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Le défi du samedi
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24 octobre 2015

Six thèmes D ! Et bien plus en corps. (EnlumériA enfin D-masqué)

         Sacré D-fi pour cette semaine ! Vraiment. Système D, système D-brouille ? C’est ça ? Pour l’heure, c’est surtout : « Sauve qui peut, chacun se D-merde comme y peut ! » Aucune idée sous le chapeau, rien sous le manteau et nada sous la couette. Remarquez que ça fait belle lurette que sous la couette, il ne se passe plus tripette. Je vous épargne les D-tails, ce serait D-placé. Bref ! Revenons à ce fameux système D. Essayons donc de D-busquer quelques i-D. S’agirait-il de :

 

  • D-virer
  • D-visser
  • D-vergonder
  • D-valoriser
  • D-trôner
  • D-trousser
  • D-traquer
  • D-tracter
  • D-tester
  • D-serter
  • D-synchroniser
  • D-sunir
  • D-structurer
  • D-foncer
  • D-rouiller
  • D-zinguer
  • D-sosser
  • D-soler
  • D-sobliger
  • D-sintégrer
  • D-daigner
  • D-former
  • D-shumaniser

 

D-sastreuse, cette liste, non ? Que des verbes D-solants. Je suis D-sarçonné. Allez ! Inutile de D-blatérer. On se D-tend, on se D-saltère et on se D-siste. D-cidément, trop difficile, le thème de cette semaine. Je D-missionne, j’ai trop peur de la D-bâcle et aucune envie de subir une « D-fête ». Par la suite, certains pourraient me D-nigrer voire D-tecter une certaine D-sinvolture chez votre D-voué serviteur. Perspectif D-mentielle que je me refuse à D-couvrir.

 

Votre D-janté EnlumériA

 

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24 octobre 2015

99 dragons : exercices de style. 31, Quasi-tautogramme en D (Joe Krapov)

Diable de Didier ! Dédaigneux de dormir en ce dimanche 12 décembre 2002, Didier danse avec son doudou une java démentiellement déchaînée. Il se démène comme un démon au lieu de défaillir doucement dans les bras doucereux du débonnaire Morphée.

Cela désespère Deborah sa maman mais Daniel, son daddy, a dégoté parmi ses nombreux systèmes D le dérivatif qui va déstresser Didier, dire la fin de la danse, détendre l’atmosphère en douceur et diriger le diablotin vers un sommeil délicieusement réparateur.

Il lui déclame le « Dit du Duché de Damas » où jadis un dragon fut par Dgeorges décapité.
- Dgeorges le découpeur ? J’aimerais davantage Djack l’éventreur ! dit Didier à demi convaincu.
- C’était un drôle de duché que ce duché de Damas, ne se démonte pas Daddy Daniel. Son drapeau était à damier et on y dénombrait dix dominos, deux dadas et un dé. A l’époque de Dioclétien, le fleuve Danube n’y déversait pas encore en un delta sublime les eaux bleues de sa danse à trois temps. Après non plus d’ailleurs. Le Dit du duché de Damas débute quand un dragon nommé Dudule débarque des contrées désertiques et dicte ses desiderata dingos aux dirigeants de ce djebel :
- Petit déjeuner : deux dragons dodus dont dina dit-on Didon
- Déjeuner : deux doux agneaux. Bénédictine en digestif
- Dîner : délicieux desserts décorés de fraises tagada tagada voilà les Dalton il n’y a plus personne.

De fait, face à ce dévoreur peu démocratique, la résistance fait défaut. Du duc lui-même, disons qu’il est dégarni du dessus, décati du dedans et déglingué du dehors. Il descend de Dagobert en débardeur et Deschanel en robe de chambre tombés de charrette et de wagon réunis. Diminué par des dorsalgies, le débris déprimé dilate sa déshérence en débagoulant des fadaises. Il n’a à déballer pour nourrir le débat que des déplorations désolantes. Contre Dudule le dragon, la défense n’existe pas. Tout est à découvert. Le désarmé est désarmant.


Disons à sa décharge que les hauts dignitaires du duché nous désemparent de même : la diaspora des chevaliers à la Du Guesclin, ici, à Damas, c’est que dalle, ça ne xiste pas. On distingue dans ce dancing des dragueurs de drugstore, des damoiseaux doucereux devisant du dodécaphonisme à venir dans les œuvres pour darbuka de Debussy et Vincent D’Indy, des dilet-tantes, des disséqueurs de didascalies, des doux dingues de Freddy Mercury, des drag-queens, des discoureurs délabrés mais pas de duellistes, de doubles-mètres, de durs-à-cuire. Dès qu’il est question de défier Dudule, tous ces demi-sel se débinent.

- De l’audace, de l’audace ! réclame le duc tel Danton avant l’heure.
- Déblaie tes dialogues décadents de dessus le dallage, lui répond-on. Prends donc un drink !

Ces soudards sont si déshydratés qu’ils boivent pour oublier le dilemme et ne dessoulent plus de la journée. Ils ont si peu de détermination qu’à aucun l’idée n’est venue qu’il pouvait profiter du dawa pour devenir despote à la place du despote ! Aucune dextérité, aucune déloyauté, juste du delirium tremens, tout dans la devanture ! On devine dès lors que cette dichotomie va engendrer un drame et surtout un grand deuil. Car, déplorable destin, la déroute est en route ! Pour un peu, cette démonétisation de la chevalerie déboucherait chez moi sur une dermatite au derrière tant ça me troue le derche, des déserteurs pareils ! Désespérant, non ? aurait demandé Desproges.


L’effet domino est tel qu’il faut désormais céder aux dernières lubies du dragon Dudule. Le diplodocus a dicté sa dernière volonté. Il souhaite dévorer la diaphane dauphine.


La descendante du daron ne dépare pas dans le paysage deltaïque. La donzelle Daisy est une décolorée qui joue les divas en discothèque en se déhanchant sur le Darla dirla dada de Dalida. C’est une dissolue dont le dressing dément contient douze cent djellabas brodées, des dizaines de diadèmes, des tonnes de bagouzes en diamant pour les doigts boudinées de la déraisonnable dépensière. Que celui qui n’a jamais déché lui jette la première pierre ! C’est fou comme on dit « lapide » et comme on dilapide dans ce détroit des Dardanelles.


150723 B 098

Evidemment tout cela est dommageables, dostoïevskien, douloureux. Mais on ne va pas en faire un drachme, comme disent les dramaturges Grecs, les trois demi-frères dyslexiques Démocrite, Démocrate et Démacrote. Ne sortons pas encore l’endeuillé dulcimer : je déteste quand cet instrument discordant déblatère en do dièse comme un dromadaire du Dombass.

De toute façon, face à la débandade de cette dynastie, il est temps d’introduire le dynamique Saint Dgeorge, notre David Douillet de Lydda, druide drapé dans sa droiture et dans un duffle-coat duveteux. Le Crocodile Dundee qui va tenir la dragée haute au dragon est dressé sur un destrier diligent et discipliné. Une épée damasquinée donne l’allure d’un Don Juan dionysiaque à ce don quichottesque héros natif du deuxième décan des poissons, ascendant daphnies séchées.

Après, c’est un dézingage démentiel qui débute. Et vas-y que je te défouraille, que je te débroussaille, que je te dégomme à coups de balles dum-dum dans le duodénum, que je te dézingue en trois dimensions. C’est doublé de découpage par Durandal sans discussion de bouts de gras double, de transformation en dolmen du pays de Dol, de déploiement de deltoïdes, de décapitation dinosaurienne et de division par dix-sept du dineur dionysiaque. Bientôt le dragon Dudule douille dur, dur, dodeline, dégouline, dégobille, se dévide, se détricote, dégueule ses tripes puis décède. De profundis ! Deo Gratias !

Et le vrai vainqueur, dans tout ça ce n’est pas la foi du vengeur : c’est la malignité du papa qui grâce à son système D a accompli son dessein dortoiresque. Drôlement efficace le daudogramme : Didier dort à point final fermé !

17 octobre 2015

Défi #373

Système "D"

Système D

Faites nous part de votre inventivité à

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

 

 

17 octobre 2015

Leurs textes vont faire date

17 octobre 2015

Participation de Venise

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17 octobre 2015

Mon petit agenda par bongopinot

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Mon petit agenda

Couleur rouge grenat

M'évite les ennuis

Avec lui plus d'oublis



C’est pour ne pas encombrer

Ma mémoire surchargée

Que j'y note tout,

Chose à faire, rendez-vous.



Et tous les jours de beau matin

Les pages se tournent pour faire le point

Et sur ses drôles de petits carreaux

J’écris parfois de jolis mots



Pour mon bonheur, jamais, il ne fait de bruit

Et du matin au soir, partout il me suit

Il sait se rendre indispensable

Le remplacer par un iPhone est impensable



Et de janvier à décembre

Des lettres et des nombres

Se croisent au fil des mois

Sous mon crayon qui n'est pas de bois



Grâce à lui tout s'organise

Et tout s'emboite à ma guise

Pour ne rien omettre au boulot

J’ai avec moi mon agenda et mon stylo



Et du lundi au samedi

Enfin plus de soucis.

Et bien-sûr le dimanche

Et bien on fait relâche.

17 octobre 2015

des jours et des jours (JAK)

agenda scrap

17 octobre 2015

Participation de Lilou

 

      -          Oui attends une minute, Gigi,  je prends mon agenda…

 

 

Agenda, vous avez dit Agenda ? Mon sang ne fit qu’un tour et devant les yeux hagards de ma propriétaire je poussais mon cri de colère

Halte, au secours, non, non, non, et non !!!!… Je n’ai plus une place libre, pas une case, pas une ligne, même pas un endroit où poser un crayon. 

Je suis déjà tout gribouillé, rayé, biffé, raturé, barré et déchiré de crayon, de feutre, d’encre. Je suis agressé par les pointes billes appuyées avec force ; pourtant je suis tout doux. Je suis gommé, gratté et effacé comme un palimpseste ! Et encore mon papier n’est pas aussi beau.

Je n’en peux plus, je vomis, je recrache, je rejette et repousse tous rendez-vous.

Dentiste, médecin, soirée aquagym, vernissage des aquarelles de la copine, les randos avec les copains qui râlent parce que cela va trop vite ou pas assez…. Suffit !

Je ne veux plus rien… mes pages ont le teint gris...

Je veux être blanc, bien blanc, lisse comme la peau d’une pomme. Avoir le teint pâle mon rêve….

Pas la peine de hurler ou de vociférer j’ai dit NON !

Allez tiens je vais me mettre aux mots croisés ou sudoku…

 

 

17 octobre 2015

Participation de Laura

Mon agenda
Est plein de toi
Depuis 252 mois
 
Mon agenda
Devient inadéquat
Entre tes bras
 
Passe les mois
Je notais ma foi
Je note mes joies
 
Mais à part toi
Ce qui me tient droit
C'est ce que je vois
 
Mon agenda
Est plein de paysages, de voies
Qui partent de ou vers toi
 
Mais à part toi
Je lis et je note les voix
Que j'entends près de toi
 
17 octobre 2015

Participation de Fairywen

Voyons voir...

Alors voyons voir, que me dit cet agenda… ? Ouch, il est chargé !! Que de tâches m’attendent !

D’abord, d’abord… Ah, ah, mon correcteur qui me dit qu’il va bientôt me renvoyer mon manuscrit ! Bienbienbien, ça veut dire corrections, modifications, fabrication de la couverture par mon illustratrice et ensuite… publication ! Si tout va bien, ce sera pour Noël 2015.

Ensuite… Ah oui, c’est vrai, j’ai un autre livre en cours. J’en suis à la partie amusante : écrire. Ben oui, je l’avoue, la partie corrections n’est pas ma préférée…

Ça, c’est pour 2015, en principe. Pour 2016… Il y aura donc la publication de cette nouvelle série, puis un autre livre à écrire, un autre à commencer, et un déjà écrit à publier après correction, bien sûr.

Et puis il y a aussi deux grands projets qui me tiennent à cœur que j’espère réaliser, mais comme tous les artistes, je préfère ne rien dire tant qu’ils ne seront pas sûrs.

 

N’empêche que ça fait un sacré agenda !

Défi 372 du samedi 10 octobre 2015

17 octobre 2015

Commentarius (Pense-bête en français) (Vegas sur sarthe)

LUNDI :

Faire toute la lumière sur l'empire des ténèbres. Pour faire simple, inventer l'interrupteur-à-faire-le-jour-et-la-nuit.

Allumer la lumière pour voir ce que ça donne

Trouver un slogan comme “Fiat lux, et lux fuit”.

Créer le dictionnaire latin-français parce que “Que la Lumière soit et la Lumière fut”, ça a plus de gueule.

Ne pas oublier d'éteindre ce soir

 

MARDI :

Séparer les eaux du dessus des eaux du dessous. Pour faire simple, créer le mouillé et le sec et aussi un truc entre le mouillé et le sec que j'appellerai l'horizon.

Faire un tour d'horizon avant d'éteindre ce soir

Penser à bien rester au sec pour la nuit et noter de créer plus tard (inventer d'abord le plus tard et le plus tôt) la couche d'incontinence

 

MERCREDI :

Mettre beaucoup de vert sur le sec: pelouse, gazon, savane, lande, chanvre, cannabis

Mettre des algues sur le mouillé: procaryotes, eucaryotes et plein de trucs en yote sauf le coyote (essayé: ne nage pas bien)

Prévoir un truc bien noir que j'appellerai pétrole pour les marées sur les plages

Dessiner le jardin d'Eden et créer les fameuses délices (penser à créer certains féminins pluriels)

Faire établir des devis chez Monsanto et chez Vilmorin pour en prendre de la graine et des semences.

Commander les arbres fruitiers chez Jardi Landes: un arbre de vie et aussi un arbre de la connaissance du bien et du mal du genre pommier, figuier ou citronnier... bref, un arbre à pépin pourvu qu'il y ait la place pour un serpent (à créer vendredi) .

Créer la pelle Prévert pour ramasser les feuilles mortes, les sentiments et les regrets aussi

Ne pas oublier d'éteindre ce soir

 

JEUDI :

Faire livrer deux luminaires de chez Tubonéon (un grand pour le jour et une veilleuse pour la nuit)

Créer les étoiles: des filantes, des montantes, des scintillantes et aussi une plus grosse pour mes rois mages.

Créer les époques, les années: les civiles, les sabbatiques, les bissextiles pour emmerder les gens, la bonne année sans oublier de créer l'année prochaine.

Inventer les mois, (les jours et l'agenda) non pas ça, c'est déjà fait

Créer les RTT(1/3 Rhum, 1/3 Téquila, 1/3 Tabasco) et inventer la modération.

Créer l'interrupteur crépusculaire pour les luminaires parce qu'il y en a marre de se relever pour éteindre

Créer le tarif Heures Creuses

 

VENDREDI :

Créer des bestioles vivantes en commençant par les poissons puisque c'est leur jour:

  • Des poissons pour le mouillé (maquereau, morue, thon, d'autres poissons à naître et des poissons panés)

  • Des oiseaux pour le sec ( butor, chouette, faisan, linotte, oie blanche, pape, rapace)

  • Du bétail (veau, vache, cochon, couvée, laitière, pot-au-lait) et d'autres trucs en tail qui vont avec, comme portail et épouvantail.

Inventer les reptiles (dinosaures, ptérosaures et plein de trucs en saure), les serpents de mer, les charmeurs et les clarinettes

Rajouter un monstre dans le loch Ness et la cornemuse pour le tourisme écossais

 

SAMEDI :

Créer mes dernières bestioles vivantes: un Homo mâle (sapiens ou erectus, faudra voir) que j'appellerai homme.

Une Homo femelle (sapiens ou erectus aussi, y a pas de raison) que j'appellerai femme de l'Homo.

Les fertiliser pour qu'ils croassent ou qu'ils croissent et qu'ils se se multiplient à l'infini.

Organiser pour ce soir un speed dating au jardin d'Eden (penser aux accessoires, musique de

Sinatra ou de Marvin Gaye, des feuilles de vigne de chez Détache-Moi, etc)

 

DIMANCHE :

Créer le JDS (pas les Jeunes Démocrates Sociaux, mais Mon Jour du Seigneur)

Inventer les boules “Qui est-ce” et demander aux deux Homo mâle et femelle de faire ça en silence.

Créer le tiercé

 

 

17 octobre 2015

Mon agenda (Marco Québec)

 

Électronique ou papier
Vous vous demandez
Au risque de faire dépassé
Je préfère papier

Grand ou petit
Bleu, brun, gris
Boudiné, broché
Avec ou sans pensées
Aucune importance
Mais j’en ai un besoin immense

Tellement que j’achète le suivant
Quelques mois avant le nouvel an
C’est ma mémoire
C’est mon grimoire

Les anniversaires
Les achats à faire
Les rendez-vous médicaux
Ou plus rigolos

Le changement des pneus
Une petite place pour Dieu
Les personnes à visiter
Le livre à rapporter

Le prochain voyage
Les serviettes de plage
La crème solaire
Le dernier bestseller

Le vaccin du chat
Le bénévolat
L’appel à maman
À mon oncle Armand

Sortie en canot
Souper au resto
Sirop pour mon rhume
Et une nouvelle plume

Vider les gouttières
Réparer la porte arrière
Râcler le gazon
Repeindre le balcon

Dans mon agenda
Tout est là
Et dans mon agenda
Il y a de la place pour toi

 

17 octobre 2015

C'est la Journée mondiale du bonheur ! (Joe Krapov)

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17 octobre. Journée mondiale de la modération des appétits. Consommer avec Modération. Ce sera d’autant plus difficile qu’elle est un peu gourmande sur les bords.


18 octobre. Journée mondiale de l’acrophobie. Approcher le Nirvana avec Prudence. Elle est guide de haute-montagne, il faut bien ça quand on est sensible au vertige de l’amour cher à Bashung.

 
19 octobre. Journée mondiale du jeu d’échecs. Aller rencontrer son adversaire pour le battre à Platecouture. Mais à la SNCF, ils ne savent pas où se trouve cette localité. Je te fiche mon billet que je ne suis plus près de leur en acheter un !


20 octobre. Journée mondiale des 50 nuances de pedigree. Passer à la banque des préjugés pour y acquérir des a priori. Leur cours est au plus bas depuis que Nadine M. a fait chuter l’action en déclarant « Bon chien chasse de… »

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21 octobre. Journée mondiale de la Vénus Hottentote. Consommer avec Parcimonie. Ce sera d’autant plus difficile qu’elle a des formes généreuses.


22 octobre. Journée mondiale du va-te-faire-fiche. Envoyer paître les importuns au Diable-Vauvert. S’ils ne savent pas où c’est, ils n’auront qu’à demander à la SNCF.



23 octobre. Journée mondiale du boum sur les pétards. Manier l’explosif avec Délicatesse. Elle est ambianceuse dans une boîte de nuit et s’y entend comme personne pour faire la bombe en hurlant : « Croyez-moi, l’audimat de la TNT va péter » !


24 octobre. Journée mondiale de l’auriculaire. Placer dans la conversation cette citation de Tom Pouce : "On ne met à l'index que des écrivains majeurs. C'est mon petit doigt qui me l'a dit.".

 

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25 octobre. Journée mondiale du tube de gouache. Faire sienne la politique de la terre brûlée : ce n’est ni le moment ni l’instant de célébrer l’outremère qui vous a fait des bleus et ce n’est pas en trempant la véronique dans la mayonnaise qu’on rendra le verre Véronèse.


26 octobre. Journée mondiale de l’Arménie. Comme Guy Mardel, n’avoue jamais, n’avoue jamais, n’aznavoure jamais que tout ce que tu as fait, tu l’as fait à bon escient. Prie plutôt pour que Bonescient ne porte pas plainte.


27 octobre. Journée mondiale de la fierté hétérosexuelle. Rendez-vous avec la Félicité dans le square du devoir accompli. Lui demander si elle veut bien que je l’épouse pour la vie. Même si ou parce que, comme Mozart, je suis homme de Constance.

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28 octobre. Journée mondiale de la Yokoonite aiguë. Les vieux crabes de mon acabit se souviendront ce jour de « So this is Christmas (the war is over) ». Les jeunes pousses de l’acabit des autres entameront « So this is the war (Christmas is over) ».


29 octobre. Journée mondiale de l’abandon. Coucher son roi avec Sagesse. Il en résultera de plus beaux enfants que ceux qui naissent du mariage de Pouvoir et Folie.


30 octobre. Journée mondiale de Miss MAP. Répondre à la consigne du Défi du samedi avec Brio. Ou pas. Ca dépendra s’il vient ou pas nous aider à écrire.

17 octobre 2015

Agenda, cha-cha-cha (par joye)

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Je voulais bien écrire de mon bel agenda

Mais sans trop m’attirer des réprimandes, ah…

En cherchant quelques rimes, pas là sur demande, ah,

Surtout si je raconte mon joli agenda !

 ~

Lundi, à dix heures pile, c’est la sarabande, ah,

Où je fais tous mes cours,  c’est ma propagande, ah !

Je réponds aux questions, tout ce qu’on demande, ah !

De retour au bureau,  voilà : mon agenda.

~

À treize heures, encore cours. Moi, je ne glande pas !

À quinze heures je repars, je rentre à mon grand gars !

Préparer le dîner, que j’achalande là

Et alors je m’endors, le soir j’ai le mandat.

~

Le mardi, c’est plus cool, car j’ai mon planning, ah !

Passant le mercredi bien avec ma bande, ah !

Mais mardi soir le cours comme un dividende, ah !

Puis retour dans le noir à mon hinterland ah !

~

 Mercredi rebelote, à ce qu’on prétendra.

Mais jeudi, quartier libre, dont je suis friande, nah !

Et depuis des semaines,  selon mon agenda,

Je bosse pour Clinton, car elle est grande nana !

~

 Vendredi, c’est mon jour, je le recommande, ah !

File comme un zèbre qui court dans la lande, ah !

Au Défi du sam’di pour voir leur commande, ah !

Me trouver dans ce groove parmi tous les grands as.

~

 Guérir le cancer, ah ? Et sauver le panda ?

Et la paix mondiale ? Reste-t-il du temps ? Ha !

Samedi et dimanche ? Tant pis pour l’agenda !

Je fais ce que je veux, sans qu’on me commande. Ah !

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17 octobre 2015

L’agenda (Pascal)

« Allo ?... Allo ?... C’est Monique ?...  Monique ?... Ha, bonjour Monique !... J’avais reconnu ta voix !... Oui, je vais bien !... Tu sais, avec Maurice, on est toujours sur le pont, à courir par monts et par vaux ! Nous sommes partout à la fois ! Tu sais, la retraite, ça ne dure qu’une fois ; alors on profite de tout, et à fond !... Comment ? Comment ? Si je suis disponible le, le ?... Attends, je prends mon agenda !... Je vais essayer de te caser au mieux !...

Le premier ?... C’est franchement  impossible ! Le 1 de chaque mois, on va à Paris, faire les grands magasins ! C’est le jour de paie de sa retraite ! C’est les Champs-Élysées, le Faubourg Saint-Honoré et tout le tremblement ! C’est journée portes ouvertes sur la carte bleue de mon Maurice ! Pour peu qu’il soit bien luné, il m’emmène déjeuner jusqu’au Fouquet’s !... Après, on prend un bateau-mouche et on remonte la Seine ! Après, comme à chaque fois, il m’explique Notre Dame de Paris, Victor Hugo et Quasimodo ! Je fais semblant de regarder si je vois Esméralda, tout là-haut, entre les gargouilles ! Après, il s’endort de sa digestion, mon pépère !...

Le 2, attends, le 2… Maurice ?... Maurice ?... Qu’est-ce qu’on fait le 2 ?... Le 2 du mois prochain ?... Je n’ai rien d’encore inscrit sur mon agenda !... Ha oui !... Nous allons à la Bibliothèque Municipale ; on rend les livres qu’on a loués le mois dernier. Moi, je prends les plus gros, les plus difficiles à lire ! Quand je les rapporte à la préposée, je fais comme si j’étais intelligente !... Ça fait sourire mon Maurice, toute cette érudition d’hypocrite…

Le 3, c’est ma journée macramé ! Je retrouve Janine ! Tu sais, Janine ?! Je t’en ai déjà parlé ! C’est celle qui a perdu son mari et qui n’a jamais cherché à le retrouver ! Ha, ha !... Si tu savais comme on papote ! Elle est impayable ! Elle a plein d’idées pour comment devenir veuve !... Heureusement, je n’en parle pas à Maurice, il refuserait de manger ma soupe…

Le 4, nous allons au cimetière. Nous allons sur la tombe des parents de Maurice ; oui, une centaine de kilomètres, en voiture. Chaque mois, il va porter des fleurs sur leur tombe ; on se gèle au milieu des courants d’air et, lui, ça lui plaît de rester au garde-à-vous devant des souvenirs qui ne me concernent pas. C’est un égoïste !...

Le 5, le 19, le 26, c’est jours de marché ; Maurice est tellement difficile avec ses intestins fragiles ! Monsieur ne supporte plus que les légumes frais et les fruits de saison ! Il « flatule », mon bonhomme ! C’est une vraie batterie d’artillerie quand ses boyaux se dérèglent !... Ne ris pas, Monique, il faut aérer toute la maison ou porter un masque à gaz !...

Le 6, je vais récupérer nos vêtements au pressing ! Eux seuls savent faire le pli aux pantalons de Maurice ; moi, j’ai essayé, jamais je n’y suis arrivée. Va savoir pourquoi…

Le 8, c’est mon épilation ; oui, l’intégrale ! C’est pour faire plaisir à Maurice ! Tu vas rire : si je te disais que pendant deux jours, je n’arrive plus à m’asseoir !...

Le 9, je fais encore ma BA. Comme chaque mois, nous allons déjeuner à l’Amicale des Anciens de la Marine. C’est pour faire plaisir à Maurice. Ils se retrouvent, les vieux matafs ; ils s’embrassent, ils pleurent leurs souvenirs de jeunesse en belle chorale. Si je suis jalouse ?... Même pas !... Tous ces cheveux blancs attablés, en train de sucer leurs dentiers après le dessert, c’est comme l’écume d’une vague mourante…

Le 10, j’ai rendez-vous chez mon ostéopathe ! Si tu savais comme j’en ai besoin ! Il n’y a que lui pour me remettre tout en place ! Je te dis qu’il fait des miracles ! Si tu veux, je te donne son téléphone, vas-y de ma part !...

Le 11, c’est notre journée tendresse. On va au bord de la Seine, du côté de Giverny. Il a encore des élans de poète, mon Maurice. Il loue une petite barque et il me balade sous les frondaisons. Il me raconte les grands arbres, les berges, le clapot et les rayons du soleil, avec des mots qu’on n’utilise plus. Tu vois, il me charme encore, mon vieux bonhomme. Bien sûr, il s’essouffle un peu, à cause du courant, et je crois qu’il supervise des coins pour aller à la pêche…

Le 12, j’ai mon rendez-vous au salon de coiffure ! Il n’y a que le beau Guillaume qui sait bien me coiffer ! Si tu voyais son joli petit cul se tortiller dans son jean moulant !.... Mais oui, Maurice est sorti chercher le journal… Dommage, c’est Pierre qui en profite…

Le 13, on a les petits-enfants. Ce n’est pas qu’ils dérangent mais ils mettent tout sens dessus dessous dans la maison ! Des vrais petits monstres égoïstes, je n’arrive plus à les supporter ! Ha, les gosses, c’est pour les parents ; ce n’est plus pour les grands-parents !...

Le 14, on range la maison ; ben oui, avec l’ouragan de la veille, et on prépare nos bagages !...

La semaine du 15 au 22, on fait notre voyage annuel ! Ça devient de plus en plus difficile de sortir mon Maurice hors de nos frontières ! On était à Rio de Janeiro, l’année dernière, il rechignait à porter nos valises ! Et toutes ces favelas, on se demande comment ils arrivent à vivre dedans… Cette année, nous allons en Egypte ! Oui ! Les pyramides, les chameaux, les kebab, c’est tout compris dans le prix des billets ! A l’agence de voyages, ils disent de prendre un chapeau ; tu crois que je dois prendre aussi des chaussettes pour Maurice ?... Sais-tu qu’il devient frileux avec le temps ? Pas plus tard que la semaine dernière, en plein magasin, il m’a fait un malaise vagal, l’animal !... Pourtant, je surveille sa ligne, je l’ai mis au régime !...

Le 23, c’est le jour du toilettage de ma Mirza !... Elle a treize ans, tu te rends compte ?... Elle ne perd pas un poil ! Si tu voyais comme ils s’appliquent avec ses bouclettes !... Ce n’est pas comme Maurice qui laisse ses cheveux un peu partout !...

Le 24, les installateurs viennent nous poser la parabole sur le toit ! Enfin, tu te rends compte ? On va pouvoir regarder des films même si on ne comprend pas la langue ! C’est beau le progrès, hein ?... Maurice dit que c’est pour regarder les matchs de foot mais il a pris le bouquet des films x, ce coquin ! C’est peut-être pour se donner un peu de motivation à la manoeuvre car il n’est plus tellement virulent, mon vieux pépère !... Moi, ça m’arrange !... Mais oui, il n’est pas dans la pièce…

Le 25 ?... Ce n’est pas possible. On a une compétition de belote avec les autres propriétaires, dans notre immeuble. Tu sais comment cela se passe ; c’est petits gâteaux, cafés et papotages sans fin…

Le 26, on va au cinéma du quartier ! On va assister à la première « remixé » du film : « Autant en emporte l’Evian » ou quelque chose comme ça…

Le 27, on porte la voiture au contrôle technique… L’année dernière, le mécanicien m’a dit que j’avais un problème de rotule ! J’espère que cette année, il ne va pas me trouver des problèmes de cœur !...

Le 28, c’est initiation peinture ! Mon Maurice, à cause de Giverny et des impressionnistes, s’est mis aux pinceaux ! Il faut voir comme il s’applique sur son tréteau ! Encore une dizaine de séances et je lui demanderai de repeindre notre salon !...

Le 29, je vais voir tata Lucie à l’hôpital. Tu te rends compte ?... Se faire opérer des amygdales à soixante-quinze ans ; je me demande si ce n’est pas juste pour qu’on lui apporte le cadeau de notre visite, avec quelques bonbons à sucer, si possible !... Je n’amènerai pas mon Maurice, il est tellement fragile qu’il pourrait tourner de l’œil rien qu’en voyant une infirmière…

Le 30, ce sont les congés de la bonne et c’est moi qui me tape la poussière qu’elle ne voit pas !... Heureusement, le 31, on va à la salle de sport. Avec mon Maurice, c’est hammam, jacuzzi, sauna, massages à tous les étages… Ben non ; Monique, rappelle-moi, le mois prochain !

Le 7 ?... Attends ! Il était resté collé entre deux pages ! C’est la journée ménagerie ! On va chez l’Ecureuil, chez Mammouth, chez l’Eléphant, laver la voiture ; s’il reste du temps, on ira voir la Belette ! C’est ma cartomancienne !... Avec cinquante euros, elle me prédit l’avenir aussi bien que mon agenda !...  

 Quoi ?...  Comment ?... C’était une invitation pour ton anniversaire ?... Hé bien, rappelle-moi à l’avance, l’année prochaine ; peut-être que j’arriverai à te trouver un créneau… Et bien, si t’es fâchée, tu n’as qu’à plus appeler ; c’est qu’on est très occupés, mon Maurice et moi… »

17 octobre 2015

Participation de Prunelles

1

Vivement 2016

Mon agenda est plein de ratures, de biffures et de corrections.
Tu m'avais couchée sur le tien, format B5, couleur portrait, style affinage et traits bleus sur fond blanc.
Coincée dans ce petit rectangle sans horizon et sans pénates, j'ai très vite étouffé malgré le fenestron et le judas bloqués dans l'angle droit.

J'ai donc passé mon temps à raturer et tempêter
(Tu t'imagines ? dans un verre d'eau comme c'est inconfortable ?),
avec le mien, si bien qu'il a diminué jusqu'à perdre son épaisseur.

Je prends la porte cette année. Je la prendrai à deux battants, aussi large que ta varangue. Je la prends transparente et haute, face à la multitude.

Mon agenda 2016 est donc promu en carnet à spirales pour les envolées solitaires et les parcours itinérants. Je l'ai choisi "couverture de tous les possibles", en "paysage", papier "Vélin" et finement filigrané.

Bien à toi mon ami, bonne perpétuation dans Publisher ; fais attention, ne te perds pas en soulignés et en cellules. Il arrive que parfois on ne trouve plus la sortie.

 

2

Mon agenda de l'an prochain

Je n'ai pas d'agenda pour la prochaine année.
Si je suis encore là j'irai me promener.
J'irai par les collines. J'irai par les vallées.
Esquisses, rêveries, ébauches d'amitiés.

La rencontre et l'enfant. Pas celui que j'étais.
L'enfant de mes parents. Les vrais parents, les vrais.
Je lui peindrai des yeux profonds, des yeux de jais,
Et puis je descendrai pour faire un ricochet :

Sa main tendue vers l'invisible amie de cœur.
Avec un grand soupir il rejoindra son âme-sœur.
Blanche et secrète, s'élèvera une vapeur :
Son armure invincible qui bannit toute peur.

Si j'ai encore le temps mais là c'est sûr je le prendrai ce temps, ce temps que je lui dois, j'enroulerai les nuits de mon aimé de ces chemins poudreux enchanteurs de lutins et nous déborderons des rimes, avec amours, érigés de nos mains,
et chaque jour un autre en sus de celui-là,
Pour la route.

J'irai aussi j'irai voir la beauté du monde,
Toucher la perfection, l'effleurer dans sa ronde,
Me poser des questions en face de la Joconde,
Me reposer enfin sous l'orage qui gronde.

Je n'ai pas d'agenda pour la prochaine année.
Les enfants seront là. Ils iront se baigner
De lumière, se gorger de matins d'été,
De soirs d'automne aussi, d'agréments printaniers.

Pas besoin d'agenda pour la prochaine année.

Car tout est déjà là, au creux de mon foyer.

10 octobre 2015

Défi #372

Mon AGENDA

 

AGENDA

Envoyez vos notes à

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

10 octobre 2015

Se sont pliés à la consigne

10 octobre 2015

Le ciel dans la main (Walrus)

 

Je dirais un moineau, femelle.

Il n'y en a plus à Bruxelles.

Si leur absence me fait mal,

Eh bien je cours au Portugal !

Lorenzo08

10 octobre 2015

Participation de Venise

Je viens de comprendre quelque  chose en regardant cette photo.

                                Une chose capitale.

                La révélation si on veut.

                Je viens de comprendre que le vivant comptait sur nous.

                Et que nous avons revêtu l’habit du fossoyeur.

                Nous passons à la surface de ce monde sans l’aimer.

                Nous ne sommes pas arrivés à ne pas faire le mal que nous avions en nous.

Mais un jour une fauvette épuisée vous tombe dans la main.

Elle ignore l’existence du mal que vous avez en vous.             

Agrippée  au rideau de la beauté du monde, la fauvette vous cloue le bec. !!!Comme font les grands maitres quand ils veulent vous donner une leçon de modestie.

La fauvette c’est notre employeur, elle est prête à nous licencier un masque de voleur de vie sur la figure .

 

ve01

 

 

Depuis cette fauvette dans la main je ne suis plus orpheline, je suis la fille de la fauvette.

Nous devrions tous restaurer cette filiation avec la nature et colporter les dernières nouvelles du ciel .

Nous avons posé notre chaise sur un gouffre et seules les fauvettes  en faisant des trous dans la nuit  ont le pouvoir d’arrêter cette chute.

Nous sommes  devenus et resterons des moineaux effrayés devant la puissance de la nature

                              

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