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Le défi du samedi
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16 avril 2016

Du vent dans les voiles (Walrus)


À première vue j'ai pensé :

 

les vitraux d'aujourd'hui...

Source: Externe

 

... ne sont plus ce qu'ils étaient !

wa

 

Puis j'ai pensé à cette pub

Avec le cache-sexe Petit Bateau,
la vertu flotte
mais ne coule pas !

wa02

 

Ou à celle-ci :

wa03

 

 

Mais au bout du compte, je préfère vous narrer une aventure de Célestine, un temps maître d'équipage à bord du Blogborygmus.

 

Un beau matin, Célestine annonce un événement à sa classe :

- Les enfants, aujourd'hui, nous allons avoir la visite de Monsieur l'inspecteur.
- C'est quoi, Maîcresse, un inspecteur ?
- Ce serait comme un grand méchant loup qui boulotte les institutrices et les petits enfants.
- C'est pas vrai, hein Maîcresse ?
- Mais non, mes chéris, vous savez bien que j'aime vous faire rire. C'est un brave homme qui vient voir si nous travaillons bien tous ensemble.
- Oh, ben il va être content alors, Maîcresse !
- Certainement, il va sans doute vous poser quelques questions auxquelles vous répondrez gentiment  et poliment, comme vous le faites toujours.
- Oui Maîcresse !

Débarque l'inspecteur qui, comme prévu se met à dialoguer avec les élèves. Il arrive chez Jules :

- Comment t'appeles-tu ?
- Jules, Monsieur !
- Dis-moi, dans ce que vous avez fait hier, qu'as-tu le mieux aimé ?
- Quand on a chanté avec Maîcresse qui jouait de la guitare.
- Très bien ! Et qu'avez-vous chanté ?
- Les tétons !
- Tu veux bien répéter, je crois que j'ai mal entendu...
- Les tétons !
- Tu dois te tromper, jamais Madame Célestine ne vous aurait appris une chanson sur les tétons, voyons !
- Si, si ! Les tétons, les tétons !
- Bon, cela m'étonne mais enfin, tu peux la chanter ? Tu t'en souviens ?
- Oui : "Et les tétons petit navire, et les tétons petit navire qui n'avait ja ja ja..."

 

Ouais, excusez-moi, elle date et est idiote,
mais elle me fait toujours rire.

Comment ça, je suis bien le seul ?

 

De toute façon, j'avais autre chose à
quoi penser aujourd'hui :

 

Heureux anniversaire
MAP !

ma01

 

 

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9 avril 2016

C'est d'un commun ! (Walrus)

 

Ben oui, même ma voiture a un moulin avant !

 

wa01

2 avril 2016

Ten Shillings six Pence (Walrus)

 

... soit une demi guinée, c'est le prix du modèle de chapeau que porte le Chapelier fou dans Alice au pays des merveilles.

Je parle du livre de Lewis Carroll et des dessins de John Tenniel, bien sûr, pas de Walt Disney ni de Johnny Depp.

De toute manière, pour ce qui est de travailler du chapeau, nous avons tout ce qu'il faut chez nous. J'en connais même une de folle qui peut remplir les trois rôles de la "tea party":

 

Alice devant son thé

c03

 

Le chapelier fou

c02

 

 

Le lièvre de mars

chapeau02

 

Nous avons également Elvis Pompilio qui, pour parfaire l'illusion, déménage régulièrement sa boutique.

pompilio

 

 

Au fait, savez-vous d'où vient cette association fréquente entre les chapeliers et la folie ?

Simplement parce que les poils arrachés à la peau des animaux (lapins, agneaux, castor) étaient traités par des sels de mercure pour en faciliter le feutrage. Beaucoup de chapeliers présentaient donc les symptômes de l'empoisonnement au mercure : pertes de mémoire, insomnie, fatigue, délire.

Qu'est-ce qu'on dit à tonton Walrus ?

Chapeau !

26 mars 2016

Apparition (Walrus)

109673245[1]

 

Un jour, je l'avais entrevue derrière les carreaux de la fenêtre surplombant la porte cochère.

Je n'étais pas loin de croire que c'était sa présence qui avait fait de ce côté de la rue "The Sunny Side of the Street".

Depuis, je trouvais toujours une occasion de passer lentement sur le trottoir d'en face, discrètement pensais-je, puisque j'étais plongé dans l'ombre protectrice du presbytère.

J'espérais que le miracle finirait par se reproduire et entre-temps, j'imaginais mille scénarios où la pauvre enfant, promise aux pires vicissitudes, n'y échappait que grâce à mon héroïque intervention. La glycine sans doute me poussait à l'escalade.

Quand j'étais un peu moins exalté, je versais plutôt dans le romantisme, rêvant de sérénade, le pied sur le chasse-roue, la guitare à la main, tantôt Roméo (Ah lève-toi soleil, fait pâlir les étoiles...), tantôt Nougaro (Je suis sous ton balcon...).

Bref, dans ces moments, je crois que Fairywen elle-même n'aurait pas été plus inspirée.

Mais pour tout dire, la grimpette aux arbres n'est pas mon fort et, côté guitare, si je suis plutôt Padre Soler que Jimmy Hendrix, mon jeu sur l'instrument ferait passer Béart pour un virtuose, c'est vous dire ! J'ai bien une trompette, mais côté romantisme, même avec une sourdine...

Donc, je passais et repassais, mais rien ne se passait de ce que j'espérais.

À force de lorgner, sans trop en avoir l'air, la fenêtre miraculeuse, j'avais négligé celles du presbytère. Pas de problème pour le curé, vous connaissez la chanson :

Les curés dans leur presbytère
Boivent du vin et de la bière
Et pourquoi n'en boiraient-ils pas
Puisque leur évêque ne leur défend pas
Pourvu qu'ils chantent alleluia alleluia!

Mais dans les presbytères, y a pas que les curés, y a aussi leurs bonnes ! Et dans celui qui nous concerne, y en avait bien sûr une, une qui avait remarqué mon manège et avait fini par penser que c'est autour d'elle que je tournais.

Un beau jour, elle m'est tombée sur le paletot et m'a entraîné derrière l'église.

Depuis, peuchère, j'ai oublié la porte cochère !

19 mars 2016

MAAAAP ! (2) (Walrus)

 

Y a pas à tourner autour du pot : j'ai pas bien compris la question !

S'agit-il

J'ai comme un doute et par conséquent, je ferai encore plus bref que d'ordinaire :

 

Je ne dirai rien !

 

 


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12 mars 2016

Clémence, il recommence ! (Walrus)

 

Kitsch et net !

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5 mars 2016

MAAAAP !! (Walrus)

 

J'ai pas bien compris...

Qu'est-ce qu'il faut mettre aux normes ?

 

 

wa01

 

27 février 2016

Rien d'anormal... (Walrus)

 

... c'est de la gramofaune !

 

wa01

 

20 février 2016

Retour de manivelle (Walrus)

Début du vingt-et-unième siècle, empiétant de plus en plus largement sur la mer et le désert, ils avaient étendu leur ville à coups de pétrodollars.

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Centre du monde touristique, elle avait bientôt largement dépassé Bruxelles au classement des villes les plus cosmopolites du monde.

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Aujord'hui, le lent ressac des vagues de sable et le tarissement des réserves pétrolières les avaient ramenés à leurs origines...

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 En fait, tout était retourné quelque peu en arrière, Bruxelles également...

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13 février 2016

Question d'échelle (Walrus)

Ah, ces artistes... quelle aventure !

Faut être blindé pour suivre, elle a bon dos la licence poétique !

De quoi est-il donc question ?

Source: Externe

 Bon, c'est la terre vue de l'espace, ça au moins, c'est clair. Elle nous est présentée dans une orientation peu classique pour nos regards modernes habitués à voir le nord pointer vers le dessus des cartes. C'est sans doute pour cela qu'on distingue dans le coin supérieur droit les axes estompés des cartes marines anciennes (merci, Mercator !).

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La vue est centrée sur l'Océan Indien : on reconnaît aisément de gauche à droite en bordure inférieure de l'image la péninsule arabe, la côte des Somalis, l'excroissance du Mozambique avec au-dessus l'île de Madagascar. Le bateau (tellement titanesque que le Titanic lui-même ferait figure de virus à côté) vogue donc quelque part sous les côtes de l'Inde (à moins qu'il ne soit en train de s'y engraver).

Si l'on veut bien passer sur la représentation à la Méliès de la lune, son diamètre est ici 2,7 fois moindre que celui de la terre alors que dans la réalité il l'est 3,7 fois (et je ne vous parle pas de la distance terre-lune ni de la vitesse orbitale qui en résulterait pour ce satellite).

Et ces nuages dans le ciel alors qu'on sait qu'à l'échelle de l'image, l'épaisseur de l'atmosphère ne doit pas excéder un ou deux pixels. Et le souffle de la lune en forme de traînée de condensation qui pousse le bâtiment... l'avait du vent dans les voiles le mec quand il a réalisé le montage !

Si on veut vraiment chercher un sens dissimulé au sein de l'œuvre, on constatera que sur cette image, le bateau est gréé en Sloop mot anglais dérivé du néerlandais Sloep lui-même sorti du français Chaloupe. Et l'auteur qui s'appelle Schloe, il ne lui manque qu'un p pour verser dans l'autoportrait : Schloep sous le vent vogue vers le soleil levant (lequel a rendez-vous avec la lune, c'est bien connu).

6 février 2016

Encore faut-il transformer l'essai... (Walrus)

 

Ils tiraient tous des tronches de déterrés.

J'ai bien essayé de briser la glace...

Manque de bol, ça a plutôt jeté un froid !

 

wa01

 

30 janvier 2016

Va donc éh garé ! (Walrus)

 

- Chérie, t'as pas vu mon Vargas ?

- Lequel ? (à question idiote, réponse idiote, je les possède tous)

- Le petit !

- Ah, y en a un petit ?

- Ouais, y en a un petit, mais c'est bon, je vais continuer à le chercher...

Faut dire que chez moi, retrouver un livre, c'est pas de la tarte ! Et l'inquiétude augmente en proportion inverse de l'épaisseur de l'opuscule. Et celui que je cherchais n'était pas bien épais, vous voyez l'angoisse.

Sans vouloir faire le mauvais esprit, s'il y a bien un adage qui s'applique au livre, c'est celui qu'on utilise en général pour les amours déçus : "Un de perdu, dix de retrouvés". Même qu'à force de contempler ces anciens amis dont on avait oublié jusqu'à l'existence, on en vient vite à oublier celui qu'on cherchait. Mais ça n'empêche pas de continuer.

Vous angoissez pas, j'ai fini par le retrouver. Je l'avais glissé sous l'avant de l'imprimante, ce qui évite qu'elle crache dans l'enthousiasme du travail accompli ses documents sur le sol.

Et pourquoi donc cherchais-je ce livre enfin retrouvé me demanderez-vous ?

Parce que Fred Vargas est une chercheuse (en archéologie de surcroît) et que je savais pouvoir compter sur elle lorsqu'il s'agit d'évoquer le désespoir de la perte et le bonheur des retrouvailles.

Un petit extrait ?

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"Critique de l'anxiété pure", ça s'appelle.

 

23 janvier 2016

Ne nous trompons pas de rêve (Walrus)

 

Dans la conversation, voulant se montrer courtois, un Français affirme à un Anglais :

"Si je n'étais pas Français, je voudrais être Anglais"

À quoi le gentleman répond :

"Moi aussi, si je n'étais pas Anglais, je voudrais l'être !"

16 janvier 2016

Comme c'est singulier ! (Walrus)

Quoi donc, me direz-vous ?

Eh bien, le titre de ce trois-cent-quatre-vingt-cinquième sujet : "Étrange disparition".

Je l'aurais bien mis au pluriel, moi, parce que sur ce blog, les disparitions , c'est pas ça qui manque ! Et ça, c'est pas étrange, non?

Lorsque l'on* consulte les statistiques de participation, on en vient vite à se poser des questions.

Sur un blog où le nombre des participations hebdomadaires tourne autour de la dizaine et sont le fait d'une vingtaine d'individus à tout casser, où donc sont disparus ces personnages, au demeurant fort sympathiques, qui ont alimenté ce blog par le passé, puisque la colonne de droite n'en répertorie pas moins de cent-soixante-trois ?

Même nos mères fondatrices ont disparu (pas pour tout le monde : il y en a une qui élève des enfants dans le Perche et l'autre file le parfait amour dans la capitale du Cambodge).

On pourrait saisir l'occasion pour donner une petite leçon de statistiques, mais on découvrirait une fois de plus qu'elles sont trompeuses. Déjà, la distribution du nombre de participations par semaine n'est pas gaussienne, même en éliminant les deux points anormaux de 144 et 200 résultant d'une modification temporaire de la règle du jeu.

gauss

 

Et de toute manière, elles ne nous aideront pas à retrouver tous ces amis disparus, certains après une unique participation d'autres après de bien plus nombreuses, la détentrice du record à cette extrémité des comptages étant KatyL disparue (momentanément nous l'espérons) au bout de 143 participations.

J'adresse une pensée émue à ces chers disparus et leur offre une petite chanson...

 

*La tournure est un peu "empruntée", mais c'est pour éviter "lorsqu'on con..."

9 janvier 2016

Laughing in rythm (Walrus)

Quand MAP a parlé rythme, comme je ne suis ni enseignant ni élève, je n'ai pas pensé "rythmes scolaires", un sujet qui, vu d'ici, semble passionner la France entière. Je n'ai même pas non plus imaginé qu'elle nous demande de pondre des bouts rimés rythmés.

Non, en ex-grand-amateur de la chose, j'ai immédiatement pensé "Jazz" et singulièrement à un morceau de Slim Gaillard et Slam Stewart intitulé comme ce billet. Je l'ai retrouvé sur Youtube mais je ne l'ai pas trouvé très convaincant, comme quoi les souvenirs sont parfois trompeurs.

J'ai par contre retrouvé les mêmes gaillards (si j'ose dire) participant à une scène forcément endiablée puisque tirée de Hellzapoppin' (ce qui signifie quelque chose comme "ça pète en enfer" ou "ça pète d'enfer").

Et ne me dites pas que ça manque de rythme !

 

26 décembre 2015

Attends, je creuse... (Walrus)

Si je comprends bien ce que raconte la littérature spécialisée, ces personnages qui hantent nos nuits proviendraient de nous-mêmes. Ils surgiraient de l'un ou l'autre niveau de notre psyché, mais les experts se disputent : inconscient, subconscient, ça, surmoi, c'est pas très clair. On aimerait parfois que ces niveaux soient clairement définis, un peu comme les orbitales électroniques des atomes et encore... même là, il peut se produire des hybridations !

Bref, en gros, cet assassin qui surgit dans vos rêves... c'est vous !

wa01

12 décembre 2015

Oh ce REGARD !!! (Walrus)

Ah, CE regard-là, tu veux dire, MAP ?


Le mien, celui que je porte sur le monde et qui, peut-être, le crée.
Car quand je ferme les yeux, le monde disparaît.
Si c'est pas une preuve ça !

wal

 

À moins qu'il s'agisse du tien, MAP, bienveillant, amusé
et prêt à saisir, dans le moindre détail, la beauté du monde.

map

 

N'empêche, si t'avais eu l'idée d'employer le pluriel,
 quel malheur nous aurions fait, tous les deux !

mapwal

 

5 décembre 2015

Ben dis donc... (Walrus)

Exhiber des cartouches, par les temps qui courent ?

T'es gonflée, MAP !

28 novembre 2015

Ah si j'avais trois francs cinquante ! (Walrus)

Car enfin, la terrible énigme se situe bien à ce niveau : que cache le prix du livre de l'auteure bordelaise dont le parcours littéraire vous est brillamment retracé par JAK en son billet du jour ?

Terrible énigme

Vous le savez ?

Non ?

Moi oui !

Un traitement opéré par mes doigts délicats de chimiste m'a permis d'en décoller l'étiquette

... et de découvrir le pot aux roses !

(enfin... à la rose !)

wa01

Comment ? Vous ne distinguez pas très bien ?

Allez, gros plan (nantais) !

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Ça va mieux, maintenant ?

21 novembre 2015

James (Walrus)

Toujours courant, il traversa un endroit délabré

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puis déboucha dans un parc

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où des oiseaux d'acier picoraient le gazon.

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Le sol était parsemé de symboles étranges.

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Il s'engouffra dans une ouverture

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et se mit à grimper

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des marches, encore des marches qui sonnaient sous ses pas; des marches devant,

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des marches derrière.

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Sa course circulaire entre les solives parallèles générait un éclairage psychédélique qui lui filait la nausée.

wa01

 

"Quel décor pour un film !" se dit-il, parvenant tout en haut, tandis que son poursuivant entreprenait lui aussi de faire sonner les marches métalliques.

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Oui, il allait faire un grand Bond !

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