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Le défi du samedi
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22 octobre 2016

Aux premières jonquilles (Pascal)


Il y en a qui collectionnent les pièces de monnaie, d’autres, les coquillages ou encore les timbres, les étiquettes, les bigoudis, etc ; moi, je collectionne les confettis. Lancés au ciel, avez-vous apprécié leur pétillement fabuleux et leurs couleurs exubérantes, pendant leurs circonvolutions incessantes ? Emportés par un coup de vent, ils dessinent des nuages tellement éphémères ! Sur le sol, ils crépitent encore sous nos pas et s’envolent au moindre courant d’air !...  

Les avez-vous remarqués virevousser au-dessus de votre tête ?... Ceux du 14 juillet n’ont pas les mêmes chatoiements que ceux des autres Fêtes ! C’est l’incidence majestueuse de Phébus, son pouvoir d’insolation, ou bien est-ce encore les effets de la Révolution, peut-être, qui donnent à nos bras la force de les jeter vigoureusement par les fenêtres ? Entre vous et moi, au grand bal de la Place Publique, ils sont les divines amulettes qui séduisent la belle Lucette, quand j’ai épuisé mes amoureuses répliques…

Danser sur des confettis, n’est-ce pas aussi une preuve de bonheur, une illusion heureuse, un porte d’entrée dans un monde de félicité ? Si les pleurs sont des parures de chagrin, les rires sincères ont leurs chatoiements, leur jovialité évidente ; les confettis en sont les meilleurs ambassadeurs ! Ils sont les reflets de l’âme truculente ! Quand les mots viennent du cœur, dites-lui avec… des confettis !...  

Et leurs épaisses congères polychromes entassées dans les caniveaux ? Ces confettis ne sont-ils pas des enluminures des bruyants calicots ? Quand on peut les ramasser à pleines mains, les jeter en l’air et les laisser retomber sur notre tête en une pluie de couleurs brasillantes ! N’est-ce pas une réelle ondée miraculeuse ? Le paradis de Dante ?  Un chagrin d’arc-en-ciel ? Des éternuements d’anges farceurs ?...  

Comme une malice, les plus coquins, les plus tenaces, sont ceux qui restent collés sur les visages enjoués comme des rougeoles enfiévrées ! Les plus décoratifs, les plus fleurettes, se cachent dans les cheveux et durent le temps de la fête ; ils volettent aux sons des fanfares exaltées et des acclamations lancées aux majorettes !...  

Heureux sous la mitraille, les vieux sont médaillés sur ce champ de bataille, les enfants les goûtent comme des hosties tombées de l’autel, les jeunes femmes rient de tous ces confettis facétieux constellant leurs toilettes de demoiselle et les hommes s’époussettent pour redonner un semblant de sérieux à leurs habits de tarentelle ! Et la belle Lucette, encore plus coquette, se moque bien de mes confettis en goguette…

Avez-vous remarqué leur brillance aux différentes festivités du calendrier ? Ceux de la fin de l’année n’ont rien à envier à ceux du Mardi Gras ! Lancés par poignée, en confiance, les confettis sont vivants ! Ils s’éparpillent à l’unisson en égayant l’ambiance ; dans tous les décors, aux mariages, aux anniversaires, admirez leurs étincelles multicolores et leurs vertus de plénipotentiaires !...

Année après année, célébration après célébration, je les range soigneusement sur mes étagères ; ils ont tous leur bocal vitré avec leurs étiquettes attitrées. Il y a tellement de souvenirs dans les confettis de naguère. Attention à la poussière ! Hypocrite, usurière, elle est le confetti du Temps !… Parfois, je les secoue et, derrière leur vitrine, ils s’affolent, ils dansent, ils virevoltent, ils s’entortillent dans des tourbillons bariolés comme s’ils pressentaient les prémisses d’une belle soirée !...  

Quand j’en ouvre un, au hasard, et en fermant les yeux, je ressens les effluves des pétards ; dans celui-ci, c’est le parfum du carnaval, dans celui-là, le champagne du festival ; dans celui-ci, c’est le 14 juillet et sa Fête ; j’en ai des bleus, des blancs, des rouges ; dans celui-là… dans celui-là, c’est le mariage de la belle Lucette…  

On a mis, dans ces petits bouts de papier rondelle, de l’enchantement, de l’enthousiasme, du plaisir, de la fortune en couleur, de l’exceptionnel ; sur soi, on devrait toujours avoir un sac de confettis, prêt à l’emploi.  Partout où l’on se trouve, on célébrerait ensemble la joie d’être encore au banquet des vivants ; on parlerait du plaisir de nos sens à embrasser les événements, on mettrait du bariolage dans tout ce qui est noir, triste et désolant ; il en giclerait de l’allégresse, de la volupté, du désopilant. On serait des peintres de l’immédiat, de l’instantané, par brassées de concordances enluminées ; en lieu et place de l’ambition, du fric, de la vanité, des caprices, on ne penserait que paillettes, strass et feux d’artifice ; tous les soirs, en liesse, on fêterait la Saint Sylvestre ; on serait des épicuriens appelés aux réjouissances éblouissantes, pendant le temps de notre présence terrestre…

On devrait se faire la guerre avec des masques de Zorro, des serpentins à soufflette, des sarbacanes à chamallows et des sifflets à roulette. Aux sirènes des turlututus, sous la grenaille des pluies de confettis jetés à la figure, il y aurait des morts de rire, des blessés par blague, des amputés de leurs chapeaux pointus et des prisonniers attachés à des rubans de bons augures…
Il ne faudrait jamais lancer des confettis sur les filles ; elles vous prennent pour des joyeux drilles, votre cœur, sans cesse, elles pillent mais elles se marient avec d’autres… aux premières jonquilles…

Les confettis sont l’obole de la Fête, l’or de l’esthète et la poudre aux yeux du poète…

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22 octobre 2016

Collection (petitmoulin)


Lui qui n'avait franchi
D'autre frontière
Que celle du rêve
Il traçait les contours
Du lointain
Épinglait en couleurs
D'improbables destinations
Quand le jour trop gris
Fermait l'horizon
Et trébuchait sur le cœur
Il ouvrait la malle
Où dorment ses voyages
Et sans brusquer le temps
Il plaçait une à une
Toutes ses cartes postales
Sur la rondeur
De la terre

22 octobre 2016

Boîte à sardines (Joe Krapov)

BeethovenSi je ne collectionnais que les timbres !

Mais, d’abord, entendons-nous : par « timbre » il faut comprendre «chanson faite à partir d’une chanson existante, composée, pour le texte, de paroles différentes de la version originale mais dont la musique est inchangée par rapport à celle-ci». 

Francis Blanche

Pour mieux me faire comprendre encore, citons les timbres célèbres de Francis Blanche et Pierre Dac :
« Le complexe de la truite » sur l’air du quintette D 667 en la majeur, «Die Forelle», de Franz Schubert ;
« La pince à linge » sur l’air de la 5e symphonie de Beethoven ;
« Le parti d’en rire » sur l’air du Boléro de Ravel.

Ne me dites pas que, pour célébrer un anniversaire ou autre chose de ce genre, vous n’avez jamais entendu quelqu’un mettre des paroles sur le «Il faut que je m’en aille» de Graeme Allwright, je ne vous croirai pas !

Pour ma part, j’en ai tout un classeur. Je n’en reviens d’ailleurs pas d’avoir écrit toutes ces bêtises ni surtout de les avoir chantées dans le cadre des festivités liées à mon activité professionnelle.

AUTOAD-2010-11a22a22a1394885840La liste des mélodies que j’ai empruntées et celle des titres de mes timbres vous feront comprendre, à défaut de vous donner l’âge du capitaine, que celui-ci a :
- soit de la "sacrée bouteille" ;
- soit un goût très prononcé pour les rengaines anciennes.

«La plus bath des javas» de Georgius est devenue «Les rats déridés» ;
«Emmène-moi» de Graeme Allwright nous parle d’imprimantes partagées, de secrétaires pas remplacées, de calcul de congés et du « CD de Myriade » ;
«Ah les p’tits pois» de Dranem évoque des dames dénommées Jacqueline et Alexandrine, un certain Patrick Navatte, les Gras de Douarnenez, Winnie Bédobeuliou et des méthodes de désherbage ;
«A Joinville le Pont" est devenue «Winnie l’ourson» (C'est vrai, je ne vous l'ai jamais dit mais depuis que je suis à Rennes, je suis (j'étais ?) gardien de l'animalerie de l'Université de Rennes 3) ;
«Ma cabane au Canada» a donné «Mon portable au Canada» ;
«Germaine» de Renaud est devenue «Ghyslaine» ;
Etc. Etc. Etc. 

Henri Salvador

Je m’arrête là, même s’il y a aussi une «Complainte du catalogueur» qui a fait rire toute une liste de diffusion nationale très sérieuse, un «Anne-Claire est au CRI» sur l’air de «Ta Katie t’a quitté» qui doit toujours être affiché dans le bureau de la récipiendaire et des tas de chansons destinées à des pots de départ en retraite.

Il traîne aussi, sur mon ordi, réalisées en dehors du cadre du boulot, des choses comme «Les Paimpolaises» ou «Le folklore Iowanien» que j’ai peut-être bien dû publier ici, dans le cadre du Défi du samedi. Parfois "J'ai la mémoire qui flanche, je m'souviens plus très bien" !




Si je ne collectionnais que les timbres !

Mais je collectionne aussi les chansons timbrées :
pezenas-boby-lapointe2

- Les chansons osées, coquines, pleines de sous-entendus ou de rimes attendues… qui n’arrivent que dans votre esprit mal tourné : «La photographie» de Pauline Carton, «Ouvr’ la f’nêtre qu’on respire un peu» de Sandrey, «Le p’tit objet» de Polin, «La jeune fille du métro» reprise par Renaud, «Félicie aussi» et «Folâtrerie» de Fernandel, «Mon cousin» et «Ma cousine» de Pierre Vassiliu »,«La chose» de Patachou, «Les amis de Monsieur» immortalisée par Barbara mais que je préfère dans la version d’Isabelle Huppert.

- Les chansons gaies de Ray Ventura, Georgius, Bourvil et consorts : du «Lycée Papillon» à «Tout va très bien Madame la marquise" en passant par "Comme de bien entendu".

00813- Les chansons écrites ou chantées par des natifs du signe du cancer, ceux que j’appelle ma « famille astrologique » : Henri Salvador, Pierre Perret, Julos Beaucarne, Guy Béart, Bernard Dimey, Francis Blanche.

J’ai évidemment pioché aussi avec allégresse chez les Frères Jacques, Ricet Barrier, Boris Vian, Georges Brassens, Chanson Plus Bifluorée, Les Charlots, Boby Lapointe, le Renaud de la première période…

Et je ne fais pas que dans l’ancien : je pique des trucs à Thomas Fersen, aux Wriggles, aux Joyeux urbains, à Juliette Noureddine, à Gérard Morel, à François Morel, à Sttellla même si la veine « comique » est un peu en voie de disparition dans la chanson francophone d’aujourd’hui.

Bref, je n’en finis pas de « mettre des chansons dans ma guitare » et j’ai l’impression que mon oncle préféré, celui qui promène son chien et fait le taxi pour ses petites-filles en maugréant contre le petit Marcel, celui qui aime l’excellent Porto du Portugal et les bons restaurants du Trégor, notre vénérable et vénéré Onc' Walrus m’incite à en remettre une couche à chaque fois qu’il publie un billet sur son blog ou commente chez la plus abécédairante de nos blogamies communes !

-bonjour-allegresse-chant-d-allegresse-f-chopin-pierre-dac-la-morue-du-port-j-villars-gilles-boite-a-sardines-g-claret-p-gilbert-le-cheval-de-corbillard-r-souplex-g-claret-les-quaAprès m’avoir collé dans les pattes les épatantes scies de « L’Auberge du Cheval blanc » il m’a fait découvrir cette semaine une chanson « bretonne » des Quatre barbus qui m’a laissé littéralement plié de rire.

Allez hop ! Les timbres (de voix) ça s’échange et les drôleries, ça se partage :

 

 

22 octobre 2016

Longtemps, Cannelle a collectionné (Laura)

 
Longtemps, Cannelle a collectionné des hommes,
Elle les enfilait comme des perles, peu importe l’homme
Pourvu qu’il y ait l’ivresse et la jouissance de conquérir
Des hommes, être désirée, désirable et désirante, jouir
 
Envers et contre les bien-pensants et  les rabat-jouir
Les « peine-à-jouir » ne comprenaient pas son désir
De rencontrer, séduire, sentir  monter en soi, l’envie
De pénétration, de connexion, fusion, une sorte d’harmonie
 
Impossible hors de la sexualité, l’Amour  avec un grand A
Elle avait vu ses ravages, ses mensonges, elle n’y croyait pas
S’il existait, il ne pouvait s’apprendre qu’au prix d’une formation
Qui incluait la collection de spécimens et leur observation
 
Apprendre sur le tas pour aimer un jour sur le tard
Un homme et un seul,  le reste de sa vie, s’engager sans fard
Ne rien regretter de cet amour, de cette collection, ces papillons
Epinglés sur le tableau de chasse d’une Diane sans concession

 

22 octobre 2016

Participation de JAK

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Depuis la sixième – ça a commencé, avant peut-être, mais elle n’en a souvenance, elle collectionne les fotes d’orthographe.
Le plus dur c’est surtout la grammaire. La conjugaison, elle exècre.
 Quand un mot lui plait elle le transforme en néologisme, comprenne alors qui peut !
Foutu Bescherelle  ,  tout juste bon à enrichir un éditeur, elle n’en ouvre jamais les pages, encore bien moins celles du Bled -quel drôle de nom qui fait penser aux champêtres, les ceusses du fin fond de leur campagne, qui sont illettrés, les bienheureux !
Bref vous l’aurez compris sa collection déplait à l’intelligentsia, tiens, un mot qu’elle sait écrire !
Par contre elle collectionne la gentillesse, le dévouement, la charité et toutes autres bondieuseries qui la mèneront droit au paradis.

Après tout c’est ça qu’elle recherche, collectionner le bonheur sous toutes ses formes ,dans le grand inconnu.

 Et surtout n’allez pas lui parler de collectionner les livres sur des histoires de réincarnation !
 Elle ne voudrait surtout pas revenir sur cette terre comme une érudite, la tête nantie de trop - savoir, il lui semblerait qu’elle fût alors devenue pédante.  
 Peut-être   à la rigueur aimerait-elle être réincarnée, en Shi Tzu, pouvant alors se faire se faire dorloter, sans avoir besoin de connaître la syntaxe.   
Et en gentil petit toutou affectueux, d’origine tibétaine, somme toute, proche de ces contrées lointaines où il est couramment pratiqué, elle communiquerait en Haïku, et s’en régalerait comme d’un pâté de mots, les clabaudant   à tout venant, à tous les vents, phonétiquement, sans en connaitre l’orthographe

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22 octobre 2016

Ma drôle de collection par bongopinot

bo

 

Je ne collectionne aucun objet
Mais j’attrape sur mes trajets
Les bons moments, les bonjours
C’est ma collection du jour

Ils s’échangent ou se donnent
Parfois même ils se fredonnent
Il y en a partout à ramasser
Il suffit de bien regarder

Il y en a dans tous les pays
Et inondent grands et petits
D’où l’on vienne ils se partagent
Ils rapprochent tous les âges

Ces instants de vie que j’aime
Que je garde ou que je sème
Mon recueil contre la tristesse
Mes petits bouts d’allégresse

Ma collection de petits mots
S’agrandit au fil de l’eau
Avec les rires et les sourires
Qui m’aident à ne pas fuir

Je collectionne ce qui rend heureux
Tous ces temps délicieux
Toutes ces choses qui n’ont pas de prix
Et brillent dans mon cœur la nuit

Je ne collectionne aucun objet
Mais j’attrape ce qui est vrai
Ce qui réchauffe les mauvais jours
Et qui donne envie de faire un tour

 

15 octobre 2016

Défi # 425

Les boutons

Je collectionne, tu collectionnes, il ou elle collectionne ....

Et vous ????

Dites-nous tout à samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

15 octobre 2016

Vont se faire éradiquer par Spybot

15 octobre 2016

Tchémz (par joye)

15 octobre 2016

Guetteur assis (petitmoulin)

 

Guetteur assis
Sur l'autre rive du regard
À la lisière de l'ombre
Il traquait la turbulence
Des mots
Tout à son espoir têtu
D'en capturer la magie
Sous leur masque
D'évidence

 

15 octobre 2016

Les vieilles (Thérèse)


Leur apéro elles sirotent
dans leur assiette elles chipotent
dans leur démarche elles capotent
cachées dans le noir elles mégotent
derrière leurs fenêtres elles complotent
sur le clavier elles tapotent
au téléphone elles radotent
entre copines elles papotent

elles comparent leurs douleurs
elles énumèrent leurs malheurs
elles recomptent les morts
pour se sentir vivantes
et médisent sur le voisin,
derrière leur combiné
elles réinventent le monde
ne savent plus que critiquer

elles déversent leur rancœur
de ne plus savoir se mouvoir,
leur colère de rester immobiles et cloîtrées
et si leurs enfants leur rendent visite
c’est forcément par intérêt
alors elles recommencent leurs propos acerbes
odieuses, elles réprimandent, elles condamnent

elles sont seules à avoir raison
elles savent toujours tout sur tout
elles se mêlent de tout
et veulent régenter la vie de leurs gosses
comme s’ils étaient encore gamins

C’est comme un ver dans une pomme
Un cancer hideux qui les ronge
Et gangrène leur esprit dévasté.

15 octobre 2016

Le chevalier Néon (Vegas sur sarthe)

 

Dans l'quartier on m'appelle le chevalier Néon

je suis un travesti, un espion costumé

tantôt malodorant et tantôt parfumé

je joue du gros calibre et de l'accordéon

 

Connu dans le milieu et aussi sur les bords

j'ai dans ma garde-robe Aubade et Wonderbra

j'épile ma moustache et mes dessous-de-bras

on peut être balance à babord et tribord

 

Je furète à tout va, j'infiltre et je cuisine

j'ai vu tous les Jean Bond, les Zérozérosept

au point de me glisser jusque dans ses chaussettes

 

Mes gonzesses s'appellent Yvonne ou Carlita

c'est pas des Tatiana, des Ruby, des Mata

mais un jour je serai dans tous les magazines

 

15 octobre 2016

Espionnage (Laura)

 
Je lis des romans policiers depuis très longtemps, bien avant que ce soit la grande mode
C’était même plutôt glauque de lire des polars, c’était presque  souterrain et malcommode
C’était presque comme dans les films d’espionnage, on se cachait derrière le bouquiniste
Pour que personne ne sache qu’on était fan des couvertures jaunes ou des noires, avec sa liste
 
Mais les romans d’espionnage, je connais peu, quelques noms d’auteurs, des titres de livres
Assez proche des policiers qui ont parfois des copains espions ou qui le sont eux-mêmes
C’est comme la politique-ça se touche non ?-ça m’intéresse en vrai, dans les journaux
Mais lire des livres à ce sujet, ça m’intéresse moyennement, pour moi, ça sonne faux
 
Faux, n’est-ce pas le mot  vrai qui caractérise le mieux le monde de l’espionnage
Faux nez, fausse barbe, fausse lunette, fausse identité, faux papiers, faux visage
Tout est en toc dans l’espion et c’est sa vérité d’être dans le mensonge vrai
Et c’est peut-être parce que je ne sais pas mentir que je mens si loin de ce portrait
 
Je préfère le détective privé, Philippe Marlowe, Humphrey Bogart, là, j’ai plein
De références : acteurs, auteurs, titres, livres, films : tout se mêle dans mon bottin
Des détectives au grand cœur ou joli cœur, un peu maladroit, inspecteur Gadget
Je préfère définitivement l’enquêteur à l’espion, celui qui sait manier la gâchette

 

15 octobre 2016

I Spy (Walrus)

 

Mais non, mais non, mais non... !
Vous êtes trompés par la langue,

Je ne suis pas l'homme de Spy !

Déjà, j'ai pas de cheveux...

 

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15 octobre 2016

Espionnage par bongopinot

Source: Externe

 
L’espionnage
N’a pas d’âge
De tout temps
Aux quatre vents

On regarde
On s’attarde
On espionne
On questionne

Un chasseur
Attend des heures
Observe dans son rétro
Un petit bistro

Il surveille quelqu’un
Dans le frais matin
Il prend des photos
En écoutant la radio

D’autres méthodes
Et d’autres codes
De petits cafards
En gros mouchards

Espionnage industriel
Est bien réel
Cheval de Troie
Épie sa proie

L’espionnage
N’a pas d’âge
C’est de notre temps
Et c’est dans le vent

15 octobre 2016

Notes trouvées sur un microfilm (Joe Krapov)

Que serait S.O.S. sans le message dans la bouteille ?
Que serait l’OM sans sang neuf ?
Que serait l’RO sans Sète ?
Que serait OSS sans dix-sept ?

***

Déjà, du temps de Jason, les espions nous cassaient les bournes.
Ca ne s’est pas arrangé par la suite.

***

Mata_Hari_2

Longtemps Mata Hari.
Longtemps Mata Hari
De ses plaisanteries,
De ses duplicités
Et de ses duperies.
Et puis quand elle a dû se faire hara kiri
Ben Mata n’a plus ri.

***

Sans avoir vu ce film, je sais que Roger Moore
est « L’espion qui m’aimait »

Mais qui est l’espion qui paie P. ?
Qui est l’espion qui tâta ?
Quel espion tond l’thon flingueur ?

***

promotion

L’espion que je préfère
C’est celui qui arrive
Au bout de l’échiquier
Se transforme en esdame
Et s’en revient mater l’esroi de l’adversaire.
Pourquoi est-ce lui que je préfère, ce transformiste au petit pied ?
Parce que j’ai toujours bien aimé les travelos de recul ?

***

Les espions sont partout dans ton ordinateur :
Pour eux c’est du gâteau
De se déguiser en cookies

***

Un barbu, c’est un barbu. Trois barbus, c’est des barbouzes ! (Michel Audiard)
Un « Jamais le début », c’est un « Jamais le début ». Déduis la suite ! (Joe Krapov)

***

2016 10 14 Isaure sous un sombrero

Acrostiche :

S ous mon
P oncho
Y o scroute : nada !

(Ma qué, peut-être qué lé soumbrero il est trop grandé por yo, no ?)

***

Quand on répond par QCM à la question « 3 x 13 », « 39 » marche.
A part ça t’as le bonjour d’Alfred (Hitchcok).

***

L’espion qui venait du froid : c’est qui ce pingouin ?
L’espion qui fout le cafard : Hubert Bonnisseur de la Blatte.
L’espion qui saute sur tout ce qui bouge : James Bond.
L’auteur de romans d’espionnage qui a quatre côtés égaux : John Le Carré.
L’espion le plus mignon : Langelot.
L’espion le plus utile dans un sous-marin : SAS.
L’espion infidèle qui jacasse trop : Notre agent à la Havane.
L’espion aux pattes de velours : un film de Walt Disney.
L’agent double : Blake et Mortimer.
L’agent qui donne l’heure exacte : la troisième taupe de l’horloge parlante.
L’agent très spécial : My UNCLE Walrus.

***

L’espionne la moins sexy de toute l’histoire de l’espionnage : Pauline Carton ! Et pourtant elle dévoile tous ses trucs dans cette chanson que j’ai osé reprendre ! 

15 octobre 2016

Muet comme une tombe (JAK)

j


Le vieux grincheux- baptisé Jules par ses parents, cela remonte à combien d’années ? -est debout appuyé sur sa bêche, zieutant chaque jour le passage de son voisin. Mine de rien il donne l’apparence d’être appliqué par les nouvelles du jour.

Dès qu’il l’entraperçoit, il le hèle d’un « oh Léon » comme le font les autochtones de la campagne d’autrefois, pour lui enjoindre de venir trinquer.

Il sort rapidement du puits sa piquette de vin blanc devant un Léon, fourbu, et en sueur maintenu par son antique vélo qui lui sert ainsi de canne d’appui.

Il vient de terminer sa tournée postale bien arrosée ! Il est fort assoiffé par la cote et les nombreuses escales qu’il a fait dès potron-minet.  

Il ressent cependant une certaine réticence devant ce Jules, pressentant inconsciemment une escobarderie, mais malgré tout il acquiesce à l’invitation désaltérante.

 

Ils devisent du temps, de la lune rousse, ou des poules qui ne pondent plus en ce moment.  Parfois ils gaussent sur les dirigeants qui nous gouvernent, et qui   ne sont pas à la hauteur. C’est du moins ce qu’ils écoutent le soir à la télévision, avant d’aller se coucher ensuite écœurés de tout ce foutu fourbi là-haut à Paris. Ils finissent par s’endormir devant l’écran, en ronflant.

 

Souvent un saucisson, sec comme un coup de trique, est sorti du tiroir comme pour mieux amadouer LeLéon ; c’est ainsi qu’il nomme, son voisin.

 

Ce Léon est sa seule distraction de vieux sauvage blasé, mais surtout il aimerait savoir… et il essaie de lui tirer les vers du nez pour connaitre ce qui lui parait être un grand secret de fabrication.

 

En effet depuis des lustres, il désire connaitre, cela devient une idée fixe, comment Leléon réussit si bien à obtenir   des citrouilles qui ont la cote dans le pays et gagnent souvent le concours des plus belles des cucurbitacées du coin.

 

On vient de loin pour les admirer à la foire annuelle de fin octobre et Leléon en tire une certaine fierté.

 

 

Sournoisement, Jules l’espionne au moment du semis des graines, dès les premières gelées passées. Il veut à tout prix découvrir le geste auguste du semeur.
 Il cherche à savoir avec quel engrais secret naturel ils les coucounent, cela l’intrigue car plusieurs fois il l’a vu les arroser avec un jet d’urine, lui qui est diabétique !

 

Il le bigle, le lorgne dans tous ses faits et gestes. Et lorsque Leléon est parti, il saute la barrière de son jardin pour de visu faire des constats, tâter, sentir, tout comme Watson l’aurait fait avec sa loupe.

Il l’épie sans cesse.

Péniblement après la sieste sacrée, il grimpe sur l’échelle du grenier se faisant un passage au milieu des toiles d’araignées pour le zieuter encore et encore.
Et là, tout essoufflé il se sert   d’une une chaise vermoulue pour observer sans être vu par la lucarne qui donne sur le jardin du Léon.
Jusqu'au jour où s’étant penché un peu plus, il glisse sur le toit moussu et atterrit droit direct sur la plus grosse des courges la rendant invendable.

Mais surtout le vieux Jules y perd la vie.

On l'enterre en grande pompe, chacun derrière le corbillard se demande ce qu’il est allé faire là-haut sous les combles.

Maintenant il est au cimetière situé à côté de leur jardin respectif. Le brave Léon, à chaque automne, vient déposer délicatement sur la tombe du vieux grincheux, avec une pensée émue, des fleurs de cucurbitacée, celles qui repoussent parfois à l’automne sans toutefois donner de fruit et qui font le bonheur des cuisiniers modernes s’en servant pour le décor de leurs assiettes faisant la réputation de leur restaurant 3 *

Jules se retourne alors dans sa tombe, toujours aussi désespéré de n’avoir pu percer le secret de Léon.

15 octobre 2016

Participation de Venise

 

J’avais retrouvé une grenouille dans mon congélateur.
Elle mangeait ma dernière glace à la vanille.

Mortifiée par ce spectacle , j’opérai  un mouvement de retrait , marchant à reculons façon geisha , prenant garde de bien  dissimuler ma bombe lacrymogène .

 

ve

 

Je t’ai à l’œil depuis un bon bout de temps dit elle , mais pardonnes moi ma présentation primitive .
Mes sœurs et moi nous vous espionnons depuis la nuit des temps et ne joue pas Madame de BUTTERFLY !!

Je suis venue te mettre en garde toi et les tiens .

Votre relation au monde sent le roussi , le caramel brulé , la mauvaise macédoine de fruit en conserve .

BURK!! BURK !!BURK !!dit elle dégoutée.

Je n’étais pas tout à faire sûre de savoir quoi faire devant l’amphibien .
Vous êtes une science fiction artisanale dont nous devons nous débarrasser.
Merveilleuse à des enregistrements sur plus de mille ans concernant votre civilisation.

Cette grenouille espionne était l’intrusion la plus impardonnable qu’ait connue l’humanité.
C’est qui MERVEILLEUSE m’entendis je dire.

Notre souverain bien , notre planète mère .

C’était comme si j’étais assise soudain sur une lampe à souder .
Je savais qu’un jour notre humanité souffrirait mais personne ne m’avait parlé d’humiliation .

 

15 octobre 2016

Devise (MAP)

Devise du bon ESPION : 

"Ouvrir l'oeil et le bon !!!"

Oh là là ce regard !!!!!!

OUAH !!!!!

L'hygiène occulaire

 

 

 

 

15 octobre 2016

Participation de Marco Québec

 

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Filature

 

-      Détective Du Sablon, comme je vous le mentionnais brièvement au téléphone, les agissements de ma femme me préoccupent et j’aimerais que vous enquêtiez pour tirer tout cela au clair.
-
      Pouvez-vous me dire ce qui vous inquiète particulièrement, monsieur Dutil ?
-
      Ma femme s’absente de la maison les mardis et les vendredis pour tout l’après-midi. Ce n’est pas pour faire les courses, elle les fait le mercredi. Elle a son bridge le lundi et elle visite sa mère le jeudi. J’ai fouillé dans les relevés de compte de sa carte de crédit et il n’y a pas une seule transaction qui apparaisse les mardis et vendredis. Je compte donc sur vous pour la prendre en filature et me faire rapport le plus tôt possible. Cette situation a assez duré.
-
      Pour ce qui de mes honoraires…
-
      Votre prix sera le mien. Je n’ai aucun problème avec l’argent.

Deux semaines plus tard, le détective Du Sablon se présente au bureau de son client.

-      Cher monsieur Dutil, j’ai bien peur que votre femme ait un amant. Elle se présente tous les mardis et vendredis vers 13 h à l’Hôtel de la Garnison, situé sur le chemin Saint-Louis. Le personnel lui tend immédiatement la clé de la chambre 111 d’où elle ressort à 17 h.
-
      C’est donc le cas classique du mari cocu. Je ne suis pas vraiment surpris, je dois vous le dire. De quoi a l’air l’homme qu’elle rencontre ?
-
      Je n’en ai pas la moindre idée. Je n’ai pas réussi à voir quelqu’un d’autre que madame entrer et sortir. J’ai pourtant surveillé les lieux plusieurs heures avant son arrivée et après son départ. Cela est plutôt intrigant.
-
      Non, non et non. Vous devez pousser plus loin votre investigation. Je veux un nom, une photo. Revenez me voir quand vous aurez fait votre travail.
-
      Mais monsieur Dutil !
-
      Il n’y a pas de « mais ». Allez. Je vous ai assez vu.

Le mardi suivant, Du Sablon est posté devant l’hôtel et attend la sortie de madame. Dès qu’il l’aperçoit, il se dirige vers elle et la bouscule légèrement.

-      Pardonnez-moi madame, j’espère que je ne vous ai pas blessée. Je suis vraiment maladroit.
-
      Ce n’est rien monsieur.
-
      Vous êtes bien certaine.
-
      Puisque je vous le dis.
-
      Accepterez-vous que je vous offre un café en guise de dédommagement ?
-
      Ce n’est vraiment pas nécessaire.
-
      Mais j’insiste madame. Je veux réparer mon manque de savoir-vivre.
-
      Bon d’accord, puisque vous semblez tant y tenir.
-
      Je vous en prie madame…
-
      Madame Dutil.
-
      Monsieur Du Sablon. Est-ce que le café situé juste de l’autre côté de la rue vous convient ?
-
      Tout à fait, répondit-elle.

Après avoir reçu les boissons commandées, monsieur Du Sablon engage la conversation.

-      Logez-vous à l’hôtel d’où vous sortiez, madame ?
-
      Non, pas vraiment.
-
      Vous y travaillez peut-être ?
-
      Non. Je ne crois pas que vous trouverez ce que je faisais là monsieur.
-
      Je ne veux pas être inquisiteur. Vous n’avez aucune obligation de me répondre.
-
      Si je ne vous le dis pas, je crois que vous manquerez une bonne occasion de rire.
-
      Dans ce cas-là, dites-moi tout.
-
      Sachez, monsieur, que je fréquente cet hôtel tous les mardis et les vendredis après-midi depuis bientôt trois ans. Et ce que j’y fais n’a rien de bien original.
-
      Vous y rencontrez votre amant, c’est bien cela.
-
      Vous n’y êtes pas du tout, monsieur Du Sablon.
-
      Vous pouvez m’appeler Émile.
-
      Alors vous n’y êtes pas du tout, monsieur Émile. Au fait en y repensant,  j’y fait peut-être quelque chose d’original.
-
      Vous attisez ma curiosité, madame Dutil.
-
      Vous pouvez m’appeler Madeleine.
-
      Et qu’y faites-vous Madeleine ?
-
      Je dors, Émile. Je dors tout mon soûl.
-
      Alors vous me voyez stupéfait, chère Madeleine.
-
      Voyez-vous, mon impuissant de mari refuse que nous fassions chambre à part. Et il ronfle comme une locomotive, sept nuits sur sept. Alors pour tenir le coup, je m’offre deux après-midi de sommeil par semaine. C’est aussi simple que cela.
-
      Je ne savais pas que monsieur Claude était impuissant.
-
      Pardon, voulez-vous répéter ce que vous venez de dire ?
-
      Oh ! Je crois que je viens de commettre une autre gaffe.
-
      Comment se fait-il que vous connaissiez le nom de mon mari ?
-
      Me voilà pris au piège comme un débutant.
-
      C’est à votre tour de tout me dire.
-
      C’est assez délicat, Madeleine.
-
      J’attends votre confession.
-
      Bon. D’accord. Puisqu’il le faut. Je suis détective privé et votre mari m’a engagé pour connaître votre emploi du temps les mardis et vendredis après-midi.
-
      Elle est bien bonne celle-là !
-
      Vous comprenez que cela me met dans une situation très inconfortable.
-
      Je comprends surtout que la légère bousculade n’était nullement fortuite.
-
      Ah ! Madeleine. Comment pouvons-nous régler ce différend ? Je ne veux pas vous être désagréable. 
-
      Vous n’avez qu’à dire la vérité à mon mari. De toute façon je ne fais rien de mal.
-
      Mais comment m’excuser auprès de vous ?
-
      Je vois peut-être un moyen de vous racheter. Que faites-vous vendredi prochain entre 13 h et 17 h ?

 

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