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Le défi du samedi
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27 février 2010

Angoisse (MAP)

Depuis le temps qu’il attendait, Olivier commençait à trouver le temps long ! Pourquoi l’avait-on amené dans cette pièce inconnue de lui et comment se faisait-il qu’il se retrouvait  complètement dévêtu sans avoir aucun souvenir de s’être déshabillé –et pourquoi l’aurait-il fait !-  Par réflexe il avait tout juste réussi à dissimuler sa virilité derrière un chapeau breton qu’il avait trouvé sur un  portemanteau. Mais surtout, surtout il ne réalisait pas pourquoi on lui avait collé sur la poitrine
un panneau de tissu qu’il n’arrivait pas à enlever, ne trouvant aucune prise possible,  et qui représentait le haut d’un écorché ! Mais quelle horreur ! Qu’est ce qu’on lui voulait ! Qu’avait-il bien pu faire pour se retrouver dans cette pénible situation ? Non, décidément, rien !!! Il ne se souvenait de RIEN ! Quelle angoisse ! Il était totalement déstabilisé, perdu, l’esprit vide !
Dans la pièce éclairée par des plafonniers aux abat-jour bizarres en forme de chapeaux melons et de chapeaux hauts de forme le seul décor était un tableau qu’Olivier venait de découvrir, occupé qu’il avait été jusqu’à présent à essayer de se débarrasser de cette toile qui lui recouvrait la poitrine !
Ce tableau, mais, mais ….. !!!! Ce tableau représentait –Olivier crut défaillir …- ce tableau le représentait LUI, dans l’exacte situation où il se trouvait : on le voyait positionné de travers comme si le peintre avait saisi le malaise qui le faisait vaciller ! Tout y était : le portemanteau, les lampes chapeaux, jusqu'à ce couvre-chef  breton dont Olivier s’était couvert ! Mais en plus, en arrière plan,  il y avait une main, une énorme main !!! 
………………………………………………………………………………..
Olivier n’eut pas le temps d’observer d’avantage ce tableau énigmatique car une porte venait de s’ouvrir et trois hommes apparurent,  vêtus, coiffés et masqués  de blanc.
Olivier tétanisé par la peur ne put prononcer un seul mot !
………………………………………………………………………………….
- Allez mon vieux à toi l’honneur !
- Mais… vous croyez que je vais y arriver … c’est la première fois que je vais …
- Mais oui, t’en fais pas. Tu n’as qu’à suivre les dessins. Regarde tout est prêt !
- Bon, d’accord !  Vous avez la trousse à outils ?
- Bien sûr, c’est Roger qui l’a préparée ! Y’a tout c’qui faut !
- Alors, on l’endort ?
- Penses-tu ! C’est un costaud, il tiendra le coup !

……………………………………………………………………………………

C’est ainsi qu’Olivier, étudiant en première année de médecine et qui la veille avait fêté avec ses camarades l’enterrement de sa vie de garçon –ce qui implique une soirée extrêmement bien arrosée -s’est retrouvé piégé dans cette pièce au décor plus qu’étrange ! Quand il reprit ses esprits sous les rires de ses compagnons d’étude qui s’étaient démasqués, il se retrouva  avec la poitrine tatouée  comme sur le tableau qui pendait au mur et ceci à la suite d’un pari ridicule qu’il avait bien entendu perdu !

………………………………………………………………………………………………
On ne lui dit pas tout de suite qu’il s’agissait de simples décalcomanies !!!

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20 février 2010

La joie (MAP)

Un arc-en-ciel mutin
s’amusa ce matin
à teinter mes pinceaux.
Quel merveilleux cadeau !

Les fleurs que je peignais
prirent vie sous ses rais
s’épanouissant soudain
tel un ardent regain !

De tous les sentiments
celui que je ressens

et qui jaillit en moi
Devinez !!! C'est LA JOIE !

Fleurs_arc_en_ciel

13 février 2010

Black night (MAP)

Il faisait tellement noir

qu’Albert osa mettre SAMAIN

dans la mienne …

et ce fut tout un poème …


"Je n’ai songé qu’à toi, ma Belle, l’autre soir.
Quelque chose flottait de tendre dans l’air noir,
Qui faisait vaguement fondre l’âme trop pleine.

..........................

L’amour vibrait en moi comme un clavier qu’on frôle
..........................

Et ton ombre au pavé fiancée à mon ombre.
.........................

Extraits d'un poème d'Albert Samain (1858-1900)

6 février 2010

Tête-en-bois (MAP)

Coucou, bien le bonjour à toi
On me surnomme  Tête-en-bois !
Si tu me suis
par monts, par bois
tu apprendras
à chaque page
de ce très grand livre d’images
des mots nouveaux
des mots tout beaux !
Il te suffit de me chercher
dans les coins
où je suis caché !
Allez en route,
en avant toute !

T_te_cach_e_1

Je suis caché
dans un tronc d’arbre !

T_te_de_bois_2

Je supporte

ce tas de bois !

T_te_en_bois_3

au coeur d'un ancien heurtoir ...

T_te_en_arbre_4

... en décor d'un mur de cabane ...

T_te_en_arbre_6

glissé sous une palissade ...

********

A suivre dans le deuxième album de la série :

"J'apprends le vocabulaire avec Tête-en-bois !"

Aux éditions DUCHÊNE

30 janvier 2010

Les Doudous (MAP)

Où s’en vont les Doudous
perdus par nos « P’tits bouts » ?
Cimetière à Doudous ????

..................................
Mais où donc êtes-vous ?

Demande à Sieur Hibou,
fouille le champ de choux
soulève les cailloux
-il faut être à genoux !-

« Doudous répondez-nous !!! »
On a besoin de vous
vous êtes nos chouchous
de Paris à Corfou !

Vous êtes des filous
comme dit ma Nounou
vous préférez Vishnou
ou le Grand Manitou !

Adieu gentils doudous
on vous aimait beaucoup
finis les calinous
………………..
J’ai vieilli tout d’un coup !


DOUDOU

Ah oui, j’oubliais :

Je n’aurai pas de tombe
une urne contiendra
la poudre de mes cendres.

Sur l’urne on inscrira :

"ENTREE sur terre par hasard

a enfin trouvé la SORTIE !"

Les_DOUDOUS


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23 janvier 2010

Ornitho-Ecolo (MAP)

Depuis que j’ai trouvé ce boulot de pigiste pour le magazine « Ornitho-Ecolo-Montre-Moi -Tes Cornes », je peux enfin arrondir mes « faims » de mois ! Ce n’est pas un travail épuisant. On me demande un papier tous les quinze jours sur un thème imposé.
                J’écris et je dessine. La plupart du temps il faut rédiger un article sur tel ou tel oiseau –un domaine qui me sied particulièrement- !
J’ai déjà parlé du loriquet arc-en-ciel, une espèce haute en couleurs et très bavarde qui vit en Australie, puis ce fut l’oiseau-lyre qui n’hésite pas à s’approprier les terriers des wombats –ces si petits marsupiaux qu’on les surnomme « rats de poche » !
Le mois dernier on m’a demandé un papier sur le troglodyte mignon –un de mes oiseaux préférés- tout petit, le corps rondelet, c’est un oiseau très secret au chant très puissant. Je viens de terminer d’un jet une chronique sur les geais et je m’apprête à envoyer mon tout dernier article sur le roitelet.
Comme nous sommes au mois de janvier j’ai voulu illustrer ma prose en glissant un petit clin d’œil à l’Epiphanie en me moquant « légèrement » des chasseurs !

Roitelet

TIP, TAP, CLIC, CLAC,
Et voilà, message envoyé par mail incorporé !

16 janvier 2010

B.D. en un seul tableau (MAP)

Copie_de_Re_tableau

9 janvier 2010

L'habit vert (MAP)

A l’Académie
cet après-midi
j’avais revêtu
comme il est prévu
mon bel habit vert
avec tous mes frères.

Nous devions œuvrer
au grand dictionnaire
à la lettre « P »
du mot « potager ».

Ce fut vite fait
car sans nous vanter
comment se tromper
sur un mot de choix
qui fait notre joie …

nous … les petits pois !

* * *

Projet0_Petits_pois

2 janvier 2010

Trois petits dés (MAP)

Au milieu des herbes froissées
j’ai retrouvé trois petits dés.
Quand j’ai voulu les ramasser
une mésange m’a chanté :

Ne touche pas à ce butin
il appartient aux trois lutins
qui viennent danser au matin
une ronde sous les sapins.

Mais enfin ces dés sont à moi
sans eux je me pique les doigts
en cousant –oui, c’est mon emploi-
les habits de notre bon Roi !
………………………………..
Ils n’auraient pas dû les voler
mais ils étaient si assoiffés
qu’ils ont trinqué à ma santé
en buvant leur dé de « rosée !»

               ***

Même Version  après avoir bu :

»¡ ǝésoɹ « ǝp ép ɹnǝl ʇuɐʌnq uǝ
éʇuɐs ɐɯ à énbuıɹʇ ʇuo slı’nb
séɟɟıossɐ ıs ʇuǝıɐʇé slı sıɐɯ
ɹǝloʌ sǝl ûp sɐd ʇuǝıɐɹnɐ’u slı

¡ ıoɹ uoq ǝɹʇou ǝp sʇıqɐɥ sǝl
-ıoldɯǝ uoɯ ʇsǝ’ɔ 'ıno– ʇuɐsnoɔ uǝ
sʇƃıop sǝl ǝnbıd ǝɯ ǝɾ xnǝ suɐs
ıoɯ à ʇuos sép sǝɔ uıɟuǝ sıɐɯ

˙suıdɐs sǝl snos ǝpuoɹ ǝun
uıʇɐɯ nɐ ɹǝsuɐp ʇuǝuuǝıʌ ınb
suıʇnl sıoɹʇ xnɐ ʇuǝıʇɹɐddɐ lı
uıʇnq ǝɔ à sɐd ǝɥɔnoʇ ǝu

: éʇuɐɥɔ ɐ’ɯ ǝƃuɐséɯ ǝun
ɹǝssɐɯɐɹ sǝl nlnoʌ ıɐ’ɾ puɐnb
sép sʇıʇǝd sıoɹʇ éʌnoɹʇǝɹ ıɐ’ɾ
sǝéssıoɹɟ sǝqɹǝɥ sǝp nǝılıɯ nɐ

Journ_e___ros_e

26 décembre 2009

Catiminimement ! (MAP)

Qui donc pourrait bien rire sous cape ?

« Le petit chaperon s’en allant par les bois
porter à sa grand-mère
un beau cadeau ma foi ! »

Mais qui donc la suivrait catiminimement ?

« Le loup, le loup, le loup ! »

Ah mes enfants merci de si bien m’aider !
J’ai la mémoire qui flanche, les mots me font défaut !

« Continue Mémé, on te soufflera ! » 

Croyez-vous que le loup mangera la grand-mère ?

« Mais non, c’est jour de l’an et comme il a bien bu
il est un peu pompette ! »

Oui, il va son chemin, mais ce n’est pas le bon !
Tout droit il se dirige vers l’antre du chasseur !

« Bon débarras Mémé ! On boit du petit lait ! »

De fil en aiguille la mémoire me revient !

« Alors, alors Mémé qu’est-il donc arrivé ? »

Eh bien Chaperon rouge retrouvant sa Grand-mère
lui offre en l’embrassant son tout gentil présent. »

C’est quoi, c’est quoi Mémé ?

« Le même que celui que vous m’avez choisi
Un beau livre de Poésie ! »

Voici

J'ai choisi ce livre et ce poème en hommage-clin d'oeil

à mon cher Compagnon Poète

"parti" -mais toujours si présent- il y a 4 ans un 22 décembre ...

Cela lui aurait fait plaisir ....

C'était un grand enfant !

19 décembre 2009

Puzzle (MAP)

   

Copie_de_Epices

12 décembre 2009

Cueillette (MAP)

Mes graines de vocabulaire
quand je les ai semées, ma foi

semi, sema, graini, graina

Dedans mes jolies jardinières
ce fut un jour rempli de joie

dandi, danda, joli, jola

Sous le soleil des mots poussèrent
que je cueillis pensant à TOI,

soli, sola, cueilli, cueilla !

Sur le rebord de ma fenêtre
je fixai un ruban de soie

rubi, ruba, fixi, fixa !

Et tous mes mots s’y enroulèrent
tout doux, tout fous, tous à la fois

Tutti, tutta, foli, fola !

Mots tendres et imaginaires
que TOI tout seul tu comprendras

motti, motta, tendri, tendra !

C’est un cadeau à ma manière
petit clin d’œil de moi à TOI
……………………………..


Attention ! Je te les envoie !

5 décembre 2009

Requête (MAP)

Cher St Nicolas Van Rompuy,

Vous qui avez sauvé les trois  petits enfants du saloir, pourriez-vous m’inscrire en priorité pour le job N° 999 bis pour lequel je me sens de grandes dispositions. Les images, ah, les images ! Je les collectionne, je les transforme, je les traque ici, là-bas, partout  depuis ma plus tendre enfance. C’est dire ma grande expérience puisque je suis née en avril ne te découvre pas d’un film !
Pour faire la preuve par l’œuvre je vous joins mon auto portrait qui vous démontrera que j’ai bien l’œil partout comme indiqué sur votre  proposition  d’emploi.
Je vous remercie par avance de l’attention que vous voudrez bien porter à ma requête !
Avec mes meilleures salutations je vous prie de bien vouloir gréer le voilier de mes espérances. 
Mapocchio

Copie_de_BIBI

28 novembre 2009

La petite Lulu (MAP)

La petite Lulu
s’évade bien souvent
dans son monde de rêve :

Rêvi, rêva, rêvotte
« Oh, je suis un lutin ! »

Les soirs de pleine lune
ses rêves vont croissant :

Rêvi, rêva, rêvotte
au milieu des lupins !

Vêtue de lupuline
piquetée de lucioles

Rêvi, rêva, rêvotte
danse avec les lapins.

Coiffée de jolies nattes
décorées de luzules

Rêvi, rêva, rêvotte
taquine les cyprins.

Chaussée de ballerines
-telle un ludion- jaillit

Rêvi, rêva, rêvotte
souple comme un félin.

A la main une pomme
dans l’autre un lumignon

Rêvi, rêva, rêvotte
princesse du jardin.

Mais c’est demain lundi
bien sûr ses parents veillent :

Rêvi, rêva, rêvotte

.........................
« Ta leçon de latin !!!! »

R_vi

21 novembre 2009

Reflet (MAP)

L'automne en forêt

au miroir de la rivière

offre son reflet.

Copie_de_DSCF8665

14 novembre 2009

Suite de Toltek (MAP)

« Alors, mon bon Trousse-Laine, quoi de mieux qu'un bon bain dans l'onde fraîche pour se remettre de ses émotions ?
- Ah, Messire, ce n'est point moi qui vous contredirai. J'ai cru retrouver dans cette eau la douceur du sein de ma mère, Dieu ait son âme.
- Diantre, Trousse-Laine, cela n'a pas dû bien te changer des ribaudes que tu as l'habitude de côtoyer d'assez près ! »

Le chevalier et son écuyer s'étalaient paresseusement dans l'herbe, sous les frondaisons d'un vieux chêne, nus sous les nues, séchant paisiblement leur corps repu de fraîcheur au soleil, tandis que leurs montures paissaient tranquillement non loin.

« Messire, visez un peu ce nuage ! Ne dirait-on pas la croupe vaillante de quelque gourgandine ?
- Ah ah, mon garçon, tu ne penses donc qu'à courir la gueuse ! Ne peux-tu point juste profiter de la caresse de la brise, plus douce que n'importe quelle main experte, ou de la chaleur des rayons de notre soleil, si réconfortants ?
- Messire, pardonnez-moi, mais j'aime les plaisirs simples, ceux qu'on peut toucher pour quelques pièces ou que l'on peut tenir entre ses doigts pour deux ou trois belles paroles.
- Tu as ton lyrisme et ta poésie, je te le concède bien volontiers, si prosaïques soient-ils.
- Oui-da, Messire. A ce propos, ne devrait-on point s'inquiéter de notre dîner ? Pensez-vous que nous puissions lever un lièvre ou quelqu'autre succulent gibier aux environs ?
-Je crains fort que nous devions nous passer de dîner, mon bon Trousse-Laine. Il faut nous vêtir sans tarder et lever le camp illico. Les Hommes du Guet sont à nos trousses, et je doute fort que Messire Alvain se laisse distancer trop longtemps après l'affront que nous lui avons fait la nuit dernière. »

Ainsi fut fait, tandis que les oiseaux piaillaient continûment dans l'air évanescent de ce début d'après-midi, et qu'au loin on devinait l'approche tonitruante de la troupe des poursuivants.
Suite par MAP :
- Ah si seulement vous n’aviez pas contrecarré les plans de ce Messire Alvain Messire, nous n’en serions pas là !
- Mais, cher compagnon je n’aurais pas pu laisser molester ces gentes dames par ces pourceaux braillards et avinés ! Il me semble que toi-même tu as moultement pris part à la mêlée !
- Oui-da Messire mais comment aurions-nous pu savoir qu’il s’agissait des hommes du guet déguisés en mendiants dans le but d’arrêter deux espionnes de notre bon Roy ?
- Allons Trousse-Laine, galope et tiens ta langue, ils se rapprochent …
Sous les sabots des chevaux la poussière s’élevait en un écran opaque sans cesse renouvelé. Les deux cavaliers filaient un train d’enfer tandis que derrière eux  retentissaient les cris de colère de leurs poursuivants.
- Séparons nous Trousse-Laine, nous aurons plus de chance de leur échapper !  Va vers l’Abbaye, moi je vais contourner la colline et leur jouer un tour à ma façon !
…………………………………………………………………………….
C’est à ce moment-là que l’orage éclata  avec une telle force que tout le quartier fut privé de courant !
-Ah non !  M…e alors je ne saurai pas comment  ça se termine ! Juste au moment le plus palpitant !!! GRRRRR !!!!
- T’inquiète pas ! Ils le redonnent sur « TV Review » la semaine prochaine !
-Ouais mais c’est pas pareil, là j’étais bien dans l’histoire, il va falloir attendre !
-Allons cesse de pleurnicher, cherche plutôt des bougies !
On va se faire un petit scrabble …………..

7 novembre 2009

La porte du Hasard (MAP)

Porte_du_Hasard

« Jamais je n’aurais cru cela possible ! Non, non, ce ne peut être vrai !!!!
Pourquoi ai-je découvert  cette maudite  porte lors de cette balade en forêt,
Bon sang qu’est-ce qui m’arrive !!! »
…………………………………………………………….

Vous vous demandez sans doute chers amis pourquoi ce personnage, appelons-le
A.H. simplement, paraît si perdu et tourmenté !
Eh bien voici son histoire :

En ce début  d’automne le temps était au beau, il régnait encore une chaleur quasi-estivale et A.H décida d’en profiter pour faire une marche en forêt dans un coin qu’il n’avait  pas encore « exploré » ! Les arbres offraient à la vue leur feuillage aux couleurs chaudes et lumineuses, l’air était embaumé des senteurs automnales. A.H. avançait d’un bon pas tout en  faisant voler à son passage les feuilles mortes accumulées au sol retrouvant avec amusement les gestes de son enfance ! Il se surprit même à fredonner un petit refrain maintes fois entendu dans sa jeunesse :

« Il court, il court le furet,
le furet du bois Mesdames,
il court, il court le furet
le furet du bois joli. »

A.H. se sentait bien, il sifflotait ce même air et continuait à avancer sur le sentier forestier. Entre les troncs des arbres on distinguait des murets de pierres sèches recouverts de mousse et de lichens. Des pans de murs ensuite surgissaient témoignant d’anciennes présences et puis tout à coup cette porte énigmatique enserrée dans de solides blocs de calcaire taillés envahis par le lierre. Cette apparition  produisait un effet théâtral surtout parce qu’il y avait cet écriteau énigmatique :

Porte du HASARD
A pousser très doucement
Laissez-vous surprendre !

Qu’auriez-vous fait à la place de A.H. très curieux de nature ? Eh bien oui, il suivit l’indication donnée aussi doucement que possible, il entra et voilà ce qu’il vit après que la porte se fut refermée d’elle-même derrière lui de façon définitive :

Copie_de_Porte_du_Hasard

La même porte, mais cette fois-ci façon cauchemar !
« Il court il court le furet… »
Une autre porte, encore une autre !
Le HASARD !!! Ha,ha,ha, LAISSEZ-VOUS SURPRENDRE !!!
« Le furet du bois Mesdames … »
Des portes,
rien que des portes
mais jamais aucune sortie !!!
« Le furet du bois joli !!! »
« Le HASARD joli,
surpris,
surpris au piège !
Pas de sortie !

Tout doucement
derrière la porte
c’est la folie
qui vous attend !

* * *

P.S. Ce récit fantastique peut se terminer ainsi mais j’ai réservé une porte de sortie pour les claustrophobes. Si j’ai appelé le personnage A.H. c’est bien sûr en pensant à Alfred Hitchcock
qui serait en pleine recherche d’un nouveau scénario à faire trembler de peur dans les chaumières.
:-)

31 octobre 2009

Rapport de stage : peinture sur verre. (MAP)

Procédé connu à partir du X ème siècle, le matériau en est la GRISAILLE, couleur vitrifiable plus ou moins transparente de ton brun, obtenue par mélange d’oxyde de fer et de gomme arabique, le tout malaxé avec du vinaigre.
Obtention d’une « pâte » à consistance « gouache ». Les couleurs peuvent être le brun, le rouge, le noir, le vert.

Pour dessiner il faut employer un pinceau de poils de martre longs *.
Avant guerre le verre blanc était grisaillé sans gomme au rabais.

1 – On peint à la main gauche ** avec des traits en pointillés pour le compte-tour du destin, des ombres pour les demi et quart de teintes. On utilise des émaux-globines sur verres à peine auréolés le soir au fond des boas.

2- On peint au pochoir sur papier carabiné (calibre 20 ou 30). On fixe le pochoir droit dans les yeux  *** sur un support aléatoire mais solide, on peut ainsi glisser en dessous le verre de vin blanc qui a reçu une couche en buvard épais.
Avec une brosse « ADAM »  on capture tous les pépins jusqu’au trognon.
Il est possible de rajouter les empreintes dites « gitales »  pour signer son œuvre, le mieux et de mesurer l’empan **** d’Albert Samain qui doit faire 20,5cm, mais attention au permis à point du jour qui se transmet de pair en fil au Chinois ! Quant au nid Trate de la Tour d’Argent, on ne l’emploie plus depuis Longchamp ***** (pas assez « chair » mon fils  !!!)

Ce stage a été  bouturé grâce à Monsieur le  Maire de Mandi-Cité  à qui j’adresse mes meilleurs quinconces  pour le  grand prisme qu’il m’a accordé
à veau l’eau de constellation.
J’adresse également  un grand mercredi au Mètre Verrier  qui m’a propulsé
ses savons conciliabules !
                                  Fait à Mandi-Cité  le 38 Octopus de l’Engoulevent.
   
                                                                            Maparoll-El-Effoll

*A acheter dans toutes les bonnes martreries du côté de chez Swouamm.*
    **  Réputée pour être la main du chœur pour un meilleur ouvrage.**
         ***  Vieille coutume héritée du très grand Mage Uskull. ***
              **** Du verbe « empanner » mesurer avec doigté ****
                      ***** Cité à cheval entre plaine et abbaye*****

24 octobre 2009

Y'a plus d'eau ! (MAP)

- Capitaine, Capitaine !

- Oui matelot !

- Y'a plus d'eau sous l'bateau !

- Ah, "Ils" ont encore remis ça ! La grève des eaux ! Déployez les voiles façon Da Vinci, formule Code-Code-Codex ! Aéropthérisez la coque fréquence Pouldo ! La barre à neuf, direction sud, sud-ouest !

- Capitaine, la barre ne répond plus !

- Tout le monde à la soupe !

- Faites taire ce cuisinier de malheur !

- Non, Capitaine il voulait dire "Tout le monde à la poupe" sa langue a fourché !

- Reçu 5 sur 5 ! Excellente idée ... Ne perdons pas le nord, jetez du lest ! Que voyez-vous à l'ouest ?

- Rien de nouveau Capitaine !

- Il nous reste un dernier espoir ! Prévenez notre passager le Lama Tenzan Papistaostachjiang Rinpoché, spécialiste de la lévitation sur escalier !

- Bien Capitaine !

.............................................................................................................................

- Capitaine, il dort à 1 mètre au-dessus de sa couchette !

- Réveillez-le, bougre d'âne et expliquez -lui la situation !

..............................................................................................................................

-"Capitaine San, dites à vos hommes de se concentrer sur l'image d'un escalier, je vais prendre toute la force de ces pensées et tout va bien se passer !"

..............................................................................................................................

- Ah, mais pourquoi partons-nous en vrille ?

Quel est l'imbécile qui a pensé à un escalier en colimaçon !!!!!!!!

Colima_on__

17 octobre 2009

Où est Sophie ? (MAP)

- Sophie, sors de ta chambre ! Viens m'aider à dresser le couvert pour le souper !

Cet appel de la Maman de Sophie ne reçoit aucune réponse.

- Sophie, allons dépêche-toi, ton Père va rentrer et tu sais qu'il aime souper à l'heure !

Mais c'est à nouveau le silence complet.

-Sophie, je vais me fâcher et mon soufflé va retomber si ça continue !

Toujours rien.

-François, va voir où est encore passée ta soeur, elle n'est pas dans sa chambre !

-Oui Maman.

Le petit frère de Sophie, tout fier de l'importante mission qui vient de lui être confiée file immédiatement comme le chien de chasse du voisin, Monsieur Pétoire.

Personne dans le salon ni dans le bureau pas plus que dans le cagibi du couloir rebaptisé "La Cabane aux Secrets"

par les deux enfants.

François a tout à coup l'idée de grimper au grenier tout en reniflant comme "Artablan" sur la piste d'un lièvre.

-Mmmmmmmm, ça sent la chair fraîche ici !!! MIAM ! Sophie montre-toi !!!

- AAAAAHHHHHHH !!! l'OGRE, l'OGRE,non pitié !!! AU secours !!!

-Sophie, arrête de crier comme ça, réveille-toi, c'est moi !!!

Sophie qui s'était endormie en lisant son livre de contes sort péniblement du cauchemar qu'elle vient de faire, tous les personnages s'étaient mélangés dans sa tête : Petit Poucet, Chaperon Rouge, Fée,Soeur Anne, Peau d'Âne, Prince Charmant ... et cet OGRE affreux qui s'apprêtait à la dévorer toute vivante !!!

-Allez Sophie, viens vite, le soufflé va rentrer, Papa va se dégonfler et Maman veut souper à l'heure ...

CONTES

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