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Le défi du samedi

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11 septembre 2021

Mort ou vif (Kate)

 

 

Whist avec règles à préciser

Hiérarchie des couleurs à mémoriser

Impair le nombre de cartes à manier

Silence exigé

Trou royal envisagé

 

Jeu de whist

Jeu de levées

Danser le twist

Pas une bonne piste

 

Jeu de whist

Avec mort

Ou sans mort

Oui ça existe

 

Allons faire un whist

Jusqu'en Belgique

Suivons cette piste

D'abord en touriste

 

Au whist à Gand

Pas besoin de mort

À raison ou à tort

Mais surprenant

 

Ailleurs le whist

Sera différent

Mais visage neutre et triste

Regard indifférent

 

Blackwood en vue du chelem

Réveil surprise que j'aime

Impasse répétée

Deux Trèfle Fort Indéterminé

Garde des honneurs à Sans Atout

Entame de sage ou de casse-cou

 

Du parent

À l'enfant

De l'inconnu

Au connu

Des cartes et des jeux

On en veut !

 

 

 

 

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11 septembre 2021

Cartes sur table (joye)

Cartes sur table (2)

11 septembre 2021

Le Whist revu et corrigé (Lilou)

 

Tant de variantes de ce jeu de whist qui ressemble à une belote, une coinche ou un belote coinchée. Que cela est ringard !  Toujours des cartes avec des trèfles qui piquent les cœurs qui restent sur le carreau. J’ai trouvé une variante fantastique. Certes, elle demande de la dextérité, un peu de place mais en somme elle est très accessible et c’est très amusant et pas besoin d’être une élite.

D’abord on peut avoir autant de participants que l’on souhaite ; votre belle-mère et votre tante acariâtre peuvent être de la partie, vous verrez c’est un réel plaisir.

C’est  le jeu des 52 draps mais je vous conseille de prendre un jeu plus modeste, 32 pièces seront bien suffisantes.

Chaque drap a sa valeur propre ou sale selon son état, sa qualité ses broderies ou ses imprimés fleuris à rayures ou à carreaux ;

On joue chacun à son tour mais ne soyez pas trop nombreux 128 personnes par exemple autour de la table pourrait tourner au pugilat, pagaille ou combat de catch et avec le Covid cela manquerait de prudence.

On distribue 5 draps par joueur après avoir battu et coupé le jeu. Le jouer qui coupe, a le droit d’utiliser du fil, du coton à broder à repriser ou du fil de nylon sans tenir compte ni de la couleur ni de la nuance.

La partie se joue ordinairement en 400 points de feston ou 200 points de bourdon car le bourdon compte double c’est l’atout simple ; le super atout étant le point ajourés mais il est très rare et 100 point sont suffisant pour ramasser la mise.

Je joueur qui fait ramasse la donne fait un pli mais il doit en faire 10 pour gagner.

Entre chaque partie, on doit donner un coup de fer pour le remettre en état.

Il est interdit de couper irrégulièrement avec une taie d’oreiller ou un mouchoir de grand père sous peine d’être mis hors-jeu.

Un joueur possède une tierce quand il a dans son jeu, un drap à fleur rose, un drap troué et un drap en lin brodé.

Il est a noté qu’il est interdit d’avoir dans le jeu des draps marqués avec des initiales.  Ceux-ci sont réservé aux tricheurs professionnels.

Voilà de quoi passer une soirée agréable.

 

Inspiré par un maître Pierre Dac

11 septembre 2021

Le Whist (Lecrilibriste)

 

Je ne sais pas jouer au Whist

Mais j’aime bien danser le twist

 

J’aime Jouer

A la rigueur au Mistigri

A la Bataille ou aux Petits Chevaux

Au Cluedo, au Mikado

Au Scrabble ou au Monopoly

Aux Patatras, aux Dominos

Découper les jeux d’ Pomme d’api

Ou encore tirer les Tarots

 

Je ne sais pas jouer au Whist

Mais j’aime bien danser le twist

 

J’aime le Perds pas la Boule 

Et j’adore le Tic Tac Boum

Très vite il faut trouver un mot

Avant que la bombe qu’on se refile

main en main illico presto  

explose soudain et boum !

C’est excitant,  trop rigolo

 

Je ne sais pas jouer au Whist

Mais j’aime bien danser le twist

J’avoue que c’est une lacune

Mais je préfère le clair de lune

 

4 septembre 2021

Défi #680

 
Whist

6802

Version du jeu à votre convenance.
Dans mon pays, c'est celle de Gand
où, contrairement à celle de l'illustration,
il n'y a pas de mort

 

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4 septembre 2021

Ont retourné leurs poches

4 septembre 2021

Début de vacances par bongopinot

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Et me voilà de retour à l’appartement

J'ai passé un été si doux avec vous chers défiants

Mais il est l’heure de déposer tous ces souvenirs

Dans mon vide-poche avant de partir

 

Et de commencer enfin mes vacances

Repos avec une arrière-saison qui danse

Quelques jours ici et là suivant les envies

Profiter un peu de la famille et des amis

 

Mais je serai là tous les vendredis

Pour vous lire et profiter de vos écrits

Je boucle enfin ma petite valise

Et pars sur les chemins que je révise

 

Pour redécouvrir des paysages oubliés

Après des moments qui ne nous ont pas épargnés

Retrouver les joies de l’échange

Et me blottir dans ces instants de partages

 

Je vous dis à vendredi les amis

Et que je sois là-bas ou même ici

J'aurai une belle pensée pour vous

En vous envoyant un petit coucou

 

4 septembre 2021

Vide-poche? Avec poche au singulier? (Vanina)

 

Vide-poche... Je ne l’ai pas trouvé dans mes dictionnaires. J’ai trouvé vide-poches, substantif masculin invariable.
Peu importe, vide-poche(s) : quel drôle de thème!

Que ferais-je d’un vide-poches?

Dès mon plus jeune âge, j’ai appris à ne rien mettre dans mes poches qui pourrait les déformer. Deux tolérances: un mouchoir, à l’époque en tissu, et un papier sale en attendant de trouver une poubelle, sans tri sélectif dans ces années-là. Autre exception, dans les poches du manteau d’hiver, pour ne pas les perdre: les gants que l’on n’arrête pas de mettre et d’enlever.

Certes, mon sac contient l’essentiel et plus! Et mes tiroirs à fouillis sont bien garnis... mais pas de vide-poches. Je suis connue pour être celle qui a toujours tout le nécessaire: de quoi recoudre un bouton qui tente de vivre sa vie, le bout de ficelle pour  une réparation de fortune, le sucre de survie, la clef USB de partage de fichiers, le tournevis ou le tire-bouchon du couteau suisse, etc. Cette capacité à toujours détenir l’objet utile m’a même valu un clin d’œil sur cette caricature de l’illustrateur-humoriste Pierre Milon, -nous travaillons pour le même magazine-.

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Quoi qu’il en soit toujours pas de vide poches à l’horizon... La preuve: en vous racontant des bribes de ma vie, je vide mon sac, mais pas mes poches!

 

4 septembre 2021

Ô vent, terre !! - tiniak

 

Une - et la seule au ventre !
N’étaient mes Filles-songe

Vain espoir
Et pourtant
Noble histoire
Tenir, le cœur au vent

Tartes crèmes
Au carême
Insidieux et bourgeois
Révoquer cet élan
Encré à bout de foi ?

***


Il était une foire…
Nous en savons l’histoire
Vous en goûtez le songe
Et passerez l’éponge
Non sans prendre, au passage
Tous les plis parfumés
Aux confins de l’armoire
Il étaie ce lent soir…
Ris donc ! Tu sais qui est-ce
Et boutonne ta veste

***


UN mouchoir imbibé de ta dernière humeur

VENT, mène-moi au bout de ma prochaine ardeur

 

TAIRE tout… Pas mon coeur !

***


Avoir ne vaut pas Être
Rire, sans coup férir
Masser ton ombre douce

Oublier l’avenir

Inventer une source

Rire, sans compromettre

Et finir ses devoirs
 

ti

4 septembre 2021

Kaaate ! (Walrus)

 
Je fais appel, chère amie, à la fine connaisseuse de langues variées que tu es, particulièrement en ce qui concerne la langue de Shakespeare et celle de Macron.

Se pourrait-il que le mot du jour soit l'équivalent français de Pickpocket ?

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4 septembre 2021

1749 (Adrienne)

 
L'Adrienne a été bien étonnée d'apprendre que le mot vide-poches est attesté depuis 1749: elle-même avait bien dix ans quand elle l'a entendu pour la première fois ;-)

Cet objet n'existait pas chez sa grand-mère.
C'est normal, se dit-elle en scrutant la photo proposée par Walrus, grand-mère n'avait ni piles, ni clés USB, ni tickets de métro, ni bouchons d'oreilles... et la menue monnaie restait bien dans son porte-monnaie.
Pourtant, depuis samedi dernier, une question préoccupe l'Adrienne: elle ne se souvient plus où le grand-père rangeait son bouton de col et ses boutons de manchettes, le soir, et où il les retrouvait, le matin.
 
4 septembre 2021

L’inventaire (Lilou)

 

On a tous une corbeille, un vieux panier, un plat qui traine dans l’entrée, dans un tiroir c’est la cour des miracles. Vider son sac, son vide poche dans lesquels on trouve :

Un trousseau de clés dont on ne sait plus quelles portes elles ouvrent
un morceau de carton vestige d’un médoc dont on avait oublié l’existence et surtout son utilité.
Un bouton du manteau de la petite dernière qui a tant pleuré et jamais recousu
Une vis rouillée
La barrette cassée de l’aînée qui l’a planquée-là ne sachant quoi en faire
Le mouchoir à carreau bleu de grand-père
Des punaises, des trombones, des bouts de papier une gomme un crayon à la mine râpée
La dernière liste de courses
Des piles AAA pour le baby phone
Des pièces de cinq francs
Une craie pourquoi est-elle là ? parce que !
Un vieux tube de rouge à lèvres dont le raisin écrasé ne révèle pas sa teinte
Une carte d’un ostéopathe en vogue
Et le petit raton laveur en porte clés

 

4 septembre 2021

Faisan de dire (sous cloche) (joye)

les yeux dans le vide-poche

Mon pote Claude est une sacrée andouille sous roche. Il n’a pas les yeux dans le vide-poche. 

L’autre jour, il se promenait dans son jardin sans pantalon. Il a dit que c’était parce qu’il avait fignon sur rue. À part ça, son loué jardin est très beau, mais très cher. Cela a dû lui coûter les œillets de la tête.

Il se couche dans la baignoire remplie d’huile. C’est parce qu’il aime faire la graisse matinée.

Sa copine Charlotte (la Russe) est d’accord. Elle est vraiment très amoureuse de lui. Quand ils se sont connus, c’était un vrai coup de foutre. 

Charlotte et moi avons peur pourtant que Claude soit ivrogne. Il boit comme une trouille bleue. Souvent, Claude nous pose un Latin. Le dernier s'appelait Santiago.  Je pense même que Charlotte garde une dent contre le chiot sa chienne, c'est toutou. Quoi qu'il en soit,  Claude O. n’a rien à craindre d’elle. Elle croit que la vengeance est un plat qui se mange frais. Et Claude, il aime bien jouer le chef et la faire biscuits.

Perso,  je crois que sa nana devrait aller à Casanova et crier comme un putain.

C’est sans d’outre parce que je suis jaloux comme une pie jaune. J’aimerais bien être Claude ; comme vous pouvez constater, j'aime bien le nougat roux.

4 septembre 2021

De bric et de broc (Ilonat)

 
Ça y est c’est la rentrée
Mais Clara m’a lourdé.

Dans le joli cendrier rose qu’elle m’avait offert
J’ai balancé en vrac
Le tas de bric à brac
Que j’avais enfourné
Dans un sac en plastique
En quittant sa maison.
Des tas de petits riens
Du bric et puis du broc
Du clinquant et du toc

Des tickets de métro
Les étiquettes de voyage
Le petit cadenas qui fermait ma valise
Deux briquets rouges de différente taille
Une pile Wonder
Une bobine de fil bleu
Va t en savoir pour quoi
Quelques cachets de Doliprane
Pas de raton laveur

Mais ces galets que je chéris
Que nous avons cueillis et caressés
Serrés entre nos mains

Deux clefs USBtiennes
Chargées de souvenirs que je ne lirai plus
L’une avec son étui en gris métallisé
L’autre plus virginale toute de blanc vêtue
Deux bouche-oreilles neufs un peu minables et ridicules
Avec leur jaune canari
Une porte clef avec sa queue en scoubidou
Un stylo bille enseveli sous un amas de pièces de monnaie
Des cents et des pennies
Et des euros accompagnés de leurs décimes

Et  toujours ces galets que nous avons choisis et échangés
Serrés entre nos mains quand nous étions ensemble


Encore quelques items
Quelque peu insolites
Un trombone à papier
Un berlingot Ucggero
Une espèce de carte avec sa vache à lait
Deux cachets anti gastriques
Dont l’un déjà utilisé
Un pin portant en effigie une photo de moi
Quand j’étais militaire…
Elle me l’a balancé à la figure

Mais toujours ces galets que je porte en mon cœur
L’un tout blanchi, poli,  et ramassé en bord de mer
Et les deux autres plus petits, tout gris et crevassés
Que nous avons cueillis au bord de la rivière
Lors du dernier été

4 septembre 2021

Le vide poche (TOKYO)

 

Oh là là m’étais je exclamé c’est quoi tous ces objets dans le vide poche Professeur.

 

Je m’abreuve à la même gourde depuis l’enfance chère jeanne.

 Tout ce que vous voyez là sont les de menus objets égyptiens empreintés à la civilisation grecque.

J’ai marché le long du Péloponnèse, j’ai vole des perles aux rois de NUBI ,

 Le professeur glisse sa main dans sa poche pour en extraire un lotus géant.

Woua quelle beauté !!

 Au diable votre vide poche je veux ce lotus géant pour moi.

 Je me fou du rêve américain professeur ce lotus doit me revenir.

 

Pleine désespoir je tendis les mains pour accueillir la fleur de lotus.

Ce stupide conférencier s’est mis à bavasser des théories fumantes. Mes narines se sont contractées, et mon appendice étroit s’est mis à se comporter comme s’il était rempli d’haricots sauteurs et de poudre à canon. j’ai pris le lotus et piqué un spring dans le couloir comme si j’avais une guêpe dans mon short.

Je suis rentrée chez moi avec la fleur de lotus. J’ai pris un marteau et des clous et j’ai cloué chaque fenêtre.

Depuis je vis avec mon lotus bleu qui dégage une lumière dorée.

 

4 septembre 2021

A la recherche du temps pas trop mal perdu. 1, Les Vide-poches (Joe Krapov)

Malgré l’absence de signalement adéquat, j’ai fini par les retrouver, les photos des vide-poches.

DDS 679 Vide-poches 1On a beau exercer la profession de bibliothécaire, on ne peut tout de même pas, une fois sorti du boulot, continuer à faire du catalogage, de l’étiquetage, du rondage, du marquage et du repérage de tous ses documents personnels : il faut bien respirer un peu, s’occuper de sa petite famille, cuisiner, faire faire les devoirs, emmener les queniaux à la bibliothèque, souffler en jouant aux échecs le mercredi et le samedi avec le docteur Gobé, André Simon , Daniel Tailpied, Luc Rivard et ce vieux descendant d’Ecossais rafistolé de tous les côtés mais aussi prompt à vous raconter des grivoiseries qu’à se laisser planter un échec et mat rapide, le sieur MacLeod, descendant d’un ministre de Louis XV ; il faut remettre remettre le couvert échiquéen le dimanche dans le championnat interdépartemental en affrontant les clubs du Mans, de Champagné, La Suze ou Château-du-Loir et aussi croiser le fer amoureux avec l’escrimeuse et experte en tir au pistolet qui me servait alors d’épouse-en-attente-d’un-retour-en-Bretagne.

Mais vous en avez marre des longues phrases proustiennes et vous n’avez pas compris le mot «queniaux» : c’est ainsi qu’on désigne les enfants en parler sarthois. Pensez à bien rouler les "r", ce faisant.

Parce que c’était en 1997, les vide-poches, et c’était à Sablé-sur Sarthe, une charmante cité que nous nous apprêtions à quitter alors pour la bonne ville de Rennes. Si vous avez besoin d’un repère temporel plus pop-culturel, souvenez-vous que c’est à cette époque-là que la Mercédès de Lady Di a joué au zouave dans le tunnel du pont de l’Alma.

DDS 679 Vide-poches 2Les trois photos sur papier étaient dans une pochette marquée «Pot de départ au château». Oui, la bibliothèque dans laquelle je travaillais était logée dans le château de Sablé qui avait appartenu jadis à Monsieur le marquis Jean-Baptiste Colbert de Torcy, secrétaire d'Etat puis ministre de Louis XIV. Elle doit toujours se trouver là d’ailleurs. Ce n’était pas, à vrai dire, une bibliothèque mais un centre technique de la Bibliothèque nationale de France. Il avait été installé dans ces lieux en 1981 et s’appelait le Centre de conservation du livre imprimé et manuscrit (CCLIM). Je me souviens encore avoir pondu un jour cette krapoverie-ci : «Le CCLIM ne paie pas !».

Je suis arrivé là en janvier 1985. Je suis donc resté douze ans Sabolien ! Rétrospectivement, c’est peut-être un exploit !

Les diapositives se trouvaient dans une boîte dénommée «D 97/11 Festival interceltique de Lorient", mises à la suite de photographies du groupe musical «Mes souliers sont rouges». J’ai donc ajouté sur l’étiquette et dans le listing de mes collections d’images «+ Exposition de vide-poches». Il y met parfois du temps mais le bibliothécaire retrouve toujours tout !

Les deux dernières années à Sablé, j’ai passé la surmultipliée. Je suis devenu, de façon tout-à-fait officieuse et parfois à moitié scandaleuse, animateur-agitateur culturel. J’ai publié des choses diverses, poésies, écrits satiriques, exposé des photographies, entraîné des collègues dans des animations autour du «Temps des livres» puis me suis acoquiné avec un comédien local, Lionel Épaillard, pour organiser des soirées de lecture publique baptisées Hydraulire. Tous les ans je sortais ma guitare le 21 juin pour interpréter sur la place Dom Guéranger des chefs d’œuvres de l’antiquité tels que «Le Lycée Papillon» de Georgius dont j’avais modifié les paroles ainsi :

«C’est en Normandie que coule la Moselle
Capitale Béziers et chef-lieu Toulon
On y fait l’caviar et la mortadelle
Et le député c’est François Fillon»

DDS 679 Vide-poches 3L’exposition de vide-poches relève du même esprit de partage avec tous de ces richesses anciennes que nous voyions passer journellement au travail en vue de les photographier et de les restaurer. Ces objets pratiques ont été la dernière surprenante découverte faite au château, faisant suite aux œuvres du chanoine Schmid, à la collection Smith-Lesouëf, au fonds indochinois et aux brochures Lb39 datant de la Révolution française. Et c’est sans parler de Charles Cros qui vint ici faire des expériences de photographie en couleur et de mes pittoresques et fabuleux collègues, aussi bien les locaux que les immigrés, que je salue au passage.

Je me souviens que ces objets domestiques kitschissimes nous avaient été envoyés par le département des Estampes non pour un traitement quelconque - microfilmage, désacidification et reliure étaient les trois mamelles de ma mère nourricière, la B.N.F qu’à l’occasion j’appelais aussi «l’Abbé Héneffe» - mais juste pour stockage sur la plateforme au-dessus de l’entrée de service, là où avait dû se situer jadis l’usine de chicorée des frères Williot qui nous avait précédés ici de 1920 à 1968.

A l’occasion de la journée portes ouvertes, j’en avais exposé une sélection dans le salon Louis XIII, sous le plafond à caissons, par-dessus le parquet à la Versailles, face au portrait du duc d’Albert de Luynes, ancêtre du duc de Chaulnes qui patati et patata… Comment avez-vous deviné que j’étais aussi responsable des visites du château ? N’oubliez pas le guide, s’il vous plaît !

Voyez comme le monde est fait : cela va faire 25 ans que j’ai quitté la B.N.F. et je reste toujours aussi épaté voire intrigué par l’étrangeté des trésors qu’elle possède. L’instauration du dépôt légal par François 1er en 1539 lui fait obligation de conserver un exemplaire de tout ce qui est imprimé sur le territoire français depuis cette date, y compris ces objets aux couleurs fluorescentes dont le tampon, sur leur verso voire carément sur le visage de ces dames, indique la date de 1929.

C’est fou ! Vous imaginez un de ces trucs-là accroché au mur, chez vous ?

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Peut-être y en avait-il dans les chambres de l’hôtel Alsace Lorraine que tenaient Odilon et Céleste Albaret au 14 de la rue des Canettes à Paris 6e après avoir cessé leur service auprès du très maniaque Marcel Proust ? Allez savoir !

N.B. Les trois photos sur papier qui illustrent le texte sont certainement l'oeuvre de Philippe Masseau.

4 septembre 2021

Vide-tête/poches du cerveau (Laura)

 

Je demandais à mon mari comment il faisait pour dormir. Il me répondait, je ferme les yeux. C’est ce qu’il a fait un soir… sans se réveiller. Depuis cette phrase, cette image de lui seul, qui a mal (à quel point et combien de temps ?)  tous les mots, les images, les paysages de lui, de nous de moi qui m’enrichissent souvent  et ma pèsent aussi… souvent. L’écriture sert de vide –tête/poches du cerveau… partiellement, met des mots sur les maux mais ce qui se vide d’un côté de la tête, d’une poche du cerveau, se remplit de l’autre. C’est ce qui fait l’intérêt de la vie… souvent… et sa dureté aussi. Il me manque le sucre, l’amour qui adoucit et/ou le sel, le piment, cette complicité qui fait passer l’amertume.

 

4 septembre 2021

Plein les poches (Lecrilibriste)

 

Pour soulager les poches

 de mon vieux falzar Cargo

Qui pesait plus d’un kilo

J’ai vidé tous mes trésors

Dans l’ vide-poche en noix de coco

Dans une des  poches à soufflets,  y avait …

Une vis de mécano

Une petite cordelette

Un numéro de loto

Et quatre noisettes

Un caillou trop rigolo

Un pruneau tout sec

Et une phrase de philo

d’un philosophe grec

écrite vite au stylo

un jour de  bibliothèque

cins sous qui valaient zéro

trois graine de fenugrec

et un bonbon à l’ouzo

pour le manque de diabète

un appeau pour les moineaux

un morceau de bois de teck

 Le vide poche était plein

Mais y’avait encore trois poches

A mon vieux falzar Cargo

J’ai racheté trois vide poches

assortis en noix de coco

bouclant mon salamalec

avant d’aller au dodo

rêver qu’j’ avais plein les poches

de cadeaux

 

4 septembre 2021

En noir ou blanc (Kate)

 

Vide poche

Et vides sont mes poches

Pickpocket

C'est  "in the pocket"

Tire-laine

Pour réchauffer mon bas de laine

Le vide le plein

Zéro ou un, hein ?

Qu'est-ce ?

Mes caisses

Sont vides mon sac est plein

De chagrins

Je le crains...

Belle méditation

Zen

Ou zazen

Une autre option

Mais rester impavide

Quand on vous fait les poches

Comme de silencieux reproches

Et qu'on devient livide

Y'a comme un truc qui cloche...

Sauf si c'est Freddy-les-Doigts-de-Fée

0 2

M'enfin !

Et qu'on peut ses larcins déjouer

À la fin

0

Mais si c'est Iseult aux Blanches Mains

Qui me prive

D'Iseult la Blonde dès demain

Me mène à la dérive

Après qu'elle me décrive

Cette voile que je ne peux voir

Blanche qu'elle me décrit noire

M'ôtant tout lendemain...

0-1

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28 août 2021

Défi #679

 
Vide-poche

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