4 septembre 2021
Vide-tête/poches du cerveau (Laura)
Je demandais à mon mari comment il faisait pour dormir. Il me répondait, je ferme les yeux. C’est ce qu’il a fait un soir… sans se réveiller. Depuis cette phrase, cette image de lui seul, qui a mal (à quel point et combien de temps ?) tous les mots, les images, les paysages de lui, de nous de moi qui m’enrichissent souvent et ma pèsent aussi… souvent. L’écriture sert de vide –tête/poches du cerveau… partiellement, met des mots sur les maux mais ce qui se vide d’un côté de la tête, d’une poche du cerveau, se remplit de l’autre. C’est ce qui fait l’intérêt de la vie… souvent… et sa dureté aussi. Il me manque le sucre, l’amour qui adoucit et/ou le sel, le piment, cette complicité qui fait passer l’amertume.
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