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Le défi du samedi
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19 mai 2012

Au musée (Adrienne)

 

La dernière fois qu’Adrienne a emmené ses classes au musée, Kevin en avait fait le tour en un quart d’heure :

- Il n’y a rien à voir ! lui a-t-il déclaré.

Benjamin trouvait que ça ne valait pas le coup de faire tout ce trajet en bus pour voir « ça » et Cindy aurait préféré profiter de sa présence dans la grande ville pour faire du shopping.

Trois heures plus tard, alors qu’elle commence à envisager un retour sans lui, réapparaît enfin Henri, que deux copains partis à sa recherche ont enfin retrouvé :

- C’est déjà l’heure de partir ? lui demande-t-il tout étonné. Mais je n’ai pas encore tout vu !

***

Petit inventaire à la Prévert, sauce Sempé et Goscinny

La visite du musée

Quand on emmène ses classes au musée, quel que soit l’âge des élèves, on a

- les Alceste qui mangent tout le temps et qui ont leur sac bourré de victuailles

- les Geoffroy qui ont un papa très riche : ils trimbalent tous leurs gadgets électroniques dont un seul coûte plus que votre salaire mensuel

- les Clotaire, qui espèrent qu’ils ne seront pas interrogés après l’excursion

- les Eudes, qui souffrent d’une overdose de testostérone et semblent montés sur piles

- les Joachim, qui s’attirent des ennuis

- les Rufus, qui ricanent devant tous les nus

- les Maixent, qui courent plus vite que tout le monde et sont les rois de la visite éclair

- les Nicolas, qui aiment bien leur maîtresse et lui promettent de bien se tenir… mais qui aiment aussi tellement rigoler !

- et les Agnan, qui font scrupuleusement tout ce qu’on leur demande, écoutent attentivement et ont même de quoi prendre des notes.

Comme le dit le petit Nicolas après sa visite au musée de peintures : « C’est dommage que la maîtresse, qui est pourtant gentille, ne veuille pas le faire plus souvent. »

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12 mai 2012

Adrienne se rebiffe (Adrienne)

 

Grattage 1

C’était bien la peine, se dit-elle, de passer trois jours entiers à genoux à tout gratter pour arriver à ce résultat-là, à peine trois semaines plus tard!

Pétales de rose

28 avril 2012

Défi 191 (Adrienne)

Adrienne


Pour un art poétique (Adrienne joue avec Queneau)

Prenez un livre prenez-en deux
Faites-les revenir sur le feu
Prenez un petit bout de fumée
Puis un morceau de conte de fées
Faites chauffer un petit peu
Au petit jeu typographique
Versez la sauce magique
Saupoudrez de poésie française
Et dégustez tout à votre aise
Prenez le temps de lire
De lire
Vraiment ? De lire ?

21 avril 2012

Si je meurs avant toi… (Adrienne)

- Si je meurs avant toi, me disait-il, je trouverai un moyen de te faire un signe de l’au-delà.
- Si je meurs avant toi, lui disais-je, je viendrai te jouer des tours. Ça te fera rire et tu seras tout de suite consolé de ma mort.

Voilà ce que nous nous disions et nous réfléchissions aux moyens pour atteindre ce but .

- Si je meurs avant toi, je déplacerai des objets, me dit-il. Toi qui vois toujours tout, tu le remarqueras tout de suite. Ne cherche pas d’explication : ce sera moi.
- Et si ça t’est impossible ?
- Je trouverai bien un moyen.

Car il était l’Homme, toujours si sûr de son fait.

- Si je meurs avant toi, lui disais-je, je serai toujours là. Je ne te quitterai pas.
- Je veux y croire, disait-il.

***

Je me demande s’il a déjà pris les mêmes arrangements avec celle qui partage sa vie aujourd’hui.

17 mars 2012

T comme tanka du temps qui passe (Adrienne)

Quelle madeleine
réveillera la mémoire
de l’hypermnésique ?

Burette à huile ou chapeaux,
tout la ramène à l’enfance ?

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25 février 2012

Participation d'Adrienne

"Le monde est une branloire pérenne."

Michel de Montaigne, Essais, Livre 3, Chapitre II, page 21, éd. Garnier-Flammarion, 1969
14 janvier 2012

Petite leçon de belge (Adrienne)

Un torchon, ça sert à torchonner

= une serpillière

Un essuie, ça sert à essuyer

= un torchon ou une serviette

Une loque, ça sert à … enlever les poussières

= un chiffon

(en passant le curseur, clic gauche enfoncé, sur les parties blanches, les explications devraient apparaître)

7 janvier 2012

Lettre de nouvel an (Adrienne)

 

Chère Marraine

Bon an, mal an, mélampyre
Me revoici pour vous dire
A la main des jameroses
Que l’année vous soit bien rose !
Je promets aux cannetilles
De toujours ranger mes quilles,
Chère Marraine je plamotte
De tout salir de mes bottes
Puis il faut que j’éventille
D’encore taquiner les filles !
Je jure un opoponax
De ne plus casser vos saxe…
Mais voici des lophobranches
Et puis mes mains sur vos hanches :
Ah Marraine pour le flouze
Très bonne année deux mil douze !

24 décembre 2011

Quatre saisons (Adrienne)

à mon grand étonnement, à l’été de mes six ans, j’ai su tricoter. Cadeau de grand-mère Adrienne.

à mon grand étonnement, à l’automne de mes six ans, j’ai su nager. Cadeau de monsieur M***

à mon grand étonnement, à l’hiver de mes six ans, j’ai su lire. Cadeau de madame Vandemerckt.

Mais le plus étonnant avait eu lieu au printemps de l’année d’avant.

à mon grand étonnement, j’ai eu un petit frère.
J’ai mis longtemps à comprendre d’où venait ce cadeau. Mais comme pour les trois autres, c’était pour la vie.

***

Comment ? Un petit frère, ce n’est pas un cadeau ?

 

10 décembre 2011

H comme hasard (Adrienne)

C'était un mardi comme un autre.

A midi trente, les repas sont avalés, Nathalie et ses deux collègues remettent tout en ordre au réfectoire. Comme d'habitude, on pourrait nourrir une centaine de Biafrais avec les restes des plats et des assiettes.

Le dessert n'a pas eu de succès: le mardi, c'est le jour du fruit. Les élèves préfèrent les gaufres de Liège et les tartelettes à la frangipane, mais on continue à leur offrir une pomme, une poire ou un kiwi le mardi. Il en reste toujours un bac entier qu'on va ensuite déposer dans la salle des profs. Faisant partie de la génération qui a sans doute le mieux intégré le message des cinq fruits et légumes par jour, les profs font rapidement disparaître tout ça dans la profondeur de leur cartable ou le dégustent sur place. Chacun sait que dans ce métier, on a besoin de vitamines

Quand les vaisselles sont faites, les chaises rangées, les tables nettoyées, le sol lessivé, Nathalie peut rentrer chez elle. Mais comme il lui reste un peu de temps avant d'aller chercher sa cadette à l'école primaire, elle passe par le secrétariat, qu'elle trouve vide. Il sera bientôt trois heures et tout le personnel est apparemment encore à la pause café.

Tout le monde, sauf Lucie qu'elle n'avait d'abord pas remarquée et qu'elle voit tout à coup s'écrouler et tomber. Elle se précipite pour essayer de briser sa chute et l'aider à se relever mais sent tout de suite qu'une chose grave est arrivée.

- Au secours! au secours! il est arrivé quelque chose à Lucie!

Il y a eu alors une succession incroyable d'actes justes, précis et quasiment miraculeux: une secrétaire accourue a commencé les massages cardiaques, une collègue savait que le jeune remplaçant du prof de gym faisait son cours dans la salle numéro 1 et qu'il savait faire lui aussi les massages cardiaques, un petit stagiaire est arrivé au même moment, à eux trois ils se sont relayés pendant une vingtaine de minutes, s'encourageant mutuellement, en attendant l'arrivée de l'ambulance.

L'hôpital est dans la même rue, mais à trois heures de l'après-midi, toute la circulation autour de l'école est bouchée par les nombreux parents et grands-parents venus chercher les enfants à la sortie. De ces parents et grands-parents qui font fi de toutes les règles et qui se fâchent quand on ose leur dire qu'ils sont mal garés, alors qu'on le leur dit pour la sécurité de leurs propres enfants et qu'il y a un parking énorme juste à côté.

Vingt minutes de massages cardiaques, qu'on a poursuivis avec l'aide des ambulanciers, puis les électrochocs: le cœur de Lucie s'est remis à battre. L'ambulance a pu refaire le chemin en sens inverse, avec encore plus de difficulté vu le nombre croissant de voitures aux approches de la sonnerie de fin des cours.

Au bout de cinq jours de coma plus ou moins artificiel, Lucie a ouvert les yeux.

- Apportez-moi mon ordinateur portable, a-t-elle dit à son frère, j'ai des trucs à faire pour l'école.

histoire véridique arrivée le mardi 22 novembre 2011 : seuls les prénoms ont été changés

5 novembre 2011

C’est par la fenêtre qu’on sort… (Adrienne)

C’est par la fenêtre qu’on sort un panier au bout d’une corde, quand on habite les vieux quartiers de Naples.

Dans le panier il y a la clé de la porte pour que le visiteur puisse entrer chez vous. Ça vous évite de descendre et surtout de remonter jusqu’à votre appartement qui est au second sans ascenseur. Surtout que vous êtes encore en robe de chambre à onze heures passées et pas encore coiffée.

Dans le panier, il y a le portemonnaie et la liste des courses. La gamine d’à côté se fera un plaisir d’aller vous acheter le sel, le sucre ou la farine qui vous manquent pour le repas de midi et ça vous évitera de devoir sortir. C’est bien pratique vu que le petit dort justement ou que votre soupe est en train de bouillonner doucement sur le fourneau à gaz.

Vous descendez aussi le panier pour le facteur. Pour les marchands ambulants. Pour dépanner la voisine du dessous. Il n’y a qu’à crier : la fenêtre est toujours ouverte sur la rue.

Personne n’utilise le bouton de la sonnette. D’ailleurs il y a longtemps qu’elle ne marche plus.

En bas, dans la rue étroite et bruyante, une touriste s’est arrêtée, le nez en l’air. Vous voyez bien qu’elle admire votre ingéniosité. Vous échangez un sourire puis vous retournez à vos fourneaux.

RUE

15 octobre 2011

P comme proverbe (Adrienne)

 

 « L’ennui naquit un jour de l’uniformité », se dit Léo, instituteur à la retraite.

Alors il sortit ses couleurs et ses pinceaux, sa scie sauteuse et deux ou trois vestiges de jouets, puis passa un bel après-midi d’automne à faire de cette vilaine boite grisâtre imposée par la Poste un tabernacle digne de recevoir son courrier.

 Stagecoach

Le soir, satisfait de l’œuvre accomplie, il se repassa une vieille cassette avec John Wayne …

 

http://www.youtube.com/watch?v=MskUuuxncAo

 

8 octobre 2011

Défi 162 (Adrienne)

T comme télépathie ?

Je finissais ta phrase. Tu finissais ma pensée. Nous disions le même mot au même moment.

Tu avais une envie. Je la faisais mienne. Nous n’avions pas de heurts.

J’ébauchais un geste. Tu le rejoignais. Nous marchions au même pas.

***

Mais ce n’était pas de la télépathie

1 octobre 2011

C comme canard (Adrienne)

En ouvrant la porte de communication vers la salle d’attente, ce lundi en début de soirée, le docteur L*** jeta un œil fatigué vers la rangée de sièges disposés en face de l’étagère aux magazines. Il y avait là déjà cinq personnes : trois habitués et une dame avec un enfant qui toussait. Il leur fit un salut rapide, de la tête, puis dit son rituel :

- C’est à qui le tour ?

Il vit que tous les regards convergeaient vers sa gauche : sur le siège du côté de la porte de son cabinet était assis un canard. Un beau spécimen mâle de canard colvert, qui sauta de la chaise en un seul coup d’ailes et s’approcha de lui en se dandinant :

- C’est à moi !

Avait-il réellement entendu ces mots ou était-ce le fruit de son imagination ? Le manque de sommeil, la fatigue accumulée de ces longues journées de travail, ces kilomètres de route, ces appels la nuit, tôt ou tard ça se paie, il était bien placé pour le savoir. D’ailleurs, il ne laissait plus à Parpalaid, son ami et confrère, l’occasion de l’ausculter : il avait trop peur de ce qu’il pourrait entendre.

 Il tenait toujours la porte ouverte en regardant ses patients d’un air un peu hébété mais aucun ne réagissait : seul leur magazine, pourtant vieux de bientôt deux ans, semblait les intéresser, et sur les genoux de sa mère, l’enfant geignait entre deux quintes.

Il referma la porte de communication, fit le tour de son bureau pour s’asseoir à sa place et constata que le canard était déjà installé sur le similicuir d’un des deux sièges en face de lui. Avec l’air expectatif du patient qui est prêt à raconter son histoire. En tout cas, c’est ce qu’il crut voir dans la pose de l’oiseau.

- Que puis-je faire pour vous, demanda-t-il, bien décidé à ne plus s’étonner de rien. Au plus tôt ce canard serait ressorti de son cabinet, au mieux ce serait, pensa-t-il. La lassitude, il en aurait juré, lui donnait des visions.

- Voilà docteur, fit la bête d’une voix presque humaine. En fait, ce n’est pas pour moi que je suis là, c’est pour mes colocataires. Il faut absolument que vous veniez en consultation à notre domicile.
Je vous aurais bien téléphoné, pour ne pas vous faire perdre du temps dans votre cabinet, mais vous comprenez qu’il m’est assez difficile de former les numéros. Pourriez-vous venir lundi matin ? C’est assez urgent.

24 septembre 2011

Participation d'Adrienne

 

Dans La ballade de Florentin Prunier, personne ne se balade.

17 septembre 2011

Le sens de l’orientation (Adrienne)

Ilias a le sens de l’orientation.

Après deux années dans le général, il est allé suivre une formation sportive. Maintenant il a décidé de venir en professionnelle. Electricité.
- Pourquoi l’électricité ? je lui demande.
Il hausse les épaules. Faut bien faire quelque chose, en attendant d’avoir dix-huit ans et le droit d’être vautré dans un fauteuil toute la journée, comme son frère.

Marie a le sens de l’orientation.

Elle a fait deux ans de technique puis une formation de mode. Aujourd’hui elle s’est inscrite en informatique. Mais elle n’aime pas travailler à l’ordinateur.
- Tu es tout de même un peu motivée ? je lui demande.
Elle prend son air le plus bougon et dit avec hargne en regardant sa mère :
- Je veux faire de la photographie mais il paraît que ça coûte trop cher.

Driss a le sens de l’orientation.

Il a fait du latin. Des maths. Des sciences. Il est revenu au latin. Il est revenu aux maths. 
- Tu es satisfait de ton parcours ?  je lui demande.
Alors il se lance dans des explications très compliquées d’où il ressort que la seule chose qui l’intéresse, c’est la philosophie.
Mais il n’a toujours pas de cours de philosophie.

Voilà ce que c’est que de voyager sans boussole sur la mer immense du savoir !

                                                                        Hi,hi,hi !

Vagues

10 septembre 2011

Curiosité (Adrienne)

- La curiosité est un vilain défaut, dit l’oiseau indien au petit cheval. Tu vois où ça te mène : tu voulais voir du pays et tu vas te retrouver dans une carène de navire à attendre que les vivres viennent à manquer et qu’on te découpe en petits morceaux.

Et il s’envola vers le rivage.

- Je pourrais en tirer une fable, se dit-il, comme celles de ce monsieur DeLa Fontaine…

3 septembre 2011

Murmures (Adrienne)

Ô saisons, ô châteaux
Quel mur est sans défauts ?
Berlin, Hadrien,
fondations, lamentations,
illusions.

À pied, à vélo,
à Grammont, à Jéricho,
en Bretagne, en Sologne,
murs d’escalade
ou de façade.

Les fleurs, le son,
tout lui est bon.
Le feu, le verre,
la pierre, la terre,
la brique ou l’Atlantique.

C’est bien la pire peine
de ne savoir pourquoi
sans ‘je t’aime’ et sans haine
mon cœur a tant de peine.

Merci à Rimbaud et à Verlaine

Pesaro

 

9 juillet 2011

défi de l'été: rattrapage du défi 155 (Adrienne)‏

Raconter un tiroir, son contenu et son désordre... Voilà un sujet bien inspirant proposé aux défis (c'était le numéro 155) mais je n'ai pas réussi à envoyer ma participation dans les délais. Alors je vous la donne en rattrapage estival:

Il était une maison de briques rouges, au toit d'ardoises et aux fenêtres peintes en blanc.

Au premier étage, une chambre aux murs tapissés de papier peint à fleurs et aux rideaux gris.

Dans la chambre, à droite en entrant, une commode à trois tiroirs en bois sculpté.

Dans le tiroir du bas, les souvenirs d'enfance: la tresse encore un peu blonde et qui a été coupée à l'âge de onze ans, les images reçues de son institutrice préférée, les lettres de l'amie de coeur dont la vie l'a séparée, un tas de babioles toutes plus précieuses les unes que les autres et qu'elle ressort les jours de tristesse, un dessin d'une amie, le jeu de cartes du grand-père, la bague d'un cigare du papa, un porte-clé représentant Lucky Luke... et une petite boîte en fer blanc contenant d'autres trésors encore plus infimes.

Puis un jour elle quitte la maison aux briques rouges pour aller dans une ville universitaire, vide la chambre aux rideaux gris, emporte le contenu des deux tiroirs supérieurs, ceux où il y avait les mouchoirs, les Tshirts, les sous-vêtements et les chaussettes. Elle se dit qu'elle prendra les trésors du troisième tiroir le jour où elle aura un véritable "chez elle".

Au printemps suivant, la fée du logis passe par là, voit deux tiroirs vides contre un plein, et plein de quoi, je vous le demande! Un paquet de cheveux, quelques vieux papiers, un porte-clé tout défraîchi, une petite boite un peu cabossée... rien qui soit de taille à résister à la tornade du grand nettoyage.

18 juin 2011

Viens voir la mer… (Adrienne)

 

- Viens, petit. Viens voir la mer. Tu sais, la mer, je t’ai raconté, tu te souviens ? Avec le sable et la plage et de l’eau jusqu’au bout de l’horizon ? Et l’odeur… et le bruit… et l’écume des vagues ?

Tiens, petit, regarde, tu la vois, la mer, là-bas, au loin ?

Attends, je vais te mettre sur mes épaules, tu verras mieux. Là-bas, tu vois ?

- Tu y es déjà allé, toi, papa, jusque là-bas ?

- Moi non, petit, mais demande à Papy, tu verras, il te racontera des histoires que son grand-père lui racontait, comment il s’était baigné dans la mer et qu’il jouait au ballon avec ses copains sur la plage. Demande-lui, tu verras.

- Et là, papa, sur la pancarte, c’est quoi ?

- Ah ! là…

Il est marqué : « Danger !! mines !! »

Tu vois, c’est pour ça qu’il y a du barbelé partout, tu comprends ?

Allez, viens, on rentre à la maison…

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