Vide-poche? Avec poche au singulier? (Vanina)
Vide-poche... Je ne l’ai pas trouvé dans mes dictionnaires. J’ai trouvé vide-poches, substantif masculin invariable.
Peu importe, vide-poche(s) : quel drôle de thème!
Que ferais-je d’un vide-poches?
Dès mon plus jeune âge, j’ai appris à ne rien mettre dans mes poches qui pourrait les déformer. Deux tolérances: un mouchoir, à l’époque en tissu, et un papier sale en attendant de trouver une poubelle, sans tri sélectif dans ces années-là. Autre exception, dans les poches du manteau d’hiver, pour ne pas les perdre: les gants que l’on n’arrête pas de mettre et d’enlever.
Certes, mon sac contient l’essentiel et plus! Et mes tiroirs à fouillis sont bien garnis... mais pas de vide-poches. Je suis connue pour être celle qui a toujours tout le nécessaire: de quoi recoudre un bouton qui tente de vivre sa vie, le bout de ficelle pour une réparation de fortune, le sucre de survie, la clef USB de partage de fichiers, le tournevis ou le tire-bouchon du couteau suisse, etc. Cette capacité à toujours détenir l’objet utile m’a même valu un clin d’œil sur cette caricature de l’illustrateur-humoriste Pierre Milon, -nous travaillons pour le même magazine-.
Quoi qu’il en soit toujours pas de vide poches à l’horizon... La preuve: en vous racontant des bribes de ma vie, je vide mon sac, mais pas mes poches!