Défi #169
SILENCE
CHUUUUUTTT !!!
Nous attendons vos écrits silencieux à l'adresse habituelle :
SILENCE
CHUUUUUTTT !!!
Nous attendons vos écrits silencieux à l'adresse habituelle :
Je n’ai encore rien vu du monde.
Tu comprends mon vieux !!
Je vais au-devant des parfums.
Excuse –moi, mais déjà je ne t’écoute plus.
Je ne parviens pas à m’intéresser à tes bruits de gouttières
N’essaye pas d’entraver ma route.
Cette fois-ci je déploie mes voiles je pars.
Je ne me vois pas vivre dans un monde qui me réduirait à une malheureuse feuille de papier
Sur un bureau bien rangé.
Depuis dans ma tête ont surgi des images de bonheurs, de paix intense, ces jours où j’arriverai devant le grand océan
La force de ce rêve me propulse sur le grand canal
Cette frénésie infatigable, cette joie de vivre et de bouger si soudaine qui me va si bien.
Ne t’inquiète pas c’est un jeu d’enfant pour moi.
Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit tout à coup en prenant le large
Que je vais être heureux, que la vie m’a à la bonne.
Que je vais glisser sur les épaules du vent comme on glisse sur une mer d’huile.
Il n’y a pas de doute, c’est le vrai départ.
Tu recevras bientôt une carte postale de mes escales.
Souhaite-moi bonne chance.
Bateau sur l’eau. Oui mais je ne suis qu’un bateau de papier... é... é... é ...
Personne ne peut m’aimer. Je ne suis qu’un bateau de croisière pour les rigoles et les égouts.
C’est un petit garçon qui m’a construit. Il a bien pris du papier blanc ; il a plié et replié sans faire de faux plis. Pourtant j’ai de la chance car à coté de moi hier j’avais une coquille de noix. Dès qu’il y a eu des vagues, elle s’est retournée…Heureusement Poucette avait déjà pris le large.Tout le temps, il chantait :
Veux tu monter dans mon bateau
Mon bateau il est pas beau mais
Il va sur l’eau.
Vais-je lui mettre des rames ou des voiles ?
Aujourd’hui, la mer est calme, pas une ride sur la flaque d’eau. Je vais plier la grand voile si l’orage ne menace pas, je compte rentrer au port d’ici bof on verra bien.
Petite bateau avance sur l'eau
Prends mes peines et mes désirs
Et sème-les au fond de l'eau
...............................
Petit bateau coule dans les flots
Fais-moi oublier la trahison
Celle qui m'a fait sombrer au fond des eaux
...............................
Mes eaux de tristesse et de guérison
Guérison que j'attend depuis si longtemps
Si longtemps que j'essai d'oublier ton nom
La tempête est passée,
Les eaux se sont calmées.
Sur le miroir d'Iroise
Flotte un chapeau turquoise.
L'amiral a péri,
Son bâtiment aussi.
Mon petit bateau de papier
A quitté le petit ruisseau du caniveau,
Mon petit bateau de papier
Navigue au gré de mes rêves trop beaux.
Il fait escale à présent sur la rivière
Et s’étonne à l’embouchure de la gouttière.
Sont-ce là les chutes du Zambèze ?
Ou l’antre d’une dragonne Népalaise ?
Il m’emporte loin de ce triste soir
Et de la pluie froide sur le trottoir.
Mes genoux écorchés oublient la ruelle,
Mes doigts gourds et à mon nez, la chandelle.
Capitaine de mes songes aventureux
Je m’imagine sous d’autres cieux.
Mers turquoise, palmiers, sable d’or,
Au fond d’une grotte, bien sûr, le trésor.
De mon île enchantée, maman sera la reine,
De l’or, des bijoux, pour guérir sa peine,
Plus jamais elle ne sera abandonnée,
Elle et moi, dans la douceur des Alizées.
Mon petit bateau de papier,
Gît, tout ramolli sur la grille d’égout,
Plus de petit bateau de papier,
Reviennent la tristesse et le dégoût.
Paul, ne serait-ce point que tu t'ennuies, que dirais-tu d' un pliage?
Tu vas voir, c'est enfantin ! Je vais t'apprendre à fabriquer un bateau en papier !
Ah! Les bateaux voguant , antiques caravelles
vers Cipangu naissant , lontaines balancelles...
1-Présenter une feuille de papier verticalement
Vertical est le mât, mais sous les alizés,
parfois les mouvements de l'eau le font pencher...
2- Plier la feuille en deux sur le côté long
le long des côtes, là où le sable blanchi
étend ses plages immenses et vierges, à l'infini
3- Replier la feuille en deux sur le côté long pour en marquer le milieu
au milieu de la mer, l'océan en furie
les mouettes ont disparu à l'horizon qui fuit
4- Rouvrir la feuille , côté plié vers le haut
le haut du mat où la vigie en criant ho !
terre ! terre ! là bas, souquez donc, matelots !
5- Rabattre un coin de la feuille vers le milieu
Une feuille de bananier trouble mon calme
cependant que je dors dans mon hamac de palmes
6- Rabattre l’autre coin vers le milieu
l'autre coin se rabat pour m'éventer le corps
quand les pétrels piaillent et que je dors encor
7- Plier la base de la feuille vers le haut
Pliés les cocotiers sous le vent des moussons
Échevelés et fous tels de mauvais garçons
8- Retourner la feuille, puis plier l’autre base vers le haut
Retourné, le bateau se couche comme un fût,
Comme une pauvre carapace de tortue
9- Ouvrir le pliage par l’intérieur
L'intérieur de la grotte où se cache un trésor
attire les pirates au regard de condors
10- Plier sur les autres côtés pour obtenir un carré
Un carré d'as dans chaque manche ils vous regardent
ils vous mesurent, ils vous estiment : prenez garde !
11- Rabattre le coin du bas vers le haut
Prenez garde que leur épée ne vous transperce
du bas jusques en haut, et pour quelques sesterces
12- Retourner la feuille et rabattre l’autre coin vers le haut
Retournez au bateau, votre vie en dépend
Souquez souquez marins, pour sauver votre sang
13- Ouvrir le pliage par l’intérieur
Ouvrir les yeux sur des horizons incertains
et prier pour qu'il y ait d'autres lendemains
14- Replier pour obtenir un carré
Obtenir les faveurs de Neptune au jusant
Rendre le corps des hommes morts à l'océan...
15- Déplier le bateau
Déplier la grand-voile , abandonner la terre...
16- Plier la base du bateau pour qu’il tienne bien droit
Homme libre, toujours tu chériras la mer...
As-tu compris ? Paul ! Mais non, tu n'as rien écouté !
Je te préviens, je ne redirai pas mes explications !
Mais si, Sophie, j'ai tout compris...
(Vrai -faux extrait des Petites Filles Modèles de Sophie Rosptopchine...)
Voilier battant
Vent de tempête
Le fil du temps
Part en goguette
Brume effeuillée
A l’horizon
Tu te déchires
Comme un haillon
Voilier maudit
Le long des landes
Tu nous prédis
La sarabande
Longeant les prés
Narguant les routes
Dessus la mer
En avant toute !
Où est le temps
Voilier miteux
Où tu pavanais
Tes déroutes ?
Les heures ont fui
Et sur la mer
On entend le bruit
De l’orage
Demain nous irons sur la plage
Y’avait un bateau bleu
tout petit, tout léger
en papier plié
qui aimait s’arrimer
près de la cheminée
sur mon toit haut perché !
Tout joli, tout fragile
il n’osait se lancer
dans la vie maritime
Allait-il y sombrer ?
Pourrait-il y voguer ?
La vie c’est pas facile !
Un oiseau de passage
hirondelle d’été
lui tint un beau langage
lui décrivant la mer
ses vagues, ses marées
aux reflets irisés.
Et la pluie s’en mêla
lui parla des sirènes
des trésors engloutis
des galets si polis
qui roulent sur les plages !!!
Le voilà qui tangua !
On n’y voyait plus goutte
il se laissa glisser
sur le rideau de pluie
qui l’entraîna tout près
de la pente-cascade
qu’il dévala sans cri !
Y’avait un bateau bleu
tout léger, tout fragile
-adieu mon tout joli-
qui acceptait enfin
-son ancre étant levée-
de vivre en liberté !
Le jour se lève
Encore sur l'hiver
J'étais en plein rêve
Cette grisaille me désespère.
Je me suis réveillé trop tôt,
C'était bien, j'étais un bateau
De papier voguant sur les eaux
d'un modeste caniveau
Qui m'emportait jusqu'au ruisseau
Qui m'emmenait à une rivière
Qui me jetait dans l'océan
Et au large, les haubans !
Mais le jour s'est levé
Toujours sur l'hiver
Je crois que j'ai rêvé
Comme cette grisaille me désespère.
Nous étions deux, nous étions trois, nous étions trois marins de Groix. Il y avait parmi nous John Kanak, ex-capitaine de Saint-Malo qui f’sait la pêche au cachalot. Il a trois filles qui font la peau, la première à Valparaiso, la deuxième à Rio d'Janeiro, la troisième à San Francisco. Le deuxième d’entre nous s'appelait Jean Quemeneur. C'était le fils d'une demi-sœur à la fameuse madame Lareur, la grande Hortense, celle qui tenait un caboulot "Aux gars d’ Dinard et Saint-Malo" en face la caserne du dépôt à Recouvrance. Et moi bien sûr qui ai été gabier sur « La Fringante » : je m’appelle Jean-François Denantes.
Etait-ce chez Ti Beudeff, était-ce ailleurs ? J’ai la mémoire qui flanche, j’me souviens plus très bien. Toujours est-il que c’est dans une taverne qu’on s’était fait enrôler par un bosco qui nous avait saoulés.
Quittant ses genêts et ses landes, quand le breton se fait marin pour aller aux pêches d'Islande, voici quel est le gai refrain que le pauvre gars fredonne tout bas : « Faut sept jours pour faire une semaine, les s’maines, les mois font les années et la vie est toujours la même, je deviens fou rien qu’d’y penser. »
Un jour le temps se fit très gros sur les flots de la mer d’Iroise. Le vent qui souffle de partout accorde son biniou. La mer a dû boire un coup d'trop, elle qui ne boit que de l'eau ! Elle saute à tort et à travers, la chemise à l'envers.
Pour l’occasion Long John Silver a pris le commandement des marins. Et vogue la galère ! Tiens bon, oh matelot ! Adieu la bamboche et les filles au sang chaud ! Le vieux qui nous mène à du vice plein la peau : il dresse les bordées à coup de barre de guindeaux sur la route de San-Francisco. Serre les voiles ! Tout le monde en haut ! Pique la baleine, joli baleinier !
Mesdames et messieurs, prenez vos mouchoirs, versez quelques larmes. C'est une triste histoire, le mariage secret de la mer et du vent ! Et le navire roule et tangue, et se jette sur les brisants de l'île d'Ouessant. Ah ! Matelots, sur le voilier, voilà le moment de prier car on entend les mâts qui craquent sous les lames qui nous attaquent.
Or ça ! C’était pourtant un fameux trois mâts, fin comme un oiseau hissé haut que la « Marie-Joseph » ! La grand-vergue est en ivoire, les poulies en diamant, la grand-voile est en dentelle,
le mât d’origamisaine en satin blanc. Les cordages du navire sont de fils d'or et d'argent et la coque est en bois rouge, travaillée fort proprement. Amis il faut rendre hommage aux voiliers, aux charpentiers qui ont fait d’la belle ouvrage ! Buvons la tasse à leur santé !
Car voilà que maintenant y’a cinq marins sur la mer loin de leurs amitiés ! Quand y r’viendront à terre, Jef, nous les ferons danser. Mais pour l’instant, brassons bien partout carré ! Tout au fond de la mer les poissons sont assis et le bébé requin a très bon appétit ! Et vire, et vire donc façon Laure Manaudou mon gars sinon t’auras pas d’vin dans ta gamelle. Et vire, et vire donc façon Alain Bernard mon gars sinon t’auras pas d’vin dans ton bidon.
J’ai quand même eu la force, avant de sombrer, de brailler :
Du rhum, des femmes et d'la bière nom de dieu ! Un accordéon pour valser tant qu'on veut ! Du rhum, des femmes c'est ça qui rend heureux ! Que l'diable nous emporte on n'a pas trouvé mieux !
Adieu chers camarades, adieu, faut se quitter. L’tonnerre de Brest est tombé, pas du bon côté.
Tout s'est écroulé ! Dans c'qui reste de Recouvrance n'logerait pas un Sarko ! Et Fanny ma connaissance est morte dans son bistrot
***
A c't'heure je suis retraité, maître timonier, aux Ponts et Chaussées. J' n' ai plus rien en survivance sinon que dans mon sac de matelot j’ai mis tout c’que j’avais de plus beau. J’y ai mis l’harmonica qu’j’avais acheté à Malaga. Quand je vais faire flotter mes bateaux de papier, que je souffle dans mon « ruine-babines » mes chansons d’autrefois en suivant le ruisseau, sa musique me rend philosophe et je me dis en repensant à ce naufrage d’autrefois : « Encore heureux qu'il ait fait beau et qu'la Marie Joseph soit un beau bateau ! ».
bateau naguère bateau d'enfer bateau galère
bateau j'en bave bateau épave bateau d'esclaves
bateau y croire bateau d'espoir bateau mouroir
bateau piaules bateau vérole bateau people
bateau dingo bateau labo bateau robot
bateau c'est beau bateau sous l'eau bateau Cousteau
bateau au port bateau j' m'endors bateau ténor
bateau mythique bateau apologique bateau Pen Duick
bateau fierté bateau vanité bateau soldé
bateau partance bateau déchéance bateau le France
bateau frégate bateau régate bateaupirate
bateau de fées bateau rêvé bateau papier
Ce n'est pas comme mes amis les oiseaux qui vivent
dans les étangs autour de chez moi....(photos prises par moi au fil de l'eau).
Regardez comme Ils s'en donnent à coeur joie!!
les canards, les hérons, les cygnes, les oies d'Egypte et j'en passe...
Les petits bateaux des pêcheurs peuvent passer, les oiseaux ont pris les poissons avant eux!
Voilà je voulais juste vous envoyer des images des étangs de mon village..
J'envoie par petit bateau en papier un signe à tous.
Bisous
katyL
Bateau de gouttière…
Mamido
Des mains du petit enfant,
Par un jour de grand vent,
Petit bateau de papier
S’est un jour envolé.
Petit bateau en l’air
A chuté sur le toit.
A travers la gouttière
A glissé jusqu’en bas.
Se retrouve sur l’eau,
C’est mouillé, pas très chaud,
Voudrait bien remonter
Mais ne sait pas grimper.
Et face à la gouttière
Voilà qu’il désespère…
Ne veut pas se noyer
Qui viendra le sauver ?
C’est l’enfant qui accourt
Et vient à son secours,
Heureux et rassuré
De l’avoir retrouvé.
Enfin, la liberté !
Pas trop tôt.
Vous avez raté la cérémonie de mon lancement.
Je suis sûr que vous ne me croirez jamais.
Camille est monté sur le toit… au risque de se rompre le cou… m’a déposé délicatement dans la gouttière… m’a donné une petite poussée… j’ai eu peur… j’ai piqué du nez… pardon de la proue dans un tunnel, noir et sans fin…
Et me voilà ! Même pas froissées mes voiles.
Je suis Fringuant, le petit navire de Camille.
Camille, il a passé son après-midi à me fabriquer moi et mes collègues…
Attention ! Il va falloir que je me pousse… ils arrivent !
Que vous inspire cette photo ?
Allez ! Jetez vous à l'eau !!!
Vos messages seront recueillis à
Bon vent à tous !
Venise ; Joye ; MAP ; EVP ; Vegas sur sarthe ; Sable du temps ;
Joe Krapov ; titisoorts ; Vanina ; Trainmusical ; KatyL ; Mamido ;