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Le défi du samedi
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8 octobre 2011

Défi 162 (Adrienne)

T comme télépathie ?

Je finissais ta phrase. Tu finissais ma pensée. Nous disions le même mot au même moment.

Tu avais une envie. Je la faisais mienne. Nous n’avions pas de heurts.

J’ébauchais un geste. Tu le rejoignais. Nous marchions au même pas.

***

Mais ce n’était pas de la télépathie

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8 octobre 2011

Défi 162 (Venise)

Après un petit somme réparateur, chez son hypnotiseur, Zoé  s’interrogeait sur le dosage savant de sidération stupéfiante qui s’en était suivi

Elle entendait autour d’elle des :

« Qu’est ce qu’on lui dit ? »

Une voix lointaine répondait : « on ne lui dit rien du tout ! Il faut éviter de la faire parler !! »

« C’est, la cata « répondait, l’hypnotiseur

« Je vais aller en prison »

« C’est dégueulasse » disait la voix.

« Vous lui avez piqué sa personnalité, vous

Êtes un être sans scrupules !! C’est un crime maquillé elle a le cerveau en ruine .

Tu vois dans quel état elle est. C’est un zombie.

J’aurai préféré qu’elle soit poursuivie par l’inquisition et qu’on lui ait brûlé les tétons au fer rouge.

Je suis désolé ne cessait de répéter l’hypnotiseur

Que pouvons-nous espérer répondait la voix

L’hypnotiseur se demandait comment l’hypnose avait pu aussi mal tourner.

Quand il reçut une pensée de Zoé /

Pauvre crétin disait-elle vous n’êtes qu’un sériel killer

Vous m’avez mise dans cet état pour qu’on parle de vous n’est-ce pas ?

Pour calmer l’anxiété de zoé, il proférait des jurons dans sa tête en faisant les cent pas ;

À compter de cet instant, la scène alla crescendo jusqu’à ‘l’insoutenable.

Zoé trouva la force de planter son dentier dans le mollet de l’hypnotiseur.

L’hypnotiseur ne réagit pas tout de suite, mais son pacemaker en délire le projeta au sol les bras à l’envers.

Ça vous apprendra à faire le malin di zoé !!Et ça ce n’est pas de la télépathie cria-t-elle en lui donnant un coup de canne dans les côtes !!

 

8 octobre 2011

Défi 162 (Mamido)

Mamido162

Transmission de pensée ? Intuition ? Préscience ?...

 

  • Quand les pensées de ma fille ont cheminé avec les miennes et qu’on prononce ensemble les mêmes mots, au même moment ?
  • Quand je me dis qu’il y a longtemps que je ne n’ai pas appelé ma mère et qu’à ce moment-là, le téléphone sonne dans mes mains et c’est elle, au bout du fil ?
  • Quand je pense toute la journée à une amie, que je n’ai pas vu depuis longtemps et que je la rencontre, au coin de la rue ?
  • Quand je vais ouvrir la porte d’entrée sans raison particulière et qu’il y a derrière quelqu’un qui s’apprête à sonner ?
  • Quand, dans ma vie d’avant où j’étais instit’, je me disais tout d’un coup : « Tiens, il y a longtemps que tu n’as pas été inspectée ! » et que soudain, l’inspecteur se matérialisait à la porte de ma classe ?


J’ai dit ma fille, ma mère, une amie mais ça peut être aussi mon fils, mon mari, mon frère, ma belle-sœur, des amis ou relations… les situations sont elles-mêmes interchangeables : ma fille au téléphone, ma mère derrière la porte, des propos identiques prononcés avec mon mari…


8 octobre 2011

Transmission de pensée (Vanina)

TransmissionPensee_Vanina_web

8 octobre 2011

La transmission de pensée (KatyL)

En y réfléchissant bien, Eva se dit que cette transmission de pensée lui est arrivée plusieurs fois dans sa vie de manière impromptue et inoubliable !

La première fois qui lui revint à l’esprit , elle se souvint qu’elle était en état de commencement de dépression, alanguie sur son lit, la larme à l’œil, elle se disait que sa vie était vide de sens, qu’elle était bien seule, que tout allait de travers , que personne ne pensait à elle, puis, elle se mit à rêver au passé lointain où elle et son amie Geneviève couraient les sentiers, allaient dans les musées voir les « grands peintres », allaient au ciné,  et passaient des soirées à refaire le monde !!

-« ah ! Elle m’oublie sans doute !! Trop de choses à faire, elle ne m’a même pas envoyé de carte cette année !! »

Au même  moment le téléphone se mis à sonner alors qu’elle pleurait à chaudes larmes ! Et au bout du fil son amie Geneviève qui lui dit ceci :

-« je suis désolée de t’avoir ainsi abandonnée tous ces derniers temps malgré tes mails, tes appels sur répondeur, tes petits mots !! Je suis partie un peu à l’étranger, et surtout je me suis repliée un peu sur moi (chagrin d’amour) seulement aujourd’hui un besoin de te parler m’est devenu impérieux, mais tu as l’air bizarre !! Que se passe-t-il ?? Tu pleures ? »

-« oui, je me sentais seule et abandonnée ! Et voilà que tu téléphones !! C’est incroyable au moment même où je repensais à nos souvenirs ! »

Depuis elles n’ont plus laissé au temps et aux larmes un si grand espace entre leur amitié, et sont souvent en connexion ensemble, une vision commune, un mot qu’elles disent au même moment, une idée qui leur vient ensemble !! Elles s’en amusent ! Elles se savent en transmission par la pensée toutes deux.

. . . . . . . . . . . . .

Une autre fois Eva se lavait les cheveux tranquille, le soir après une journée assez agréable, une angoisse soudaine la prit, inexpliquée, elle se dépêcha de se sécher les cheveux et se mit à attendre quelque chose assise sur le rebord de de la baignoire, elle ne savait pas quoi ?? Un sentiment bizarre montait en elle, elle se mit à penser qu’il y avait quelqu’un de proche qui n’allait pas bien ! Mais qui ? Quand soudain l’ampoule de la salle de bain explosa littéralement à quelques pas d’elle ??Elle se dit quelqu’un a eu un accident ou bien il meurt !! Pourquoi cette pensée fulgurante ?? Aucune idée !! Mais qui ??Pourquoi penser cela d’un seul coup ?? Je suis folle !

Elle alla se coucher fort troublée par l’explosion de cette ampoule, et le lendemain matin elle fut réveillée par le téléphone, une amie de longue date lui indiqua que son mari était mort la veille au soir à l’hôpital de son cancer ! Et là ! Eva compris que son ami était venu lui dire qu’il passait dans l’autre monde

Car en effet Eva avait travaillé jadis avec cet ami dans une câblerie, elle comme secrétaire et lui en tant qu’ingénieur ! et étaient devenus de grands amis.  Quelle façon surprenante cette ampoule, pour  faire comprendre à Eva qu’il était passé de l’autre côté de la barrière, l’électricité, leur point commun, elle le dit à Huguette qui n’en fut pas surprise, et après maintes discussions elles se rendirent compte que l’ampoule avait explosé presque au même moment où Guy était parti !

Comment expliquer cela ?

. . . . . . . . . . . . .

Eva s’occupait de son oncle qui était handicapé suite à un grave accident cardiaque et quelques AVC, cet homme qu’elle adorait avait une intelligence rare, une érudition et une bonté qui faisaient de lui une compagnie très agréable, d’autant que si son corps était faible, sa tête elle au contraire fonctionnait à merveille ! Ils avaient discuté de nombreuses fois de la mort, se disaient souvent qu’ils trouveraient un moyen de faire comprendre à l’autre qu’il y avait bien cette vie après. De quelle manière ?? Ça ??Mais qu’ils essaieraient (du moins le premier parti) de faire un signe à l’autre… cela les rendait tristes mais ils savaient que ce jour arriverait immanquablement !

Hélas il arriva et comme la santé et l’âge de son oncle le laissaient présager ce fut lui qui partit le premier, non sans avoir la veille par transmission de pensée alors qu’il était à l’hôpital envoyé un signe à Eva , elle se réveille la nuit chez elle angoissée, se dit mentalement ( il ne va pas mourir tout de même pas maintenant ! non ! Mon  Dieu laissez le moi un peu encore, il est le père que je n’ai pas eu, j’ai besoin de lui !) elle ne put se rendormir, et lendemain dès que le standard de l’hôpital fut ouvert elle tenta de joindre son oncle !

Il décrocha avec une toute petit voix méconnaissable il dit ceci :

-« cette nuit j’ai fait encore une attaque, j’ai beaucoup pensé à toi et tout ce que je devais encore faire pour toi, je ne voudrais pas te laisser seule avec tes soucis !! Mais ils ont dit que j’allais descendre aux soins intensifs, c’est là que tu me trouveras en venant ! »

Une infirmière lui prit le tél des mains et lui dit :

« On descend monsieur ! »

Elle dit : « passe-moi cette infirmière STP »

« Allo ! Qui êtes-vous ? »

-« je suis sa nièce (sa fille si vous voulez) que se passe-t-il ? Pourquoi  descendez-vous mon oncle  aux soins intensifs ? »

 Elle dit devant lui :

-«  il ne va pas bien du tout on pourra mieux le surveiller, je dois raccrocher »

Eva arriva aux urgences en état d’inquiétude. On lui laissa voir son oncle habillée de pied en cape de la panoplie du visiteur, bonnet en plastique, chaussons spéciaux et tenue adéquate, ce qui augmenta son angoisse….Elle tenta à plusieurs reprises d’entrer en contact avec son oncle mais ils lui avaient mis un masque à oxygène et à chaque fois qu’il voulait parler à Eva l’infirmière d’un geste autoritaire reposait le masque sur sa bouche et son nez et empêchait tout dialogue possible.

Alors Eva lui dit à l’oreille :

-« t’inquiètes pas mon tonton cela ne sera rien tu es vaillant, tu t’en es déjà tiré en de  pires situations et puis, lorsque tu sortiras mieux on ira avec mes enfants faire une sacrée balade, ok ?  les infirmières  m’obligent à sortir hélas je ne peux rester, mais je reviens je suis derrière la porte et si tu as besoin de moi, fais-moi appeler ne t’occupes pas de l’infirmière demande que je vienne, ok ? »

Il ferma les yeux en signe d’acquiescement.

Et Eva de dire idem à l’infirmière qu’elle restait derrière la porte puisqu’on la faisait sortir, mais qu’elle resterait là des heures et qu’il fallait lui dire si quelque chose se passait, elle voulait venir et lui tenir la main,  l’infirmière promit !

Eva sortit

Une heure et demie passa où Eva resta calme pour garder un visage frais pour son oncle, puis soudain elle sentit monter en elle cette angoisse bien spéciale qui était un signe, elle dit à son fils qui l’accompagnait :

-« il ne va pas bien, il est en train de mourir, je le sais ! »

-« mais non maman ils nous auraient fait signe, ils ont promis que tu lui tiennes la main si le moment était venu »

-«  je suis sure qu’il m’appelle, je le sais ! »

Et d’aller tambouriner à la porte fermée.

Une infirmière alors lui dit :

-« c’est fini ! Il est mort, on a fait tout ce qu’on a pu »

-« Non, dit Eva car vous m’auriez laissé lui tenir la main pour le grand départ ! »

Elle savait qu’au moment fatal son oncle avait pensé à elle.

. . . . . . . . . . . . .

Pour finir sur une note plus gaie, une fois Eva rentra plus tôt de son travail et passa à la boucherie, et décida sans préambule d’acheter des steaks hachés et du pâté Lorrain pour faire plaisir à son compagnon, alors que le midi ils avaient décidés pour le soir de finir les restes du repas… elle revint avec ses steaks et son beau pâté en ayant tellement pensé à son copain !! en arrivant chez elle, elle lui dit ce qu’elle avait acheté , et lui de répondre :

-« je viens de  la boucherie aussi ma chérie et pour te faire plaisir j’ai acheté des steaks hachés » ! (chose qu’ils n’avaient prévu ni l’un ni l’autre)

Et il y en eu beaucoup d’autres histoires….de transmission de pensée

Imaginez que nos pensées s’envolent quelque part mais ne se perdent pas, qu’elles soient « enregistrées » sur une bande dont on ne soupçonne même pas l’existence, que tout soit inscrit dans un espace encore non identifié par nous, alors pensons positif, pensons amour, pensons joie et bonheur le plus possible qui sait ?? Qui reçoit nos messages ????

Katy162 

Où vont nos pensées ????

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1 octobre 2011

Défi #162

C'est notre amie KatyL qui nous propose cette semaine :

La transmission de pensée

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Pensez bien à transmettre vos messages à

samedidefi@hotmail.fr

A tout bientôt !

1 octobre 2011

Ont déjà consulté...

1 octobre 2011

Le canard médecin (Mamido)

Canard médecin

Le patient est entré, il est passé rapidement devant moi, en disant : « Brrr, il fait un froid de canard, ici ! »

Puis, il a contourné mon bureau et s’est assis dans mon fauteuil.

« Alors, quoi de neuf, docteur ?! Que puis-je faire pour vous ? Je vous trouve la mine blême et le teint jaune… Mais asseyez-vous, asseyez-vous… Et dites-moi ce qui ne va pas. »

 

J’ai obtempéré, me percevant soudain comme un vilain petit canard dans mon propre cabinet médical.

 

L’animal avait l’air si sûr de lui, si à sa place à la mienne que je me suis senti brusquement patraque comme il me l’avait si bien fait remarquer. Et je me suis entendu lui demander, adoptant, dans mon inquiétude, la voix nasillarde du palmipède :

« Que me conseillez-vous, docteur ? »

 

« Je vous sens surmené. Vous êtes trop sensible à ce que vous disent vos patients à longueur de journée… Laissez glisser, laissez glisser… comme l’eau sur les plumes du canard ! » a-t-il ajouté, en ouvrant large le bec, hilare.

« Vous savez, faut pas vous biler, ce que disent ces gens, la plupart du temps, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Allez, rentrez chez vous, installez-vous dans un coin (coin ?) tranquille, pour y lire votre canard préféré. Un bon petit café, un pousse-café, peut-être,  rien de tel que de tremper un canard pour vous revigorer et vous faire prendre la vie du bon côté… Demain, il n’y paraitra plus et vous pourrez reprendre le boulot ! »

 

Là-dessus, il m’a raccompagné jusqu’à la porte, m’a serré la patte et a crié : « Au suivant ! »

 

Sur le trottoir, je me suis dit que Michel Audiard se gourait en déclarant « qu’un canard* c’est plus con qu’un dauphin, d’accord… mais ça vole ! »

Celui- là était très intelligent et il m’avait piqué ma place.

 

 

  • J’ai triché avec la réplique de Michel Audiard, extraite du film « Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages », en fait c’est « Un pigeon, c’est plus con qu’un dauphin, etc… » Mais, avouez que « canard », ça allait mieux dans mon histoire, non ?
1 octobre 2011

Des palmes peu académiques (Vegas sur sarthe)


"Entrez Monsieur... ou Madame peut-être... enfin asseyez-vous"
"C'est Monsieur et je viens justement consulter car je ne peux pas m'asseoir"
"Et bien restez debout Monsieur..."
"Monsieur Canard... Saturnin Canard"
"J'ai besoin de votre Carte Vitale, Monsieur Canard"
...
"Voyons ça: Saturnin Canard né à Paris dans le Marais... c'est plutôt marrant ça!"
"Vous trouvez?"
"Un Canard dans le Marais... bref... et vous résidez toujours dans le Marais?"
"Non, aujourd'hui je vis à Sarcelles"
"C'est encore plus marrant ça!"
"Vous trouvez?"
"Hum... et qu'est-ce qui vous gêne pour vous asseoir?"
"Et bien docteur, depuis quelques jours j'ai le croupion en feu"
"Vous avez dû passer à l'orange... c'est drôle ça!"
"Ah bon?"
"Non, je crois que tout vient du fait que vous avez le foie gras...  ça c'est marrant!"
"Vous trouvez? De la graisse riche en acides gras polyinsaturés qu'on qualifie de bon cholestérol... et un taux en vitamines B tout à fait correct, ainsi qu'une quantité de protéines équivalente à bien d'autres espèces! Et je ne vous parle pas du fer!"
"D'où sortez-vous tout ça Monsieur... Canard?"
"Je suis Maître de conférence au service nutrition-diabétologie du CHU de Rouen, docteur... et rédacteur à la rubrique Cancans du Journal Enchaîné"
"Fichtre! Et avec ce bagage vous avez besoin d'un médecin pour un croupion irrité?"
"Docteur, mes compétences s'arrêtent où le côlon commence. Je suis un Maître de conférence qui a mal au cul et j'aimerais avoir votre avis si ça ne vous dérange pas"
"Vous n'auriez pas un peu abusé de la canette?"
"Pardon?"
"Oubliez ça, j'espérais vous dérider... et bien vous allez prendre chaque matin un morceau de sucre imbibé d'eau-de-vie ou de café"
"Que je prenne quoi?"
"Un morceau de sucre imbibé d'eau-de-vie ou de café"
"Au CHU de Rouen, nous avons une expression plus courte pour ça"
"J'ai bien un mot, mais vous n'allez pas trouver ça marrant... comme tout le reste d'ailleurs" 

1 octobre 2011

Canard savant (EVP)

Crise de foi

 

-          Entrez, Monsieur ?
-          Saturnin Eider.
-          Je vous en prie, asseyez-vous. C’est joli ce col vert, on dirait un vêtement mandarin. Mais dites-moi ce qui vous amène.
-          Et bien, rien ne va bien fort, et mon moral est au plus bas. Je nasille comme un…
-          Canard.
-          Oui car j’ai le cou farci de bactéries, dès qu’il fait un froid de…
-          Canard.
-          J’ai le bréchet tout rabougri. Je me dandine comme un…
-          Canard.
-          Car j’ai les pieds à 10 heures 10 et un peu palmés en plus. J’ai beau mettre mon duvet de…
-          Canard.
-          Je tremble magret tout. Je fais de la graisse de …
-          Canard.
-          Me dit ma charmante épouse sarladaise, bientôt, il me faudra un manchon de…
-          Canard.
-          Pour me réchauffer les menottes. Mes cuisses sont toutes confites à force d’écrire assis.
-          Mais quel est votre métier Monsieur Eider ?
-          Je suis journaliste à « Gluons et Bosons ».
-          Ah oui ! Un canard très savant.
-          Oui, mais le problème, c’est que l’on vient de pilet la théorie qui maintient l’univers !!
-          Allons, allons, je vais prendre une spatule pour examiner votre gésier, il ne faut pas vous faire de bile, cela pourrait nuire à votre foie déjà bien gras. Dites coin-coin…
-          Ah ! Mais c’est que vous ne connaissez pas les chercheurs, ils vont tout recommencer à calculer. Il me faudra tout réécrire, c’est une barbarie ! Déjà que je n’y comprends goutte !!
-          Tiens, c’est bien ça, mettez donc une goutte d’armagnac sur un canard, avec le café c’est excellent…
-          Et pour le reste, docteur ?
-          Je n’y peux rien mon petit canard…Enfin, évitez quand même le sud-ouest à Noël, on vous prendrait davantage pour un canard sauvage que pour un enfant du bon Dieu !!

 

1 octobre 2011

Fred erre peut-être encore dans les catacombes (PHIL)

J’ai osé regarder un truc à la télé, l’autre jour, complètement idiot. Pourtant j’ai bien ri, parce que je suis bon public. Personnellement, une histoire absurde et des images kitschissimes, ça me convenait parfaitement. Je retombais en enfance, quasiment, enfin disons en adolescence. Imaginez-vus en effer que j’ai regardé « Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages ». Vous vous rendez compte ? Je sais que mon épouse a du mal, avec ce genre de niaiseries. Moi, à petites doses, j’aime assez. Je ris. Parce qu’il faut bien avouer que cette histoire est complètement crétine. Mais Bernard Blier, André Pousse, Marlène Jobert. Et encore Françoise Rosay en mémé flingueuse. Et Paul Frankeur. Et Robert Dalban. Un casting de régal. Un régal de casting. J’ai ri, je vous dis.

De toute manière, il n’y avait tellement rien sur les chaînes de télé dites conventionnelles, que j’ai consulté les pages suivantes dans le programme. Et je suis tombé là-dessus. J’ai appuyé sur le numéro 8 de la télécommande, et hop. C’est assez inhabituel, hein. Je ne sais pas si vous, mais moi ça me casse saintement les pieds de supporter des interruptions publicitaires et intempestives. Même si le scénario du film est si mince qu’on peut voir à travers. Alors pour ça, la 8, le moins souvent possible. Je suis allergique à la pub. Heureusement que je suis loin d’être un accro de la télé. En plus, ces couillons là, ils nous ont zappé le générique de fin. Seigneur ! Pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu’ils font.

Je me souviens avoir vu ce film la première fois il y a fort longtemps, je crois que c’était un soir de réveillon. Il y en a qu’on passait devant la télé, chez mes parents. J’imagine avoir été le seul à me délecter de ce monument cinématographique qu’était « Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages ». J’imagine que ma mère avait dû se réfugier promptement dans la cuisine, et que mon père et mon oncle avaient continué de s’asséner des vérités politiques digne du café du commerce. Mais bon sang, qu’est ce que j’avais ri.

Comme on le voit, il faut plus qu’un peu d’absurdité pour me décourager. Mais de là à raconter une histoire de médecin auscultant un canard savant… Non, je ne vois pas. Faudrait quand même pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages.

1 octobre 2011

Méfiez-vous des caramels mous (Célestine)

Méfiez-vous des caramels mous...
Par Célestine

Connaissez-vous ces blagues idiotes que l'on trouve dans certains caramels mous ?

Mon fils, du haut de ses sept ans triomphants, me posa un jour ce dilemme crucial, la diction légèrement enzozotée par sa friandise :

« Papa, écoute : dans la série « les soix impossibles » : préfères-tu, toute ta vie, être suivi par trente canards, ou avoir des zambes en mousse ? »

Je croisai son regard d'un bleu candide. Le caramel baignait ses dents, dont trois manquaient encore à l'appel, dans un jus marron de bave collante, lui donnant un sourire béat un peu répugnant de Quasimodo. Il attendait visiblement une réponse.

-Euh...Ze soisis...pardon je choisis... les trente canards ! lançai-je un peu vite, avec un faux air sérieux, cachant mal mon envie de me débarrasser de mon importun gamin. C'est que j'avais du travail, moi!


C'est ce jour-là que j'aurais mieux fait de me casser une "zambe". Au moment exact où j'ai ouvert la porte de la salle d'attente...

-Docteur Martinot ? a dit une voix. Une étrange voix nasillarde.

Je regardai ahuri les chaises vides, quand un palmipède émergea en claudicant de sous la table basse.

-Ce n'est pas trop tôt ! dit-il, n'attendant pas que je l'invite à pénétrer dans mon cabinet.

Je m'épongeai le front.

-Dites-moi que je rêve !

-Mais pas du tout, jeune homme, le rêve étant l'ensemble de phénomènes psychiques éprouvés au cours du sommeil, et par lesquels s'exerce l'activité nocturne du cerveau, il ne saurait être question d'onirologie ici. Vous ne rêvez point.

-Tu parles !

-Mais bien évidemment que je parle. La parole étant le langage articulé symbolique destiné à communiquer la pensée, s'adressant à un interlocuteur pouvant être éventuellement soi-même, et permettant d'exprimer des besoins, pensées, sentiments, souffrances ou aspirations, nous pouvons considérer que je possède ladite parole.

-Je suis dermatologue, je ne vois pas ce que vous attendez de moi, dis-je en reluquant ses plumes d'un beau noir doré.

-Ah ! La dermatologie ! La science de la peau, des muqueuses et des phanères, habituellement associée à la vénérologie...Non, mon derme et mon hypoderme vont très bien, je vous assure, mon derme réticulaire, papillaire, ma membrane basale, mon stratum granulosum...se portent à merveille.

-Mais je nage en plein délire ! Que désirez-vous , à la fin ?

-Délire...perturbation globale, parfois aiguë et réversible, parfois chronique, du fonctionnement de la pensée...Désir...effort de réduction d'une tension issue d'un sentiment de manque...

-Ça suffit ! hurlai-je excédé.Vous me faites perdre mon temps !

Je sentais la sueur inonder mon front d'eau glacée.

-Voilà que je parle à un canard, et en le vouvoyant en plus...non mais ça va pas, moi...

-Perdre votre temps ? Voulez-vous dire ce concept développé par l'être humain pour appréhender les changements du monde, ou bien l'ensemble des conditions physiques des basses couches de l'atmosphère à un moment précis et en un point précis ?

-Tu vas me faire le plaisir de dégager d'ici, Saturnin, et rapidement ! dis-je en attrapant l'emplumé qui me mordit cruellement à la main gauche.

-Aïe!

-Sachez monsieur, que je ne suis pas un canard ordinaire ! Je suis un fuligule à collier de la famille des Anatidés de l'ordre des Ansériformes. Et vous allez payer votre audace !

Il avait l'air furax.

Il sortit d'un air digne et outragé.On aurait dit une duègne offusquée.

Je me laissai tomber chancelant dans mon fauteuil de cuir noir.

Un silence étrange régnait dans le cabinet.

On sonna.

Je traînai les pieds jusqu'à la porte en massant ma main endolorie.

J'ouvris.

Et je les vis. Rangés en file indienne sur le trottoir. Une file d'attente de cauchemar, un concert de claque-becs caquetants et volubiles.

-Ce n'est pas trop tôt ! dit celui qui se trouvait le plus proche de la porte. Il portait le numéro 29. A côté de lui, le fuligule ricana, avec un regard vénéneux.

 

 Je m'évanouis.




Photo internet

Merci à Wikipédia pour avoir instruit mon fuligule...

Merci à Pierre Palmade pour m'avoir prêté quelques éléments de son sketch que j'adore.

Merci à C*r*mb*r  pour les blagues dans la série "choix impossibles".

 

1 octobre 2011

Le médecin magret lui (Sebarjo)

Le Médecin magret lui

 

Cette nuit j'ai fait un rêve étrange. J'étais médecin. Malgré moi. Rien que ça, c'est vraiment bizarre.

J'exerçais loin de mes terres natales puisque j'avais installé mon cabinet aux pieds de grottes préhistoriques, en plein cœur du Périgord noir.

Tout cela semble à peu près normal... Le plus surprenant arrive.

J'étais assis à mon bureau de consultations, l'air paisible du type qui n'est jamais malade (l'air médecin tout simplement) tout en écrivant sur un papier d'ordonnance des phrases illisibles.

A un moment, je me lève pour aller chercher mon nouveau patient qui devait trépigner. Et là, grosse surprise en ouvrant la porte.

Mais c'est un canular ! M'écriai-je.

Non, un canard, me répondit l'individu qui se trouvait en face de moi.

Et effectivement, c'était réellement un gros canard bien grassouillet qui me faisait face et qui de surcroît, me parlait...

Je compris alors que j'étais bel et bien plongé dans un songe profond.

Je lui demandais alors ce qu'il voulait et voici ce qu'il me répondit, en chantant :

Y'a eu la Danse des canards
Maintenant y'aura le Rock des oies
Car on en a marre (à canards !)
De se faire engraisser dans la joie
Qu'on dise quoi qu'on fit (de canards !)
Ça nous gave grave, foi de canard !

Un deux
Un deux trois

C'est le Rock des oies
Qui en ont marre de faire du foie gras
C'est le Rock des oies
Qui en ont marre de tout ça

 

On fait la grève de noël
On veut plus trôner
Dans la belle vaisselle
On a décidé de danser
De chanter pour se révolter


Un deux
Un deux trois

C'est le Rock des oies
Qui en ont marre de faire du foie gras
C'est le Rock des oies
Qui en ont marre de tout ça

 

Ça au moins, dans un rêve comme ça, on se marre ! C'est sûr, on est loin du cauchemar ! Et ça m'en bouchait doublement un coin... Mais ce rêve avait beau être complètement f(l)ou, je lui demandais :

-Elle est bien jolie votre chanson, mais que puis-je faire pour vous et vos oies blanches, moi qui ne suis qu'un pauvre médecin de campagne ???

-Docteur, j'ai besoin de vous. Je crois que je suis en train de filet un mauvais coton, bien magret moi... J'ai le gésier dans les pilons ou inversement. Ça me plie en deux à un tel point. Je suis obligé de marcher avec une cane ! Je digère mal comme si j'avais un cou dans l'aile. Et ça m'énerve ! Il faudrait me palmer !!! Eh oui, je crois que je fais une crise de foi(e) car j'en ai assez qu'on prenne les canards sauvages pour des enfants du bon dieu !

 

1 octobre 2011

N'EST-CE TORT QUI VEUT (Joye)

Le canard savant me semblait bien portant et ne présentait aucun des signes habituels d’un problème de santé.

Avant de parler avec lui, je fis un bref  bilan visuel du patient :

  • Peau rèche ?  Non.
  • Lèvres/ongles bleuâtres ?  Non.
  • Pouls rapide ou irrégulier ? Non.
  • Yeux jaunâtres ?  Non.
  • Anormalités évidentes ?  Non.

Je commençai alors l’entretien oral.

- Alors, monsieur Dafí…

- C’est Duc.

- Vous êtes un duc ?!?

- Non, mon nom de famille, c’est Duc. Dafí, c’est mon prénom.

- Ah, excusez-moi !  Je corrigeai le nom sur le dossier.

- Pas grave.

- Bon, continuons. Pourquoi est-ce que vous consultez ?

- Ben, voyez-vous, par-dessus de mon aile, je perds mon sang.

- Ah bon ?  Montrez-moi exactement où vous avez mal, s’il vous plaît.

Il leva l’aile droite et, visiblement, il y dégoulinait du sang. Le noir de ses plumes avait caché cette évidence pendant le bilan visuel. Je notai.

- Mais ! Comment cela s’est-il produit ?

- Le fils du roi chassait sur l’étang derrière de chez moi. Il me visa.

- Il ne vous a pas tué, c’est quand même ça ! je lui dis en gribouillant mes notes. Malheureusement, il n’y avait pas de cases à cocher pour décrire sa situation.

- Non, il tua mon copain.

- Ça alors ! Et vous avez téléphoné à la police ?

- À votre avis ?

- Ah non, euh…je vois…  Je me raclai la gorge et pour cacher mon embarras, fis semblant d'encore écrire.

- Alors, monsieur Duc, il va falloir que vous voyiez un chirurgien.

- Vous ne pouvez pas m’aider ?

- Non, hélas, vraiment pas. Je hochai la tête.

- Et pourquoi donc, vous n’allez pas au moins me laisser mourir dans mon coin !

- Monsieur Duc, je ne peux rien faire pour vous !  Vous voyez bien, je ne suis pas chirurgien, je ne suis que canardiologue…

- Ah, me regarda-t-il avec mépris. Mais votre cœur à vous n’y est pas ?

- Bien vu.

- Vous êtes opticien ?

- Non, pourquoi ?  

Ses petits yeux brillaient étrangement. J’écris encore mon observation sur son dossier. Le canard attenda que je finisse d’écrire et puis me fit, brusquement :

- Vous connaissez alors le nom d’un chirurgien ou pas ?

- Je pense bien, je vous file l’adresse de mon ami Mégret.

- Mégret de Canard ?

- Oui ! Vous avez entendu parler de lui ? 

- Vous vous fichez de mon bec ?

- Mais non, je vous assure, monsieur Duc…j’adore les canards, j’en connais plusieurs à Orange, ce sont des individus délicieux…

En ce moment, je pensais bien que mon patient allait me rentrer dans les plumes, Je pris hâtivement mon petit bloc-notes, mais avant de pouvoir lui noter l’adresse de mon collègue, je vis partir mon patient sur ses deux pattes encore boueuses.

Je regrettai. Je n’aurais pas dû le laisser partir comme ça, il n’était vraiment pas dans son assiette.

Le pire, par contre, c’est qu’il prit le dernier Canard enchaîné avec lui et nous ne sommes que jeudi.

1 octobre 2011

consultation hors normes (Zigmund)

consultation hors normes

-"Le véto c’est à l'autre bout de la rue"  ai-je marmoné en voyant le trio  improbable entrer dans mon cabinet.

- Mais, docteur, c'est le véto qui nous envoie et nous avons pris rendez vous pour Hadrien .

-Quoi ? Hadrien Derien …c’est … ça ? j’avais flairé la blague en regardant le nom sur l'agenda …

-écoutez docteur c’est sérieux : Hadrien est le clou de notre spectacle …

-et qu’est ce qui vous fait croire que je soigne les canards colvert ?

-ben , l’an dernier vous avez déjà soigné le cheval de notre petit cirque…

-je me souviens, ça avait été hippique …euh pardon épique…Bon alors ce canard ? j’en fais quoi ? il a besoin de lunettes ?…

-ben... peut être, parce qu’il se cogne  partout , et s’il voit mal , nous on est mal parce qu’il mène les autres  canards pour une chorégraphie

-la danse des canards I presume ?

-non docteur le lac des cygnes, soyez chic, tout le monde sait que vous aimez l’ophtalmologie vétérinaire…

-oui mais là c’est chaud pour lui faire une skiascopie et après, pour les lunettes, on va rigoler...

SKiascope------ancien

Désarmé, j’ai donc saisi mon skiascope, réduit la fente lumineuse au maximum … le volatile se tenait coi(heureusement pour lui ! ) j'ai intercalé mes réglettes de verre, ombre en masse à – 3 … l’est  myope le bestiau…le fond d’œil semble normal...le dépistage du glaucome c'est impossible ici (la conscience professionnelle a des limites)

"Bon, les amis,  pour les lunettes,  j’ai une idée : vous récuperez un chaperon de fauconnerie *,  vous faites découper le cuir  et vous demandez à l’opticien de se débrouiller pour incorporer de chaque côté un verre de –2  et vous lui dites de faire au mieux pour le centrage, je sens qu’il va adorer la blague l’opticien …il va encore dire : qu’est ce que c’est que cette vraie connerie ?"

 

*un skiascope est cet instrument qui sert à déterminer la puissance des verres à prescrire(en particulier pour les bébés, les enfants, et ça marche aussi sur les animaux )

** un chaperon c’est un masque de fauconnerie photo empruntée àchaperon

http://dp.mariottini.free.fr/carnets/dubai/rapaces/chaperon.htm

1 octobre 2011

C comme canard (Adrienne)

En ouvrant la porte de communication vers la salle d’attente, ce lundi en début de soirée, le docteur L*** jeta un œil fatigué vers la rangée de sièges disposés en face de l’étagère aux magazines. Il y avait là déjà cinq personnes : trois habitués et une dame avec un enfant qui toussait. Il leur fit un salut rapide, de la tête, puis dit son rituel :

- C’est à qui le tour ?

Il vit que tous les regards convergeaient vers sa gauche : sur le siège du côté de la porte de son cabinet était assis un canard. Un beau spécimen mâle de canard colvert, qui sauta de la chaise en un seul coup d’ailes et s’approcha de lui en se dandinant :

- C’est à moi !

Avait-il réellement entendu ces mots ou était-ce le fruit de son imagination ? Le manque de sommeil, la fatigue accumulée de ces longues journées de travail, ces kilomètres de route, ces appels la nuit, tôt ou tard ça se paie, il était bien placé pour le savoir. D’ailleurs, il ne laissait plus à Parpalaid, son ami et confrère, l’occasion de l’ausculter : il avait trop peur de ce qu’il pourrait entendre.

 Il tenait toujours la porte ouverte en regardant ses patients d’un air un peu hébété mais aucun ne réagissait : seul leur magazine, pourtant vieux de bientôt deux ans, semblait les intéresser, et sur les genoux de sa mère, l’enfant geignait entre deux quintes.

Il referma la porte de communication, fit le tour de son bureau pour s’asseoir à sa place et constata que le canard était déjà installé sur le similicuir d’un des deux sièges en face de lui. Avec l’air expectatif du patient qui est prêt à raconter son histoire. En tout cas, c’est ce qu’il crut voir dans la pose de l’oiseau.

- Que puis-je faire pour vous, demanda-t-il, bien décidé à ne plus s’étonner de rien. Au plus tôt ce canard serait ressorti de son cabinet, au mieux ce serait, pensa-t-il. La lassitude, il en aurait juré, lui donnait des visions.

- Voilà docteur, fit la bête d’une voix presque humaine. En fait, ce n’est pas pour moi que je suis là, c’est pour mes colocataires. Il faut absolument que vous veniez en consultation à notre domicile.
Je vous aurais bien téléphoné, pour ne pas vous faire perdre du temps dans votre cabinet, mais vous comprenez qu’il m’est assez difficile de former les numéros. Pourriez-vous venir lundi matin ? C’est assez urgent.

1 octobre 2011

quoi de neuf docteur ? (titisoorts)

 -bonjour Docteur .
- Oui, Bonjour, je suis assez intrigué, de vous entendre parler.Un canard qui parle.
- He bien, j'ai des maux qui me bloquent ,j' ai tant à dire. Je présume, que je m'allonge sur ce divan.
- Je vous en prie.
- Voilà, tout à commencé, lorsque mes parents ont vouluent que j'aille à l'école. J'ai subi toutes sortes de railleries, de moqueries " on va te bouffer" ou bien, le grand jeu était à celui qui m'arracherait le plus de plumes.
- Vous étiez la bête de foire, un canard qui parle.
- Oui d'accord, mais je pensais, que vous, les hommes avaient fait la part des choses.Vous avez pourtant aimé un canard qui parle.Mon grand père était connu de tous, Saturnin. Lui, il a reussit, c'était une vedette, vous étiez aux petits soins pour lui. Mais comme toutes les stars, il n'avait plus de moment à lui, un autographe par ci, une photo par là, une plume en souvenir.Il a fini par se terrer, ne plus sortir. Je  n'ai pas voulu de cette vie, alors j'ai fui. Je suis parti à l'aventure, droit devant, découvrire le monde, de mes propres ailes. Et c'est à ce moment là, que je vous ai découvert, vous les humains. Je traversais les villes, à la tombée de la nuit, et, dans les vitrines, je voyais du foie gras, mon foie, ma carcasse. Imaginez, vous vous balladez dans une ville et là vous y voyez des cuisses humaines confites, du foie,des morceaux de viandes, votre propre corps. Je ne le supportais pas. A travers la vitrine, d'une librairie, je voyais des recettes de cuisines pour me préparer à l'orange, photos à l'appuis.Cuisinez à la graisse de canard ! vous voulez que vous récupere vos déchets de liposuction et que je fasse cuire vos frites avec. Il y a aussi la reine de coeur, la sorciere, l'ogresse, lorsque je la voie à la télévision, j'en ai peur: c'est Maïthé de Rion des Landes, un coup de hachette par ci, un autre par là.J'en ai les plumes qui se relèvent. Il y a aussi une chanson, je vous débite tout d'un bloc docteur, donc, je disais qu'il y a aussi une tête que je voulais mettre à prix (wanded)c est celle de J.J Lionel, le chanteur de la danse des canards. Je n'en peu plus de l'entendre, qu' on lui tords le cou. Un jour, dans mon périple, je me suis approché d'une ferme, et là, j'ai vu des canards de basse cour. Je voulais juste discuter, en savoir un peu plus sur eux. ils ont commencé à m'attaquer, avec leur bec puissant. Ils arrivaient tous sur moi, je commencais à paniquer, j'ai regardé autour de moi, rien, rien pour se défendre ,pas un outil, pas de quoi casser, trois pattes à un canard. Alors ,comme je fais dans ces cas là, je fuis. J'avais peur. Peur surtout des poulets, une nuit, je dormais non loin d'un clochard, dans une maison en carton, moi, le roi du duvet. J'avais froid et faim. Heureusement, je leurs ai toujours échappé, d'autres, n'ont pas eu cette chance, toutes les semaines, je voyais dans les journaux " le carnard enchaîné." J'étais toujours à me mefier, J'avais l'impression d'être comme l'histoire que me racontais mes parents le vilain petit canard, jamais à sa place. Un mois, je me suis caché dans un parc, au milieu, d'autres canards dans une mare. Une dame venais me donner à manger tous les jours . Elle semblait seule et triste, j'ai fait le pas, je suis allé lui parler, apeurés tous les deux. Depuis, je vis chez elle, nous nous tenons compagnie, je la sens heureuse, heureuse de pouvoir partager sa vie, même si c'est avec un vilain petit canard, et moi je suis bien.
1 octobre 2011

Mon petit canard (Ristretto)

Dans le quartier chic de Duck Key, le docteur Campbell  officiait paisiblement depuis dix ans.

Las de courir la campagne à toute heure du jour ou de la nuit, il avait choisi cet endroit paradisiaque de Floride  pour finir sa carrière.

 

Bien sûr, une certaine  monotonie s'était installée. Renouvellement d'ordonnances pour les personnes âgées, soigner les coups de soleil ou les dérangements intestinaux des touristes et aussi quelques  certificats médicaux pour les activités sportives dans les clubs alentour.

Un secrétariat externalisé lui prenait ses rendez-vous, et tous les matins il recevait par mail la liste de ses patients du jour.

Ce samedi un nom l'interpella à 14 heures M. Streicher. Un étranger de passage sans doute. Pourtant, il avait le sentiment de le connaitre. il refoula cette pensée ridicule et commença ses consultations de la matinée.

 Après un déjeuner frugal à la brasserie du Coureur Indien, juste au coin de la rue, il revint à son cabinet avec empressement. Une impatience inhabituelle le taraudait.

Il ouvrit la porte de la salle d'attente, surpris de n'y voir qu'un canard perché sur une des chaises, il s'apprêtait à rebrousser chemin lorsqu'il entendit  " Bonjour docteur Campbell, j'ai rendez vous à 14 heures, peut être suis je en avance ?"

 Se cramponnant à la poignée de porte, il inventoriait divers diagnostics  possibles " hallucinations visuelles et  auditives.. surmenage ? stupide il menait une vie régulière. Intoxication ? il avait diner hier au soir dans un restaurant japonais - le poisson ? les champignons ? .. " ..

 - Ne cherchez pas Docteur, vous êtes en parfaite santé dit l'anatidé. Je suis un canard savant. De fait cela peut surprendre un homme ordinaire, mais vous n'êtes pas un homme ordinaire cher ami.

Auriez vous la bonté de me recevoir, nous avons beaucoup de choses à nous dire.

 M. Campbell s'assit sans mot dire, étrangement détendu.

L'extraordinaire canard s'était posé sur le bureau, tout près de lui et lui murmura à l'oreille :

 - J'ai parcouru bien des kilomètres pour vous retrouver, papa !

1 octobre 2011

Yoyo le canard iatrophobe (Joe Krapov)

- COIN COIN !
- Bonjour Docteur !
- COIN COIN ?
- Oui, ça va très bien, merci.
- COIN COIN COIN COIN COIN ?
- Oui je viens prendre ma tension des ailes, comme d’habitude.
- COIN COIN COIN COIN COIN COIN ?
- Que je retire mes palmes académiques avant de m’allonger ? Si vous voulez !

Le docteur Piqueblé lui prend la tension

- COIN COIN. COIN COIN COIN COIN.
- Un électrocanardiogramme ? Je ne pense pas avoir subi un supplice comme ça ! Ah si, peut-être, la première fois que je suis venu vous voir.
- COIN COIN COIN COIN COIN COIN. COIN COIN !
- Si vous voulez !

Il retire ses chaussettes. Le docteur lui passe des espèces de bagues aux pattes, lui pose des ventouses sur le jabot, attache les fils de sa machine à une espèce de boîte à ryhtme.

- Docteur, vous avez vu comme c’est drôle ! J’ai l’air d’un canard enchaîné !
- COIN COIN COIN. COIN COIN COIN COIN COIN COIN. COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN ! COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN ! COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN !
- De l’arythmie ? M’envoyer chez un canardiologue ? Si vous voulez ! Ca ne va pas arranger le stress que je développe à chaque fois que j’entre dans un cabinet médical ! Mais si ça peut vous faire plaisir, j’irai !
- COIN COIN COIN COIN ?
- Non, merci, je n’ai besoin de rien d’autre. Je vous dois combien ?
- COIN COIN COIN !
- 36 oranges ?! 36 au lieu de 23 à cause de votre corde à nœuds électrique qui secoue les plumes? Eh ben dites donc, c’est fort de café ! Vous vous sucrez bien sur le dos des canards, vous !


Yoyo paie, rajuste son col vert et sort. Une fois dehors il pense : « C’est bien parce que j’ai reçu une bonne éduckation chez M . Krapov à l’animalerie de l’Université de Rennes 3 que je me tais mais un jour il faudra que je lui dise quand même que je suis iatrophobe ! Et puis les toubibs, non seulement on ne comprend rien à ce qu’ils écrivent sur l’ordonnance mais en plus j’entrave que couic à leur langage à la con ! ».

Rentré chez lui il prend rendez-vous avec le canardiologue.

« Pas avant le 26 octobre ! », répond la secrétaire.

Ca lui en bouche un coin, ça lui cloue le bec. De quoi se ronger les ongles au sang si jamais c’était grave. Un mois d’attente, ça te laisse tout le temps qu’il faut pour faire une bonne crise canardiaque des familles !
 

DDS161_canard_savant

1 octobre 2011

Quand je ... (MAP)

Quand je CAN, quand je -CANE

Quand je cancane

Mon bec a TEN, mon bec a -Dance

… il a tendance

A se COIN-cer !

Il faut me SOI, il faut me -GNER

… faut me soigner

 mon bon Docteur

sinon  SARBA-

 ma belle Cane

Va me lâcher !

Mon canard

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Le défi du samedi
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