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Le défi du samedi
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29 juin 2013

Croisières musicales (Walrus)

Calais - Douvres

Un vent soutenu  sévit sur le Pas-de-Calais.

Comme annoncé sur le site de la météo des  ports, il est à son maximum pour l'heure très matinale de la traversée et la hauteur des vagues dépasse largement les deux mètres, celle de la houle également (si vous êtes sages, je vous expliquerai la différence).

Avant que le ferry n'entre dans le port de Douvres, je tente un raid vers les toilettes (ben oui, le thé, c'est diurétique). Le parcours est ardu car c'est toujours au moment où je veux reposer un pied au sol que celui-ci se dérobe parce que le bateau roule. Quand je pénètre enfin dans les "lieux", je suis accueilli par une symphonie pour portes de djocs de ton mal défini : quand le bateau roule sur bâbord, toutes les portes des toilettes s'ouvrent dans un long gémissement de leurs charnières grippées et quand il repart sur tribord, elles se referment en un chapelet de claquements brutaux.

Je ne m'étendrai pas (m'étaler serait plus de circonstance) sur l'habileté qu'il faut déployer, n'étant muni que de deux mains, pour sauvegarder un équilibre menacé de toutes parts (car le raffiot roule et tangue tout à la fois), maintenir la braguette ouverte, l'élastique du slip baissé, et diriger le jet vers une cible en mouvement perpétuel (ou à la position incertaine, c'est comme vous préférez). Je comprends mieux pourquoi les marins portent des bottes !

 

Douvres - Calais

Sur le Dover Strait, c'est le calme plat.

Même si durant presque tout le trajet du Suffolk jusque Douvres, il a plu, une fois la traversée entamée, le soleil s'est mis de la partie, inondant de lumière une mer sans autres rides que les sillages des navires.

Sirotant un stout irlandais dans le salon arrière, nous constatons en observant ce fameux sillage que notre bâtiment ne semble pas traverser en ligne droite mais en une succession de courbes larges : bancs de sable, croisement de navires empruntant le détroit parallèlement à son axe ? Je n'en sais rien (voulez-vous que je me renseigne ?).

C'est quand j'ai pensé qu'avec une mer pareille je n'aurais pas droit à la symphonie du voyage aller que ça a démarré : une bande de gusses s'est mise à chanter ! J'ai d'abord pensé à des Gallois lesquels ont une propension bien connue à se rassembler en chorales, mais ceux-ci chantaient en anglais des histoires de marins loin de leur pays.

Le groupe chantait plutôt juste, ce qui exclut les Irlandais, et après un quart d'heure de prestation, les applaudissements du public (forcé) ne les ont pas incités à faire une collecte, ce qui élimine les Écossais. C'étaient donc bien des Anglais.

 

 

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22 juin 2013

Désolé de ne pouvoir participer (Walrus)

... mais il y a bien longtemps que ma baguette ne fait plus de miracle.

dumbledore

 

18 mai 2013

Une qui sent son vécu (Walrus)

C'est en levant les yeux pour lire la mise en garde concernant sa tête qu'il avait raté l'inscription au sol signalant la présence d'une marche insidieuse. Il s'était donc étalé de tout son long dans le pub, au grand ébaudissement des piliers de bar locaux...

 

mind-the-step

 

20 avril 2013

J'ai comme un doute... (Walrus)

Les trois éléphants rouges

Des éléphants en tôle ?

J'espère que les murs sont solides !

13 avril 2013

Bastet (Walrus)

Et si les chats pouvaient parler ?

Je crois qu'ils ne nous diraient... rien !

Pourquoi aller se fatiguer

À causer avec des crétins

Qui ne comprennent rien à rien

Et qui seraient tout bouleversés

D'apprendre ce que le chat sait...

 

Bastet

 

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6 avril 2013

Contenant et contenu (Walrus)

D'abord, sur les bagages j'en connais un rayon et vot'valoche, là, ça s'rait plutôt une malle !
Sanglante, ça, j'peux pas dire sans l'ouvrir...
La valoche, pas ma gueule !
Encore que sans l'ouvrir, ma gueule, je peux pas l'dire non plus, hein !
J'ai pas l'air comme ça, mais j'suis pas con, vu que j'suis douanier.
Comme mon ami Fernand !
Et comme j'suis douanier, j'en ai vu des valises et même, j'en ai ouvert des valises. Et pas un peu !
Même celle d'une nonnette, un jour, à Calais.
Celle qui m'avait demandé la bouche en cul  de poule  "Do you speak English ?".
J'y aurais bien répondu "Je veux, mon neveu !" mais ça collait pas franchement pour une donzelle...
Et puis, dans l'administrâtion, on peut faire chier le peuple, mais... poliment !
Alors, j'y ai balancé "Yes, Sœur !", qu'elle voye bien que l'angliche, ça m'fait pas peur..
C'qu'y avait dans sa valoche ?
Oh !
Vous m'demanderiez pas de trahir le s'cret d'la confession profession ?
J'peux parler en général, mais jamais d'un cas particulier.
... Très particulier d'ailleurs, en l'occurrence...
Mais bon... botus et mouche cousue comme disaient les Dupondt bross.
N'empêche, quand j'y repense, vraiment très très particulier....
Enfin !
Secret c'est secret, pas vrai ?
Donc, des contenus de valoches, j'en ai vu... et j'en suis revenu !
"Splendeurs et misères des courtisanes", comme je suis honoré de vous l'dire.
Mouarf ! Ah ben celle-là tiens, elle collait parfaitement au cas particulier !
Mais... "Keep your secret secret", hein, comme disait Shakespeare.
On va pas faire dans la dentelle, surtout à Calais !
Ah, j'en aurai vu, quand même !
Mais pour votre cas particulier à vous, j'peux pas aider sans l'ouvrir et j'suis pas en service.
Mais Fernand avec sa machine à rayons X peut vous faire ça discrètement.
Les os, ça répond bien à la radio.
Et si vot'suspect donne vraiment dans la contrebande de lapins en les cachant dans des chapeaux destinés aux British, il le verra sûr'ment !
Vous cassez pas l'melon !

 

Lapin

 

30 mars 2013

Cheminées (Walrus)

Cheminée

Je suis né au milieu d'un champ de cheminées
Cachant le ciel de leurs vomis empoisonnés.
Les nuits étaient zébrées de lueurs rougeoyantes
Et l'air était rempli d'une rumeur grondante.
Des enfants aux pieds nus allaient rampant sous terre
Extraire le charbon comme au fond d'une tombe.
Aujourd'hui, tout est calme et les cheminées tombent
Et des ouvriers pleurent : ils regrettent l'enfer !

16 mars 2013

Sacrés Nombres ! (Walrus)

Au livre des Nombres, l'Éternel, Seigneur des armées, enjoint à Moïse de faire le décompte des membres des tribus d'Israël.

Enfin... de la seule chose qui semble lui importer : le nombre des combattants potentiels.

Ce dénombrement donnera comme résultat six cent trois mille cinq cent cinquante.

Tsahal navigue toujours dans cette zone aujourd'hui, mais elle a dû incorporer les femmes...

Qui qu'a dit "Même pas peur !" ?

9 mars 2013

Sonné ??? (Walrus)

2 mars 2013

A Trip to the Country (Walrus)

La cambrouse (ou cambrousse) avec sa connotation péjorative et son orthographe double comme l’agent du même nom, m’était apparue comme l’endroit idéal pour mon projet, d’autant que je ne comptais pas entrer dans la grande famille des producteurs industriels.

Avec ces stupéfiants matériaux d’aujourd’hui, dont la fibre de carbone et le Kevlar, j’y avais construit une sorte de pavillon de jardin ultraléger mais ultrarésistant, soigneusement haubané (ou haubanné si cela vous chante, j’adore ces mots à l’épellation incertaine) et j’y avais installé la petite culture que vous devinez aisément, bien à l’abri sous ces dehors anodins, des regards des limiers de l’antidrogue, ces gaillards dont la devise devenue célèbre est, très logiquement, “Quand j’entends le mot culture, je dégaine mon pistolet vaporisateur”.

Un jour que j’étais assis à l’entrée de mon pavillon, jouissant en toute sérénité pour ne pas dire béatitude du fruit de mon industrieuse et verte activité et que tout semblait baigner dans l’huile (oui, je sais, l’huile, c’est un peu concentré pour la pratique du Français moyen, mais je ne suis pas français et en digne représentant de la belgitude surréaliste, je puis plus facilement évoquer face aux pandores l’argument magrittesque : “Ceci n’est pas une pipe”), mon attention fut attirée par un léger tressaillement d’une des tiges de chanvre. J’y concentrai mon regard et, horreur, je vis apparaître, sous mes yeux hébétés, une tête émergeant de l’écorce éclatée. Puis, progressivement, tout le corps de l’animal fit surface.

Oedemeridae

Je pensai que tout comme une hirondelle ne fait pas le printemps, une larve d’œdeméridé ne fait pas le ravage d’une plantation. Grossière erreur ! Se prenant sans doute pour une chenille, ce futur coléoptère aux reflets métalliques se mit à grimper avec vigueur vers les feuilles et commença à les grignoter avec entrain. Au fur et à mesure qu’il les mangeait, il se mettait à grossir, et plus il grossissait, plus il en boulotait. Sa taille qui au moment de son apparition ne dépassait pas quelques millimètres avait largement dépassé celle d’une énorme limace et continuait de  croître et embellir au fil de l’insatiable appétit du monstre.

Avant qu’il ne vienne à bout de ma plantation, je l’expédiai au sol d’un revers de pelle à rempoter. La bestiole se traîna au dehors et se mit à brouter l’herbe, l’appétit et la taille toujours croissants. Fait nouveau, elle faisait maintenant des rots retentissants dont je ne sais s’ils étaient dûs à la satisfaction où à une fermentation des divers végétaux enfournés.

Pour s’attaquer à la végétation et aux feuillages des arbres bordant le terrain, le monstre fit demi-tour et s’empêtra les pseudopodes dans les haubans du pavillon et les arracha du sol.

La méthanisation galopante de tous ces végétaux qu’il continuait d’engloutir finit par le gonfler comme un de ces ballons-saucisses que les observateurs militaires utilisaient lors de la première guerre mondiale, si bien qu’il commença à s’élever dans les airs, entraînant, telle une nacelle, mon joli petit pavillon et son occupant, en l’occurrence moi-même, que l’étrangeté et la rapidité du phénomène avaient cloué sur place.

Le cliché pris quelques instants plus tard par une photographe errant dans ce bled à la recherche de scènes originales à déposer dans sa galerie Flickr ne rend pas justice à l’énormité de la chose puisque la majorité de l’animal est hors cadre et qu’on n’y voit qu’une partie de son abdomen et quelques pseudopodes, toujours reliés à ma pauvre construction.

graine de cabane

Si jamais cette petite curieuse pense à vendre son œuvre à une quelconque gazette locale et qu’un journaleux de province y joint sa prose grandguignolesque, ça va faire un de ces pétards !

23 février 2013

Ooooh ! (Walrus)

Un escalier à vice !

...  de forme en tout cas...

16 février 2013

Marie-Galante (Walrus)

Labat

9 février 2013

Tout ça c'est du cinéma (Walrus)

Illuminati

Pour la suite de l'histoire,
reportez-vous au roman.

(Version française :
"Anges et démons")

26 janvier 2013

Grâce, par pitié ! (Walrus)

Aglaé : Cellulite ! Il a écrit cellulite !

Thalie : Comme j'ai l'honneur de te le dire, et en toutes lettres encore !

Euphrosyne : ὢ πόποι !

Aglaé : Il est gonflé ! (Si j'ose dire)

Thalie : À qui le dis-tu !

Euphrosyne : ὢ πόποι !

Aglaé : Ben à toi... Et c'est quoi, ce mortel ?

Thalie : Un certain Walrus...

Euphrosyne : ὢ πόποι !

Aglaé : Un Russe ? On ne s'occupe pas que des Grecs ?

Thalie : Ne sois pas plus orthodoxe que le Pope ! C'est un Belge...

Euphrosyne : ὢ πόποι !

Aglaé et Thalie : Oh, Euphrosyne, tu peux pas varier un peu ?

Euphrosyne : ...

Aglaé : Je vais demander à notre cousine Atropos de s'en occuper...

Thalie : Attends, attends, il a des excuses...

Euphrosyne : ἥϐη !

Aglaé : Des excuses ? Pour un rien il disait "Les trois grasses" !

Thalie : Ben oui, mais tout ça c'est la faute à l'autre, là, le Pietro Paulo !

Euphrosyne : ἥϐη !

Aglaé : Le peintre flamand ?

Thalie : Pire : Anversois ! Et les Belges ne nous voient qu'à travers sa peinture.

Euphrosyne : ἥϐη !

Aglaé et Thalie : Euphrosyne !!!

Euphrosyne : [ʁybɛns] !

Aglaé et Thalie : Oh, c'est pas du grec ça !

Euphrosyne : Ben non, c'est du phonétique...

Aglaé : Bon, j'ai perdu le fil maintenant...

Thalie : Tu te prends pour Clotho ?

Euphrosyne : [ʁybɛns] !

Aglaé : Ah oui, Rubens, merci Euphrosyne !

Thalie : C'est à lui qu'on devrait s'en prendre, tu as vu comment il nous peint ?

Euphrosyne : [ʁybɛns] !

Aglaé : Et tu crois que nos cousines Moires vont marcher ?

Thalie : C'est dans la poche, tu penses : il les a peintes aussi le rustre ! En plus il les a appelées "Les Parques", à huîtres peut-être !

Rubens

19 janvier 2013

Eh, oh, hein, bon ! (Walrus)

Voeu

12 janvier 2013

Tout s'explique (Walrus)

Il était sur le point de s'endormir quand, soudain, il vit briller dans la nuit la petite lucarne de sa radio qu'il avait oublié de fermer.

Il eut beau tendre l'oreille, aucun son ne lui parvint.

C'est alors qu'il se souvint que c'était l'heure de l'émission pour sourds-muets...

5 janvier 2013

C'est vrai ça ! (Walrus)

Comme l'ont toujours annoncé les interrogateurs de tous temps et de tous bords, qu'ils soient de la Sainte Inquisition, de la Gestapo, du KGB, de la Légion, du Mossad, de la CIA,  (non, je ne vais pas être exhaustif, la capacité de ce blog est limitée) :

 

Nous avons les moyens de vous faire parler !

Nous ferions même parler un meuble !

29 décembre 2012

J'ose à peine y croire ! (Walrus)

Que l'on nous montre cette image où une délicieuse enfant au minois encore poupin, à la chevelure délicatement enrubannée, semble en extase devant deux fées aux ailes diaphanes. Une image toute en tons pastel, en légèreté...

Et pourtant, là, au point d'accroche du regard, comme surgie du feu de l'enfer, l'extrémité d'un chenet se dresse, symbole phallique incongru, dérangeant, obscène.

Oui, j'ose à peine y croire...

22 décembre 2012

Quoi ? (Walrus)

Drôle de question, pourriez-vous préciser de quel Art vous parlez ?

Moi, j'ai : Blakey, Duke, Garfunkel, Kane, Mengo, Meson, Shaw, Spiegelman, Sullivan, Tatum, Zoyd et je dois en passer de bien meilleurs sans aucun doute...

Merci de votre réponse !

8 décembre 2012

Gris gris ! (Walrus)

C'est de circonstance ici : le ciel est surchargé de neige !

Dites-moi : je continue ?

Merde !  Où est passé le bout de code html permettant de recueillir les votes ?

C'est toujours pareil, je perds tout. On trouve un truc chouette, parfois même on s'attache, on en fait son gri-gri, sa mascotte, son porte-bonheur, sa raison de vivre même ! Mais tout finit par se perdre... Même mon dernier objet fétiche je l'ai paumé : une jolie petite statuette de Saint Antoine de Padoue !

C'est vous dire...

 

PICT0042

 

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