Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le défi du samedi
Visiteurs
Depuis la création 1 050 458
Derniers commentaires
Archives
jeu ecriture
2 janvier 2016

Les étoiles souriantes (Vegas sur sarthe)

"Alors le prince Christopher brisa la lourde chaîne qui retenait la jeune fille prisonnière et elle s'éleva dans le ciel..."

Papy referma doucement le livre et, basculant la tête en arrière il jeta sur Alice un regard las mais bienveillant.

 

"Papy, c'est quoi toutes ces petites lumières?"

"Toi aussi tu les vois... alors c'est la preuve que nous sommes arrivés"

"On est arrivés où, papy?"

Leur étrange équipage semblait flotter comme suspendu sur un nuage liquide, dans un ciel sans soleil mais illuminé d'une myriade d'étoiles aveuglantes.

"C'est ici le monde des étoiles disparues?"

Comme il ne répondait toujours pas elle secoua les épaules du vieil homme ainsi qu'elle le faisait souvent pour le taquiner. Elle les trouva glacées et dures comme le marbre mais pourtant son regard brillait autant que les étoiles.

Elle s'aperçut que les étoiles grossissaient à vue d'oeil jusqu'à prendre la forme de visages humains.

 

Et très vite elle les vit...

Il y avait là son père, sa mère au regard plein d'amour, ce regard qu'elle n'avait jamais oublié, et puis petit Pierre trop vite parti.

Elle reconnut des voisins du quartier et même madame Potin la méchante concierge avec un étonnant sourire qu'elle ne lui avait jamais connu.

Tous avaient ce même sourire radieux et c'est ça qui les rendait si lumineux, jusqu'au clochard de la rue Lamartine et son gros chien Grapotek- un nom à coucher dehors disait-il.

 

"Papy, j'ai froid" souffla Alice en retenant un claquement de dents.

Le vieil homme s'extirpa péniblement du vaisseau-fauteuil et prit Alice dans ses bras : "Il est temps que tu redescendes, ma chérie. Ta place est en bas pour longtemps encore. Ne t'inquiète pas, d'ici je ne te perds pas de vue"

Elle allait protester mais l'étrange nuage l'emportait déjà vers la terre, loin de ses visages familiers.

Elle n'avait pas eu le temps de l'embrasser, pourtant une chaleur bienfaisante embrasait ses joues à mesure qu'elle s'approchait du sol.

Il lui sembla même que l'affreux Grapotek avait souri de toutes ses babines et qu'une nouvelle étoile - plus brillante que les autres - venait de s'allumer...

 

 

Publicité
2 janvier 2016

Participation de Rêves de plume

La main tâtonne un peu pour placer la bille dans le morceau de cuir. Mais pour viser la guirlande narquoise, l’œil est sûr et efficace.

Bing ! La guirlande s'éteint pour la troisième nuit consécutive.

- Moi je vous le dis m'dame Josette, le comité de quartier n'aurait jamais dû offrir aux enfants des frondes. Ah oui ..un lance-pierre... De toutes façons, une mauvaise idée ! On voit le résultat !

-Hé oui m'dame Mariette, que des bêtises ! Bon je vais porter son courrier à monsieur Pollet !

Madame Josette aime bien ce locataire du second étage. Il est un peu grognon  ( d'ailleurs les taquins prétendent que son prénom est Sou ) mais il aime discuter et madame Josette aime raconter les cancans.

- Vous vous rendez-compte monsieur Pollet, une guirlande à 300 euros ! Ah monsieur le maire va sévir et punir le coupable !

- Et on sait qui s'est ?

- On se doute, les chiens ne font pas des chats. Mais on ne peut accuser sans preuve, alors tous ont confisqué les lance-pierre .. sauf la famille d'Ernest, bien sûr. On ne les a pas mis dans la confidence. Alors quand demain la guirlande sera de nouveau cassée .. hop à la gendarmerie , le fils du repris de justice !

Monsieur Pollet n'a rien dit. Il l'aime bien l'Ernest. Il l'a vu libérer un chat emprisonné par les "gentils" enfants du village, aider la vieille Juliette à porter ses courses .. oui il l'aime bien.

Alors avec un soupir, il ouvre un coffret et avec précaution range un ancien lance-pierre, de la belle ouvrage d'autrefois.
Allez , il va bien supporter quelques jours ces lumières qui le gênent la nuit .  La guirlande ne sera plus cassée et même, si on embête Ernest, il se dénoncera.
Mais  pour le moment il va se délecter de l'attente déçue du village.

2 janvier 2016

Rue des étoiles (Laura)

Rue des étoiles, j’ai rencontré Gérard de Nerval
Qui cherchait sa « seule étoile » qui était déjà morte.
Rue des étoiles, j’ai ramassé des « Fleurs  du Mal »
Sous un soleil noir  qui rendait mélancolique.
 
J’ai marché jusqu’à la rue de la Lanterne
Où j’ai aperçu un gibet cythéréen lugubre
Qui assombrissait des côtes charmantes.
Je suis retournée  lentement rue des Etoiles.
 
J’y ai croisé des « Bohémiens  en voyage »
Peints par Chagall, Lautrec et Matisse.
Ils buvaient de l’absinthe forte et verte
En regardant passer une « Goulue » scandaleuse.
 
Rue des Etoiles, j’ai écrit des strophes érotiques
Qui plaisaient à Apollinaire et au marquis de Sade.
Rue des Etoiles, un tremblement de terre
A tout englouti dans la poussière des astres.
2 janvier 2016

Bananier (par joye)

- Dis-moi encore où je suis né ?

- Tu sais bien que tu es né à l’hosto !

- Celui-ci ?

- Non, mon bonhomme, à un autre.

- Et toi, tu es née à l’hosto ?

- Non, tu sais bien que je suis née sous un bananier.

- Tu mens, un bananier, ça n’existe pas.

- Et d’où viennent les bananes, cher monsieur, si c’est un mensonge ?

- Ben, les bananes, ça vient de l’hypermarché…du Géant.

- Oui, mon bonhomme, du Géant. Tu veux boire ?

- Non.

- Essaie un peu quand même, pour moi.

- D’accord, pour toi…

Il essaya, mais n’y réussit pas. Ses yeux, fébriles, étaient énormes, mais ils ne brillaient plus. L’eau ne perlait plus sur son front. Je savais que c’était juste une question de temps. Après quelques moments, il refit courageusement l’effort de boire, mais ne put pas.

- Yasmina ?

- Oui, mon bonhomme.

- Je vais mourir ?

- Bah oui, comme nous tous, tu le sais bien.

- Mais je vais mourir cette nuit ?

Jusqu’alors, je ne lui avais jamais menti, jamais. Donc, je pris rapidement ma décision.

- Cela se peut... Es-tu prêt ? 

- Non, Yasmina. Je voudrais…

- Tu voudrais quoi ?

- Je voudrais…mourir…sous un bananier. 

Ses mots venaient à peine, comme les pas vagues et incertains d’un vieillard. Je fis de mon mieux pour plaisanter.

- Sous un bananier ? Bon, voyons voir…repose-toi un moment, je verrai ce que je peux faire…

Une heure après, c’était fait.

L’arbre devant sa fenêtre resplendissait de ballons jaunes.

2 janvier 2016

À vendre (Marco Québec)


Profitez d’une offre exceptionnelle
Donnez votre nom à une étoile
Disait la publicité
Un certificat de propriété
Vous sera délivré

Fallait tout de même y penser
Vendre les étoiles
Comme on vend une toile
Ou une auto de l’année

Ajoutez donc un rayon de soleil
Il n’y a rien de pareil
Pour impressionner
Tous vos invités

Quant à l’arc-en-ciel
Il fait des merveilles
Dans les fêtes d’enfants
Ou celles des mamans

Non c’en est assez
Boudons cette société
Qui veut tout marchander
Ne touchons pas aux étoiles
Aux rayons de soleil
Ni à l’arc-en-ciel
Tout cela est gratuit
C’est tellement joli
Ces morceaux d’infini

Publicité
2 janvier 2016

Mais d'ou viennent les étoiles filantes ? (MAP)

Mais d'ou viennent les étoiles filantes

2 janvier 2016

Bonne année par bongopinot

bo01

 

Des lampions, des guirlandes

Sur les arbres en fêtes

En habit de lumière,

Dans leurs belles toilettes

 

Pour une nouvelle année

En gaité pour nous armer

En tendresse pour tout calmer

En respect pour l’amitié

 

Des couleurs qui scintillent

Des corps qui bougent

Des enfants qui s’amusent

Des arbres qui dansent

 

En famille ou entre amis

Sous un ciel étoilé et joli

Cotillons et douce folie

Réveillon et confettis

 

De mon petit coin de Caen

Je vous souhaite chers défiants

Santé, bonheur, moments souriants

Au soleil, sous la pluie, la neige ou le vent

 

2 janvier 2016

Participation de Venise

Les étoiles ne savent que danser , elles ont ôté leurs robes de mariés et sautillent dans le firmament.

Les étoiles sont douées pour le songe , le sommeil, et pour accompagner le berger.

 

Au creux de leur silence est né l’univers et de nombreux soleils vagabonds qui réchauffent les

hivers .

Les étoilent ensemencent les rêves des hommes et font naitre les questions .

Ose le voyage disent - elles - au dormeur .

Chaque chemin est un peut être .

Suis les gouttes de rosée qui voyagent avec les rayons de la lune .

Il te faudra de la force pour te remettre en route chaque matin.

Il te faudra l’espérance face aux paroles qui sont vides de sens.

Mais le monde est simple comme une étoile de berger .

 

Les étoiles pleuvent comme une averse au-dessus de nos toits les soirs de juillet .

 

Les ânes aiment les étoiles filantes , elles leur donnent du courage pour remonter les pentes

escarpées des champs de blé . Si nous avions le dixième d’attention des ânes pour les étoiles notre

monde irait mieux.

 

ve01

 

2 janvier 2016

Participation de trainmusical

trainmusical

26 décembre 2015

Défi #383

Une photo pour vous inspirer :

L'arbre aux étoiles

en vous souhaitant

de belles fêtes !

Adressez vos participations à

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

26 décembre 2015

Nous ont ouvert leur monde onirique

26 décembre 2015

L’Ancien des Nuits (EnlumériA)

 

La scène était récurrente. L’homme se tenait toujours assis, les jambes légèrement écartées, les pieds bien à plat sur le sol. Ses mains aussi étaient posées sur ses cuisses. Des mains de cogneur, épaisses et courtes. C’était un homme corpulent, brun légèrement dégarni. Une grosse moustache couvrait presque sa bouche inexpressive. Son visage bouffi affichait l’impassibilité de celui qui attend avec patience, de celui qui sait que, de toute façon, son attente prendra fin ; d’une manière ou d’une autre. Son regard ne regardait plus rien ou alors quelque chose de si lointain, de si inconcevable, que c’eût été stupide de s’y intéresser.

Il attendait là, hiératique, le plus souvent vêtu seulement d’un pyjama. À vrai dire, il ne semblait même pas s’intéresser à moi. Comme si ma présence n’avait aucune importance.

Il n’en était pas de même pour moi. Une sourde inquiétude m’habitait. Je sentais un lointain souvenir s’éveiller lentement, encore engourdi par une éternité d’oubli.

Et puis, je réalisais qui était cet homme. Je me rappelais soudain les années de souffrances, de violence et d’humiliation. Revenaient brutalement l’ivrognerie et la haine de celui dont j’avais souhaité la mort un millier de fois. Celui que j’avais imaginé tuer à coups de marteau dans l’obscurité de la cave à l’âge de quatorze ans. Cette brute qui attendait je ne sais quoi.

J’ai fait ce rêve pendant quelques années. Peu à peu, ma rage s’est changée en colère puis en rancune. Jusqu’au jour, où je me suis rendu compte que je ne ressentais plus qu’un grand calme. Et le rêve a cessé. Ce type était mort depuis des années, à quoi bon alimenter la rancœur. Certains appellent ça la résilience.

À la fin, j’ai compris. Ce type n’apparaissait plus dans mes rêves depuis que je l’avais pardonné et probablement libéré de son enfer personnel.

Cet homme assis, qui attendait mon pardon avec une infinie patience, c’était mon père.

 

26 décembre 2015

Participation de Fairywen

Rêve ou réalité ?

 

Elle sourit en prenant le diadème, qu’elle posa sur la masse luxuriante de ses cheveux.

— Merci d’être venu.

— Tout le plaisir est pour moi. Je…

Les mots que s’apprêtait à prononcer Chad s’étranglèrent dans sa gorge lorsqu’il vit le chat. Enfin, le chat… Le petit félin avait grandi, et à sa place se tenait une panthère au noir pelage et aux yeux d’or.

— Je sais. Je me suis endormi, je suis dans le monde des rêves et mon subconscient invente des chats qui deviennent des panthères… murmura-t-il.

— Tu sais bien que non.

Chad ne répondit pas. Ses yeux erraient autour de lui, détaillant un décor qu’il trouvait étrangement familier. Il finit par regarder à nouveau la jeune femme.

— Alors pourquoi ai-je l’impression de me retrouver en terrain familier ?

— Le cartouche t’a envoyé des images de mon monde.

— Alors tous ces rêves que j’ai faits lorsque je me suis endormi, en début d’après-midi…

—… n’étaient pas vraiment des rêves.

— Et donc la porte au bout du souterrain…

—… est celle derrière laquelle est enfermé mon frère.

— Comment allons-nous y entrer ? Dans mon… rêve, il était plutôt bien défendu, ce souterrain.

— Il faudra se battre. Cela t’effraie ?

— Non !

Un éclair amusé pétilla dans les prunelles de Taanit devant la visible indignation manifestée par Chad.

— On y va, alors ?

— On y va.

Chad prit la main que lui tendait la princesse et à nouveau son environnement disparut…

Rêve ou réalité ?

26 décembre 2015

De quoi sont faits mes rêves? (Marco Québec)

 

Il y a les rêves où il ne se passe rien
Sinon les gestes du quotidien
Tout à fait banal
D’une personne à peu près normale

Il y a les rêves récurrents
Où il fait mauvais temps
Reviennent les passages difficiles
D’un personnage malhabile
Les blessures de l’enfance
Qui sortent de leur silence
Et les trop vieux conflits
Qui ne seront jamais finis
Ma vie qui règle ses comptes
Avec un père qui me fait honte
Ou bien je fais la guerre
À mes jeunes tortionnaires

Il y a les rêves des fantasmes inassouvis
Qui habitent certaines nuits
Film court-circuité
Par le corps et sa mauvaise idée
De quitter le sommeil
À un moment pareil

Il y a les rêves obsédants
Qui se pointent de temps en temps
La course effrénée
Où je ne fais que tomber
La chute dans le vide
Qui me laisse livide

Il y a les rêves qui ont la propriété
De tout mélanger
Les morts et les vivants
Le passé, le présent
Le public, le privé
Dans des situations insensées

 

26 décembre 2015

Djali et le chou blanc (Vegas sur sarthe)


J'aime bien parler avec Djali... enfin quand je dis parler, c'est plutôt un monologue car elle n'est pas diserte.
Elle s'exprime en tapant du sabot contre le bois de mon lit ce qui n'est pas très pratique mais aussi par des bêlements, des plus légers aux plus profonds selon la tournure que je donne à mon rêve...
On dit que les personnages des rêves sont idiots et ne sont faits que pour être maltraités  mais je crois que Djali est intelligente et qu'elle éprouve quelque sentiment à mon égard même si j'ai parfois envie de la tuer.
Je sais que je le ferai un jour - même si j'ai horreur du ragoût de mouton et des caprins en général - c'est pourquoi je ne fais que des rêves lucides, ceux qui me permettent de garder la maîtrise des évènements.
Les rares fois où elle me parle, je m'empresse de me réveiller pour noter ses paroles mais le rêve s'interrompt, forcément, et je fais chou blanc à chaque fois...
Je l'avais trouvée au détour d'un rêve cauchemardesque, l'oeil triste, le sabot terreux et le poil souillé de sang sêché; un morceau de corde usée pendait encore à son maigre cou.
A force de questionnement j'ai pu reconstituer son histoire et celle de sa défunte maîtresse, une rom dénommée Emeraude, Esméralda ou quelque chose comme ça, une danseuse d'origine douteuse maquée à un certain Ismaël Omar Phœbus.
Quant au chou blanc il est là aussi dans le rêve, un gros chou hollandais d'où sort un garçon chaque nuit mais jamais de fille.
On dit que les filles sortent des roses mais il n'y a jamais de roses dans mes rêves.
Des sabots d'or de Djali et des ses cornes d'or il ne reste rien qu'une odeur tenace au petit matin et tout plein de petites crottes noires et rondes que je conserve sur le tas de fumier du jardin.
Il parait que les crottes de chèvre bouillies dans du vinaigre soignent les morsures de serpent, alors je les garde précieusement au cas où un serpent venimeux s'inviterait dans mon rêve...
Pour mon prochain rêve - entre Noël et l'Epiphanie -  Djali a insisté pour m'emmener à la Fête des Fous, une fête bizarre, bruyante et déjantée où les maîtres deviennent domestiques et vice-versa.
C'est le vice-versa qui me gêne... ça sent le cauchemar.
Depuis le temps que je balance entre la chèvre et le chou je crois que le moment est venu de tuer Djali, quitte à tuer le rêve qui va avec.

26 décembre 2015

Mais d'où viennent ces personnages qui hantent nos rêves ? (par joye)

bloggif_567c71190514d

 Lui, il vient de Belgique.

 bloggif_567c7177ddbfe

Elle, elle vient de France.

 

26 décembre 2015

Participation de Venise

C'est en ramassant des branches de delphinium séchées, éparpillées, sur le canapé, que j’entrevis derrière la porte du congélateur ouvert une grenouille assise sur ma glace à la banane.

En vain j'ai cherché des signes qui auraient pu m'indiquer qu'elle n'était là que de passage !! mais l'intruse sauta sur mon jeu de tarot étalé sur la table basse du salon.

Rapidement je repris ma respiration quand la grenouille me dit:

« tu devrais creuser une mare » je fus très agacée et répondis aussi sèchement non!! c'est alors qu'un indien défoncé me fit signe d'enjamber la vespa restée dans le jardin .

je lui demande s'il a un lien de parenté avec l'amphibien qui continuait à jouer au tarot.

«La carte du fou j'ai la carte du fou » criait la grenouille à tue tête .

l'indien m'expliqua que cet amphibien c'est les paupières de l'aube ! je réponds que j'ai besoin d'aller au petit coin et que ça me laissera le temps de sortir mon esprit de la boue ;

 

la grenouille rajoute fais gaffe à l'amérindien !! je plonge ma main dans mon sac à main pour en retirer une bonne dose de gaz lacrymogène dans la tête du vagabond.

 

je fonce sur la porte de la salle de bain et l'ouvre violemment.

Pardonnez cette présentation primitive me dit Fred Astaire qui arbore un sourire malicieux, une plante verte dans les mains.

 

c'est peut être la dernière chose dont je me souviens Monsieur le commissaire

« Mademoiselle vous devez bien vous douter que j'ai du mal à vous prendre au sérieux » dit il en retenant un fou rire .

« Ma petite dame je ne sais pas ce que vous fabriquez , mais je ne vous veux plus sur mon chemin »

A cet instant ,la porte s'ouvre et un singe boudeur s'installe prés de lui , j'ai failli me faire une hernie pour retenir mon toussotement ; Le macaque tenait dans ses doigts des bâtons de glace à la banane .de l'autre main il tirait sur une cigarette qu'il avait lui même roulée.

j'ai signé ma déposition et j'ai filé comme si j'avais une guêpe dans mon short;

 

Assise sur mon canapé la télécommande à la main mon attention fut arrêtée par le nom de la conférence

où sont donc passées les grenouilles ?

 

il faut bien avouer que je ne m'étais pas aperçue de la disparation des grenouilles , mais de toute évidence un tas de gens s'en inquiétaient, alors que j'avais démembré peut être la dernière dans mon congélateur avant qu'elle me tire les tarots.

 

 

26 décembre 2015

Les rêves par bongopinot

bo01

 

Mais d'où viennent ces personnages

Ces esprits qui hantent nos rêves

Ils arrivent du plus profond des âges

D'un pays de nuit au cœur de guimauve.

 

Et sortent de notre imaginaire

Lorsque nos paupières se ferment

Fouillant au fond de notre mémoire

Nous découvrons la clé si précieuse

 

Nous permettant de revoir les personnes

Qui nous manquent dans l'existence

Pendant ces quelques heures l'on frisonne

Et l'on retrouve les images de l'enfance

 

L'on s’envole vers de belles intrigues

Avec des génies des bandits épieurs

Des héros qui nous subjuguent

Pour un temps oubliant nos peurs

 

Pour un voyage au bout de nos songes

Qui nous attire et nous charme

Une fenêtre ouverte sur des mirages

Où le possible et la fiction gentiment flirtent

 

Ces personnages qui hantent nos rêves

S’alimentent de nos vies de nos lectures

Attendant que le marchand de sable se lève 

Pour nous retrouver dans de nouvelles aventures

 

26 décembre 2015

Attends, je creuse... (Walrus)

Si je comprends bien ce que raconte la littérature spécialisée, ces personnages qui hantent nos nuits proviendraient de nous-mêmes. Ils surgiraient de l'un ou l'autre niveau de notre psyché, mais les experts se disputent : inconscient, subconscient, ça, surmoi, c'est pas très clair. On aimerait parfois que ces niveaux soient clairement définis, un peu comme les orbitales électroniques des atomes et encore... même là, il peut se produire des hybridations !

Bref, en gros, cet assassin qui surgit dans vos rêves... c'est vous !

wa01

19 décembre 2015

Défi #382

Mais d'où viennent ces personnages

qui hantent nos rêves ?

Rêve

Vos réponses seront les bienvenues à

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt ! 

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité