Liberté (Pascal)
Regardez ! Regardez dans le creux de ma main !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Au pied d’un nid, je l’ai trouvé au petit matin !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Regardez ! Regardez comme il est magnifique !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Il est un enchantement, un tour de baguette magique !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Si je lui coupe les ailes, il sera à moi pour toujours…
Ecoutez ! Ecoutez tous ses registres d’entrain !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Jamais il n‘a de cesse de me réciter ses refrains !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Je vais le garder, c’est mon ami, je vais l’apprivoiser !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
On ira par les chemins, tous les deux, on ira pavoiser !
Si je lui coupe les ailes, il ne sera plus jamais un oiseau…
Caressez ! Caressez la douceur de son plumage !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Dans ma vie, il n’y aura plus de terribles orages !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Jamais il ne me délaissera pour retrouver des belles !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Jamais plus il ne s’éloignera de moi à tire d’aile !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Et pourtant, c’est l’oiseau que j’aime…
Variations sur le poème basque : « Txoria Txori » de Joxean Artze.
https://www.youtube.com/watch?v=63GO1URJKOs
Merci à Fred Arrieta, (forcément basque) à qui j’exposais le thème de la semaine, de m’avoir soufflé ce magnifique dilemme.