je m'étais installé dans l'Aveyron, dans un joli petit village, planté sur une colline. Un vieux château moyen-âgeux surplombait la ville qui serpentait sur la crête de son mont ascendant.

Une jolie petite maison en pierre avec une vue extraordinaire. Tout était splendide ici. Je surplombais un petit bois qui longeait paresseusement les méandres de l'Aveyron qui coulait plus ou moins langoureusement aux pieds des murailles de notre fief. C'était vraiment magnifique. Un petit paradis se dressant au-dessus de notre terre.

La maison était petite mais suffisamment grande pour y vivre à deux. Une grande pièce au rez-de-chaussée, à l'étage un ancien grenier à blé aménagé en chambre à coucher. Il y avait tout ce qu'il fallait. Une cheminée, un petit jardin qui nous permettait de faire un mini-potager, une ancienne poulie qui faisait office d'ascenseur.

J'avais un peu personnalisé les lieux. Et entre autre la boîte aux lettres. Il y avait quelques jours encore, j'habitais un peu plus au nord – même de la Loire- dans un drôle de petit patelin, Saint-Marin d'Abbat. On surnommait ce lieu incroyable - qu'une départementale en ligne droite traversait - le village aux boîtes aux lettres. Et pour cause ! Chacun y personnalisait sa boîte aux lettres ! Un vrai jeu de piste pour facteur novice !!!

Alors, c'est vrai qu'une des premières choses que j'avais faites en arrivant ici, c'était d'installer mon ancienne boîte aux lettres. Elle était tellement belle. Une roulotte lunaire, bleue aux volets rouge avec des Z qui les zébraient, comme des ron-rons de gens qui aiment dormir grassement le matin.

Elle avait un succès fou auparavant... Mais là... Elle n'était pas au goût de tout le monde...

Et au premier chef, du facteur...

La preuve avec le premier courrier que je reçus. Qui donc pouvait m'écrire déjà ???

C'était le facteur.

Voici ce que sa plume m'adressa :

 

Monsieur,

votre boîte à recevoir votre courrier a peut-être une jolie allure mais ce n'est pas cela qui fera accélérer l'allure des plis postaux qui y sont destinés. Et ce n'est pas la forme cubique d'un quatre roues qui fera avancer plus rapidement les choses !!! Croyez-moi, j'en ai vu d'autres, et en matière d'esthétique, elle ne vaut pas un pli !

Car je suis fidèle au (et à la) poste, j'accomplirais bien évidemment ma tache avec attachement, mais tâchez-vous même de ne point entâcher la grandeur postale (souvenez-vous de l'aéropostale, il y en a qui sont morts pour acheminer votre courrier !)

Veuillez ne rien recevoir du tout !

Signé,

A son grand dam, le facteur de monsieur !

 

Eh bien, quel accueil ! Mieux valait ignorer tout ceci et se la jouer lettre et le néant !

Le lendemain, je ne pensais déjà plus à cette histoire et prenait mon petit déjeuner. Il était à peine onze heures, j'avais décidé d'être un peu plus matinal... Quand soudain, j'entendis deux coups sourds contre la porte d'entrée – assez balèse car brute de mélèze.

Sans me lever, je lâchai un joli « Entrez : » bien sonore.

Rien.

Je finis par l'ouvrir moi-même. Elle n'était même pas verrouillée. En plein dans son milieu était punaisé un papier sur lequel on pouvait lire :

Le facteur frappe toujours deux fois AH AH !!!

 

Ce n'était point l'oeuvre d'un corbeau mais de mon nouvel « ami », qui vadrouillait à bicyclette de boîte à lettres à boîte lettres.

Finalement, c'était gentil de sa part. Il me signifiait ainsi qu'il m'avait posté une deuxième lettre. Oui c'est cela il devait être gentiment timbré et peu recommandé de l'envoyer valser...

Effectivement, lorsque j'ouvris le coffre de ma roulotte-boîte aux lettres, je découvris un nouveau courrier... Il s'agissait d'une vieille enveloppe jaunie par le temps ( del'aéropostal certainement). Je la décachetai et pus lire ceci :

 

le_deserteur_manuscrit

 

 

 

Une jolie farce car si je ne logeais point à l'Elysée, j'habitais rue des alizés...

 

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15 octobre 2011

Schizophrénie (Joe Krapov)

- Cette semaine vous aviez le choix entre :

AVANT LEURRE C’EST PÂLEUR, APRES L’HEURE C’EST PUS RECELEUR

- Oh, dis donc , t’as vu, Loreille, la belle boîte aux lettres ?
  Je la piquerais bien pour ma collection !

- Mais enfin, Lardu ! Ce serait du vol à la roulotte !

DDS163_roulotte

et

RENVOYER CHEZ EUX ( ???) LES ROMANICHELS

Puisque tous les chemins ne mènent plus à Rome
Et que l’on crie haro sur nos déplacements
Qui alimentera vos désirs de romans,
Vos scénarios de peur et vos rêves de chrome ?

Quelle main raclera le violon sans racines 
Pour animer la noce ou fleurir les marchés ?
A quel charme malin irez-vous raccrocher
Ce que nous accolions aux magies enfantines ?

Le monde licencie, les chiens sont dans les niches,
Le scénario charrie la morne loi des riches :
Semer la haine, éliminer, hurler « chaos » !

Voler des poules est crime à trop petite échelle.
La valise bourrée  rapporte bien plus gros
Et la vente des armes est tout sauf criminelle !

Une espèce de hara-kiri du clown, en quelque sorte !

- Tu aurais pu aussi botter en touche et chanter ceci :

 

- Aussi ! Avec un peu de chance Sebarjo l'aura fait !

15 octobre 2011

Défi 163 (32Octobre)

 

-        T’as vu, ils ne savent pas quoi inventer ?

-        Moi, je trouve cela touchant

-        Touchant… tu aurais dit nian-nian…

-        Non, touchant…cela me fait rêver… comme certainement, celui qui l’a faite…

-        Tu me déçois

 

Dialogue que j’ai surpris alors que j’étais assis sur le banc tout à côté, ces deux-là ne m’ont même pas vu. Trop occupés à s’invectiver. Ils ne vieilliront pas ensemble !

 

 

 

-        Papa, maman, regardez ! c’est la maison à Lucky Luke !

-        Mon chéri, ne crie pas si fort. Le monsieur là-bas va croire que tu te moques de lui

-        Je ne me moque pas ! je suis sérieux ! je te dis que c’est la maison à Lucky Luke

-        Mais Lucky Like, c’est une BD… il n’a pas existé.

-        Dites, Monsieur, c’est vous Lucky Luke

-        Oui, mon garçon.

-        Qu’est-ce que je vous avais dit !

 

L’innocence de l’enfance. Quel plaisir d’entendre ces mots.

 

 

 

-        Bonjour, Monsieur. Je suis le journaliste du L’écho Maximois. Nous avons rendez-vous.

-        Bonjour, jeune homme. Qu’y a-t-il pour votre service ?

-        J’aimerai que vous me parliez de votre boîte aux lettres. Comment vous est venue cette idée ?

-        C’est une longue histoire. Vous avez le temps ?

-        Tout le temps que vous voulez…

 

Nous sommes rentrés dans la maison. J’ai sorti la bouteille de guignolet. Il a mis en route sa machine à enregistrer les mots et je lui ai raconté… Quand il est parti, la nuit tombait, il souriait comme un enfant.

15 octobre 2011

Défi 163 (Venise)

 

Venise163

 

15 octobre 2011

Courrier savant (MAP)

Dedans ma roulotte

Miss IVE mène la danse

du courrier savant !

Courrier savant

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15 octobre 2011

Défi 163 (KatyL)

katy163

15 octobre 2011

P comme proverbe (Adrienne)

 

 « L’ennui naquit un jour de l’uniformité », se dit Léo, instituteur à la retraite.

Alors il sortit ses couleurs et ses pinceaux, sa scie sauteuse et deux ou trois vestiges de jouets, puis passa un bel après-midi d’automne à faire de cette vilaine boite grisâtre imposée par la Poste un tabernacle digne de recevoir son courrier.

 Stagecoach

Le soir, satisfait de l’œuvre accomplie, il se repassa une vieille cassette avec John Wayne …

 

http://www.youtube.com/watch?v=MskUuuxncAo

 

8 octobre 2011

Défi #163

Une simple photo vous est proposée pour ce nouveau défi !

BAL

A vous de la faire parler !

Postez vos messages à notre "BAL" :

 samedidefi@hotmail.fr

 Merci !

8 octobre 2011

Nous ont déjà télé-épatés

8 octobre 2011

Le lecteur sensible aura déjà tout compris (Joye)

Inutile alors que je continue...

 

8 octobre 2011

Liens du cœur (MAP)

Liens du cœur …

plus ténus

que fils de la Vierge

invisibles … invincibles …

mystérieux passages

entre deux mondes …

 

Tes mots je les ressens

et ne les entends pas

cependant ils se forment

indépendants de moi …

 

Subtiles communications :

je te prête ma main

tu écris un message …

La voici retrouvée

notre complicité.

Tendresse, amour

partage …

 

Au fond je savais bien

que la séparation

n’est que vague illusion !

Passé le temps des pleurs

je te retrouve enfin !

……………..

Tes mots arrivent

sur ma page …

 

 * * *

8 octobre 2011

Télé pa..tie (Vegas sur sarthe)

"Dis, tu crois à la communication directe entre deux personnes qui s'apprécient?"


"Au prix auquel je paie mon forfait mobile, je suis bien obligé d'y croire!"

"Mais non! Je te parle de partager les pensées d'une autre personne..."

"Oh moi tu sais, les fleurs, je les laisse à ceux qui ont la main verte"

"Tu le fais exprès ou quoi? Je suis en train de te parler de télépathie"

"Pas trop tôt!! J'en avais marre de ces programmes merdiques... et elle est partie ou?"

"Quoi?"


"La télé?"

8 octobre 2011

transmission‏ (titisoorts)

8 octobre 2011

Le petit télépathe illustré (Walrus)

La question de la transmission de pensée a été brillamment réglée il y a longtemps déjà par Nicolas Boileau : "Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément."
Ceci en parallèle avec un de mes amis lequel déclarait volontiers : "Il va sans dire, mais bien mieux encore en le disant..."

Le reste n'est que parapsychologie.

8 octobre 2011

Télépathie (pour de bon) (EVP)

-          Pierrick! C’est toi mon vieux ?
-          Ah, salut Constant.
-          ….(Ben mon salaud, il est superbe, musclé, mince bronzé…Ça lui fait quel âge ?…)
-          48, bientôt 49 ans en fait.
-          Euh…Dis-moi, qu’est-ce que tu deviens, ça fait au moins deux ans…Ta femme, tes potes, ils ont dit que tu avais pété les plombs et que tu avais tout lâché d’un coup.
-          Oui, je suis devenu brutalement télépathe après une grosse fièvre.
-          …( Ben dis donc, il est complètement à l’ouest le pauvre.)…On se prend une bière ?
-          Pour la bière oui, et je suis forcément à l’ouest de quelque chose
-          Et là, ça va ? tu rentres à Paris ?
-          Juste pour liquider quelques affaires et je repars à Rapahitarohoto, une île de Micronésie.
-          …(Taré, complètement branque le mec avec sa situation, son fric et la femme qu’il avait)…Vraiment ? Pour de bon ?
-          Tu sais, télépathe au début, c’est dur. Quand tu sais exactement ce que pensent tes amis, tes collègues et même à quoi rêve ta femme quand tu lui fais l’amour, il y a de quoi avoir envie de partir.
-          Tu déconnes là…Tu peux réellement deviner ce que je pense ?
-          Pas deviner, je sais.
-          …(Merde ! Ce serait génial, hier au poker, je les aurais tous plumés, on pourrait se faire des c…en or, quel crétin !)…Et Rappapatruc là c’est comment ?
-          Idéal, ils ne savent pas mentir, ils pensent exactement ce qu’ils disent, ils ne se servent que très peu d’argent, et leurs coucougnettes, elles ne sont pas en or, juste à l’air et à l’aise. Dans leur tête il y a juste : Dodo, miam-miam, crac-crac et aussi qu’est-ce qu’on pourrait faire aujourd’hui pour rigoler.
-          …( Moi je dis qu’il bluff…Avoir un don pareil et pas s’en servir, quel couillon !)…On remet ça ?
-          Non merci, j’ai vraiment hâte de repartir !


8 octobre 2011

Chez les enfants. (trainmusical)

Un matin dans la cours de l'école, ptite Zoe bavarde avec sa cop Emma.
- M'énerve le maître.
- Moi aussi, il nous gronde chaque fois que nous parlons ensemble pendant la leçon.
- Surtout que c'est important ce qu'on a s'dire, mais lui comprend pas.
- Et puis au premier rang, toujours ce Charles-Antoine qui ne fait que de rigoler.
- Oh oui un lèche-botte celui-là, toujours heureux quand le maître nous fait la morale.
- Dis donc, le maître on l'embête?
- Ouiii, je pensais la même chose.
- Avant la leçon, on lui mettra sur sa chaise de l'eau sans qu’il le voie.
- Il va pleurer quand il sentira au derrière son tout beau pantalon clair mouillé, Hi Hi Hi.

Au même moment, pti Louis qui parle avec le pti Luca:
- J'aime pas le maître, il fait que de gronder.
- Mon non plus, ce connard m'interdit de gribouiller des dessins sur la porte, c'est po juste. Faut lui faire un sale coup.
- Moi il m'a confisqué mon Nintendo 3DS. Ce salaud de Charles-Antoine m'a dénoncé!
- Oh celui-là, chaque fois que le maître arrive, il lui fait un sourire.
- Moi suis d'acc pour un sale coup contre le maître, déjà un moment que j'y pensais, mais faut pas se faire choper.
- Ouais, avant qu'il vienne, on lui met de la colle sur son bureau, comme ça il aura sa belle veste de snob toute sale.
- Ah Ouuuuaaais, ça c'est bon.

L'après-midi, le maître entre en classe avec son cartable de luxe. Il s'assied... se retient subitement... avec ses bras sur le bureau... Il devient fâché... Regarde le premier rang et crie:
- Ça te fait rire?
- Mais non monsieur, je suis content que vous soyez assis devant moi.
- DEHORS  CHARLES-ANTOINE !!! JE VAIS TE MONTRER CE QUE C'EST DE FAIRE DES IMBÉCILLITÉS ET DE TE MOQUER DE MOI! JE COMPRENDS MAINTENANT POURQUOI TU RIS TOUT LE TEMPS, CROIS-MOI TU SERAS PUNI CHEZ LE DIRECTEUR!

Charles-Antoine qui n'y comprend rien à rien sort en pleurant.
Ptite Zoe et sa cop Emma se regarde en souriant, elles ont certainement la même pensée.
Pti Louis et le pti Luca également et ils se marrent sous cape.

Vous saisissez, chers Défiants, à quel niveau se trouve ou ne se trouve pas la transmission de pensée?

 

8 octobre 2011

Va tout droit ! (Martine27)

Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, il y a quelque chose qui m’énerve au plus haut point ! L’automobiliste devant vous, qui sachant où il va, ne juge pas nécessaire de mettre son clignotant pour mettre au parfum ceux qui ne sont pas au courant de sa destination. Comme disait mon oncle d’un air aimable « le clignotant c’est un gadget ? ».

Il faut croire que cet échauffement de la bile a déclenché en moi une réaction fort étonnante.

Il y a quelques jours, je suivais l’un de ces malotrus. Il avait déjà tourné à 5 reprises devant moi, sans daigner prévenir.

Nous étions arrêtés à un feu rouge au bout d’une route en T, en gros, il fallait tourner à gauche ou à droite, pas d’autres alternatives. Bien sûr, les clignotants de cet  !£$¤ restaient muets, enfin pour être plus exacte, ils ne me faisaient pas de l’œil !

Bref, j’ai senti monter en moi une bouffée de chaleur et je me suis mise à penser fort, mais très, très fort « va donc tout droit imbécile ». Et juste en face il y a en tout en pour tout une grosse benne à ordures devant un mur bien solide.

Eh bien le croirez-vous ? Au moment où le feu est passé au vert, la voiture a foncé direct dans la benne et l’a éventrée. Véhicule et conducteur se sont retrouvés ensevelis sous les sacs poubelles.

Bon, dans la mesure où le  !£$¤ était en prime en train de fumer et de téléphoner, je me suis dis que la voiture avait échappé à son contrôle. Bien fait ceci dit !

Seulement, voilà ! Depuis, j’ai renouvelé l’expérience. A chaque voiture sans clignotant arrivant à ce type croisement je me suis amusée à penser bien fort « va, devant » enfin bref, j’ai testé !

Incroyable mais vrai, à chaque fois, vlan dans le mur, la vitrine, la barrière, enfin le truc en face.

Et depuis je peux vous dire que je m’éclate, la voiture qui me double lorsque je suis sagement à 50 là où c’est limité à 50, zou, dans le fossé. Celui qui me refuse la priorité hop, dans le décor !

Il me faut maintenant aller essayer mon nouveau pouvoir sur l’autoroute ! Je sens qu’à 130 à l’heure les sorties de route vont sûrement être un peu plus spectaculaires qu’en ville.

Je vais devoir adapter mon plan de carrière. Soit je propose mes services à quelques garagistes situés à des points stratégiques, soit, je me mets à la disposition des pouvoirs publics qui veulent que les limitations soient respectées.

Avec une bonne couverture médiatique indiquant que rôde sur les routes une télépathe capable de prendre le contrôle de votre esprit et donc de votre voiture en cas d’infraction, il y a des chances que ça en calme quelque uns et pour ce qui est des plus récalcitrants, des récidivistes, eh bien ma foi, tant pis pour eux s’ils doivent embrasser un arbre ou un poteau n’est-ce pas ? Ne vous en faîtes pas, dans la mesure du possible je vais essayer d’éviter les dommages collatéraux, mais comme le dit le proverbe « on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs » !

8 octobre 2011

Paradis sur terre (Sebarjo)

Enfer et damnation

au Paradis sur Terre

 

Ce soir-là, j'étais assis paisiblement dans mon salon au coin du feu – comme un bellâtre auprès de l'âtre - car le froid tourbillonnant de l'automne arrivait enfin en cette fin d'octobre. Je feuilletais une revue et lisais quelques articles sur l'actualité théâtrale.

Quelle ne fut pas ma surprise d'y croiser le nom de Johnny Hallyday ! Me serais-je trompé de chroniques ??? Je ne lisais pourtant pas une revue people et encore moins un vieux Salut les copains...

Non. Johnny qui chantait alors, il y a déjà presque trois décennies, Quelque chose de Tennessee, jouait dans une pièce de ce Monsieur Williams. Il fallait croire que lui-même avait aussi un petit quelque chose de Tennessee...

Ma curiosité fut piquée à vif, comme l'hêtre qui brûlait en face de moi le fût par une belle flamme... C'était comme si on avait allumé le feu soudain. Moi qui n'écoutais plus Johnny depuis Noir c'est noir, c'était plutôt une sensation assez étrange.

Certes, la critique n'était pas très bonne... Néanmoins, je ne pus m'empêcher de me rendre, dès le lendemain au théâtre Edouard VII, pour assister à ce spectacle. A mon grand désespoir, je ne pus qu'y réserver une place pour une représentation qui aurait lieu dans deux semaines seulement.

La pièce avait un succès fou, c'était salle comble chaque soir. Complet. D'ailleurs, je n'avais jamais vu autant de blousons noirs faire la queue dans un théâtre aussi classique. Y'a bien eu Renaud à Bobino (il disait qu'on l'aurait pas mais on l'a eu... !) mais là, c'est Edouard VII, l'antre de Guitry. La place forte du Théâtre bourgeois et gentilhomme, des cocottes entretenues et des cocus sous-entendus...

Je passais quinze jours languissants. Pour patienter, j'écoutais Le pénitencier quarante-cinq fois par jour. Ca tournait en rond. J'étais comme un prisonnier dans sa cellule grise, comme un autre que moi-même.

Le grand soir finit par arriver. Et moi aussi. Une demi-heure en avance. Du haut des colonnes qui soutenaient le théâtre Edouard VII me contemplaient ces lettres lumineuses rouge vif :

 

UN PARADIS SUR TERRE

 

Elles s'affichaient dans la nuit parisienne un peu humide et me narguaient, me faisant un peu plus trépigner d'impatience.

Enfin, je pus m'installer. Un peu en avance. Au cinquième rang, fauteuil d'orchestre. Presque au milieu. La vue était complètement dégagée. Impeccable. La soirée s'annonçait plutôt bien. Après quelques minutes interminables, le rideau rouge vif se leva. La scène était noire. Un film défilait. Mais ils n'allaient tout de même pas nous rediffuser D'où viens-tu Johnny ? Car pour moi, la vie avait commencé depuis bien longtemps !!!

C'était une intro. C'est ça le théâtre aujourd'hui. Même chez Edouard VII...

Puis soudain, une silhouette apparut et la lumière fut. Johnny ! Il regardait la salle et j'eus l'impression qu'il me fixait, droit dans les yeux !!! Je fus comme hypnotisé. Je ressentis fortement et intérieurement la transmission de ses pensées. J'avais cette sensation étrange d'être Johnny ! Un rocker comme celui des yéyés. Ah que ça fait mal quand même ah que de devenir Johnny ! La preuve car une fois debout, je me mis à déclamer cette chanson d'amour :

 

(Les paroles de la chanson sont ici !)

 

Puis j'essayais d'arracher les fauteuils qui m'entouraient comme au bon vieux temps de l'Olympia. Ce soir-là, par un phénomène étrange, je crois que j'avais quelque chose, non pas de Tennessee, mais de Johnny !

 

8 octobre 2011

consigne #162 (Zigmund)

transmission de pensées/ la fleuriste et le grossiste
-dites donc monsieur Blaise, c'est pas très sérieux tout ça
 ma commande du mois dernier je l'attends toujours
 -Ah Rose, pourquoi refusez vous de m'appeler par mon prénom, Pascal, il ne vous plait pas mon prénom ?
- Ma commande , Pascal je l'attends , Il s'agit quand même d'une grosse quantité ...vous n'imaginez pas la campagne de pub qui va avec ...
-  je "pensée" donc je suis ?, travaillez moins , pensez plus ?,
- ces pensées sont spéciales disiez vous. Semées dès  cet automne,  elles fleuriront et  élimineront les mauvaises herbes (particulièrement celles de petite taille) en mai prochain c'est bien ce que vous m'avez promis ?
-oui Rose, mais j'ai été débordé par les commandes ...tous les fleuristes en voulaient ...mais ça y est , les graines sont là . Rose, c'est d'abord à vous que je vais transmettre mes meilleures pensées...
8 octobre 2011

Le Sâr Rabindranath GPS (Joe Krapov)

 

... qu'à envoyer des baisers à l'assistance publique. Bonsoir, mesdames, bonsoir, mesdemoiselles et bonsoir, messieurs !"

... et surtout à remercier infiniment la délicieuse Joye qui nous TRANSMET ici chaque semaine (et ailleurs tous les jours) ses PENSEES les plus amicales.

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