À chacun son pain quotidien… (Mamido)
Chez nous on appelle «flûte » le pain de 400 g, chez d’autres « restaurant », « pain long » ou « pain de deux ». Bref, chacun reconnaîtra le sien ! Si vous avez d’autres appellations, je suis preneuse.
Souvent les pains portent des noms imagés en fonctions de leur forme ou de leur grosseur : la miche, la baguette, la ficelle, le bûcheron, le polka, le bâtard… Celui-là, du même poids que la baguette a la section de la flûte. Ni l’un ni l’autre, il porte bien son nom donc, tout comme le pain épi ou la marguerite
A chaque région, ses pains traditionnels : La faluche des Flandres, la fouée de Touraine, la gâche de Normandie ou de Vendée, la fougasse du Midi, le pain Napoléon de Cherbourg, le crestou de l’Aveyron… Là encore faîtes-nous connaître vos spécialités !
Dans les pays, même chose : Les gressini italiens rivalisent avec les Bagels allemands. Les pains suédois sont croquants, les viennois très moelleux mais tous les deux nous régalent au petit déjeuner. Wiki me signale le pain Mantou de Chine et le pistolet bruxellois… Jolis noms exotiques qui donnent envie qu’on les connaisse.
Ils sont blancs ou noirs, bis également.
Fabriqués à partir d’une farine de seigle, de maïs, d’épeautre, de châtaigne, d’orge, aux cinq céréales, au son.
On les nomme d’épice, de mie, de campagne, au lait, en fonction de la recette employée… Pour les fêtes, on les farcit aux figues, aux noix, au fromage, au citron, à l’ail, à la citrouille et bien sûr, plus traditionnellement, aux raisins ou au chocolat…
Ils sont au levain ou alors azyme.
Il y en a pour tous les goûts, de toutes les couleurs, pour toutes les occasions et nous les français, on adore ça.
D’ailleurs, c’est bien connu, il n’y a pas plus long qu’un jour sans pain !