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Le défi du samedi

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12 novembre 2022

Ont été piqués au vif

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12 novembre 2022

Double tranchant - tiniak

 
X est le signe d'airain croisé dans son dos
que le marin lèche au couchant, chargé de sel
lui seul peut y porter le poing avec brio
homme aussi sombre qu’aguerri et sans autel

Il est le guerrier que se paient les bourses grasses
et son pas s’en trouve alourdi plus que son cœur
à jamais perdu pour la vie, ses joies, ses grâces
n’ayant ni rêves ni projets, que le malheur !

Pour sûr, il connaît les festins d’orgues princières
qu’offrent soudain la “ville prise !” et le retour
vers le palais qui l’a mandé, lui, Mercenaire
à porter partout, par sa main, l’Ombre du jour

Hallali ! Hallali, Parias ! Ce monde est mort
pour les beautés qu’avons quittées, un soir d’orage !
Qu’après nous, nul poitrail n’aimât aimer encore
et que le cuir à nos poignets disent nos rages !”

Où va-t-il…? Vers la nuit absorbant sa trace
autant qu’un ciel sans aucun pli qui l’enveloppe
avec, au dos, sa croix d'airain, d’éclats fugaces ?
Ou rentre-t-il ? Embrasser quelque Pénélope ?

Seul, fatigué, n’ayant plus goût pour les négoces
il va, pesant de son pas lent sur cette terre
presque une larme à la paupière - au goût de sang !
autour de lui ses bras ballants, pleureux, pas fiers
il marche droit, vers l’occident, jusqu’à la mer

ti

12 novembre 2022

Xiphos (TOKYO)

 

Alors que je faisais le plein à la station la plus proche du campus j’ai senti une lame de couteau s’enfoncer dans mon dos.

Je me suis sentie comme Hamlet dans son premier monologue sans substance. Je me sentais soudain plus petite que mon corps., comme si sous la menace de cette arme mon esprit s’était rabougri.

Voilà ce qui arrive à force de laisser l’accoudoir aux voisins dans l’avion ou d'être celle qui s’écarte pour laisser passer les gens sur le trottoir  me disais-je en tentant dans le reflet de la berline d’identifier l’arme qui me perforait les omoplates.

Si je ne réagissais pas ma barre de vie allait chuter jusqu’au point zero.

J’ai appelé les elfes et les dragons Les hurlements de ma guilde furent fatals à l’agresseur. Flèches mousquets, couteaux de lasers, tout y est passé.

Sais-tu dis-je à mon agresseur le pied sur sa poitrine que je pourrais t’achever.

Il me remit le xiphos, ce soit-disant trésor antique était factice . Assaillie par la déception, de ce piètre trophée qui tenait lieu de récompense je me suis soudain demandé ce que je faisais égarée dans ce jeu piloté par un serveur installé à TOKYO.

v1

12 novembre 2022

Xiphos participation de Cavalier

 

Si je connaissais ce mot ?
Non du tout, alors je me défile
Et vais vous la faire courte.

 

Haïku Défilés :

Tel l'automne sparte
Le xiphos tombe le Perse
Entre chiens et loups

... 

 


Au Défilé des Thermopyles

Source: Externe


12 novembre 2022

Ah, le français ! (Walrus)

 
Initialement, j'avais choisi "Xiphifolié".

Mais en cherchant son origine, je suis remonté (ce qui est un comble en creusant l'étymologie) jusqu'à xiphos et c'est ce terme que j'ai fini par adopter.

Nez en moins (suite à un malheureux coup de xiphos) en constatant que le mot original obtenu par association du grec ξίφος (épée) et du latin folium (feuille) désignait une plante aux feuilles en forme d'épée, j'ai cherché parmi celles que je connaissais une plante qui présente cette caractéristique.

Et quelle est la première qui me soit venue à l'esprit ? Hein ?

Le splendide glaïeul !

... dont l'étymologie fait appel à gladium, le latin pour glaive!

Et le glaive, c'est quoi ? La copie conforme du xiphos de la phalange grecque par les légions romaines !

Voilà où ça mène d'emprunter à tout le monde !

Quelle merveilleuse langue que la nôtre, n'est-il pas ?

... et je ne vous parle même pas d'ensifolié!

 

Post Scriptum (j'ignore comment on dit en grec) :

En fait de copie conforme de xiphos, j'ai découvert sur une chaîne télé, des séances d'un concours de forgerons amateurs américains qui s'escriment (si j'ose dire) à forger des copies d'armes anciennes à partir de ferrailles diverses. Une occupation pour le moins "virile" !
Mais je suis injuste : dans une des dernières, il y avait une participante !

 

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12 novembre 2022

99 dragons : exercices de style. 74, Zeugmatique (Joe Krapov)

DDS 741 zeugma

Il y a des gens qui sautent des repas et sur tout ce qui bouge. Ce dragon-là n’était pas comme ça. Il se tapait la cloche et des brebis dodues et c’était moins pour la bagatelle que pour l’estomac. Il était par là-dessus enclin à s’asseoir, une fois repu, sur l’herbe et sur son code de déontologie vu qu’il n’en possédait pas. Le fait que ces animaux couverts de laine et de probité candide appartinssent à l’ordre des ovins et au père Mathurin ne le gênait en rien.

Or, depuis qu’il était sur terre, Mathurin élevait des brebis et la voix quand quelque chose le contrariait. Il ensevelit le contrevenant sous un tombereau d’injures et une tonne de cailloux balancés avec force mais cela n’entrava point l’appétit de la bête ni sa carapace d’écailles résistantes.

L’éleveur mal élevé partit donc au château et au galop de sa mule pour soulever le problème et des troupes qui puissent le résoudre.

***

Quand on est roi d’un petit pays, même en 303 après Jésus-Christ, on peut être appelé à un grand destin et en même temps « Cuisses de fennec, fleur de Baalbek ». Le populo des temps anciens avait bien de la misère à lui tomber dessus et bien de la gouaille pour lui résister. Ça équilibre, croit-on, du moins un certain temps.

Quelquefois les monarques perdent le sens de la mesure et les pédales. Ils peuvent perdre pied et la tête sur la lancée et leur chef de chef tombe dans un panier et le son de leur dernière parole au pied de la guillotine, machine à trancher les têtes temporaires et les opinions définitives. Mais point n’est besoin ici d’uchronie ni de tirer à la ligne. Quoique…

Cuisses de fennec n’était pas aussi con qu’il en avait l’air. Cette histoire d’envahissement du pays par inadvertance et par un dragon était plutôt du ressort de Fetchez Lavach, son commandant en chef des armées et des pâtisseries orientales du petit-déjeuner. Il le convoqua, lui exposa la situation et ses motifs d’inquiétude.

- Vous, vous en avez gros sur la patate et de drôles de façons d’interrompre mon petit-déj, protesta le militaire. Qu’est-ce qui se passe qui ne passe pas ?

- Ce n’est rien qu’un étranger à expulser ou à trucider.

- Ça, je suis prêt à parier que c’est la bonne nouvelle. C’est quoi, la mauvaise ?

- C’est un dragon qui pète de santé et un boulon : il sort vite de ses gonds et des vérités premières comme quoi il faut manger pour vivre les moutons de Mathurin.

- Le genre balanceur de punchlines qui vous grillera la priorité et les guibolles au chalumeau ? Un lanceur d’alerte et de flammes ? Sire c’est une affaire d’entreprise privée. Quand les bénéfices enflent on ne vient pas nous gonfler. Mais dès qu’il cesse de pleuvoir, les paysans nous bassinent ! Savez vous que mes combattants ne sont pas des flèches ? Face à de tels avatars ils se tiennent à carreau. On peut très bien tirer à l’arbalète et au flanc. Vous connaissez leur devise : « Si vis pacem para bellum et à virer ! ».

- J’aime mieux courir sur votre haricot que vers la catastrophe, dit le roi. Si je ne vous fais pas faire un grand pas en avant on va se retrouver au bord du précipice et de la crise de nerfs.

Mais rien n’y fit.


***

Bref, une fois de plus, devant la défection de ses troupes, le roi dut faire contre mauvaise fortune bon coeur et appel à « Georges de Lydda Ltd » pour que le Romain éliminât le fléau (à coup de blé ?), l’aidât (Par Zeus ! Quel beau cygne !) à vaincre l’adversité et sa 74e déprime, lui redonnât du poil de la bête et du peps, lui fît reprendre goût à la vie et deux fois des nouilles à midi. C’est à ça que ça sert, la religion, non ? Ou sinon, mais plus tard, ça sert d’auto ? D’autodafé comme dans les contes de gagas du même nom ?

***

DDS 741 Saint-GeorgesAlors (« Bis repetita nic et hunc placent » comme on dit en lapin de cuisine) revint le moment crucial où il refallut, pour le chevalier romain, entrer dans le lard de la bête et dans la mythologie chrétienne.

Ô rage, ô désespoir, comme a écrit Corneille en bâillant et en préambule d’une célèbre tirade. De l’Iliade à Game of thrones, d’Azincourt à OSS 117 et sans vergogne, c’est toujours avec des bourre-pif qu’on bourre le mou aux mômes, c’est toujours des mandales que se refilent les Vandales en sandales et en sueur qui nous ravissent le coeur, nous clouent sur les fauteuils et le bec au cinéma !

Muets d’admiration et à cause du pop-corn « qu’on ne parle pas la bouche pleine », bouche bée, le cul vissé au siège lorsque ça devient chaud au niveau effroi, plus gagas que Lady devant Rocky, Rambo, quand se pointe Maciste ou quand s’avance Hercule, que ces gens descendent dans l’arène et des zigues en pagaille – ce ne sont que des figurants, acteurs de second rang et vous êtes au troisième – vous aimez quand ça castagne et la baraque au box-office ! Bref d’Ulysse à Bruce Willis, pour que la populace se délasse, sur la place des Lices on rompt des lances et le silence.

Or, voyez-vous, quand on se bat on inflige des coups au flanc droit de son adversaire et des blessures à son propre code de l’honneur. Car enfin, qu’a-t-elle fait, cette bête, sinon manger pour vivre et un mouton énervant qui n’arrêtait pas de réclamer qu’on lui dessine un petit prince ? Ça ne vous arrive jamais à vous de tomber en panne dans le désert et en arrêt devant un menu de restaurant qui vous met l’eau à la bouche, vous ouvre l’appétit et des perspectives de félicité post-prandiale ?

L'illustration ci-dessous est de Xavier Collette

DDS 741 Xavier Collette

« Tu ne tueras point » a dit le commandement mais toute règle a ses exceptions et ses graduations qui servent à mesurer la longueur de tissu qu’il faut pour faire un kilt et celle des phrases de Marcel Proust mais là on est excusable par avance de l’envie de sauter des pages et au visage de cet insomniaque moqueur pour lui signifier qu’au moment de trancher dans le vif du sujet et la chair du dragon on n’a pas besoin de littérature somnifère ; range ta logorrhée sous ta préciosité et ta pile de marcels, Marcel ! Ici on s’en cogne et on cogne, on distribue des pains avec ostentation et force moulinets des avants bras (de Bazouges?), on constelle d’horions, on pousse son avantage et le gars Elliott dans les orties, on estoque, on esquive, on esquinte, on essaie des tactiques, on esquisse des pas de côté et des crayonnés qui sont tout sauf des gravures de mode (on fabrique du Bacon ?), on zigzague, on zigouille, on lance des invectives et son beau cheval blanc-t-à l’assaut (thérapie?) de l’ennemi, on assène (Lupin?) des coups insanes (Antonio), on lance des assauts et des insultes, on fait gicler le sang, jaillir les tripes, exorbiter les satellites, exhubérer (néologisme ?) les langages militaires, on ouvre des parenthèses (vous avez remarqué ?) lorsque tout part en couilles en même temps que le ventre du paria (on met dans le mille, Zola ?).

***

Justement Saint-Georges vient de briser sa lance en même temps que la glace lors du énième contact avec la cuirasse potemkinienne du dragon. Il sort de ses gonds et de son fourreau une courte épée appelée xiphos et à entamer la confiance et l’épiderme de la bête, ce qu’elle accomplit bientôt.

Un coup de cette épée très courte et donc très bonne peut provoquer de graves blessures et de vraies réactions en chaîne de tronçonneuse chez l’adversaire pour peu qu’il soit avide de massacre au printemps (en Père Igor) ou de dollars du Salvador (la pilule d’Ali ?) en hiver. Après, tout dépend de ce qu’on préfère et de la grandeur de l’andouille : une mélodie en sous-sol ou cent mille dollars au soleil ? Un Henri Verneuil ? Un klaxon-automne ? Yvonne Printemps ? Suzy Delair ?

- Ô Dragon que je taille en même temps que ma bavette, Romy Schneider rend-elle Claude sot l’été ? demande Saint-Georges au dragon en lui ôtant le goût des choses de la vie.

Lors, filmé en contre-plongée – on est au cinéma, rappelez-vous le ! - le gros dinosaure lâche prise et un pet sonore, tangue, tangote, valse, vacille, inonde de son sang le sable du désert et la surface de l’écran sur lequel s’écrit enfin le mot « Fin ».

Puis au moment de conclure, de mettre un terme aux piles avant de se défiler avec les généraux gênés et le généreux générique, le « préquel » de Lucky Luke part vers son destin et le soleil couchant tandis que le tireur à la ligne plus vite que leur nombre que je suis s’ébahit de la façon dont le saint solitaire tire sa rêve-errance.

P.S. Parfois mon écriture baroque et la breloque ! Qu’on me pardonne la taille XXL de ce texte, inversement proportionnelle à celle de l’épée imposée comme sujet et à 5,5 % de taux de TVA !

12 novembre 2022

La guerre des chromosomes XY (Nana Fafo)

xiphos au crochet

Lilia De La Poesie est une fouteuse de "M...."
Appelons un poeciliidae, un poeciliidae!
L'autre jour, on se serait cru dans l'Iliade.

poisson au crochet


Ronchonchon attendait sa séance
dans la salle détente de son Psy nommé Doc
quand le ton a commencé à monter de l'autre côté de la porte.
Une bataille version joute verbale se jouait.
Telle une poissonnière, Lilia vociférait des insanités
que son homme Sifo Dias ne gobait plus !
Il était rouge de rage et gonglé comme un ballon de baudruche.

xiphos poisson au crochet


Elle voulait lui faire croire que Fanta était un Saint
et qu'au grand jamais il n'essayait pas de la séduire
avec son pif de 6 mètres de long et que son intention cachée
n'était pas de brandir sa petite épée pour un corps à corps.

xyphias poisson au crochet


Sifo Dias se déféndait bec et ongles (bouche et nageoire)
avec Les toiles de la mort
qui se rapprochaient inéluctablement vers lui.


Poisson du jour, poisson toujours, l'honneur était en jeu, le sien !
Il ne pouvait accepter une telle trahison, sa vie devenait chaos.
Il se devait de défendre héroïquement les principes de base :
"touche pas à ma meuf !"
même si celle-ci semblait céder à toutes les tentations.

poissons au crochet



Ronchonchon, avec ses nouveaux galons de serrurier
observait la scène par le trou de la serrure
et se demandait si avec son nouveau grade de capitaine des pompiers
il ne devait pas éteindre ce feu passionnel entre eux ?


Qu'est-ce qui les meut ?
Qu'est-ce qui l'émeut ?
Qu'est-ce qui l'aime ?

citation meme un poisson peut eviter

Belle lecture créative

12 novembre 2022

il y a un mot pour ça... (joye)

encore mieux

12 novembre 2022

Nom d'un chien ! (Kate)

Nom d'un chien !

- Cochon ?

- Non, Xipho !

unnamed

- Chiffon ?

- Non, il s'appelle Xipho.

- Ah oui, comme le poisson... Et celui-ci ?

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- Laine.

- Glaive ?

- Non, Laine.

- Ah oui, comme le mouton... Et vous en avez encore un autre ?

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- Poupée.

- Épée ?

- Non, poupée, comme le jouet.

- Et les cascadeurs, dans la voiture ?

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- Des cascadeuses : Fleurette et Canopée.

- Fleuret et canne-épée ?

- Très drôle, Monsieur...

- Rapp, Pierre.

- Vous êtes escrimeur ?

- Quelques rudiments, j'ai pris des cours quand j'étais jeune... Je suis vétérinaire.

- Enchantée ! Lamour, Sabrina.

- Vous êtes parente avec Jeff ?

- Mon oncle. Il est en vacances, je m'occupe de ses chiens cette semaine.

- Nom d'un chien !

- Plutôt cinq !

- Sabrina, je vous offre un café, juste en face des Puces ? La terrasse est abritée, il commence à pleuvoir.

- Volontiers, Pierre !

- Ils font aussi bar à toutous...

12 novembre 2022

Même pas morte ! (Laura)

 

J’ai fait du latin, langue qu’on ne disait pas morte, pendant  dix ans au moins. Aujourd’hui, la plupart des élèves que je croise, ne font plus que de la civilisation. Je regrette de ne pas avoir fait de grec qui n’est pas morte que si on ne sait pas toutes les traces qu’il a laissées dans le français. J’apprends grâce au défi du samedi « Xiphos. »

Mais je connais Lesbos par Baudelaire… surtout.

Les dieux par la lecture et aussi la peinture.

Daphné par Nerval

Circé la magicienne

Hippolyte par « L’île aux enfants », l’acteur et un des frères Flandrin

Mélissa par Julien Clerc

Pénélope par Homère

Psyché pourrait être dans « Les papillons » de Nerval

André …Breton

Géronte par Molière

Glaucos par une maladie

Œdipe théâtral

Phaéton nous emmène en balade

Platon ne m’inspire pas le désir

Calypso chanté par France Gall

Nestor Burma

Stéphan..oise comme moi… d’adoption

Les moutons de Panurge

 

Le grec n’est vraiment pas une langue morte…

https://www.normalesup.org/~pcuvelier/wwwjdr/NomsGrecsAntiques.pdf

 

5 novembre 2022

Défi #741


 Encore un que je ne connaissais pas !
Et vous ?

 

Xiphos

 

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5 novembre 2022

Ont eu une idée incandescente...

5 novembre 2022

Wolfram (TOKYO)

 

Le téléphone sonna à nouveau.

Je l’écoute se confondre en excuses. Je suis le livreur j’ai pris du retard. C’est wolfram.

Le minerai non c’est mon prenom.je m’appelle wolfram.

Je ne peux m’empêcher de rire, puis je me surprends à penser que le livreur n’est peut-être pas un livreur.

A l’heure des réseaux sociaux je me demande qui cherche à me contacter derrière ce prénom improbable.

Je suis pratiquement certaine que mon ami walrus est au bout du fil.

Oui je vous écoute c’est quoi ce colis ? quel est le nom de l’expéditeur.

Je n’en sais rien, je suis maintenant derrière votre porte ouvrez mademoiselle.

Walrus en personne derrière ma porte je n ‘en crois pas mes oreilles.

Comment avez-vous fait pour monter lui dis je derrière la porte, l’ascenseur est bloqué depuis mardi.

 Soudain je suis prise d’un doute ,40 étages à grimper pour walrus ce n’est pas à sa portée.

Progressivement pourtant et pour le meilleur et pour le pire j’ouvre la porte .

Désolée dis je à wolfram le livreur j’ai dû être prise d’un accès de niaiserie je vous ai pris pour mon ami walrus.

Walrus me dit le livreur oui je le connais, c’est à cause de lui que je suis affublé de ce prénom à la con.

Ha bon, dis-je stupéfaite ?je  vais taper direct sur le clavier wolfram et je regarde le mot briller comme une ligne de débris phosphorescents sur l’écran de mon PC. J’avais bien raison wolfram n’a jamais été un prénom homologué. Mon livreur le temps d’écrire son prénom s’était volatilisé.

Sur la table un colis provenant de Bruxelles attendait.

Toujours en peignoir j’ouvre la petite boite .au fond un petit billet la consigne de samedi défi.

Je déglutis une fois, je cligne des yeux deux fois, surprise par le contenu du message.

 Je vous laisse deviner celui-ci !!

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5 novembre 2022

Quand on lit trop de po-lards (Joe Krapov)

Il se passe de drôles de choses, ces derniers temps, dans les musées. L’écoterrorisme est en net progrès. Mais cette histoire-ci dépasse les bornes.

La marquise entra à 16h 45. On commençait à fatiguer dans le commissariat. On avait sans doute besoin d’insolite, d’inattendu pour clôturer une journée qui ressemblait terriblement à la précédente dans sa banalité-morosité. Et là on était servi.

A tout casser, elle mesurait quatre-vingt dix centimètres de haut mais était agréablement proportionnée. Une déesse en miniature. Elle avait une robe rose très longue et portait une coiffe moyen-âgeuse ornée de longs rubans blancs. « Genre double hennin, beaux monts, la meuf ! » aurait dit Katarelmek qui mélangeait toujours vocables scientifiques et formules en langage des cités dans ses phrases d’une brièveté antiproustienne concis-ro-dérable. Par-dessus tout ça elle – la marquise, pas la phrase, quoique - dégageait une odeur peu habituelle. Elle sentait le cramé. Le roussi. Le feu de forêt.

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- Que puis-je pour vous, chère Madame ? Montaliban, je suis. Commissaire.

- Je viens déposer une plainte.

- Oui. Contre qui ? Qu’est-ce qui vous arrive ? Vous avez rétréci au lavage ?

- Je porte plainte pour violences conjugales.

- D’accord, je prends le formulaire idoine et je suis à vous. Votre nom ?

- Marquise Anne de Mamerloye.

- Vous portez plainte contre le marquis ?

- Non je porte plainte contre mon beau-frère, Wolfram Adegang Zamotus von Blaubart.

- Que vous a-t-il fait ?

- A moi, rien. A ses sept épouses beaucoup. Il les a assassinées. Et je ne sais pas ce qu’est devenue ma sœur, sa huitième épouse, qu’il essayait d’égorger. Quand je suis descendue de la tour où je guettais l’arrivée des secours, le château était en flammes et le feu se propageait aux écuries. Je crois que sa pauvre jument est morte.

- Vous avez appelé le vétérinaire ? Un médecin ? Police-secours ? Les pompiers ?

- Ils étaient déjà là. Ce sont eux qui m’ont tendu la grande échelle pour que je sorte du tableau.

- Le tableau ? Mais où est-ce que ça se passait tout ça, Madame Marmerloye ?

- Au Musée des Beaux-Arts de Rennes !

- Bon j’envoie une équipe là-bas. Où est-ce que je peux vous joindre ? Vous êtes hébergée chez une amie ?

- Chez le capitaine des pompiers, Monsieur Ronchonchon. Il habite 7, square de Provence à Rennes Villejean. Très gentil, ce monsieur.

- Dès que j’ai du nouveau, je passe vous avertir.

La marquise sortit à cinq heures. Je décrochai mon téléphone et appelai le musée.

- Dites-moi, vous avez un sinistre chez vous ?

- Pas plus que chez les autres. On a tous plus ou moins nos défauts et pas plus de raisons que les autres d’être joyeux ou déprimés.

- Non je parle d’un incendie.

- Pas que je sache !

- Et vous avez encore une fille habillée en rose qui a quitté son tableau ?

- Toujours ce délire à propos d’Isaure Chassériau ? Vous allez nous lâcher, bientôt, avec ces conneries ? Qui vous êtes d’abord ?

- Montaliban, je suis. Commissaire de police. Une disparition à signaler, vous avez ?

- Tout est normal, commissaire, sauf que vous parlez comme un Brestois, présentement. Tout va très bien madame la marquise ! Personne n’est venu balancer du talc sur les fesses du nouveau-né de de La Tour ! A part qu’on a perdu la clé de la réserve et qu’on a mis un serrurier dessus, tout était normal aujourd’hui.

- Une clé, vous dites ? Disparue ? La clé d’un grand placard ? D’une salle condamnée ?

- Pas disparue. Fondue, carbonisée. Retrouvée au pied de la porte sous forme d’un morceau de charbon. Du wolfram, qu’a dit M. le conservateur. Une lumière, lui, bien qu’il soit tout mince. On l’appelle Filament parce que son vrai nom c’est Philippe-Armand Tung-Sten !

- Il est encore là votre serrurier ? Qu’est-ce qu’il fait ?

-Ben.. il crochette ! Vous voulez que je vous le passe, le capitaine ?

- Le capitaine Crochette ?

- Non, le capitaine des pompiers, c’est lui le serrurier. Il n’arrête tellement pas de râler contre cette porte qu’on l’a surnommé Ronchonchon !

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L’étau se resserrait ! L’énigme allait être résolue ! Ca devait être encore un coup de l’ARVOR, l’Association des Rigolos de Villejean et de l’Ouest de Rennes ! Sauf que j’arrivais au début de la page 3, qu’il était 21 h 09 et que j’avais promis à l’oncle W. de faire court pour pouvoir envoyer ma contribution dans des délais corrects.

Bah ! Avec un peu de chance on trouverait l’explication de cet imbroglio chez Nana Fafo !

5 novembre 2022

Des pierres, des loups et des bouteilles (Kate)

Des pierres, des loups et des bouteilles

Wolfram ou tungstène ?

Wolfram, W oblige... mais tungstène aussi !

Laissons donc de côté la piste suédoise (pourtant bien tentante) du tungstène, de "tung", lourd et "sten", pierre évidemment. J'étais pourtant en train de finir le dernier ouvrage policier de cette auteure... qui cette fois s'est éloignée de Stockholm et de Sandhamn, pour Åre, confinement oblige !

0 2

Suivons plutôt la piste irlandaise avec Peter Woulfe, chimiste, né à Limerick (surnommée par les Irlandais eux-mêmes "stab city" dans les années 90 et déconseillée aux touristes mais pour rallier Dingle à Galway, il fallait bien y passer... en vitesse !).

Ce Monsieur Pierre Loup, donc, après d'autres belles découvertes telles que l'acide picrique, colorant jaune, premier colorant chimique qui servira à teinter la soie (pour Madame W.) et à faire des explosifs (pour Monsieur W.) ; aurait été le premier (en 1778 ou 1779), à avoir soupçonné l'existence d'un élément chimique dans la wolframite.

Mais Peter Woulfe aurait-il pu donner son nom au wolfram (de "wolf", loup et "ra(h)m", crème, saleté, bave) ? Cela n'est pas dit sur les différents sites et mes connaissances en chimie étant si réduites qu'il semblerait a priori que non puisqu'il est dit que Peter Woulfe aurait, en 1778 (ou 1779), été le premier à avoir soupçonné l'existence d'un élément chimique dans la wolframite : le tungstène,  celle-ci aurait donc préexisté et été découverte auparavant... En tout cas, il a mis au point un nouveau procédé de purification du phosphore et ça, c'est fort !

Si toutefois il n'a pas inventé le bidon de deux litres (si pratique, et sûrement déjà inventé), il a inventé, tenez-vous bien, la bouteille à trois goulots ! Bouteille dont je ne soupçonnais même pas l'existence il y a quelques jours... Cette bouteille, très célèbre, dans le monde de la chimie, dite bouteille de Woulfe (oui, elle elle porte son nom !), permettant de faire circuler un gaz dans un liquide : c'est magique chimique !

Souvent l'air de la campagne détend, aide à réfléchir, trouver des idées, des pistes, des pierres, des objets, des photos et c'est par ce beau dimanche d'octobre finissant, tout à l'idée de cette merveilleuse bouteille à trois goulots, que je me suis mise en route quête.

Bingo, si j'ose dire ! Mais c'est le mot !

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Juste avant de repartir de cette petite brocante peu intéressante et bruyante, envahie de sorcières, fantômes et autres morts-vivants, que surgit une petite place avec quelques derniers stands à l'écart : "Stop !"

0 3

Et là, d'emblée, sur une table, une bouteille à deux goulots, dont d'ailleurs personne n'avait voulu.

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Juste à côté, une bouteille à cinq goulots qui était plus certainement un vase à cinq fleurs... comme il y a des chandeliers à cinq branches ? Personne n'en avait voulu non plus, préférant les torchons en lin au fond des cartons tandis que le marchand commençait à remballer.

Pas trouvé de bouteille de Woulfe pas plus que de bouteille de Klein ! Étonnant, non ?

0-1

Mais regretté de n'avoir pas acheté cette bouteille de lait en verre avec publicité Banania en écriture rouge sur ce stand où tout était plus ou moins à un euro, comme cette petite rose des sables, passion des minéraux (et du désert) oblige !

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5 novembre 2022

Quoi ? (Walrus)

 
Vous auriez préféré Wollastonite peut-être ?

Excusez-moi, c'est une brutale réminiscence de mon passé de (très vague) cristallographe et de mes aventures de chercheur d'amiante !

Revenons donc au wolfram : il m'est venu à l'esprit parce que quand je dois proposer un mot commençant par W, j'ai une pensée émue pour mes petits camarades rédacteurs d'acrostiches.  Et c'est en pensant à cela que je me suis rappelé que Geneviève, ma directrice bien-aimée, avait utilisé ce mot dans l'espèce d'acrostiche qu'elle avait rédigé sur base de mon nom. Oui, elle n'avait peur de rien !

Comme j'avais trouvé le mot et, qu'en digne chimiste, je savais ce que c'était, je ne me suis même pas inquiété de faire une recherche à son propos sur le net.

J'aurais dû pourtant ! C'est ce dont je me suis aperçu en recevant la participation de Maryline18 : elle y parle du syndrome de Wolfram, une saloperie à taux de prévalence de 1 pour 760.000, tu parles si je la connaissais !

Du coup, je me suis lancé dans une recherche a posteriori et...

J'ai découvert Stephen, le créateur de Mathematica (et autres fantaisies statistico-informatiques)!

Eh bien, je suis content d'être revenu, c'est quelqu'un ce mec...

Dans un de ses exposés, il a une idée plaisante : quand les chercheurs en viennent à échafauder des théories tarabiscotées comme celle des cordes, il se demande si ajouter à la complexité des choses pour tenter d'expliquer l'univers n'est pas une erreur. Après tout, des structures très complexes comme l'espace de Mandelbrodt n'ont à leur base qu'une formule extrêmement simple, alors...

Sacré Wolfram !

 

5 novembre 2022

En cellule, lumière éteinte (économie d'énergie)...(maryline18)

 

De la sève à la cime
Va le rêve et la rime
Quand le vent éparpille
Ses envies qui fourmillent .

Du feuillage aux racines
Sans bruit coule d'elles fine
L'humeur pas toujours clean...
Vois son coeur qui turbine !

De naufrage en routine
De gréage en strycnine
Sifonnant , diabétique
Ses réserves caloriques ...

Où est t-il le corps chaud
Qui sublimait son âme ?
Le syndrome de Wolfram
La tue à demi-mots .

 

5 novembre 2022

Crème de loup (Laura)

 

Crème de loup

Crème de loup

Crème de loup

Crème de loup

 

Plus le temps de tout lui dire

 

Lui qui connaissait

 Le tableau périodique

Des éléments chimiques

D'actinium à zirconium

En passant par le tungstène

Ou wolfram.

 

Crème de coyote,

Proche parent du loup.

Surnommé Bip_Bip

Pour ta rapidité

Au travail.

Ingénieur ingénieux,

Chimiste et physique.

 

Crème de loup

Même hululer sous la lune

Ne lui fait pas peur

Ou ou ou ou ou

Pourvu qu'elle veuille

Un peu effrayant

De tant de technique

 

Et crème d'homme:

"Il était gentil."

Tu aimais les mille-feuilles:

Crème archi-crème.

 

"Il était speed", petite souris

Speedy Gonzales, petites jambes

Compas qui arpentaient

Tes usines en tout sens,

Leur donnant ton équilibre

et ton harmonie

 

Cœur de loup
Pas peur du lit
Tu m'as eu à l'usure

 

Pas le temps de tout lui dire
Crème de loup
Il a quitté la scène[1]

 

Tu m'as mordu

Je t'ai croqué

Ma crème de loup

 

 



[1] Pour les 3 ans de ta mort le 2 novembre 2019

5 novembre 2022

Ho (joye)

Oliver Sacks

Cette semaine, je n’ai pas trop envie de vous parler du wolfram.

Je préférerais vous parler du regretté écrivain Oliver Sacks. Vous le connaissez peut-être sans le savoir, peut-être du film, L’Éveil, tourné en 1990 par Penny Marshall. Dans ce film, le neurologue joué par Robin Williams est, en effet, Oliver Sacks.

Oliver Sacks fut un scientifique doué, un neurologue exceptionnel, et aussi un superbe philosophe.

Dans un de ses derniers essais, « Mercure », qui se trouve dans son petit recueil, GratitudeSacks explore l’idée de regarder son âge comme le nombre atomique d’un élément, et puis de comprendre comment les caractéristiques d’un élément peut représenter cet âge.

Lorsque j’avais onze ans, j’ai pu dire que j’étais sodium, et maintenant que j’ai 79 ans, je suis l’or,  a-t-il remarqué.

Bien sûr que Sacks avait hâte d'avoir 80 ans, parce qu’il ressemblerait alors au mercure : il serait (encore) brillant, argenté, liquide, et vaporisé assez rapidement.

Non seulement est-il devenu mercure, Sacks a vécu jusqu’à l’âge du plomb (82).

C’est du solide, ça.

Bon, tout ça pour dire que je n’avais pas trop envie de vous parler du wolfram (74) cette semaine, même si j’espère être encore robuste et rare si j'ai la chance de vivre jusqu'à cet âge-là.

Après tout, une telle envie serait élémentaire.

5 novembre 2022

Corps métallique ou corps fait de chair et d'os par bongopinot

 

Un corps simple métallique

Très peu déformable

Minerai de fer de manganèse

C'est le wolfram à l’aise

 

Un corps fait d’os et de chair

Besoin d’eau de nourriture et d’air

D'hier à maintenant

C'est l’être humain évidemment

 

Avec un corps athlétique

Souple élastique

Bons ligaments fort muscles

C'est l’artiste en spectacle

 

Le corps d’une femme

Des joies des larmes

Un ventre qui s’arrondit

Pour doucement donner la vie

 

Un corps de travailleur

Dans le dur labeur

Force ouvrage et rage

C'est l’Homme courage

 

Un corps vieillissant

Mouvement doux et lent

Amour don partage

C'est le plaisir de l’âge

 

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