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Le défi du samedi

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18 février 2023

Se sont fait estampiller

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18 février 2023

Ni label ni lambeau (Kate)

Ni label ni lambeau

Label

Lambeau

La belle

Le beau

Haillon chiffon

Cendrillon

Princesse de conte

On se raconte

Peau d'âne

De cette repoussante membrane

À des robes couleur de ciel, d'argent et d'or

Un carrosse plutôt qu'une citrouille alors

unnamed-1

Marquis de Carabas

Chat botté

Culotté

Chapeau bas

Maigres hardes perdues

Dis-tu

Au roi

Qui s'évertue

À te parer

De sa vesture

Quasi investiture

Pour toi si nu

Fils cadet

D'un meunier

Mais tu n'as pas hérité

Du moulin

Pour toi rien

Sinon ce chat

Tu n'y crois toujours pas

Il veut des bottes

Qu'il adopte

Use et abuse

De ruses

Pour qu'on t'habille en roi

Te déclare marquis

T'en fournit l'habit

Et il t'obtiendra

Bientôt

De l'ogre le château

Enfin la fille du roi

Pour époux te voudra

L'habit ne fait pas le moine

Oh que si !

On est repoussé par une peau d'âne ?

Mais non disent les contes de Perrault

La belle

Cendrillon

Étonne

La belle

Peau d'âne

Rayonne

Le beau

Marquis

Doit ses élégants

Vêtements

Au chat

Son héritage

Chaussé de bottes

Usant de chantages

De tours de langage

Bel équipage !

(Illustration :

unnamed-2

tirée du livre :

unnamed)

 

 

 

18 février 2023

A la pêche (suite). Voir défi 750. (Yvanne)


Après son bain forcé  Jacky met à sécher ses vêtements sur l'herbe ne conservant sur lui que son caleçon. Guère gênant : ils sont seuls et il fait chaud.
Paulo a pendant ce temps déployé une petite table pliante et déjà servi l'apéritif.
- Encore un jaune Jacky ?
- Non. Merci. Ça ira mais j'ai faim. Qu'est ce que t'as de bon dans ta musette ?
Paulo sort de sa glacière un pâté de chevreuil, du saucisson, un joli lot de cabécous et du pain de campagne. Jacky se penche sur l'étang  - prudemment cette fois - pour récupérer une bouteille de rosé qu'il a tenue au frais dans l'eau depuis le matin.
Les deux amis mangent avec appétit tout en devisant sans pour autant perdre de vue leurs cannes.
- Dis-donc Paulo, ils sont fameux ces fromages de chèvre. D'où les sors-tu ?
- Ah, je ne t'ai pas dit : c'est une fabrication de la Lucette. Elle me les a donnés pour que je les goûte.
- Tiens ! Tu es dans les petits papiers de la Lucette ? Tu fais concurrence au Parisien ?
- T'es bête ! Figure toi qu'elle s'est mis dans la tête de vendre des cabécous.
- Ah bon ? Mais il faut des chèvres pour ça !
- Elle a tellement cassé les pieds au Léon qu'il a fini par céder à son caprice et à cracher quelques sous. On a vu débarquer un matin une bétaillère avec une douzaine de biquettes et un bouc.   
- Un bouc ?
- Oui. Un bouc. Et bien encorné je peux t'assurer. Peut être pas autant que le Léon mais je te prie de croire qu'il en impose l'animal. Et il pue je te dis que ça !
- Ben, la Lucette va être occupée. Elle ira moins courir le guilledou. C'est peut être aussi pour ça que le Léon a donné son accord. Elle va donc faire des fromages.
- Oui. Et avec label s'il te plaît.
- Quoi ? Quelle belle ? C'est un nom de chèvre ?
- LABEL ! Tu sais bien ce qu'est un label tout de même ? Label rouge, label AOC comme pour les cabécous de  Rocamadour et bien d'autres exemples sans doute. La Lucette parle de label AB...
- J'y connais rien. Elle m'épate la Lucette ! Se lancer comme ça !
- Ah mais elle a fait des formations.
- Tu es bien au courant Paulo. Elle t'a fait ses confidences ?
- Pas à moi si tu veux tout savoir. Mais à ma femme. Et la Denise me tanne pour que j'achète des chèvres moi aussi. Elles veulent s'associer Lucette et elle. Elles ont même trouvé un nom pour leur futur fromage : « le bon biquet » C'est mignon hein ? Elles iront vendre sur les marchés et elles ciblent aussi les maisons de retraite. Comme il y en a beaucoup par ici elles ont décidé de leur logo   en fonction : « se déguste sans faim et sans dent. » Sympa je trouve. Pas toi ?
- J'y crois pas. Ne me dis pas que tu vas élever des chèvres ? Comme un baba cool soixante huitard ?
- Et bien si. Je trouve finalement que c'est une bonne idée. Réfléchis et raconte tout ça à Josette. Ce serait super si on pouvait créer une petite coopérative tous ensemble.
- Tu rêves mon pauvre Paulo...
Qui rêve ? Le regard de Jacky se porte au loin. Des chèvres ! Des cabecous !  Et pourquoi pas ?  Perrette sur sa tête...

18 février 2023

Label (joye)

WHADDA WE WANT?
FRENCH WORDS!
WHEN DO WE WANT 'EM?
MAINTENANT !
18 février 2023

Défi 755 : Label (Clio101)

 

M. Zéphyr est l’heureux patron de l’entreprise “Cuisine et vous”, spécialisée dans les ustensiles de cuisine. TOUS les ustensiles. De la plus petite cuillère jusqu’à la casserole la plus spécialisée, du robot Thermomix dernier cri à la spatule à séparer le blanc des jaunes d’œufs.

Tous, de la cuisinière jusqu’au chef le plus réputé, connaissent sa boutique et se fournissent chez lui.

Enfin se fournissaient.

 Depuis qu’existe Internet, chacun peut commander ce qu’il veut, sans demander conseil au cuisiniste. Les habitués, les fidèles, les amateurs viennent encore se fournir mais les restaurateurs n’en ont plus le temps.

M. Zéphyr est morose. Chaque jour ses clients se font de plus en plus rares. Comment faire pour se faire reconnaître comme le meilleur expert en termes d'ustensiles ? Comment étendre son activité, élargir ses horizons, gagner de nouveaux clients.

Madame Alizées, son amie de toujours, est toute chose de le voir si morose et voudrait bien l’aider. Jours et nuits elle se creusa la cervelle, elle se tortilla l’esprit, elle brainstorma puis : eurêka. Elle avait trouvé !

— Il faut que tu obtiennes un label.

— Un quoi ? demanda M. Zéphyr en se grattant le crâne.

— Un label. Un certificat, qui garantirait la qualité de tes produits et te permettrait d’entrer en contact avec de nouveaux partenaires. Vous partageriez vos idées, vos valeurs et vous feriez des affaires ensemble.

— Et ça s’obtient comment ce...label ?

— Un organisme vient, analyse ce que tu fais, comment tu travailles, quelles sont tes procédures, et si tout est conforme, te délivre un certificat attestant que tu as obtenu cette distinction. Ça tombe bien. Le labellisateur, le délivreur de label, doit venir à la ville le mois prochain. Il ne te reste plus qu’à poser ta candidature et le tour sera joué.

— Tu crois vraiment que ça peut marcher ? Je ne suis qu’un vendeur.

— Taratata, tournicoton, fin de ces blocages sans nom. Tu es talentueux, bien sous tous rapports, va donc remplir un dossier, sans coup férir.

Face à l’ire de son mentor, M. Zéphyr se décida à candidater pour le précieux sésame. Mais un obstacle de taille demeurait encore. Les dossiers se retiraient à la mairie entre 14h et 16h30, soit au moment de la plus forte affluence. Il tourna et retourna le problème dans sa tête sans trouver de solution quand madame Alizées vint une nouvelle fois à son secours. Elle le remplacera le temps nécessaire.

Tout s’enchaîna alors. Il retira le dossier mais une autre déconvenue l’attendait : une montagne de papier réunir il devait. Commença alors une quête épique à travers toute la boutique pour récupérer procédures et factures. De bureaux en classeurs, de tiroirs en dossiers, informatiques comme papier, toute la boutique embauchée, ils réunirent bientôt tous les documents demandés. Son concurrent, “Cuisine sans vous”, tenta bien de mettre un grain de poivre, mais rien n’y fit. Au soir de la journée le service informatique avait créé, sur un bel ordinateur, un bel espace pour ranger les précieux papiers. La lettre de motivation – car il en fallait bien une – plongea à nouveau M. Zéphyr dans un abîme de perplexité : quoi mettre, quoi dire, quoi taire, comment le formuler ? Jeanne, la nouvelle stagiaire en vente, le rassura tout de go : l’écriture, elle connaissait. En deux coups de cuillère à pot, elle glorifia la boutique, sans oublier un mot et sans être trop emphatique. Puis, diligente et empressée, elle alla déposer le dossier pour qu’il soit évalué.

Dans le même temps, un bureau avait été aménagé spécialement pour monsieur Label. Un bureau en bois clair, une chaise ergonomique et un grand placard fermé à clé où s’alignaient documents et procédures. Non loin une desserte, agrémentée d’une bouilloire, café, thé et gâteaux secs pour que l’inspecteur puisse, quand il le souhaite, reprendre des forces.

Monsieur Zéphyr, Jeanne, Madame Alizées et tout le personnel admiraient, avec un sourire mêlé de soulagement, l’œuvre accomplie et la clé d’un avenir. Ils allaient se séparer pour la soirée quand trois coups à la porte les firent sursauter.

Monsieur Zéphyr cria “Entrez.”

Oh, mon Dieu, il était arrivé.

Homme au teint gris et au ton grinçant, il empoignait sa mallette, remplie de grilles et de critères. D’un geste mesuré de la tête il salua, et sans plus de cérémonies s’installa.

Il ouvrit d’un même geste attaché-case et placard et son regard d'aigle vint scanner les papiers, sourcils froncés et bouche fermée, le stylo dégainé.

L’assistance se retira sur la pointe des pieds, Monsieur Zéphyr le dernier.

La boutique fermerait bien tard ce soir.

Les jours suivants, chacun travailla avec ardeur, dans un silence religieux, pour ne pas perturber l’inspecteur.

Monsieur Zéphyr faisait les cent pas dans son bureau et repassait devant celui de monsieur Label une fois, deux fois, dix fois par jour. Un soir où il y pénétra pour recharger la desserte, il crut voir une ou deux cases vertes cochées.

On disait monsieur Label attentif au moindre détail, détectant la moindre faille, la moindre zone d’ombre, la moindre anomalie.

Mais cela pouvait-il changer ?

Une semaine, puis deux, puis trois s’écoulèrent, sans commentaire.

Quand M. Label sortit, enfin, se passa quelque chose d’incroyable.

Il souriait.

— Félicitation cher monsieur, votre entreprise est parfaite. Si elle ne reçoit pas son label, je ne suis pas inspecteur.

Et depuis ce jour, où la belle étiquette trône en majesté sur la devanture de la boutique, M. Zéphyr n’en finit pas de sourire.

Les plus anciens reviennent, les nouveaux arrivent, on franchit des kilomètres pour se fournir dans la boutique.

“Cuisine et vous” est bien le meilleur, chaque jour et à toute heure.

 

FIN

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18 février 2023

Label débile (Emma)

18 février 2023

LBB (Lecrilibriste)

 

Tout l’monde voudrait un label

C’est vrai !

 

AB = Assez Bien (mais peut mieux faire)

AOC = Avance ou Crève

STG = Sans Totale Garantie

IGP = Inclinaison Grave Polar

 

Car Le label fait la vie belle

Mais moi j’me suis fait la belle

La belle vie loin des labels

de la Belle de Cadix

de la belle et la bête

de la belle et le clochard

des oscars et des césars

Il me faut le label rouge

Gage de vacances et soleil

Pour me bronzer les orteils

Sur les plages de la belle bleue

LBB, beau label de La Belle Bleue

Sur fond Rouge

 

18 février 2023

Louis M. fait sa réclame ! (Joe Krapov)

A l’heure du streaming et de la musique dématérialisée, c’est sans doute aucun une gageure de lancer un nouveau label sur le marché du disque. Nous prenons le pari que les mélomanes nous suivront dans notre projet conceptuel unique en son genre.

Nous avons en effet choisi de ne publier que des artistes qui se produisent en duo, en quatuor ou en orchestre de dix membres. Nous n’avons évidemment rien contre Barbara Stressante, Raphaël, Renaud, Hervé, Adèle, Angèle, Camille, Régine, Pomme, Poire ou Scoubidou ou contre les auteurs-compositeurs-interprètes, même si le temps du gorille moustachu qui vient se gratter le ventre en chantant des chansons dans des cabarets de la rive gauche où les Parisiens dînent est définitivement révolu.

Nous pensons surtout que la musique, c’est comme l’amour : à deux, c’est mieux ! Qui ne se souvient des jolies paires du passé, Sonny and Cher, Stone et Charden, Sheila et Ringo, Véronique Sanson et Dalida, Villeroy et Bosch, Roux et Combaluzier, Poirot et Serré ?

Pour les quatuors, la comparaison faite ci-dessus ne vaut pas. Il se trouve que les boys bands de quatre garçons ont toujours été dans le vent, que deux violons, un alto et un violoncelle produisent de la jolie musique et que la base du chant polyphonique repose sur la répartition des voix en quatre pupitres : sopranos, alti, ténors et basses.

L’époque des grands orchestres à la façon de Glenn Miller, Count Basie, Ray Ventura ou le Splendid étant elle aussi révolue, et en vue de réaliser des économies de salaires, nous avons choisi de limiter nos formations orchestrales à un effectif de dix membres.

Notre label démarre avec six groupes d’artistes mais nous sommes en pourparlers pour enregistrer bientôt les albums suivants de musiciens très prometteurs :

Siphon et Gare l’uncle – Concert au parc central
Le duo Rateau-Mitsouka – Mars à Bahia
Chantal Gréco et Juliette Goya – La Peinture à l’Hawaïle

Les Quatre lézards – A la queue leu leu
Les Stray Quatre – Rockabilly the kid

L’orchestre James Décameron – Mieux vaut avatar que jamais !
La Fanfare ONAD – Dix de der !
Les Dix gagas - As-tu vu mon nouvel i-EHPAD ?

Dans le document ci-dessous, vous trouverez une présentation des six albums disponibles actuellement dans notre catalogue. Précipitez-vous chez vos disquaires, il n’y en aura pas pour tout le monde ! Bonne écoute à vous !

Louis Marianeau, directeur musical du label 2-4-10

Label 2-4-10


Catalogue 2-4-10 Louis Marianeau

 

18 février 2023

La-bel (le) histoire du marché (Laura)


Moi, les labels, je m'en tamponne le coquillard.
Mon label à moi, c'est le marché des producteurs.
Suivant les règles de la nutrition, mes labels ce sont
Les fruits des arboriculteurs, les fruiticulteurs
Les féculents, les légumineuses, les légumes
Crus ou cuits (comme les betteraves) des maraîchers.

C'est la triste histoire d'un marché du mercredi
Avec une seule maraîchère et son unique étal
Du marché qui me laissa en quête de fruits et légumes

C'est un beau roman, la-bel(le) histoire du fruiticulteur.
Il venait de sa plaine pour le marché du dimanche
Je descendais de ma colline puis lui aussi a déserté
Pour un marché plus loin, plus vendeur pour lui.
Alors j'ai descendu puis remonté, descendu puis remonté
De tram en bus puis de bus en bus pour "des pommes,
Des poires, des cerises, des brugnons
"Voulez-vous, pas vrai, un beau plateau de pêches
Ou bien d'abricots?"

C'est la-bel (le) histoire du marché du maraîcher
Du dimanche qui prend ses vacances en janvier-février
Sinon, c'est Byzance et aucun intermédiaire entre
Eux et moi

C'est un peu compliqué et lourd pour une piétonne
Comme moi que cette nutrition
Qui suit les saisons
Et les besoins alimentaires
Le surplus, ce sont des plaisirs
Et les courses du supermarché

C'est un beau roman, La-bel(le) histoire

18 février 2023

LE MELON DE CAVAILLON LABELISE (TOKYO)

Lien en cas de problème : https://youtu.be/aiU2tgCtM0U

18 février 2023

Label Rouge - Parce que tue le veau bien (Cavalier)

L'abat-jour
L'abat-soir
L'abattoir …

C’est ce soir
Sans surseoir
L’assommoir

Sans ma mère
Sous l’amer
Sous la mer des Sargasses
J’en tremble et m'en agace

... sagace

Et dis ? Est-ce que
L’arabesque

En halal
Ça fait mal ?...

C’est ce soir
Sans surseoir
L’assommoir

Ris de veau
Tête de veau
Côte de veau
Côte de Beaune
J’en ris jaune
J’en frissonne

Né en France
Mort en France
Je suis en transe
Vive la France !

En Label
Rouge de Babel
C’est mon tour …

C’est ce soir
Sans surseoir
L’assommoir

Le mouroir

Pouce derrière !
Je ... Joker
Je passe mon tour
En compte d’abattis !

Décati, équarri
J'ai pas envie
J'aime la vie
Je suis la vie ...


Pis, on m’aurait menti ?

...

 

Source: Externe

Abattoir-veau-vache. Comme la mère et l'enfant sont en contact sonore
au sein de l'abattoir, il y a un ordre strict dans le protocole d'abattage,
pour plus de tendreté et bien plus de tendresse carnée, labellisée si bien enviandée.

 

Source: Externe

18 février 2023

C'est pas faute d'avoir cherché (Walrus)

 
J'ai même poussé le zèle jusqu'à séjourner plusieurs fois en Espagne et errer sur les rives du Guadalquivir, mais... bernique !

Je n'ai pas réussi à mettre la main dessus, ni même les yeux, ce dont je me serais déjà contenté, ce foutu Label de Cadix.

Et pourtant, il doit bien exister...

On m'en a bassiné les oreilles tout au long de mon enfance !

 

Celle-là, je me demande si quelqu'un va y penser...

11 février 2023

Défi #755

 
Plus qu'une étiquette
(ou pas...)

 

Label

 

7551

 

11 février 2023

Se sont vus au casting de Hong Kong Fou Fou

11 février 2023

Du coq à l'âne (Walrus)

 
Initialement, j'avai pensé à Kaolin.

Oui, kaolin, vous savez : cette merveilleuse terre blanche indispensable à l'obtention de l'élégante porcelaine !

J'y avais pensé parce que je suis (enfin j'étais -et si peu-) chimiste mais aussi parce qu'abusé par sa couleur, je croyais que la terre d'Andenne (le patelin voisin de celui de ma mère : Seilles) en était. Depuis, j'ai constaté qu'elle n'était que de la "terre à pipes", la derle.

Évanouie donc mon idée de vous faire voir ces "têtes de pipe" parfois extravagantes que je découvrais dans la vitrine d'un petit magasin du quartier de ma grand-mère.

Allez, juste une pour le plaisir, figurant la tête du roi des Belges Léopold II, si décrié aujourd'hui et dont on voudrait bien effacer le souvenir (particulièrement les politiciens actuels tellement efficaces qui n'aiment pas qu'on se rappelle qu'à la fin de son règne, la Belgique était la troisième puissance industrielle du monde).

w7541

Passons... et revenons au kaolin !

Ma petite tête, toujours à la recherche d'associations bizarres (à l'insu de mon plein gré comme disait l'autre pédaleur forcené) m'a alors fait remarquer l'étrange proximité entre kaolin et ... Shaolin !

Shaolin, dont l'école du monastère aurait vu naître le Kung fu.

Et vous me connaissez, fervent disciple de Nana Fafo et TOKYO réunies, quand le ÇA m'interpelle, j'obtempère !

Donc...

C'est à vous, maintenant !

Ce qui me permet par la même occasion d'asseoir un peu plus ma réputation de "grand botteur en touche".

11 février 2023

KUNG FU, Texas et les autres (Laura)

 

En enfant de la télé qui a grandi avec elle-j'assume, je persiste et je signe- je me souviens du feuilleton (comme on disait) Kung fu avec David Carradine qui avait encore moins de cheveux (aucun en fait) que mon mari. L'acteur principal a joué dans beaucoup d'autres séries que certains nomment des nanars. J'en ai regardé des navets mais pas plus débiles (loin s'en faut) que les vidéos que je subis dans les portables des autres.

Mon mari et moi allions une à deux  fois par semaine au cinéma (j'ai gardé cette habitude en enlevant les films que nous voyions plus pour lui) et nous écumions notre ville et ses environs le dimanche mais parfois nous aimions rester à la maison, tranquilles et regarder entre autres Walker, Texas ranger qui maîtrise les arts martiaux. Nous "bingions" (comme on dit maintenant) des séries et lorsque ça a existé, nous "replayions") des épisodes pas vus.

Je n'ai pas vu  Dragon ball Z ni Kung fu panda mais je suis entourée de lecteurs de mangas dans mon CDI de collèges dont l'actuel.

Moi, je continue à regarder des "soaps" en me replongeant dans l’épopée du roman-feuilleton au XIXe siècle.

11 février 2023

Des Cafougnettes ! (Joe Krapov)

Je ne suis pas ici pour raconter ma vie mais… il m’arrive, une fois par semaine à peu près, de tenir le rôle d’animateur d’atelier d’écriture.

Cela apporte beaucoup de plaisir et de surprises mais le jour où j’ai demandé à mes écrivantes de raconter Noël en n’utilisant que des mots féminins - et donc sans parler de barbecue ! - je me suis aperçu que je m’adressais en fait, depuis toutes ces années, au fan-club de Sandrine Rousseau ! 

C’est pourquoi je tiens à signaler que le texte ci-dessous n’est pas de mon cru. Il émane d’un certain Patrick Modianeau. A lui d’assumer les risques qu’il prend !

« Tant de temps a passé que tout devient confus, que tout est confondu. Quelle femme ai-je attendue dans ce café, confiant, sachant que je n’aurais droit qu’à des confidences ?

Peut-être n’étais-je alors qu’un fou, confit en dévotion devant ces corps fragiles, incapable surtout de trouver la combinaison du coffre-fort ?

Quand je songe à ces carrefours impossibles, à ces cafouillages des sens, à ces amourachages cafardeux, à cette vie sans confort que je menais alors, j’hallucine rétrospectivement.

J’ai poussé tout ce capharnaüm dans les confins. J’ai jeté le bébé avec le couffin et le lolo du bambin, effacé ces dégoulinures de déconfiture. Je ne suis pas pour autant devenu un champion de kung-fu : je fuis tous les conflits.

En vérité, j’ai peu changé. J’ai juste camouflé, derrière un savoir-faire les choses à la légère, les questions délétères qu’on pose à ses confrères sur le sens de tout ça. Sauf que, pour des raisons qui ne regardent que moi, il m’est difficile de croire à la confraternité des individus de sexe masculin !

Parfois, sous l’effet de la chaleur torride le goudron du parking fond. Même Neil Young qui confond Elvis Presley et Johnny Rotten ne sait plus qui le King fut. Vous-même, êtes vous capable de citer le nom d’un champion de ping-pong français ? Celui de l’actrice qui joue dans King-Kong, frêle ? Que pourriez-vous dire du Sturm und Drang, du Nürburgring et des Nibelungen, du trekking finlandais ou de la circonférence de Hong-Kong la fière ?

Et voilà bien pourquoi votre barbecue flambe ! Et voilà bien pourquoi votre fille est muette ! Voilà pourquoi, Madame, votre mari fréquente autant les femmes et kiffe plus que tout votre DonQuichottisme ! 

Le monde a peut-être besoin de Sancho Pança comme celui-là. Ou, si ce n’est pas ça, c’est qui karatéka, c’est qui qu’a raté quoi ?

***

De fait, si j’avais participé pour ma part à cet atelier d’écriture-ci avec un texte sur le kung-fu, j’aurais simplement écrit :

« Les arts martiaux plient l’ami ! »

Houba !

DDS 754001 Marsupilami kung fu achevé (réduit)

11 février 2023

Le kung fu pour les Nuls (Vegas sur sarthe)

 

On dit arts martiaux quand on pratique plusieurs arts martials, par contre on dit kung fu quel que soit le nombre de kung fu.
Il ne faut pas chercher à comprendre, c'est du chinois.

Le kung fu comporte des techniques et des positions à l'instar du kama sutra mais à la différence que le kama sutra est indou alors que le kung fu est un dur.
Les techniques et les positions du kung fu sont extrêmement concises et codifiées ; ainsi la technique du pas clouté pieds serrés dont un sur la pointe se dit simplement : Ding Bu.
Il est difficile de faire plus court.
La technique du pas frappé s'appelle Ta Bu même si l'on est à jeun.
La position du pas rasant se dit Pu Bu même si l'on a encore soif.
La position de la brouette thaïlandaise n'appartient pas au kung fu.

Il ne faut pas confondre le karaté japonais avec le kung fu chinois.
J'ai voulu tester la différence mais je n'en ai pas trouvé, pas même auprès des personnels de santé qui m'ont pris en charge à l'hôpital ...
J'ai pu vérifier également qu'un combattant pesant 100 kg sera toujours moins mobile et aérien qu’un combattant plus léger.

Quel que soit l'art martial, la respiration est essentielle et pour le reste aussi y compris le kama sutra.
Trop d'apnée tue !

On peut aussi se tourner vers le tai chi qui est un art martial chinois « doux ».
On sent toute la douceur du tai chi dans les positions nommées  le serpent rampe vers le bas, saisir la queue de l'oiseau ou brosser le genou.

En conclusion on dira que le kung fu doit être pratiqué avec prudence; on n'oubliera pas que Bruce Lee est décédé à l'âge de 32 ans.

 

11 février 2023

Fous à tous les coups ! (Kate)

Fous à tous les coups !

Kung fu

Panda ?

0

T'es fou

C'est un koala !

Oh là là !

Tout doux !

0-1

Kung fu

Un art du coup

Un art des coups

Sport sans objet

Surgi du passé

S'affronter à mains nues

Implique qu'on remue

Les mains les pieds

Puis on a trouvé

L'objet

On l'a façonné

Lancé

Jeté

Projeté

Pour que moins on s'avance

On aura plus de chances

Si c'est lui qui déboule

Et que tout il chamboule

On l'a faite

La boule

Parfaite

Qui roule

Telle la soule

Du fond des âges farouches

Qu'on pourchasse

Dans de grandes chasses

Pour qu'on couche

Avec d'autres peaux

D'autres os

Couleurs

Odeurs

D'autres clans

Dans le sens du vent

Mélanges

Étranges

Ballon

Rond

Oblong

Blond

Luisant ardent

Inquiétant

Survolant

Habitants

Champs

Et campements

Viens-tu de Chine

Drôle de machine

Surplombant l'Amérique

Du Nord du Sud

Sans certitude

Apparition magique

Sport sans règle

Ni arbitre

Qui est espiègle

Qui fait le pitre

Retour à terre

Tombé en mer

0-2

Les hommes sont fous

À tous les coups !

 

 

11 février 2023

Hai-Kung-FiUz (voyage en Absurdire) - tiniak

 

avec une pensée singulière pour Vegas et Walrus

Kun foud’

Un bègue et son collègue dyslexique, de surcroît affligé d’un bec-de-lièvre, devisent sur leurs rencontres amoureuses.

Le bègue : - Taa.. T’as mis ll’..longtemps p’p’ppour l’aimer, toi ?
Son collègue : - Nan. De chuite, né eu un kun foud’ pour sa thaï.

***

avec une pensée singulière pour TOKYO et lecrilibriste

Haï coup d’coude

Quand le Cavalier devient MaBoUle
de TaBoU, le Singe se fait PiQUANt

[Ma Bu : position du cavalier;
Ta Bu : pas frappé ;
Pi Quan : coup de poing marteau]

***

avec une pensée singulière pour Joye et Joe Krapov

Kangourou, mon vieux, sois heureux
Un coup porté (du poing, du pied…)
N’a ni ton nom, ni ton aspect
Garde-toi toutefois des fâcheux

Fais profil bas, mon vieux, crois-moi
Un truc que je tiens du panda

***

Enfin pour les plaisirs d’écrire et de lire que, toutes et tous, nous partageons ici 

Coup de fou pendable

“- Oui, monsieur Lian Wu, bonsoir et merci d’avoir pris la peine de venir.”
Mon père prit place sur la chaise devant le bureau du professeur ; je demeurai debout dans son dos, le front baissé, le regard pris dans son cheveu noir encore et bien fourni.
“- Voyez-vous, monsieur Lian Wu, je balance entre m’interroger gravement sur la santé mentale de votre garçon ou m’offusquer de tant de désinvolture.”
Mon père se tint coi en prenant ma copie que le prof lui tendait à bout de bras, tout en poursuivant son laïus réprobateur.
“- J’ai demandé à la classe de faire des recherches personnelles et originales sur les cris des animaux, et… Mais je vous laisse juge. Lisez, donc… dit monsieur Rabiaud en se rasseyant derrière son bureau.

Relevant le nez de ma copie, mon père déclara :
“-Eh bien, monsieur le professeur, je ne vois rien que de très personnel et original dans cette copie.”
M. Rabiaud se passa une main sur le visage. Tendit l’autre main pour que mon père lui rende la copie. Ceci fait, il lâcha dans un soupir :
“- Original et personnel, ah ça oui ! ironisa-t-il avant d'entamer la lecture de quelques passages de mon cru : <Quand il s’ennuie, Dragon fait “Longg! Longg!”> ; <Quand il cherche sa proie, Tigre fait “Hou ! Hou !”> ; <Quand il survole la sienne, Aigle fait “Ying! Ying!”> ; <Quand il s’est fait mal aux orteils, Singe fait “Haou ! Haou !”> ; <Quand elle se moque du héron, Grue fait “Hé! Hé!”>... Je continue ? demanda, pour la forme, M. Rabiaud.
Mon père se retourna pour me jeter un petit sourire qui valait son pesant de clin d’œil. Puis il fit de nouveau face au professeur, le priant de lui donner une feuille et de lui prêter un stylo. M. Rabiaud s’exécuta, pour le moins interloqué.

Quand nous prîmes le chemin de la cour, nul doute que M. Rabiaud devait encore se tirer les cheveux, les yeux plongés dans le feuillet laissé par mon père.

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Lian Wu : Le pratiquant

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