Tout ceci n'est qu'un jeu, n'est-ce pas ? (Walrus)
Ce fut d'abord une ombre, perdue dans le lointain.
La première chose que j'ai perçue ensuite, c'est l'aura que semblait lui dessiner sa longue chevelure agitée par le vent.
Puis le lent balancement de ses bras au rythme indolent de sa marche.
Ses jambes aussi se distinguaient enfin, compas galbé arpentant la plage.
Elle avançait vers moi, offrant à chaque pas plus de merveilles à voir :
le voluptueux mouvement chaloupé de ses hanches,
le va et vient régulier de sa lourde poitrine aux aréoles sombres
et le triangle fauve pointant au bas du ventre.
Elle était toute proche à présent, son nombril lui faisait comme un grain de beauté.
Et son visage, enfin, se révéla :
un sourire enjôleur, un petit nez mutin
et ces yeux, ah, ces yeux... de quels feux ils brûlaient !
Un dernier petit pas et je pourrais cueillir le souffle de sa bouche...
Et je pensais :
"Oui, ma belle, viens là, viens là !
Mais... c'est ton âme que je veux !"